Par Eric Ruiz
Esaïe 62 :6 (version Darby) « Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des gardiens; ils ne se
tairont jamais, de tout le jour et de toute la nuit. Vous qui faites se
ressouvenir l'Eternel, ne gardez pas le silence, et ne lui laissez pas de repos, jusqu'à ce qu'il établisse
Jérusalem, et qu'il en fasse un sujet de louange sur la terre »
Ici, beaucoup l’auront compris, l’esprit saint prend exemple sur
la cité ancienne (ses murailles, ses gardes, son temple, ses habitants, ses
places…) pour traduire ce qui se passe pour l’homme en particulier.
Voilà comment travaillent et évangélisent ceux qui participent à
la construction de la nouvelle cité, de la nouvelle Eglise : Ils se
tiennent debout, très haut, comme des sentinelles, sur les murailles de la
ville. En fait, ils sont dans les tours,
donc, placés pour avoir une vue panoramique la plus large possible, comme
l’aigle peut l’avoir; et ils se situent près des portes pour mieux voir et
mieux discerner ceux qui entrent ;
Et ceux qui y entrent, entendent la voix des gardes qui les somment
de donner leur identité.
« Qui êtes-vous ? »
Ceux qui veulent entrer disent : « Je suis habitant de
Jérusalem »;
Les gardes pourront alors vérifier si ce qu’ils disent qu’ils
sont, correspond bien à leur comportement.
Tout croyant de nos jours quel que soit sa provenance se
réclament de Jérusalem, chacun revendique être parmi les « vrais
adorateurs de Dieu »
Et comme tout peuple, toute nation, ils ont des habitudes de comportement :
on appelle cela la réputation ; par exemple : les français ont une
réputation de râleur, les italiens, eux, de parler fort avec les mains, les
asiatiques d’être discipliné, discrets et de cacher leurs émotions. Mais quand n’est-il
réellement de l’habitant de Jérusalem ?
Avant tout, revenons à la muraille de la ville ; A quoi
sert-elle ?
La muraille sert à protéger.
Qui y a-t-il de plus important à protéger dans Jérusalem, dans la
cité sainte ?
N’est-ce pas ce qui est saint ?
Or, ce qui est saint, le trésor, n’est pas que matériel, ce qui
est saint doit l’être à l’intérieur de ceux qui entrent dans la ville.
De la même manière, les brèches qui se forment dans la muraille
rentrent dans la représentation du caractère du croyant.
Elles montrent ses faiblesses, les fautes qui demeurent en lui,
celles qu’il n’a pas confessées et rejetées.
Jérusalem signifie : fondement de la paix
« Recherchez
la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le
Seigneur. »
Ce verset de la lettre aux Hébreux est une preuve de plus qu’un
habitant de Jérusalem possède ce fondement, cet élément essentiel de caractère
qui est très reconnaissable : la paix
Voilà la réputation des habitants de Sion :
« Heureux ceux
qui procurent la paix car ils seront appelés fils de Dieu ».
Etre en paix, rechercher la paix, procurer la paix, ce sont
plus que des actions louables, c’est un caractère, une réputation de fils de
Dieu.
Or, à l’évidence, il n’y a pas que des fils de Dieu dans la
ville (sinon, il n’y aurait pas de jugement).
Et il y a même très peu de fils de Dieu, la majorité se
sont corrompus.
Détrompez-vous Jérusalem, est loin d’être une référence de
sainteté.
Dieu exerce sa colère en premier sur elle.
D’ailleurs, il y a une place au centre de la cité où les
comportements se révèlent : et cette place : c’est le parvis de
l’autel, là où se font les sacrifices ; Et c’est là, que les excès, les
injonctions, la colère a lieu.
Parce que l’animal que l’on vient sacrifier n’est pas comme
la loi le demande, parfait, il est plein de défauts ; Parce qu’on ne vient
pas sacrifier ce qui coûte le plus cher, ce qui a le plus de valeur à ses yeux,
et cela se voit et cela entraîne bien-sûr des intercations violentes.
Dès
que la paix à l’intérieur de la ville est menacée, la sanctification est
attaquée.
Et les gardes, qui sont des disciples sanctifiés, qui donnent
aussi des paroles prophétiques, identifient alors au plus vite ces
brèches.
Ceux, réveillés par l’esprit, clament haut et fort, les fautes
qui restent parce qu’elles se voient sur les vêtements des habitants.
Elles se voient, parce que leur caractère a changé, ils se
montrent différents ;
où est passé la paix qu’ils ont et qu’ils procurent ?
Ils se mettent à douter, ils s’accusent mutuellement, ils se
méfient les uns des autres, ils se cachent l’un à l’autre leurs véritables
intentions ; certains veulent plus de reconnaissances, être plus entendus,
d’autres revendiquent moins d’indifférence et plus de compassion à leur égard…
Quoi qu’il en soit, Ils doivent à tous prix ôter en eux, ce qui trouble
leur paix, se séparer de ce qui empêche l’unité entre eux. Ceux qui le font se
réveilleront et pourront par la suite devenir des gardes.
Mais pour les autres, hélas, les plus nombreux, ils continuent
leur guerre sainte.
C’est ce manque d’unité qui distancie aussi les faux fils de
Dieu, qui font figure d’imposteurs.
Vous savez, ceux qui essaient de montrer une sanctification…mais
leur apparente piété ne peut être cachée indéfiniment.
Car ce peuple de paix, si on y regarde bien, devrait être le
peuple Jébusien, c’est lui le vrai peuple originaire de Jérusalem et il ne
pourra jamais être chassé (Josué 15 :63).
Jébusien a le sens de « foulé au pied, jeté violemment à terre ».
Donc, un peuple qui sait s’humilier, s’abaisser, reconnaître ses
fautes quand il le faut, montre que ses racines sont ancrées bien profondément dans
la cité de David.
Jésus de Nazareth a soulevé ce voile lorsqu’il a répondu à ses
disciples sur quel lieu reviendra le fils de l’homme.
Il n’a pas dit qu’il reviendra à Jérusalem, il a dit « où sera le corps mort, le corps brisé là
s’assembleront les aigles » ; le fils de l’homme revient là où se
trouvera le Jébusien, celui qui s’humilie.
Ah mais beaucoup pensent s’humilier suffisamment devant Dieu
« mais ce peuple m’honore des lèvres,
son cœur est éloigné de moi… », vous connaissez le verset d’Esaïe
repris par Jésus.
En fait, l’humilité de
nos jours ne passe plus par la contrition.
Tiens ! un mot qui n’est plus employé dans le vocabulaire
français et pour cause il a disparu aussi des pratiques.
La contrition : c’est une action violente. C’est celle
de broyer, de détruire les péchés pour ne plus en commettre. C’est éprouver de
profonds remords à l’idée d’avoir offensé Dieu.
Ce mot était fréquemment employé par les catholiques et même les
protestants ensuite, puisqu’il revenait fréquemment dans la confession
d’Augsbourg en 1530, un texte majeur de la réforme.
Mais après avoir connu sa période de flagellation, d’auto
punition, le mot contrition est aujourd’hui banni.
Or, il ne s’agit aucunement
d’être masochiste, mais d’être déterminé à se séparer du mal.
Vous voyez, les gardes ont un rôle primordial : ils aident
(nous l’avons lu) à ce que la mémoire revienne…
mais quelle revienne à qui ?
En Dieu d’abord :
« Vous qui faites se
ressouvenir l'Eternel » (Esaïe 62)
Le péché des hommes a fait
perdre la mémoire de Dieu. Ce
n’est pas une métaphore, c’est une réalité.
Dieu agit comme il l’avait annoncé : il brûlera l’arbre qui
ne porte pas de bons fruits.
Il ôtera de l’assemblée celui ou celle qui commet le mal.
Car, lorsque Dieu ouvre les yeux sur la ville, c’est malheureusement
ce qui lui saute aux yeux. Toute une forêt d’arbres inutiles se dressent devant
lui, il sent la mauvaise odeur des sacrifices, il a en face de lui un paysage
de désolation, d’où sa grande colère.
Si la sanctification ne revient pas dans la cité, Dieu ne se souvient plus qu’au jugement :
il y a des justes qui font sa volonté…Et alors, tout sera brûlé et détruit.
Abraham a été le gardien de Sodome. Il a fait revenir la mémoire
de Dieu en lui indiquant qu’il se trouvait des justes dans la cité. Car, pour
un seul juste Dieu retient son jugement.
C’est vrai qu’il n’y avait que Lot et sa famille dans ce cas-là,
mais cela a suffi pour que le jugement ne tombe pas sur eux.
Nous ne devons pas nous cacher non plus, derrière le sacrifice
de Jésus-Christ pour espérer plus de clémence. Dieu ne change pas et sa justice
reste la même.
Ceux qui s’attendent à des miracles et à une intervention divine
surnaturelle n’auront que le miracle de Jonas. Et ils reviendront en chair
payer la dette qu’ils ont laissée.
Commençons donc, à rembourser nos dettes, car Dieu qui est
fidèle et juste comblera ce qui manque.
C’est la promesse faite à Abraham est la même pour nous aussi,
elle n’est pas différente.
L’héritage est toujours
pour ceux qui sont fils de Dieu et personne (personne) a sa place gardée au
ciel, (croyez-le) personne n’est prédestinée.
Daniel au chapitre 9 verset 25 nous a montré que ce sont les
places (comme le parvis de l’autel) ou aussi les fossés qui sont rétablis en
premier.
Les gardes placés en haut de la muraille, voient et surveillent les
fossés qui entourent la cité par l’extérieur.
Ils peuvent ainsi juger de la sanctification des citadins.
Si les fossés sont propres, et qu’il n’y coule qu’une eau claire,
ce n’est pas bon signe, c’est que le peuple garde ses fautes.
Si les faussés sont au contraires sales, remplis d’une boue
nauséabonde, alors c’est de bonne augure, c’est qu’il se fait une œuvre de
justice, de purification et que les murailles résisteront à une attaque
extérieure.
Ces fossés doivent être de jour comme de nuit surveillés.
Pourquoi ?
Pour annoncer ce qu’il s’y trouve
Pour annoncer ce qu’il s’y trouve
« ils ne se
tairont jamais, de tout le jour et de toute la nuit»
Vous voyez, il n’y a pas lieu de rester sans rien faire.
Même la nuit pendant notre sommeil, un garde reste actif, car il
prie, ses pensées et ses rêves sont accaparés par la lutte contre le mal ;
En tous les cas, pour ma part, j’ai des nuits très souvent
agités et j’ai beaucoup de rêves allant dans le sens de la lutte contre le
péché :
Par exemple, récemment j’ai rêvé que je me trouvais avec des croyants, au
milieu d’eux ; ils ont commencé à se donner la main pour prier. Et moi je
me suis mis en retrait. Pourquoi ? Je ne savais pas… ce que j’ai su, c’est
que j’éprouvais alors un très mauvais sentiment pour me joindre à eux, comme
une forme de répulsion, comme si en leur donnant la main je me liais à
eux et à leur mauvaise entreprise; et il ne fallait surtout pas que je me
lie, mais que je reste en dehors de cette communion. Parmi eux, on avait brisé
l’alliance ».
Ma
réaction de me mettre à l’écart d’eux a sans doute fait l’effet d’un jugement,
cela les a interrogé sur leurs actes ; et pourquoi pas, ont-ils éprouvé des
remords allant jusqu’à la contrition ?!
Au réveil,
je ne savais pas pourquoi je me souvenais aussi bien de ce rêve. Mais en
écrivant ces lignes, maintenant je sais pourquoi.
Vous voyez, être une sentinelle, c’est la vocation du disciple,
qui malgré lui, redouble d’efforts, il ne laisse pas Dieu se reposer, car il
sait que sa ville est attaquée et que l’ennemi rode comme un lion rugissant.
Le rétablissement de la cité se fait en des temps d’angoisse.
Et vous l’aurez compris plus les fossés sont secs et plus la
tribulation sera grande.
Et aujourd’hui force est de constater que nous sommes confrontés
à une grande épreuve et que les brèches dans la muraille forment une ouverture
de plus en plus grande.
Mais, qui peut bien venir attaquer cette ville ?
Les démons, le diable, le dévastateur (celui de Daniel 9) ?
Dans les livres prophétiques, on emploie les mots « l’Eternel des armées ».
Est-ce contradictoire avec les entités démoniaques ?
Pas du tout.
L’armée de l’Eternel, ce sont les démons, le diable, souvent
incarnés par une personne, ou bien ce sont des virus qui provoquent les
épidémies, ou des tempêtes violentes qui créent des catastrophes.
Toute cette adversité ne fait que de révéler si la cité est bien
défendue.
Je le répète : des fossés secs démontrent des gens malades,
affaiblis, ayant un système immunitaire défaillant.
Si les murailles sont fortifiées, c’est que ses gardes sont bien
entendus et bien écoutés, leur avertissement saisissent les habitants. Ils sont
pris de contrition.
Quels sont les armes de l’ennemi ?
En
premier lieu : l’insolence, le mépris, la moquerie. L‘ennemi vient d’abord
pour vous faire sortir de la cité.
Vous
sortez de vos gonds, vous perdez le contrôle de vous, et vous vous mettez à
répondre à ses provocations : le mal par le mal.
Ce
n’est pas que vous êtes parfois plus vulnérables ; mais c’est surtout que
vous n’avez pas tenu compte des avertissements des gardes, des sentinelles qui
avaient observé que vos fossés, étaient
trop propres ; ils avaient pu aussi évaluer l’état du parvis de l’autel
qui a été profané.
La
foi n’est pas un baromètre qui varie selon les épreuves ; elle doit être une
stabilité, une habitude.
Un
enfant apprend à acquérir ce caractère ; un fils l’a déjà acquis.
Si
nous sommes fils de Dieu, nous ne sommes plus alors ballottés par les épreuves.
Et notre paix avec nous
et avec les autres prouve à elle seule, que nous sommes natifs de Jérusalem. Tout comme l’était
Melchisédek, roi de Salem, qui venait célébrer la paix avec Abraham.
Si
le peuple qui vit à Jérusalem n’incite pas à la paix, alors c’est
inévitable : un ennemi viendra faire la guerre, un ennemi comme l’Egyptien
Schischak viendra faire une guerre sainte et s’emparer du trésor de la ville.
« La cinquième année du règne de Roboam, (Dieu laisse le mal
s’installer pendant cinq ans) Schischak,
roi d'Egypte, monta contre Jérusalem. Il prit les trésors de la maison de
l'Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout ».
Dans les faits, pour nous croyants, un tel
ennemi comme Schischak « avide de fin lin » (c’est ce que son nom
signifie) vient s’emparer de ce qui est le plus saint en nous : notre
habit de fin lin, c’est notre foi, il vient tout nous prendre, il ne laisse
rien ; c’est-à-dire qu’il nous rend complètement incrédule et stérile
spirituellement ; et matériellement il nous met dans la ruine.
Nous
avons lu un passage dans le premier livre des Rois au chapitre 14 ; et
dans le livre des chroniques au chapitre 12, on y relate encore plus de choses
sur Schichack et Roboam.
Et
notamment, qu’au moment où Roboam, roi d’Israël, se trouva fort : lui et tout
son peuple abandonnèrent Dieu ; ce qui fit que Dieu les abandonna à son
tour.
Mais
aussi, que Dieu s’arrêta dans la destruction de la ville, parce qu’ils
s’humilièrent.
Et
donc, Shischack ne les extermina pas entièrement.
Dieu
décida que les rescapés de Jérusalem, Roboam en tête, auront comme châtiment,
celui de demeurer captifs et serviteurs du roi d’Egypte.
La
leçon à en tirer : c’est que quoiqu’il advienne nous sommes soit
exterminés par la guerre que nous avons provoqué ou soutenu, soit que nous
devenons des serviteurs.
Désirons
nous être les serviteurs d’un roi tyrannique et oppressant comme Shischack, ou bien
servir un Dieu miséricordieux et juste, qui parce que nous avons aplanie son
chemin, aplanira le nôtre ?
Mais
il y a mieux, beaucoup mieux encore: il y a aussi être amis de Dieu, être
dans la confidence et savoir ce que Dieu fait et ce qu’il projette de faire.
Dieu
ne confie pas les clés de son royaume à des serviteurs qui n’ont pas montré
qu’ils pouvaient souffrir pour lui, sans le renier.
Si
nous nous gardons du mal, alors nous pourrons garder les autres.
Mais,
tant que nous ne devenons pas comme des enfants, nous ne pouvons espérer une
autre relation.
Un
enfant dit tout à son père et rachète ses fautes par une conduite différente,
par la contrition.
Nous
devons donc agir comme l’a fait autrefois la reine de Saba, qui, arrivée à
Jérusalem, a dit à Salomon tout ce qu’elle avait dans le cœur, sans rien lui cacher.
Maintenant
l’ordre est clair vis-à-vis de Dieu, le chapitre d’Esaïe 62 au verset 7 dit de « Ne lui donnez aucun repos jusqu'à ce qu'il ait rétabli Jérusalem, qu'il
ait fait d'elle un sujet de louanges sur la terre ».
Il n’est pas question ici de chanter des
louanges, de faire des acclamations. Il s’agit ici, je vous en parlais juste
avant, d’exercer la contrition.
D’abord se poser la question : « En
quoi ai-je offenser le cœur de Dieu ? »
Car c’est dans la contrition la plus totale de
jour comme de nuit que se prépare le rétablissement de Jérusalem.
Pour que ceux qui nous connaissaient avant,
puissent nous louer par notre nouvelle réputation de faiseurs de paix.
Pour
terminer, voici ce qui m’est venu à l’esprit, ce 29 mai comme un poème.
Récitez-le ou chantez-le comme il vous plaira cela résume bien ce message qui
arrive là maintenant à la pentecôte.
SUR TES MURAILLES OH JERUSALEM
1 Je
voudrais être un garde sur tes murailles, oh Jérusalem
2 Je ne me tairais pas ni de jour, ni de nuit
3 J’annoncerai
tout ce que le mal sème
4 finis la calomnie, la haine, le mépris
5 Je
réveillerai mon Bien Aimé
6 et
je ne lui laisserai plus de repos
7 Jusqu’à
ce que la paix règne à nouveau.
8 Chantons
la louange des fossés rétablis
9 Proclamons
la gloire du sacrifice béni
10 Plus
de larmes et de cris
11 La
détresse est passée, la cité sainte est rebâtie.
12
Résolu, j’ai fui la guerre sainte,
13 Car
Sion est ma victoire, j’y ai vaincu la crainte
14 Devant
les portes et sur l’autel je garderai à jamais
15 le
trésor de l’Eternel: sa renommée dont je rêvais
16 Rassemblez-vous
gardien du sanctuaire
17 Revenez
à lui, vous les accroupis
18 Il
est temps pour nous d’être les fils de la terre
19 et
de partager le moût dans ses saints parvis.
vendredi
29 mai 2020
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