Par Éric Ruiz
J’ai reçu plusieurs confirmations de ce message. Mais je ne peux faire
l’impasse de celle-ci, très impressionnante … alors que j’écrivais ce que
l’Esprit Saint me montrait sur la puissance diabolique de la rébellion, j’ai
reçu simultanément un commentaire sur une de mes vidéos datant du 9 novembre
2015 (5 mois que personne n’avait posté aucun commentaire). Je n’ai eu alors qu’à
faire un copier-coller pour répondre. C’était facile pour moi, j’étais en train
d’écrire à l’instant la réponse que cette personne me demandait.
Le temps de
Dieu est décidément une horloge dont la précision me sidère.
Cette petite introduction faite, passons au message.
Jésus dit
dans : Jean 6 :37-40
« Tous
ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui
qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour
faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui
qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que
je le ressuscite au dernier jour. La volonté de
mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie
éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour ».
Quand Jésus a dit cela, nous savons avec le message précédent (« Les ennemis de Dieu seront-ils tous
détruits, exterminés »), que Jésus parlait de tout le
monde sans exception.
Qu’il ne faisait, lui, acception de personne.
Que TOUS (kosmos
en grec) finissent à la longue par croire en lui et avoir la vie éternelle.
« …la volonté de
celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné,
mais que je le ressuscite au dernier jour »
Cette
victoire-là est déjà acquise à la croix. Sa mort et sa résurrection ont
triomphé de TOUS ses opposants (Pas en les écrasant pour les détruire
définitivement, mais en les écrasant pour qu’ils se convertissent).
Maintenant,
de quoi et de qui devons-nous être sauvé (comme nous devons tous être
réconciliés avec Dieu) ?
Dans tous
les milieux chrétiens la réponse tomberait presque instinctivement, comme un
réflexe conditionné : « Nous devons être sauvé du mal, de la mort, de
Satan et de ses démons ».
Mais
est-ce bien cela le plus important ?
Est-ce
cela exactement ?
Je ne le
crois pas…Je crois plutôt que nous devons être sauvé de notre séparation avec
Dieu…de cette rupture, de ce divorce qui est la cause de TOUS nos malheurs.
Le mot le
plus à craindre dans les Évangiles n’est pas celui de Satan, c’est de
l’apostasie (mot grec APOSTASIA).
L’apostasie,
c’est une action officielle, au même titre qu’une lettre de divorce, d’ailleurs ;
« apostasion » qui est la racine d’Apostasia a ce sens celui de
lettre de divorce et de rompre toute relation, de répudier l’autre, et l’autre
ici c’est Dieu le Père.
Cette
forme de rébellion est la plus terrible. C’EST LE RENONCEMENT. Renoncer à
pratiquer les œuvres de l’Esprit. Et la première œuvre que l’on banni
c’est l’amour.
Alors la
crainte, d’où doit-elle venir ?
C’est bien
de la colère de Dieu que nous avons le plus à craindre. Romains 5 :9
« A
plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang,
serons-nous sauvés par lui de la colère. »
Cela parait assez incroyable… mais
c’est de sa colère que nous devons être sauvés.
Tant que
nous ne sommes pas réconciliés avec lui nous demeurons sujets à sa
colère ;
Jean
3 : 36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne
croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure
sur lui ».
Comment
cette colère demeure-t-elle sur l’incrédule (qui bien souvent se dit croyant)?
Il y a
sept coupes de colères, les unes plus fortes que les autres.
Et ce ne
sont pas des mises en garde, des avertissements, mais bien des châtiments
terribles.
Quels sont
les supplices encourus par ces coupes ?
D’abord,
endurer des maladies terribles et douloureuses, jusqu’à mettre sa vie en péril,
sans oublier le tourment causé par des douleurs et des angoisses poussant au
blasphème ; avoir été rattrapé par sa propre imposture et ses tromperies
et connaitre la honte et le mépris de ceux qui les croyaient intègres. Enfin
comme si cela n’était pas suffisant, être dans l’angoisse jusqu’au point de
prier que la mort vienne nous délivrer plutôt que d’assister à sa propre décadence
et à sa son propre déclin.
Par conséquent, ce n’est pas de Satan
que nous devrions avoir le plus peur mais bien de la colère de Dieu.
Non pas
que Dieu est un Dieu dur, méchant et cruel ; mais c’est plutôt
l’endurcissement de son peuple qui est impressionnant de méchanceté et de
perspicacité dans le mal.
Certains ont
vraiment l’infidélité ancrée en eux, comme s’ils avaient revêtue une seconde
nature.
Et ils ont
réellement revêtu une seconde nature.
Jésus n’y
va pas d’ailleurs, avec le dos de la cuillère, avec cette réplique de Jean
8 :44 « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir
les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se
tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il
profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le
père du mensonge ».
Donc, c’est
parce que Satan règne sur leur vie que la colère de Dieu demeure sur eux.
Vous
imaginez, il faut rien que 30 mots pour désigner la colère dans la Bible et des
centaines et des centaines de versets bibliques font référence à la colère et à
l’irritation de Dieu pour son peuple infidèle et méchant.
Sa part de
colère est loin d’être à prendre à la légère. Et l’invitation est générale pour
nous tous : Examinons bien nos actions pour savoir si elles viennent de
Dieu !
Un exemple
parmi d’autres : Esdras 9 :14 :
« Allons-nous recommencer à violer tes commandements
et à nous allier avec des peuples capable de pratiques aussi abominables. Ta
colère n’éclaterait-elle pas encore contre nous jusqu’à nous détruire, sans
laisser ni de reste ni de réchappés ? »
Alors
arrêtons de prier pour que le mal cesse de nous toucher ; arrêtons de voir
le diable partout dans nos échecs et nos souffrances et prions la chose
suivante : « Père que ta colère cesse sur moi et sur les miens. Que
mes yeux voit mon péché et qu’en renonçant à lui je renonce officiellement à
cette lettre de divorce entre toi et moi.
Je veux me
réconcilier avec toi, aide-moi à me détourner du mal ».
Faisons
comme Asaph le Lévite qui avait lui-aussi un cœur selon Dieu et qui disait dans
ses Psaumes : « Jusqu’à
quand, Eternel, t’irriteras-tu sans cesse et ta colère s’embrasera-elle comme
le feu ? (Ps 79 :5)…Es-tu
irrité contre nous pour toujours ? Ta colère durera-t-elle de génération
en génération ?... Fais-nous voir ta bonté et accorde-nous ton
salut ! ».
« Ah,
mais en ce temps-là on ne connaissait pas Jésus comme nous le connaissons nous,
c’est pourquoi ils aspiraient tous à son salut. Nous, nous avons l’assurance de
notre salut en Jésus-Christ ».
Toi qui affirme
cela : es-tu sûr, toi, de le connaitre vraiment ? N’as-tu pas un
esprit d’aveuglement qui te pousse à le louer de ta bouche et à le répudier par
tes actes ?
David
était oint et il avait conscience que son peuple en était là !
Les
qoréites en détresse d’ailleurs disait : « J'écouterai ce que dit
Dieu, l'Eternel, car il parle de paix à son peuple et à ses fidèles, (et là on ressent le soupire collectif…) pourvu qu'ils ne retombent pas dans la
folie » (Ps 85 :9).
Mais aujourd’hui, la colère de Dieu se généralise prouvant
que beaucoup justement sont tombés dans la folie.
La preuve de sa colère ?
C’est
que la colère de Dieu a engendré la colère des hommes et des femmes.
« Un homme colère
excite des querelles. Et un furieux commet beaucoup de péchés. »
(Proverbes 29 :22).
Partout dans tous les milieux, dans tous les pays nous
assistons à des débordements de gens furieux, en colère, d’hommes et de femmes prêts
à tout par la violence. Cette fureur monte, elle est déjà d’une telle intensité
qu’elle est palpable partout autour de nous.
Ah ! Ils ont tous c’est-sûr, de bonnes raisons de l’être,
en colère. Mais la raison principale est souvent inconsciente.
La
raison : C’est la rébellion qu’ils ont réussi à contenir en eux contre
Dieu, jusqu’à maintenant …et qui fait l’effet d’un feu intérieur.
Cette insoumission est devenue insupportable, et elle se
projette maintenant contre son prochain, sous forme d’une violence non contenue.
Nous assistons à une discrimination généralisée. On se
révolte contre tous les mouvements, tous les écarts de langage ou les abus de
comportement. On soupçonne le mal partout, même là où il n’y est pas d’ailleurs !
On veut faire justice soi-même ; On s’insurge et on crie au fascisme, au
sexisme, à l’intolérance, ou au fanatisme.
Mais n’est-on pas devenu ce que l’on rejette ? Celui qui
crie aux actes injurieux crée lui-même de l’incivilité. Celui qui crie au loup
se montre lui-même un loup.
Pourquoi cette contradiction aujourd’hui si frappante, c’est vrai ?
Parce
que l’épée tournée contre Dieu se retourne maintenant contre ceux qui l’ont
prise.
« Celui qui tue
par l’épée périra par l’épée » a dit Jésus à Pierre qui cherchait à le
défendre.
Ah mais ici, ils diront qu’ils n’ont tué personne, et surtout
pas le Seigneur.
·
Or n’ont-ils pas tué la parole, en refusant de
pardonner, en refusant d’aider un de leur proche ?
·
N’ont-ils pas tué la vérité, en refusant de se
remettre en question et de se soumettre ?
·
N’ont-ils pas tué les prophètes, en les
insultant, en riant de leurs avertissements et en les chassant?
·
Enfin n’ont-ils pas tué la justice de Dieu, en
se croyant protégé par l’impunité de leurs mensonges.
Donc résultats, ils se blessent avec leurs épées et ils se blessent
les uns les autres lors de leur premier combat ; mais leur violence monte,
elle touche les sommets et le crime les a rejoint.
« Qui parmi vous prêtera
l’oreille à ces choses ?qui voudra s’y rendre et écouter à
l’avenir ?...Nous avons péché contre lui…Aussi a-t-il versé sur Israël (
le peuple de Dieu) l’ardeur de sa colère. La guerre l’a embrasé de toutes
parts, et il n’a point compris ; elle l’a consumé, et il n’y a point pris
garde.» (Esaïe 42 :22-25)
C’est donc, la
rébellion qui a créé la guerre en nous et autour de nous: c’est
une mentalité qui provoque la séparation avec Dieu.
La mentalité diabolique, la rébellion, règne en maitre aujourd’hui.
Elle est par conséquent redevenue une corne.
Une corne : c’est une des dix puissances diaboliques révélées
dans le chapitre 17 au verset 12 du livre de l’Apocalypse. L’esprit de
rébellion Marah en hébreu (j’en avais parlé, c’est la quatrième corne), cet esprit
a été très puissant lors de la rébellion du peuple Hébreu dans le désert.
Résultat : Seulement deux Hébreux ont vu la terre promise (Josué et
Caleb).
L’esprit diabolique, qui est né de la contestation avec Dieu se
manifeste dès le plus jeune âge.
Pourquoi si jeune?
Parce qu’il y a des
âmes nombreuses qui se sont réincarnées et qui avaient auparavant décidé de se
lier avec un esprit de rébellion. Si bien qu’il y a maintenant plusieurs
antéchrists.
C’est le pourquoi
de l’accroissement des coupes de colère.
Alors attention toutefois à ne pas voir dans tout enfant rebelle, un
fils du diable !
Le pas vers la paranoïa est si vite franchi.
Le règne diabolique montre une ambiance générale malsaine : la
preuve : tout est devenu sujet à contestation.
Les esprits mauvais foisonnent, mais ils sont séducteurs et
chercheront à tout prix à employer la ruse pour atteindre la création de Dieu
et pour la dominer.
Attention, lorsqu’une âme se lie avec ces esprits, elle devient un
adversaire, un ennemi. Le mot est fort j’en conviens, mais c’est le
sens exact: L’âme devient Satan (littéralement ennemi, adversaire).
Je ne vous dis pas cela pour vous impressionner ou vous faire peur,
mais pour vous expliquer que le mal suit un processus logique
d’accroissement ;
Et surtout qu’il ne frappe pas à l’improviste.
Il ne rentre pas dans n’importe quelle maison. Le diable ne piège personne. Ce n’est pas une affaire d’être
crédule ou naïf.
Il vient attiser un
feu qui a déjà commencé. Il souffle sur les braises ; il rajoute des produits
inflammables.
Démon : c’est le grec « Daimôn », une construction de
« Daio » qui signifie être en feu et de « Haima » qui
signifie sang. Les démons provoquent donc le feu dans le sang ; ils
alimentent et amplifient les passions, les désirs. Ils déséquilibrent la
conscience, c’est ce que signifie le grec daimonios.
Ne nous sentons pas à l’abri de
la rébellion, c’est le faible en Dieu qui est fort.
La preuve, même l’histoire du roi David témoigne lui aussi de ce
processus maléfique.
Les victoires que le roi d’Israël remporta pour le Seigneur en
reconquérant les territoires perdus, lui firent tourner la tête, son cœur
s’éleva. David se rebella contre le Seigneur en lui désobéissant.
Comment ?
En convoitant d’autres territoires. Ce feu en lui fut attisé par Satan
qui l’excita à faire le dénombrement. Il pécha en passant à l’acte, en voulant
alors connaître l’état de ses troupes pour combattre. Satan l’y poussa, parce
que son cœur attirait déjà le mal, il n’était plus soumis au Seigneur et la
suite logique fut la colère de Dieu qui tomba sur lui (1 Chronique 21).
Les esprits mauvais cherchent une âme pour exprimer leur aversion.
Quand il trouve une âme, c’est qu’ils ont trouvé des hommes et des
femmes qui aiment et qui cherchent à assouvir leur soif sensuelle mais aussi
leur soif de pouvoir, de richesse et de domination.
Avec l’aide des démons, ils seront prêts à tous les excès.
Le processus est le suivant :
Cet esprit au départ va s’installer, comme dans une maison, voyant que
le péché est à la porte, qu’il est consommé, puis se sentant accueilli,
l’esprit séducteur va en attirer d’autres encore plus méchants.
Le diable et ses démons, c’est l’accroissement sans limite
d’une mentalité où la fin justifie tous les moyens.
Cet accroissement insatiable des besoins et des désirs, c’est cela
croitre dans le mal.
Comme je l’ai dit : Tous les moyens seront bons pour atteindre
son but de gloire ou pour assouvir ses pulsions les plus fortes ; Le crime,
ou le suicide deviendra un moyen comme un autre.
Voilà la vraie possession diabolique, elle se matérialise ainsi.
Caïn en était d’ailleurs la première figure, puisqu’il est allé
jusqu’au crime, jusqu’à tuer son propre frère.
Alors, vous allez me dire : Eh bien aujourd’hui, des personnes
comme cela, des Caïn, il y en a des légions.
Et vous aurez totalement raison : des violeurs, des assassins, des
terroristes, des gens prêts à tout pour assouvir leurs désirs et qui gouvernent,
qui dirigent, ou qui comme on dit : « ont pété les plombs », ils
sont foisons dans les actualités et autour de nous.
Pourtant à l’origine, la première possession diabolique se situa bien
avant le jardin d’Eden.
Le serpent ancien, cet animal des champs a été alors la première proie
facile pour cet esprit.
La ruse de cet animal (« Le serpent était le plus rusé de tous les
animaux des champs, que l'Eternel Dieu avait faits», ce caractère
séducteur, a été comme une porte ouverte au diable. Puis Eve, fut elle aussi
séduite, parce qu’elle avait, en elle, cette envie de domination. C’est cette
envie de contestation qui a été comme un déclencheur, un signe d’hospitalité
pour l’esprit du diable.
Dans le livre des rois, nous avons pu constater que beaucoup était des
rois infidèles, cruels, idolâtres car ils ont aimé et recherché cet esprit, malgré
le fait qu’ils ont été enseignés depuis leur plus jeune âge à servir l’esprit
contraire, celui de Yahvé.
Ces rois diaboliques ont incarné des noms de blasphème en étant
dominateur, idolâtre, oppresseur, tyrannique, séducteur, avaricieux, jaloux,
traitre, meurtrier.
Ils n’ont été que la conséquence logique de ces esprits mauvais. Ils
n’ont jamais été des victimes.
S’ils avaient été trompés à leur insu, leur châtiment aurait été
injuste.
Donc personne
n’est victime du diable et de ses démons. Lorsque nous sentons cette mentalité
nous envahir, c’est que nous lui avons laissé une porte d’entrée largement
ouverte.
Et si nous refusons
la repentance alors nous acceptons la domination diabolique.
Mais attention : « Nous
n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes
de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux céleste »
(Ephésiens 6 :12)
Ce qui veut dire que l’âme est contenue dans la chair et le sang, et
Paul nous met en garde de ne pas nous en prendre à la chair et au sang parce
qu’il y a l’âme. Paul met l’accent
plutôt sur les esprits méchants qui vivent dans le ciel.
Pourquoi ?
Parce que ces esprits veulent pervertir l’âme.
Comment ces esprits savent-ils que l’âme est prête à les
recevoir ?
Eh bien ce sont les œuvres de la chair qui nous rendent hospitalier
aux mauvais esprits.
La convoitise ou le mensonge, lorsqu’ils deviennent une pratique, (en
langage biblique lorsqu’ils sont consommés) exercent un attrait, une force
d’attraction considérable.
La chair exerce alors comme un appel.
Ces esprits viennent en nombre pour influencer la personne et aller
jusqu’à la posséder entièrement.
Ces esprits sont d’ailleurs d’autant plus nombreux que la personne a
été ointe une première fois auparavant.
Matthieu 12 :44 « …Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti; et,
quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée…et il prend avec lui sept
autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s'y
établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il
en sera de même pour cette génération méchante ».
Notez bien que c’est d’une génération entière
dont Jésus parle-là, une génération entière qui sera possédée. Ce n’est pas
juste quelques personnes isolées par-ci, par-là.
Mais n’en restons surtout pas là !
La délivrance existe et elle est même un but à la gloire de Dieu.
Ce qui est très important de mettre en évidence aussi, c’est que Satan
peut sortir d’un être humain, de la même manière qu’il en est entré et qu’il
peut en être chassé (si le possédé veut bien-sûr en être délivré).
Le tourment occasionné par la possession sera alors un déclencheur
pour crier à Dieu et pour couper avec la colère de Dieu.
La fin de la colère
divine, c’est le ministère de la réconciliation.
Et ce ministère n’appartient qu’aux seuls disciples.
« Et tout cela vient de
Dieu qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ et qui nous a donné le
ministère de la réconciliation ».(2 Corinthiens 5 :18)
Ce ministère se voit quand Satan et ses démons ne peuvent plus cohabiter
avec l’esprit divin car ce sont deux mentalités différentes, opposées et qui se
rejettent.
La vraie délivrance est semblable à ce que faisait Jésus.
Lorsque le Fils de Dieu priait pour chasser les démons, il mettait alors
fin à la colère divine en envoyant tous les mauvais esprits formant la
mentalité d’une personne, dans les lieux arides ou dans des animaux. L’être
délivré peut alors librement retrouver la paix et avoir des pensées de louange.
Il a effectivement changé d’état d’esprit ; Il vient de se reconvertir.
Et « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur
qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de
repentance.
Réjouissez-vous
avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. »
Que ce dernier verset devienne une réalité pour tous nos
chers frères et sœurs égarés ou perdus ;
Et souvenez-vous toujours que l'ennemi ne peut attaquer
uniquement si on lui laisse des brèches dans nos murailles. Jacques 4:7 donne
la solution pratique: "soumettez-vous
donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous".
Pratiquement: l'humilité précède la gloire, plus vous vous humiliez devant Dieu et plus
vous persévèrerez dans cet état et moins le diable aura de puissance. Commencez
par prier le Seigneur pour qu’il vous montre vos péchés, pardonnez à ceux qui pèchent
contre vous et reconvertissez-vous! Et
vos murailles seront invincibles car votre vie sera reconstruite en Christ.
Amen.
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