Par Eric Ruiz
70 : c’est la
période d’évolution de l’imposteur, de celui qui a renié Christ, qui a
blasphémé contre l’Esprit, le destructeur qui se dévoile ; C’est la
croissance de l’ivraie jusqu’à la moisson. Mais 70 c’est aussi 70 heures soit 3
jours pour détruire et rebâtir le temple de Dieu, la cité céleste.
Explications :
Jean 6 :70 « Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui
vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! »
Ici, Jésus
dévoile une réalité qui aurait dû déstabiliser plus d’un de ses disciples. Il a
choisi avec le Père céleste les douze apôtres. Pourquoi l’un deux est-il un
démon alors ? Ce sont-ils trompés sur sa nature ? Ou ont-ils été
trompés, alors ? Cet apôtre a-t-il été victime lui-même d’une
défaillance ?
Non, Dieu
ne se trompe jamais. L’être démoniaque l’était dès le début ; il n’est pas
devenu un démon : c’est un démon.
Alors
pourquoi Jésus a-t-il laissé entrer un démon dans son assemblée, (le
choisissant même volontairement) alors qu’il est venu pour chasser les
démons ?
Il a
chassé les démons qui étaient présents dans les gens qui venaient à lui, mais
il a laissé vivre un démon parmi ses disciples…
Avouez
qu’il y a une contradiction qui saute aux yeux ?
D’ailleurs,
qui a compris parmi les disciples que Judas Iscariote était un démon ?
Personne,
à part Jésus.
Aujourd’hui
soyez convaincu qu’il n’y a pas une
seule assemblée de croyants où ne figurent pas de démons à l’intérieur.
C’est impossible
qu’il en soit autrement ; Et en plus : personne n’y voit rien.
Si (quand
même)… ceux qui croient voir des démons se dévoilent eux-comme étant les vrais
ennemis : Ils dénoncent, ils trahissent, ils insultent, ils rejettent, ils
persécutent. Ils ne font que de rejeter le mensonge sur eux-mêmes.
Matthieu
10 :16 « Voici, je vous envoie comme des brebis
au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme
les colombes. ».
Le commandement de Dieu n’a pas objectif de nous extraire
des démons, de nous mettre à part des démons, mais de nous placer au milieu
d’eux. Je vous commande « Je vous envoie…au milieu d’eux ».
On ne compte plus les prédicateurs qui ont pris ce verset
pour dire que l’Eglise est sanctifiée, que les brebis sont à l’intérieur et que
le monde est en dehors de l’Eglise : les loups qui sont dans le monde, ce
sont, eux, les démons.
Non, les loups sont bien à l’intérieur de la bergerie.
Mais ils sont comme Judas, ils sont cachés, déguisés en
brebis.
Dans les faits : l’imposture existe et elle est même
une nécessité. Elle est aussi utile que l’ivraie qui croit avec le blé. L’ivraie
est une nécessité à la croissance du blé. L’imposteur
est une nécessité à la croissance des disciples, pour qu’ils soient accomplis.
Question :
A quoi sert alors de dénoncer l’ivraie ? À quoi sert
de vouloir chercher l’imposteur ?
C’est non seulement une perte de temps, mais un faux
combat.
Jésus a laissé croître Judas parmi ses disciples ; tout
comme la mauvaise semence semée dans le champ a proliféré avec la bonne semence,
en toute liberté, avec le même soin, la même nourriture (le soleil comme la
pluie).
Jésus a-t-il dit d’arracher ce qui poussait de
mauvais ?
Non, bien au contraire, il nous a dit d’attendre la moisson
afin d’éviter qu’en arrachant l’ivraie, on détruise en même temps le blé.
Jésus a
juste dit à ses disciples d’attendre le jour où il sera livré car ce jour-là
sera le signal de la moisson.
Au jour de la moisson, on reconnaîtra publiquement,
aux yeux de tous, l’imposteur par ses actes.
Le voleur
sera pris la main dans le sac.
Le baiser
de Judas, le jour où Jésus fut arrêter par les gardes romains ; c’est
l’acte d’imposture dévoilé. Le baiser d’amitié simulant une trahison, un
reniement ; ce baiser n’est plus implicite, il révèle clairement les
intentions criminelles de Judas.
Dieu a un
plan d’action : et ce plan est conçu dès le départ (nous l’verrons ensuite
dans les détails) c’est que l’imposteur soit
d’abord libre d’agir ; comme il l’entend ; Qu’il montre sa fausse
apparence, qu’il abuse d’autrui, par de fausses promesses ; qu’il tire
profit de ses manigances, qu’il use et abuse de sa fausse vertu, de sa soi-disant
sagesse, de son savoir plus important.
Un croyant se trompe toujours en
pensant que celui qui renie Dieu, le fait de sa bouche.
Il ne le
reniera jamais ainsi. Il continuera à n’avoir que des louanges pour Dieu.
Renier Christ : c’est
le faire par les actes.
Nous avons
un exemple avec Pierre.
Pierre
renia Jésus par ses paroles, mais son cœur était troublé, car au fond de
lui-même ce reniement le tourmentait :
Matthieu 26 :70« 69 Pierre était assis
dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui, et dit: Toi aussi, tu
étais avec Jésus le Galiléen. 70 Mais il le nia devant
tous, disant: Je ne sais ce que tu veux dire » ;
Et Marc 14 :70 insiste
« Et il(Pierre)
le nia de nouveau ».
Non, Pierre était acculé, car il agissait avec
ses propres forces ;
Mais sans l’aide de l’esprit saint, c’était
devenu une évidence : il ne pouvait donner sa vie pour celui qu’il aime.
Il n’avait pas d’autre choix que de le renier par ses mots. Le grec employé
dans le texte c’est : « aparneomai » [ap-ar-neh’-om-ahee]
qui veut dire aussi renoncer. Pierre renonça à Jésus mais dans ce contexte, pas
définitivement.
De même si l’on ne se fie qu’aux apparences,
Pierre aurait été le disciple idéal pour porter le chapeau de l’imposteur.
C’est le seul qui a pris à part Jésus pour le
reprendre en lui affirmant le contraire de ce qu’il disait.
Quand Jésus dit qu’il allait devoir donner sa
vie, puis trois jours après ressusciter, Pierre nia complètement cette
révélation ; ce qui lui valut la fameuse réplique : « arrière de moi Satan tu m’es en scandale ».
Donc le reniement ou renoncer à Christ est
plus subtil et profond que d’entendre un païen dire qu’il ne croit pas en Dieu
ou un croyant annoncer que ses prières ne sont plus entendues.
Le vrai reniement ne se voit
pas tout de suite. Il faut du temps.
Jésus le
dit en annonçant les qualités d’u vrai disciple : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se
charge de sa croix, et qu'il me suive. 25Car celui qui voudra
sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. 26Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait
son âme? »
Eh bien renier Christ c’est refuser d’abord
de renoncer à soi-même ;
Et puis renoncer à Christ, c’est toujours (en étant un imposteur dans l’âme) aimer cette apparence de la
piété tout en reniant ce qui en fait la force; c’est toujours faire semblant de renoncer à soi-même,
simuler des souffrances, faire croire à des renoncements pour Christ, (jouer le
rôle de celui qui porte sa croix), se faire passer pour quelqu’un qui donnerait
tout pour sa foi et pour les autres (alors qu’il veut tout autre chose :
il veut gagner le monde, il veut se faire l’ami des plus grands et le berger,
le mentor du plus grand nombre).
Si
vous connaissez ou reconnaissez une telle personne, ne faites rien contre elle, ne partez pas
en guerre.
Ne
lui arrachez pas son masque (c’est
curieux de dire cela en période de pandémie où tout le monde court pour avoir
des masques) Son masque tombera un jour
ou l’autre.
N’engagez
aucune action de révolte, de résistance, ou de justice ; Paul dit à Timothée : « éloigne toi de ces hommes-là ».
Quand à vous, si vous ne pouvez-vous
éloigner, laissez s’exprimer cette personne, laissez la vivre jusqu’au bout ce
qu’elle désire, sinon, vous vous mettez en opposition à Dieu. Vous ne vous opposerez pas à l’imposteur mais
à Dieu. Ne chassez pas ce genre de démons de cette manière en vous opposant à
lui.
Le commandement divin est sans
équivoque : « soyez
prudents comme les serpents » Faites comme ces reptiles rampants,
soyez discrets, ne faites pas de bruits. »Soyez simples comme les colombes » : Cherchez la paix et
la douceur dans vos relations.
C’est l’attitude que Jésus a eu avec Judas.
Car cet usurpateur
doit montrer lui-même sa vraie nature. Il
doit renier publiquement, par ses actes son créateur. Jésus l’a bien
dit :
« le Fils de
l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il
rendra à chacun selon ses œuvres ».
Ce n’est pas écrit qu’il rendra à chacun « selon en
qui il a cru » ou « selon le niveau de sa fidélité à sa religion ou
à celui qui l’enseigne» ; non « selon ses œuvres ».
Voilà le retour de Jésus :
Il revient pour rendre à chacun selon ses œuvres, ce qu’il a fait (ses actes). Ce
n’est pas au ciel que nous rendons compte de nos œuvres, non, mais bien ici-bas,
sur terre (la volonté de Dieu est faite sur terre comme elle est faite au ciel).
Tout cela, c’est le sens même des 70 semaines de Daniel.
70 (70 semaines, 70 années, 70 mois, 70 jours, 70 heures)
c’est cette période laissée aux imposteurs pour manifester leur reniement et pour
recevoir leur jugement.
Arrivé à 70 semaines c’est-à-dire arrivé à 1 an et demi
environ ou à 70 mois (arrivé à presque 6 ans) ou même 70 jours, ou encore 70
ans après… ils reçoivent le salaire de leur agissement abominable.
Même en partant de débuts de faits différents qui s’étalent
dans le temps, nous tomberons toujours sur le même jour du jugement.
Ce
temps, cette période se mesure par l’étalon « 70 ».
La vision du prophète Daniel au sujet des 70 semaines, fait
état d’une chose :
« le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce
que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »(Daniel
9 :27 )
Beaucoup me diront : « oui, mais ce
verset : c’est pour l’Antichrist seulement, qui doit venir prochainement ».
A ceux-là je répondrais, il y a déjà
plusieurs antichrist de nos jours, et l’antichrist a déjà eu tellement de
figures et de représentants depuis la vision de Daniel.
Judas a été le dévastateur, il a commis des
choses abominables, en trahissant Jésus, et même en le reniant bien avant.
Pendant 1 an et demi, soit 70 semaines il a
pu agir en parfaite impunité aux côtés de Jésus, en exerçant sa fausse piété ;
puis après, soudainement, la ruine a fondu sur le dévastateur.
C’est l’explication que Daniel a reçu de
l’ange Gabriel.
« Soixante-dix
semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire
cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle,
pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints »
(Daniel 9 :24).
Lisez ce verset en pensant à ce que Jésus a
fait et a laisser faire.
Il a laissé les transgressions et l’iniquité
se propager au plus haut point, puis il a rétabli la justice, il a commencé à
mettre fin au péché et expié l’iniquité pour que son temple redevienne pur et
saint ; et qu’un nouveau royaume s’établisse.
Le but étant de« oindre le Saint des saints ».
Et le terme de cette onction, c’est Luc 22 :70 qui
nous le montre c’est que ceux qui sont oints soient reconnaissables. :« Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et
il leur répondit: Vous le dites, je le suis »
Pour que le saint des saints soit oint il
fallait d’abord que celui qui le renie se dévoile en public.
N’est-ce pas ce qui a été fait dans le jardin
de Gethsémané lors de l’arrestation de Jésus de Nazareth, puis sur la croix ?
C’est
le peuple et la ville sainte qui ont été jugés après 70 semaines.
Daniel nous dit que le but est « de sceller la vision » ; eh
bien la vision a été scellée avec la preuve du reniement de l’imposteur.
Et Daniel nous parle aussi du prophète et de
la justice éternelle.
Car ici, c’est bien le prophète, celui qui
exerce le ministère de la parole qui a été vengé de l’injustice à son égard.
Au moment où les imposteurs enlèvent leur
masques, les vrais prophètes sont, par la même vengés, car leur intégrité est
prouvée.
Je vous relie le passage de Daniel, le
but final à toute cette révélation: »
pour expier l'iniquité et amener la
justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète ».
Il y a toujours un prodige pour manifester
l’onction du saint des saints et le reniement de l’impie. Et tout se fait (je
le répète) sur la place publique aux yeux de tous.
Elie le prophète, oint le saint des saints
lorsque le feu du ciel vient embraser son autel. A ce moment-là tous les faux
prophètes sont démasqués et fuient désespérément pour sauver leur vie. Ce sont
leurs actes qui sont alors mis au grand jour.
Donc le dévastateur, celui qui renie Christ,
se révèle à travers ce nombre 70 ; et c’est leur cœur aussi qui les trahi,
car comme le dit le Psaume 119 :70 « leur cœur est insensible comme la graisse » ;
d’autre version dise : « épais
comme la graisse » Ce qui montre à quel point plus rien, ni personne
ne peut les faire changer.
Le
dévastateur fait deux choses :
1-il fait couler le sang de l’alliance, le
sang que Jésus aura à verser sur la croix et
2- par cet acte, il rompt l’alliance par sa
trahison.
C’est le sens du pain et du vin (de la cène) que Jésus prend avec ses
disciples.
L’alliance est signée par ceux qui versent
leur sang et par ceux qui font verser le sang.
Les deux protagonistes prennent part à la
communion.
C’est pour cette raison que cette coupe est
amère, car le vin qui symbolise le sang versé est obtenu par la trahison ;
Et le pain brisé est, lui, salutaire par le sacrifice.
Jésus dira à table avec ses disciples :
« Certes, le
Fils de l’homme s’en va selon ce que Dieu a décidé, mais malheur à l’homme par qui il est
trahi ! ».
Lorsque nous pensons à Christ au moment du repas pris avec
des croyants, pensons à ces deux choses capitales : à la trahison et au
sacrifice.
Examinons-nous chacun alors pour savoir si nous ne renions
pas Christ pas nos actes, le trahissant en refusant de renoncer à soi-même ;
Notre piété n’est-elle pas qu’une apparence ?
Ne jouons nous pas un jeu de dupe avec la foi, car alors,
c’est une alliance contre nous-mêmes que nous prenons, un jugement contre soi-même.
Maintenant regardons de plus près la communion, la cène,
que David avait à son époque avec ses proches.
Lisons le Psaumes 70.
« Au chef des
chantres. De David. Pour souvenir. O Dieu, hâte-toi de me délivrer! Eternel,
hâte-toi de me secourir!2 Qu'ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma
vie! Qu'ils reculent et rougissent, ceux qui désirent ma perte!3 Qu'ils
retournent en arrière par l'effet de leur honte, Ceux qui disent: Ah! ah!4 Que tous ceux
qui te cherchent soient dans l'allégresse et se réjouissent en toi! Que ceux
qui aiment ton salut disent sans cesse: Exalté soit Dieu!5 Moi, je suis
pauvre et indigent: O Dieu, hâte-toi en ma faveur! Tu es mon aide et mon
libérateur: Eternel, ne tarde pas! ».
D’abord, pourquoi le verset 3 s’arrête à
« Ah ah » ? Les traducteurs n’ont pas compris que la suite
montre comment ces moqueurs cherchent Dieu. Ils attribuent à David le fait
qu’il cherche Dieu dans l’allégresse, alors que David dit le contraire qu’il
est pauvre et indigent.
Non, ici c’est le contraste entre David et ceux qui lui en
veulent à mort qui est saisissant !
David, démontre bien à travers sa prière l’état de ceux qui
font mine de chercher Dieu… alors qu’il le renie.
Pourtant c’est
trompeur : Ils cherchent Dieu dans la joie, l’exaltation,
et l’allégresse… alors que David lui, cherche Dieu en se plaignant d’être pauvre et indigent ; et d’être
persécuté… en plus, par des croyants n’ayant que des mots de louanges à
Dieu dans leur bouche, mais qui sont prêts à en découdre jusqu’à la mort avec
le roi d’Israël.
David cherche Dieu à genoux, alors que les autres sont
debout fiers d’eux-mêmes, les mains vers le ciel et criant des louanges.
Donc pour résumer : le dévastateur, celui qui renie Dieu cache ses mauvaises intentions
le plus longtemps possible jusqu’au jour J du jugement. Mais sa folie reste
néanmoins utile car il détruit le
temple.
Comment le détruit-il?
Le dévastateur dessèche l’onction, puis il s’empare de tous
les ustensiles du temple : la cuve d’airain pour ne plus y brûler ses
péchés, il prend l’autel des sacrifices qu’il remplace par l’autel des
affaires,(il met de côté pour lui la graisse des sacrifices pour accroître ses
richesses) il prend le chandelier d’or pour s’accaparer la parole, la table de
communion, pour y imposer sa doctrine ; l’autel des parfums pour rendre
les prières des saints à son avantage…
Dieu laisse faire l’abomination, il laisse le mal
s’installer et il laisse tout croître ensemble… pendant 70 semaines.
Il veut que tous nous puissions être des témoins de ce
temps ; et constater de visu« que
c’est l’abomination qui causera la désolation ».
Matthieu 24 :15 : (Version Martin )« Or quand vous verrez l'abomination
qui causera la désolation, qui a été prédite par Daniel le Prophète, être
établie dans le lieu saint, (Que celui qui lit [ce Prophète] y
fasse attention.) »
Attention à quoi ?
Au jugement qui tombe, car il ne sera plus le
temps de se repentir ou de se convertir.
(je continue la suite dans la version Segond)
16 alors, que ceux qui
seront en Judée fuient dans les montagnes; que celui qui sera
sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière
pour prendre son manteau ».
J’avais expliqué ces versets :
C’est qu’arriver à ce moment, fuir dans
les montagnes : c’est se réfugier en Dieu, en fuyant sa Judée (ses
traditions et ses racines religieuses), seulement là est la solution ; et descendre
du toit : c’est voir au fond de soi ses fautes (Ce n’est plus
l’temps) ; se retourner et aller en arrière : c’est se convertir (Ce
n’est plus l’temps) ; prendre son manteau c’est couvrir la honte de sa
nudité, recouvrir son manque d’humilité et de sainteté (Ce n’est plus l’temps)… Tout cela sera inutile, car le jugement sera
tombé, ceux qui auront percé les mains du Seigneur se verront à l’œil nu et la
ruine les dévorera.
Le dévastateur aura détruit la cité et le temple ; et
il tombera en ruine comme ce qu’il a détruit. Et ce n’est pas lui qui rebâtira.
Son œuvre de malheur aboutira à accomplir les desseins de
Dieu et à préparer les fondements d’une nouvelle Église.
C’est bien un antéchrist, puisqu’il vient avant pour
détruire et pour que Christ reconstruise. Il est l’hiver qui vient avant le
printemps.
Je m’arrête là, mais la suite, nous la verrons
prochainement. Quand nous rentrerons dans d’autres détails très surprenants de
la 70ème semaine de Daniel toujours à partir du chapitre 9 (cette neuvième
heure, cette heure de vérité).
Amen
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