vendredi 4 mai 2018

LE PROCESSUS DE LA POSSESSION DIABOLIQUE

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Par Éric Ruiz

J’ai reçu plusieurs confirmations de ce message. Mais je ne peux faire l’impasse de celle-ci, très impressionnante … alors que j’écrivais ce que l’Esprit Saint me montrait sur la puissance diabolique de la rébellion, j’ai reçu simultanément un commentaire sur une de mes vidéos datant du 9 novembre 2015 (5 mois que personne n’avait posté aucun commentaire). Je n’ai eu alors qu’à faire un copier-coller pour répondre.  C’était facile pour moi, j’étais en train d’écrire à l’instant la réponse que cette personne me demandait. 
Le temps de Dieu est décidément une horloge dont la précision me sidère.
Cette petite introduction faite, passons au message.

Jésus dit dans : Jean 6 :37-40
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour ».

Quand Jésus a dit cela, nous savons avec le message précédent (« Les ennemis de Dieu seront-ils tous détruits, exterminés »), que Jésus parlait de tout le monde sans exception.
Qu’il ne faisait, lui, acception de personne.
Le Père, lui avait confié tous ses fils, les soumis, les rebelles, les démoniaques, les impies, non pas pour qu’il en perdre certains et en sauve d’autres, non… pour qu’il les sauve TOUS.
Que TOUS (kosmos en grec) finissent à la longue par croire en lui et avoir la vie éternelle.
« …la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour »
Cette victoire-là est déjà acquise à la croix. Sa mort et sa résurrection ont triomphé de TOUS ses opposants (Pas en les écrasant pour les détruire définitivement, mais en les écrasant pour qu’ils se convertissent).

Maintenant, de quoi et de qui devons-nous être sauvé (comme nous devons tous être réconciliés avec Dieu) ?
Dans tous les milieux chrétiens la réponse tomberait presque instinctivement, comme un réflexe conditionné : « Nous devons être sauvé du mal, de la mort, de Satan et de ses démons ».
Mais est-ce bien cela le plus important ?
Est-ce cela exactement ?
Je ne le crois pas…Je crois plutôt que nous devons être sauvé de notre séparation avec Dieu…de cette rupture, de ce divorce qui est la cause de TOUS nos malheurs.

Le mot le plus à craindre dans les Évangiles n’est pas celui de Satan, c’est de l’apostasie (mot grec APOSTASIA).
L’apostasie, c’est une action officielle, au même titre qu’une lettre de divorce, d’ailleurs ; « apostasion » qui est la racine d’Apostasia a ce sens celui de lettre de divorce et de rompre toute relation, de répudier l’autre, et l’autre ici c’est Dieu le Père.
Cette forme de rébellion est la plus terrible. C’EST LE RENONCEMENT. Renoncer à pratiquer les œuvres de l’Esprit. Et la première œuvre que l’on banni c’est l’amour.

Alors la crainte, d’où doit-elle venir ?

C’est bien de la colère de Dieu que nous avons le plus à craindre. Romains 5 :9 « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. »

Cela parait assez incroyable… mais c’est de sa colère que nous devons être sauvés.
Tant que nous ne sommes pas réconciliés avec lui nous demeurons sujets à sa colère ;
Jean 3 : 36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ».

Comment cette colère demeure-t-elle sur l’incrédule (qui bien souvent se dit croyant)?

Il y a sept coupes de colères, les unes plus fortes que les autres.
Et ce ne sont pas des mises en garde, des avertissements, mais bien des châtiments terribles.

Quels sont les supplices encourus par ces coupes ?

D’abord, endurer des maladies terribles et douloureuses, jusqu’à mettre sa vie en péril, sans oublier le tourment causé par des douleurs et des angoisses poussant au blasphème ; avoir été rattrapé par sa propre imposture et ses tromperies et connaitre la honte et le mépris de ceux qui les croyaient intègres. Enfin comme si cela n’était pas suffisant, être dans l’angoisse jusqu’au point de prier que la mort vienne nous délivrer plutôt que d’assister à sa propre décadence et à sa son propre déclin.

Par conséquent, ce n’est pas de Satan que nous devrions avoir le plus peur mais bien de la colère de Dieu.
Non pas que Dieu est un Dieu dur, méchant et cruel ; mais c’est plutôt l’endurcissement de son peuple qui est impressionnant de méchanceté et de perspicacité dans le mal.
Certains ont vraiment l’infidélité ancrée en eux, comme s’ils avaient revêtue une seconde nature.
Et ils ont réellement revêtu une seconde nature.

Jésus n’y va pas d’ailleurs, avec le dos de la cuillère, avec cette réplique de Jean 8 :44 « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge ».

Donc, c’est parce que Satan règne sur leur vie que la colère de Dieu demeure sur eux.
Vous imaginez, il faut rien que 30 mots pour désigner la colère dans la Bible et des centaines et des centaines de versets bibliques font référence à la colère et à l’irritation de Dieu pour son peuple infidèle et méchant.
Sa part de colère est loin d’être à prendre à la légère. Et l’invitation est générale pour nous tous : Examinons bien nos actions pour savoir si elles viennent de Dieu !
Un exemple parmi d’autres : Esdras 9 :14 :
« Allons-nous recommencer à violer tes commandements et à nous allier avec des peuples capable de pratiques aussi abominables. Ta colère n’éclaterait-elle pas encore contre nous jusqu’à nous détruire, sans laisser ni de reste ni de réchappés ? »

Alors arrêtons de prier pour que le mal cesse de nous toucher ; arrêtons de voir le diable partout dans nos échecs et nos souffrances et prions la chose suivante : « Père que ta colère cesse sur moi et sur les miens. Que mes yeux voit mon péché et qu’en renonçant à lui je renonce officiellement à cette lettre de divorce entre toi et moi.
Je veux me réconcilier avec toi, aide-moi à me détourner du mal ».

Faisons comme Asaph le Lévite qui avait lui-aussi un cœur selon Dieu et qui disait dans ses Psaumes : « Jusqu’à quand, Eternel, t’irriteras-tu sans cesse et ta colère s’embrasera-elle comme le feu ? (Ps 79 :5)…Es-tu irrité contre nous pour toujours ? Ta colère durera-t-elle de génération en génération ?... Fais-nous voir ta bonté et accorde-nous ton salut ! ».

« Ah, mais en ce temps-là on ne connaissait pas Jésus comme nous le connaissons nous, c’est pourquoi ils aspiraient tous à son salut. Nous, nous avons l’assurance de notre salut en Jésus-Christ ».
Toi qui affirme cela : es-tu sûr, toi, de le connaitre vraiment ? N’as-tu pas un esprit d’aveuglement qui te pousse à le louer de ta bouche et à le répudier par tes actes ?
David était oint et il avait conscience que son peuple en était là !
Les qoréites en détresse d’ailleurs disait : « J'écouterai ce que dit Dieu, l'Eternel, car il parle de paix à son peuple et à ses fidèles, (et là on ressent le soupire collectif…) pourvu qu'ils ne retombent pas dans la folie » (Ps 85 :9).

Mais aujourd’hui, la colère de Dieu se généralise prouvant que beaucoup justement sont tombés dans la folie.
La preuve de sa colère ?
C’est que la colère de Dieu a engendré la colère des hommes et des femmes.
« Un homme colère excite des querelles. Et un furieux commet beaucoup de péchés. » (Proverbes 29 :22).
Partout dans tous les milieux, dans tous les pays nous assistons à des débordements de gens furieux, en colère, d’hommes et de femmes prêts à tout par la violence. Cette fureur monte, elle est déjà d’une telle intensité qu’elle est palpable partout autour de nous.
Ah ! Ils ont tous c’est-sûr, de bonnes raisons de l’être, en colère. Mais la raison principale est souvent inconsciente.
La raison : C’est la rébellion qu’ils ont réussi à contenir en eux contre Dieu, jusqu’à maintenant …et qui fait l’effet d’un feu intérieur.
Cette insoumission est devenue insupportable, et elle se projette maintenant contre son prochain, sous forme d’une violence non contenue.

Nous assistons à une discrimination généralisée. On se révolte contre tous les mouvements, tous les écarts de langage ou les abus de comportement. On soupçonne le mal partout, même là où il n’y est pas d’ailleurs ! On veut faire justice soi-même ; On s’insurge et on crie au fascisme, au sexisme, à l’intolérance, ou au fanatisme.

Mais n’est-on pas devenu ce que l’on rejette ? Celui qui crie aux actes injurieux crée lui-même de l’incivilité. Celui qui crie au loup se montre lui-même un loup.

Pourquoi cette contradiction  aujourd’hui si frappante, c’est vrai ?

Parce que l’épée tournée contre Dieu se retourne maintenant contre ceux qui l’ont prise. 
« Celui qui tue par l’épée périra par l’épée » a dit Jésus à Pierre qui cherchait à le défendre.
Ah mais ici, ils diront qu’ils n’ont tué personne, et surtout pas le Seigneur.
·       Or n’ont-ils pas tué la parole, en refusant de pardonner, en refusant d’aider un de leur proche ?
·       N’ont-ils pas tué la vérité, en refusant de se remettre en question et de se soumettre ?
·       N’ont-ils pas tué les prophètes, en les insultant, en riant de leurs avertissements et en les chassant?
·       Enfin n’ont-ils pas tué la justice de Dieu, en se croyant protégé par l’impunité de leurs mensonges.

Donc résultats, ils se blessent avec leurs épées et ils se blessent les uns les autres lors de leur premier combat ; mais leur violence monte, elle touche les sommets et le crime les a rejoint.

« Qui parmi vous prêtera l’oreille à ces choses ?qui voudra s’y rendre et écouter à l’avenir ?...Nous avons péché contre lui…Aussi a-t-il versé sur Israël ( le peuple de Dieu) l’ardeur de sa colère. La guerre l’a embrasé de toutes parts, et il n’a point compris ; elle l’a consumé, et il n’y a point pris garde.» (Esaïe 42 :22-25)

C’est donc, la rébellion  qui a créé la guerre en nous et autour de nous: c’est une mentalité qui provoque la séparation avec Dieu.
La mentalité diabolique, la rébellion, règne en maitre aujourd’hui.
Elle est par conséquent redevenue une corne.
Une corne : c’est une des dix puissances diaboliques révélées dans le chapitre 17 au verset 12 du livre de l’Apocalypse. L’esprit de rébellion Marah en hébreu (j’en avais parlé, c’est la quatrième corne), cet esprit a été très puissant lors de la rébellion du peuple Hébreu dans le désert. Résultat : Seulement deux Hébreux ont vu la terre promise (Josué et Caleb).

L’esprit diabolique, qui est né de la contestation avec Dieu se manifeste dès le plus jeune âge. 
Pourquoi si jeune?
Parce qu’il y a des âmes nombreuses qui se sont réincarnées et qui avaient auparavant décidé de se lier avec un esprit de rébellion. Si bien qu’il y a maintenant plusieurs antéchrists.
C’est le pourquoi de l’accroissement des coupes de colère.
Alors attention toutefois à ne pas voir dans tout enfant rebelle, un fils du diable !
Le pas vers la paranoïa est si vite franchi.

Le règne diabolique montre une ambiance générale malsaine : la preuve : tout est devenu sujet à contestation.
Les esprits mauvais foisonnent, mais ils sont séducteurs et chercheront à tout prix à employer la ruse pour atteindre la création de Dieu et pour la dominer.

Attention, lorsqu’une âme se lie avec ces esprits, elle devient un adversaire, un ennemi. Le mot est fort j’en conviens, mais c’est le sens exact: L’âme devient Satan (littéralement ennemi, adversaire).
Je ne vous dis pas cela pour vous impressionner ou vous faire peur, mais pour vous expliquer que le mal suit un processus logique d’accroissement ;
Et surtout qu’il ne frappe pas à l’improviste.
Il ne rentre pas dans n’importe quelle maison. Le diable ne piège personne. Ce n’est pas une affaire d’être crédule ou naïf.
Il vient attiser un feu qui a déjà commencé. Il souffle sur les braises ; il rajoute des produits inflammables.
Démon : c’est le grec « Daimôn », une construction de « Daio » qui signifie être en feu et de « Haima » qui signifie sang. Les démons provoquent donc le feu dans le sang ; ils alimentent et amplifient les passions, les désirs. Ils déséquilibrent la conscience, c’est ce que signifie le grec daimonios.

 Ne nous sentons pas à l’abri de la rébellion, c’est le faible en Dieu qui est fort.

La preuve, même l’histoire du roi David témoigne lui aussi de ce processus maléfique. 
Les victoires que le roi d’Israël remporta pour le Seigneur en reconquérant les territoires perdus, lui firent tourner la tête, son cœur s’éleva. David se rebella contre le Seigneur en lui désobéissant.
Comment ?
En convoitant d’autres territoires. Ce feu en lui fut attisé par Satan qui l’excita à faire le dénombrement. Il pécha en passant à l’acte, en voulant alors connaître l’état de ses troupes pour combattre. Satan l’y poussa, parce que son cœur attirait déjà le mal, il n’était plus soumis au Seigneur et la suite logique fut la colère de Dieu qui tomba sur lui (1 Chronique 21).

Les esprits mauvais cherchent une âme pour exprimer leur aversion.
Quand il trouve une âme, c’est qu’ils ont trouvé des hommes et des femmes qui aiment et qui cherchent à assouvir leur soif sensuelle mais aussi leur soif de pouvoir, de richesse et de domination.
Avec l’aide des démons, ils seront prêts à tous les excès.

Le processus est le suivant :
Cet esprit au départ va s’installer, comme dans une maison, voyant que le péché est à la porte, qu’il est consommé, puis se sentant accueilli, l’esprit séducteur va en attirer d’autres encore plus méchants.
Le diable et ses démons, c’est l’accroissement sans limite d’une mentalité où la fin justifie tous les moyens.
Cet accroissement insatiable des besoins et des désirs, c’est cela croitre dans le mal.
Comme je l’ai dit : Tous les moyens seront bons pour atteindre son but de gloire ou pour assouvir ses pulsions les plus fortes ; Le crime, ou le suicide deviendra un moyen comme un autre.
Voilà la vraie possession diabolique, elle se matérialise ainsi.

Caïn en était d’ailleurs la première figure, puisqu’il est allé jusqu’au crime, jusqu’à tuer son propre frère.
Alors, vous allez me dire : Eh bien aujourd’hui, des personnes comme cela, des Caïn, il y en a des légions.
Et vous aurez totalement raison : des violeurs, des assassins, des terroristes, des gens prêts à tout pour assouvir leurs désirs et qui gouvernent, qui dirigent, ou qui comme on dit : « ont pété les plombs », ils sont foisons dans les actualités et autour de nous.

Pourtant à l’origine, la première possession diabolique se situa bien avant le jardin d’Eden.
Le serpent ancien, cet animal des champs a été alors la première proie facile pour cet esprit.
La ruse de cet animal (« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Eternel Dieu avait faits», ce caractère séducteur, a été comme une porte ouverte au diable. Puis Eve, fut elle aussi séduite, parce qu’elle avait, en elle, cette envie de domination. C’est cette envie de contestation qui a été comme un déclencheur, un signe d’hospitalité pour l’esprit du diable.

Dans le livre des rois, nous avons pu constater que beaucoup était des rois infidèles, cruels, idolâtres car ils ont aimé et recherché cet esprit, malgré le fait qu’ils ont été enseignés depuis leur plus jeune âge à servir l’esprit contraire, celui de Yahvé.
Ces rois diaboliques ont incarné des noms de blasphème en étant dominateur, idolâtre, oppresseur, tyrannique, séducteur, avaricieux, jaloux, traitre, meurtrier.
Ils n’ont été que la conséquence logique de ces esprits mauvais. Ils n’ont jamais été des victimes.
S’ils avaient été trompés à leur insu, leur châtiment aurait été injuste.
Donc personne n’est victime du diable et de ses démons. Lorsque nous sentons cette mentalité nous envahir, c’est que nous lui avons laissé une porte d’entrée largement ouverte.
Et si nous refusons la repentance alors nous acceptons la domination diabolique.

Mais attention : « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux céleste » (Ephésiens 6 :12)

Ce qui veut dire que l’âme est contenue dans la chair et le sang, et Paul nous met en garde de ne pas nous en prendre à la chair et au sang parce qu’il y a l’âme. Paul met l’accent  plutôt sur les esprits méchants qui vivent dans le ciel.
Pourquoi ?
Parce que ces esprits veulent pervertir l’âme.
Comment ces esprits savent-ils que l’âme est prête à les recevoir ?
Eh bien ce sont les œuvres de la chair qui nous rendent hospitalier aux mauvais esprits.
La convoitise ou le mensonge, lorsqu’ils deviennent une pratique, (en langage biblique lorsqu’ils sont consommés) exercent un attrait, une force d’attraction considérable.
La chair exerce alors comme un appel.
Ces esprits viennent en nombre pour influencer la personne et aller jusqu’à la posséder entièrement.
Ces esprits sont d’ailleurs d’autant plus nombreux que la personne a été ointe une première fois auparavant.
Matthieu 12 :44 « …Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée…et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante ».
Notez bien que c’est d’une génération entière dont Jésus parle-là, une génération entière qui sera possédée. Ce n’est pas juste quelques personnes isolées par-ci, par-là.

Mais n’en restons surtout pas là !
La délivrance existe et elle est même un but à la gloire de Dieu.
Ce qui est très important de mettre en évidence aussi, c’est que Satan peut sortir d’un être humain, de la même manière qu’il en est entré et qu’il peut en être chassé (si le possédé veut bien-sûr en être délivré).
Le tourment occasionné par la possession sera alors un déclencheur pour crier à Dieu et pour couper avec la colère de Dieu.

La fin de la colère divine, c’est le ministère de la réconciliation.
Et ce ministère n’appartient qu’aux seuls disciples.
« Et tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ et qui nous a donné le ministère de la réconciliation ».(2 Corinthiens 5 :18)

Ce ministère se voit quand Satan et ses démons ne peuvent plus cohabiter avec l’esprit divin car ce sont deux mentalités différentes, opposées et qui se rejettent.

La vraie délivrance est semblable à ce que faisait Jésus.
Lorsque le Fils de Dieu priait pour chasser les démons, il mettait alors fin à la colère divine en envoyant tous les mauvais esprits formant la mentalité d’une personne, dans les lieux arides ou dans des animaux. L’être délivré peut alors librement retrouver la paix et avoir des pensées de louange. Il a effectivement changé d’état d’esprit ; Il vient de se reconvertir.
Et « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. »
Que ce dernier verset devienne une réalité pour tous nos chers frères et sœurs égarés ou perdus ;

Et souvenez-vous toujours que l'ennemi ne peut attaquer uniquement si on lui laisse des brèches dans nos murailles. Jacques 4:7 donne la solution pratique: "soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous".

Pratiquement: l'humilité précède la gloire,  plus vous vous humiliez devant Dieu et plus vous persévèrerez dans cet état et moins le diable aura de puissance. Commencez par prier le Seigneur pour qu’il vous montre vos péchés, pardonnez à ceux qui pèchent contre vous et reconvertissez-vous!  Et vos murailles seront invincibles car votre vie sera reconstruite en Christ.

Amen.

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