dimanche 6 octobre 2019

LES ÉPINES DU CROYANT

297

Par Eric Ruiz

Non, je ne suis pas devenu triste et dépressif, mais je constate que les ténèbres deviennent plus noires que jamais.
L'air est devenu irrespirable, ne croyez-vous pas?

Depuis plusieurs semaines mon nez est bouché et je n'arrive qu'à respirer que par la bouche.
Le matin je me réveille la bouche complètement desséchée.
Cela faisait bien longtemps que cette sensation m'avait quitté, et qu'être enrhumé était du passé.
Ne vous moquez pas de mes propos
Tout ce qu'un croyant vit a du sens.
Aucun détail, aucune mésaventure n'est à sous-estimer et mépriser.
Notre Père céleste nous parle ; Et c’est toujours dans l'humilité que nous pouvons recevoir sa parole.
Croire qu'il nous parle qu'à travers la Bible, qu'en priant, uniquement dans certains lieux (l'église), ou certains moments (le dimanche) ne sont que des à priori qui ne reflètent pas du tout la réalité.

Que souhaite nous dire le Seigneur ?
Qu'est-ce qui est devenu irrespirable ?
L'atmosphère autour de nous ? La pollution extérieure ?!!

Ou peut-être aussi, nous-mêmes, moi-même ? Mon atmosphère, ma pollution intérieure?
Mais vu, que le pardon est dans mon cœur et pas seulement sur mes lèvres, vu que je n'ai personne dans le nez, que mon combat n'est surtout pas contre la chair et le sang mais contre les esprits mauvais, je ne pense pas que le problème vienne de moi.

Je pense qu'au contraire beaucoup ne peuvent plus me sentir.
Le nombre de mes abonnés vidéos stagne ; l'évolution du nombre de mes vues, elle aussi n'est plus ce qu'elle était il y a quelques mois, et les insultes augmentent dans les commentaires...alors, je crois que ce n'est pas une simple intuition: mais on me juge sans valeur, et j’inspire de la répugnance.
Mes messages empestent, polluent l'atmosphère de beaucoup de croyants, qui ne me supportent plus, qui ne me portent plus en odeur de sainteté.

Je pense que mes messages vont trop à contre-courant de leur credo et cela leur montre trop souvent les choses qu'ils refusent de changer ; et qu'ils préfèrent les ténèbres à la lumière.
Je ne suis pas le premier à qui cela arrive, ni le premier à le constater.
Tous les prophètes les uns après les autres se sont fait railler et critiquer pour leurs discours en décalages.
Mais rassurez-vous ça ne me décourage pas pour autant.
Ce que j'ai à dire de la part du Seigneur passe en premier dans mes intentions.

Alors pour en revenir à ce qui est irrespirable (à part moi)...

Les innombrables incendies de cet été ont rendu l'air étouffant, irrespirable, et dernièrement on a le scandale de cette entreprise ; Lubrizol classée à haut risque de pollution, et même « Seveso » c’est-à-dire à haut risque de catastrophe sanitaire par les produits dangereux et toxiques qu’elle accueille et dont les gaz ont pourri l'atmosphère à plus de 200kms aux alentours.

Ferrat chantait déjà en 1965 dans la chanson : la voie lactée: "Jésus, Marie, quelle décadence, quelque chose est pourri dans mon royaume de France... Je suis considéré autant qu'un camembert"
Aujourd'hui c'est désolant, mais le
camembert vaut plus cher que la valeur de beaucoup de personnes.
Quand des millions de gens sur la planète n'ont plus accès à l'eau potable et que (sans le nommer) le grand lobby Coca Cola en profite pour s'implanter en colonisant le pays et à imposer sa seule boisson potable (et même plus parfois : le seul aliment à prix abordable) ; Et que cela créé de nouvelles maladies, de nouveaux fléaux, il y a de quoi mesurer le cœur de l'homme naturel.

Le péché est à son comble, l’iniquité a atteint son paroxysme.

C'est vrai que les produits marchands sont mieux considérés que l'espèce humaine.
Et nous ne sommes plus en 1965 ; 54 ans après, les choses sont devenues pires, abjectes, répugnantes, vomissables.

C'est clair, tout s’évalue, tout a un prix.
On doit, pour avoir de la valeur : être productif, compétitif.
L'être humain est considéré uniquement par cette échelle des valeurs: la productivité.
Le reste n'est que du bavardage ou des mots prononcés soit par des utopistes rêveurs ou soit par des manipulateurs qui continuent à user et abuser de l'hypocrisie.

En éducation, dans l'enseignement (ma profession), il y a ce mot abjecte qui m'irise le poil: l'efficience.
« Être efficient »: veut dire justement productif avec cette plus-value de performance.
Il faut produire un résultat positif, mais pas seulement : le plus rapidement possible.
On va valoriser l'élève qui apprend et restitue la connaissance le plus vite.

Si vous ne faites pas parti de ce critère vous devenez un "cassos", comme on dit, un marginal, un laissé pour compte, un rebut de la société.
Certes on vous aidera au début, histoire de soulager sa conscience, puis la société vous laissera tomber comme une vieille chaussette.
Au passage, dans ma profession comme ailleurs,  on entend que des nouveaux suicidés, on constate aussi  des compagnies aériennes qui font faillites entraînant avec elles d'autres entreprises.

Et le monde va bien dans tout ça ?

Sauf que l'oppression agit sans arrêt rendant de plus en plus difficile les conditions même d’existence dans des pays soi-disant : « développés, industrialisés, modernes et progressistes ».

Pourquoi tout va crescendo ? Et que le milieu chrétien, qui devrait être à part, n’y échappe pas?

Jésus donne la réponse dans une parabole : sur celle du semeur venue semer une partie de sa semence.
Au verset 7 de Luc chapitre 8 nous lisons : «  une partie (de la semence) tomba parmi les épines : les épines montèrent avec elle et l’étouffèrent ».
Ce verset m’amène tout naturellement une question :
Pourquoi le sol, le terrain est si peu fertile chez le croyant ?

Parce qu’il laisse croître les épines et les chardons qui sont de mauvaises herbes, et qui finissent par étouffer la bonne semence.
On en revient toujours à la même chose : ce n’est pas à Dieu d’arracher les épines avant qu’elles viennent nous étouffer.
Et prier pour que les épines ne poussent pas, là aussi, c’est une prière futile.
Notre terrain, c’est un jardin qui demande de l’entretien et c’est à nous et à nous seuls de le cultiver.

Jésus nous dit précisément ce que représentent ces épines, sept versets plus loin dans le texte (Luc 8 :14)
« Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui ayant entendu la parole, s'en vont et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité ».

Donc prier est une bonne chose, mais dans le sens de : prier pour voir les épines et ensuite les arracher soi-même ; c’est cela chasser les démons (le démon de richesse, le démon de l’incrédulité, de la luxure, celui de l’orgueil, etc).
Et se laver, par l’eau de la repentance entretient son jardin.
Oui, je sais que j’agace en insistant toujours et encore sur la repentance ; mais dans les derniers temps, dans les temps difficiles le peuple à le cou raide, il croit tout savoir et méprise l’instruction.
Nous sommes exactement dans la même situation que l’était le prophète Jérémie à son époque :
« Les hommes de Juda et les habitants de Jérusalem. Ils m'ont tourné le dos, ils ne m'ont pas regardé; On les a enseignés, on les a enseignés dès le matin; Mais ils n'ont pas écouté pour recevoir instruction. Ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué, afin de la souiller ».
La raison de tout cela ?
Timothée l’explique concrètement. Il montre ce que font ces épines dans le cœur, dans le terrain des croyants.
Voilà le processus de l’étouffement expliqué par Timothée (2Timothée 3 :1)

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.  Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là ».

Voilà les épines qui ont grandi et qui sont venues étouffer aussi, ceux qui restent auprès de tels esprits, auprès de telles influences et qui refusent de s’éloigner d’elles.
Jésus n’a pas pris l’exemple des épines au hasard. Une personne qui a des épines, elle fait forcément mal aux autres. Elles piquent ceux qui s’y frottent (l’expression : qui s’y frottent s’y piquent leur est très approprié). Donc ceux qui fréquentent, qui portent intérêt aux épineux, reçoivent alors des injures, des paroles dures, du mépris. La sévérité des épineux n’est pas de la sagesse. Leurs réprimandes blessent et sont injustes ; et bien-sûr leur fruit de l’esprit n’est qu’apparence et leur amour manigance.
Et croire que les épineux ne sont pas dans les églises, c’est tout aussi absurde que de se croire invincible parce qu’on à la foi.

Donc les actes des disciples sont bien là : s’éloigner des choses et des êtres qui font le mal.

Attention, si vous continuez à dire « Amen » à leur propos, à leurs désirs, à leurs flatteries, vous ne faites que d’alimenter la croissance de vos épines à vous.

Lisons Nombres 33 :55
(d’abord à partir du verset 50)
« L'Eternel parla à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho….Lorsque vous aurez passé le Jourdain et que vous serez entrés dans le pays de Canaan, vous chasserez devant vous tous les habitants du pays…55 Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d'entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir. »
Vous voyez, s’éloignez de ceux qui vous piques n’est pas juste un choix possible, une simple alternative, c’est le devoir du disciple, qui n’a pas à s’associer avec les ronces et les épines, et donc, à faire des compromis avec le mal.

Vous savez, il n’y a pas que dans un seul verset où la Bible évoque les épines ou les ronces.
On trouve le mot grec akanka (qui signifie épines) 173 fois.
L’auteur de la lettre aux Hébreux y voit même la cause principale de la répudiation et de la malédiction, car dit-il « on finit par y mettre le feu » (Hébreux 6 :8).

Mais, ce qui est surprenant, c’est de voir Jésus avec une couronne d’épines sur la tête, lui qui n’est pas un homme naturel, mais qui est sans péché donc sans épines.
Dans Jean 19 :2, nous voyons que ce sont les soldats qui tressèrent eux-mêmes une couronne d’épines et la posèrent sur sa tête.
Pourquoi notre Père céleste inspire-t-il cet acte d’apparence injuste à ceux qui mettent son Fils unique sur la croix ?
La réponse : c’est qu’ils ne savent pas à ce moment-là qu’ils agissent selon la justice de Dieu.
Ils font une œuvre qui les trompe.
Ils pensent au contraire se moquer de Jésus et l’humilier davantage.
Mais la raison principale… c’est pour qu’au moment de leur jugement, ils reconnaissent celui qu’ils ont humilié, méprisé, celui à qui ils ont percé les mains en agissant comme Timothée le montre, en ayant laissé étouffer la semence par leurs épines.
Ils reconnaîtront alors que le châtiment qu’ils ont reçu était juste et mérité.
Parce qu’ils recevront le châtiment de leurs actes.

Donc si vous-mêmes, vous vous êtes senti un jour comme trahi par des porteurs d’épines, ne vous méprenez pas, l’injustice que vous aurez vécu servira de témoignage à la justice rendu par Dieu. C’est pour cela que notre attitude doit être irréprochable dans les bonnes comme dans les mauvaises circonstances.
Car, tout est au service de la vérité ; Et le meurtre, le mensonge, la calomnie et la trahison sont en fait des armes de justice qui serviront au jour de la lumière à révéler les ténèbres de ceux qui les ont choisies.

Alors pour terminer j’aurai un conseil à nous donner.
Ne soyons pas une épine pour notre prochain, « une occasion de chute » pour l’autre, mais arrachons nos piquants en faisant le bien, en confessant nos fautes les uns aux autres, en évitant aussi de blesser qui que ce soit par des paroles dures et accusatrices.
Soyons plutôt, celui qui console, qui exhorte dans la douceur et l’amour ; ne soyons pas celui qui ressort sans cesse le même plat, celui des fautes des autres, en leur montrant leurs imperfections, leurs échecs passés et leurs défauts.
Prions plutôt pour que notre Seigneur leur ouvre les yeux.

Aujourd’hui cela fait, jour pour jour, 2 ans que ma mère s’est endormie en Christ.
Son souvenir reste encore comme un parfum, une odeur de sainteté et de réconfort pour moi et pour les autres : Elle était toujours à relever celui ou celle qui est attristé et jamais à se plaindre de ses douleurs. Ce parfum de gentillesse et de dévouement se manifestait par des gestes délicats et attentionnés de sa part. C’est ce qui faisait d’elle une sœur appréciée par tous. On recherchait sa présence, on se confiait facilement à elle ; Elle qui aimait les fleurs était comme une rose.

Soyons comme une rose, et plus précisément la fleur, dont l’éclat embellie le lieu, dont le parfum crée une attirance pour les insectes pollinisateurs… mais aussi, dont le parfum repousse les prédateurs. Et enfin évitons d’être un parfum irrespirable, une pollution pour l’autre, Ne soyons pas l’épine, le chardon qui pique et qui blesse celui qui vient à notre contact.
Amen.

dimanche 29 septembre 2019

LA COUPE D'ÉTOURDISSEMENT DE JÉRUSALEM et le retour du Seigneur sur le mont des oliviers.

296

Par Eric Ruiz

A qui est destinée cette coupe d’étourdissement ?

« Jérusalem est une pierre d'achoppement, une pierre pesante une coupe d'étourdissement pour les nations et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem » :
C'est une des phases types prononcées par les croyants d'aujourd'hui, non ?
Mais là aussi, l'interprétation qui en est faite généralement, suit les pensées de leur cœur.

Leurs pensées sont sur Jésus, la personne de Jésus-Christ, qui revient, là, à Jérusalem, avec dans sa main une verge de fer.

Dans un sens oui, cette pensée est vraie, (dans un sens seulement) mais l'étourdissement n’est pas sur qui l’on croit.
L’étourdissement c’est un tournis, une sorte de vertige qui fait délirer, voir et croire en des choses hors de raison.
Le délire fait qu'ils ne voient pas que c'est pour eux, que ce message leur est en parti destiné, il est pour ceux qui croient que c'est pour les autres.
Ils voient Jérusalem comme ils se voient eux-mêmes, encore plus haut, encore plus béni, encore plus glorieux, encore plus, toujours plus.

Ce verset très connu de Zacharie 12:2 leur est bien-sûr destiné.
Et puis non, Jérusalem n’a pas un pouvoir d’attraction exceptionnel.
Ce sont ceux qui succombent, par idolâtrie qui la voit exceptionnelle.
Ils ont leurs yeux rivés sur Jérusalem, la capitale de l’Etat d’Israël, qui est l’ancienne Jérusalem, là où les nations se rassemblent pour se combattre.

Ces nations représentent tous ces hommes et ces femmes confrontés à eux-mêmes, à leur folie destructrice, qu’il ne voit que chez les autres bien-sûr .
Alors, ils se sont bien évidemment mis en position de supériorité dans ce combat en ne se voyant pas dans les nations, mais bien dans Jérusalem : au cœur de la cité du Seigneur : Juda.

Ils ont ausculté une chose : qu’Israël ou l’Eglise est comme les nations puisqu’elle agit comme elles, comme Babylone ;   Holà ! Sion, échappe toi, toi qui habites chez Babylone la belle ! " (Zacharie 2:7) 

Où est le bien dans tout cela ?
Nulle part.

Ils sont tous aveuglés, Zacharie le dis, étourdis par leur séduction.

À quoi voit-on qu'ils sont étourdis ?
C'est le chapitre antérieur le chapitre 11 qui nous le montre (11 : s’il faut encore le préciser : l’heure du jugement).
Ce chapitre nous montre que ce sont les chefs, les pasteurs qui délirent et qui s’enivrent de leur ambition et qui entraînent tout un peuple derrière eux.
Les prédicateurs délirent pareils aujourd’hui.

« Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que (verset 3) leur magnificence est détruite; » ; verset 17 « Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! »
C'est un peuple qui croit tout ce que leur disent leurs pasteurs iniques qui, eux, ne les épargnent pas: Ils ont des brebis qu’il leur rapporte du prestige, de la crédibilité et des moyens financiers.

" Celui qui vend les brebis dit : Béni l'Eternel car je m'enrichi " (verset 5) voilà ce qu’ils ont dans le cœur, ces pasteurs, ces chefs de troupeau religieux.
L'enrichissement, c'est leur mobile et leur bénédiction.

Et ils enseignent cela aux autres, qui le prennent, c’est le cas de le dire : pour argent comptant.
« Dieu m'a béni, j'ai plus d'argent qu’avant, Dieu m'a béni dans mon travail, ma foi et mes prières ont été exaucés et j’ai récolté selon ce que j’ai semé en dîmes et en offrandes... »
On croit que cet évangile de la prospérité c’est uniquement pour les autres, pour des croyants crédules et on se croit au-dessus de la masse, mais quel orgueil !
Dieu souhaite que nous soyons humbles et zélés pour reconnaître nos fautes.
C'est à un peuple qui met sa confiance, (donc sa foi) dans l'argent, dans les biens matériels, auquel Dieu s’adresse.

Quand Paul dit qu’il a appris à vivre dans la disette comme dans l'abondance, que veut-il dire par là ?
Philippiens 4:12(version Martin)
"Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l'abondance; partout et en toutes choses je suis instruit tant à être rassasié, qu'à avoir faim; tant à être dans l'abondance, que dans la disette ».
Pour Paul, tout ce qu’il vit l’instruit, et l’apôtre ne parle pas d’autre chose que de la plénitude, cette plénitude qui l’instruit tant dans la disette que dans l’abondance.
Sa plénitude est en Dieu, en Christ et non dans l’abondance.

L’abondance : c’est « ce qui est disponible en grande quantité » nous dit le dictionnaire Larousse.
C’est Dieu qui pourvoit à ce qui est disponible pour chacun d’entre nous. Pour l’un se sera une chose pour l’autre, une autre. Mais en tous les cas ce dont nous avons le plus besoin : c’est d’un amour abondant,(abondant en paix, en joie, en justice, en bonté envers les autres, en patience…) plus que d’un train de vie meilleur que les autres.
Nous devons réaliser que l’abondance a toujours été un des fleurons de ceux qui prêchent l’évangile.
Ils sont toujours à opposer l’abondance à la pauvreté ; alors que l’abondance devrait plutôt être opposée à la solitude, à l’abandon, au fait de se retrouver seul avec sa conscience (c’est cela être abaissé et c’est la comparaison que fait Paul : « Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l'abondance »)

Alors, au chapitre 11, Dieu rompt son alliance, il brise la grâce avec Jérusalem ; il se sépare de cette Jérusalem qui prône l’abondance prospérité.
Puis il rompt l’unité, la fraternité, qui cause alors la division, et la guerre.
Voilà d’où provient la solitude, la pauvreté : là où a été rompu l’unité avec Dieu.

Maintenant revenons à Jérusalem et plus précisément à un lieu mythique à l’est de la grande ville : « le mont des oliviers ».
C’est un lieu très important pour les 3 religions monothéistes (le christianisme, le judaïsme et l’islâm).
C’est là où Jésus a disparu sous le nez et à la vue de ses disciples (Actes chapitre 1).
Et donc la pensée générale veut qu’à cet endroit même, le fils de Dieu revienne, en posant les pieds sur ce mont, que de là même où il est monté au ciel, il y redescende.

Mais attention, il n’est pas écrit qu’il redescendra là, mais il est écrit que « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel ».
De la même manière ne veut pas dire au même endroit (c’est encore un délire).
Comment est-il parti, de quelle manière l’ont-ils vu partir?
Réponse : dans un épais brouillard.
« Après avoir dit cela, il (Jésus) fut élevé (dans le sens de glorifié) pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux ».
Son retour glorieux se fera donc dans le flou, le brouillard, la nuée. C’est de cette manière qu’il a disparu et c’est de cette manière qu’il réapparaîtra.
C’est très important de comprendre les choses ainsi.
Pourquoi ?
Parce que Christ, parce que son retour se cache dans le Saint-Esprit.
« vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem » (Toujours dans Actes chapitre 1).

Jésus revient oui, mais par ses témoins à Jérusalem.

Quand la plupart lisent  (toujours dans le livre de Zacharie): « Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui », ils ont devant eux l’image d’un dieu devant ses saints comme celle d’un Napoléon 1er, grand empereur conquérant et pavoisant devant ses troupes (c’est encore un délire de plus).

Mais ils ne voient pas une chose  essentielle.
Que dit Paul dans la lettre aux Colossiens ?
« La parole de Dieu annoncée c’est …
le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints …Christ en vous, l’espérance de la gloire ».

Oui, mais que faire aussi du verset de Zacharie, alors ?
Et qui n’a pas en tête : Zacharie 14 : 3-4:
« L'Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée » ?

On en revient à ce que dit Paul, quel mystère se cache derrière le fait que ses pieds se poseront sur la montagne des oliviers ?
Ce sont les pieds de qui ?
Vous pouvez et nous pouvons répondre (sans délirer maintenant).

Il n’y a rien qui se contredit dans les Écritures. Tout corrobore au même but.
Et c’est pour cela que les paraboles sont nombreuses et que le flou, l’incompréhension, l’étourdissement, le délire c’est pour la majorité, c’est pour un peuple nombreux : les  2/3 (66,666%), mais la lumière c’est pour d’autres, les 1/3, (33,33%).
« Dans tout le pays, dit l’Éternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera » (Zacharie 13 :8)
Donc, nous avons bien un Dieu qui bénit un peuple sur qui le soleil se lève et laisse place au jour (l’orient) et un peuple (l’occident) sur qui le soleil disparaît et la nuit, les ténèbres règnent. En tous les cas c’est la définition grecque des deux mots employés dans le texte biblique : Orient [a-nat-ol-ay] le soleil se lève et occident [doos-may], le soleil se couche.

Maintenant, revenons à la montagne des oliviers :
Que peut avoir de si particulier un olivier ?
Paul dans la lettre aux Romains (Romains 11 :24) apparente l’Israël incrédule, l’Eglise incrédule aussi, à l’olivier sauvage.
Il nous montre que l’olivier sauvage, que nous sommes, doit être greffé sur un autre olivier, un olivier franc (c’est Jésus-Christ bien-sûr dont il est question ici).
Il y a un olivier sec et un olivier fertile qui produit du fruit si on peut dire, c’est comme pour le figuier (que Jésus a rendu sec).
Sauf que de l’olivier on tire de son fruit : l’huile; et l’huile issue de l’olive montre l’onction des arbres, donc des arbres sanctifiés et non rester à l’état sauvage). Nous sommes, nous humains, apparentés à des arbres, nous devons donc être sanctifiés (taillé, émondé par l’Esprit saint pour porter du fruit, pour avoir de l’huile).

Or, ce grand jour du jugement fait que le mont des oliviers se fendra en deux. L’olivier sauvage sera séparé de l’olivier franc.
En d’autres termes, ceux greffés au nouvel olivier seront mis à part. Ils ne tomberont pas dans la grande vallée du jugement qui naîtra de ce séisme spirituel.
C’est bien-sûr la même image que celle évoquée par la parabole de la moisson où le bon grain est séparé de l’ivraie.
Par conséquent le mont des oliviers se trouve dans chaque croyant qui doit séparer ce qui est impur de ce qui est saint, qui doit produire une huile  (comme celle de l’olivier) : abondante (voilà encore la vraie abondance : l’huile abondante du Saint-Esprit)
Alors cela veut-il dire que cette prophétie n’est que spirituelle et qu’elle ne se réalisera pas concrètement à Jérusalem, capitale d’Israël ?

Eh bien non, elle n’est pas que spirituelle et oui, elle se réalisera aussi de cette manière à Jérusalem
Pourquoi ?
Car les nations idolâtres ont le regard là-bas, en Israël ; et Jérusalem est un lieu saint convoité exclusivement par les 3 religions monothéistes. Elles ne veulent pas le laisser en partage. Chacune d’elle veut l’exclusivité à tous prix.
Israël a toujours été un champ de bataille pour les religions.
Aujourd’hui, ce lieu (le mont des oliviers en particulier) est investi à la fois par une mosquée, par une église catholique, par une église orthodoxe et aussi par le plus grand cimetière juif au monde.
Dans ce cimetière plus de cent cinquante mille tombes y figurent et c’est un lieu de rédemption pour la religion juive qui croit à la résurrection de ses ancêtres.
Il y a leurs grands rabbins, des célébrités, sans parler des prophètes Agée, Zacharie et Malachie qui y sont enterrés.
Donc, ils attendent eux aussi la réalisation de la prophétie de Zacharie.

Alors l’enjeu du Mont des Oliviers est planétaire, toutes ces religions ont toutes intérêt (mais chacune séparément des autres, bien-sûr) à ce que cette prophétie se réalise, pour confirmer que le mont des oliviers est bien pour eux et eux seuls ; pour les juifs (selon la prophétie de Zacharie), ou pour les Chrétiens selon (la prophétie du livre des Actes des apôtres) ou encore pour les musulmans qui y voit leur troisième lieu saint.
Le mal, satan, cet esprit d’orgueil et de destruction veut y régner en seul maître.
Donc les combats s’intensifieront là-bas jusqu’à provoquer un véritable séisme (séparant l’orient de l’occident).

Le plus important c’est de ne pas être séduit par ces choses qui arriveront tôt ou tard ;
Car cette séduction n’est qu’un rappel de la marque de la bête, elle montre qui a cette marque sur le front ou sur la main.

***Mais il y a aussi une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle : c'est que parmi un peuple de croyants étourdis et délirant, Dieu fera miséricorde.
« Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé » (Zacharie 12 :9).

Aucun détail si minime soit-il n’est sans importance ; si le mont des oliviers se trouve à l’orient de Jérusalem ce n’est pas un hasard. Le soleil se lève avant tout, avant Jérusalem, sur le mont des oliviers.
Cette région est appelée : « la cité de David », c’est ni plus ni moins que Sion, cette terre brûlante et élevée.
Et les conséquences sont glorieuses, elles annoncent le salut et le partage de la gloire du Père parmi ses enfants.

Cette gloire sera comment ? comme celle de Napoléon 1er ?

Lisons Zacharie 9 :9 « Sois transportée d’allégresse, Sion la belle ! Lance des acclamations, Jérusalem la belle ! Il est là, ton roi, il vient à toi ; il est juste et victorieux, il est pauvre et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse."

Cette gloire est dans l’humilité la plus profonde.

Alors comment Dieu a sauvé, sauve et sauvera Jérusalem ?

Zacharie 12 : « L’Éternel sauvera d'abord les tentes de Juda, Afin que la gloire de la maison de David, La gloire des habitants de Jérusalem ne s'élève pas au-dessus de Juda. 8 En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; ».

Zacharie 13 : « Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent! Et je tournerai ma main vers les faibles. …Je mettrai ce tiers dans le feu, Et je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; Je dirai: C'est mon peuple! Et il dira: L’Éternel est mon Dieu! »

Enfin, Zacharie 14 : 8-9« En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale; Il en sera ainsi été et hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, Et son nom sera le seul nom ».
Que ceux qui ont des oreilles entendent. Ce sont les derniers mots qui me viennent.
Amen

dimanche 22 septembre 2019

QUI EST MON FRÈRE ?

295

Par Eric Ruiz

Sans que j’y prête vraiment attention, j’ai mardi soir sur mon canapé été interpellé par une chanson: "mon frère", tirée de la comédie musicale " : Les dix commandements" ; Et d'un seul coup, dès les premières paroles entendues, sans que je m'y attende, je fus comme saisi par l'Esprit. Il se passa quelque chose comme une espèce de vibration en moi.
Je savais qu'un message pointait sans que j'en connaisse le contenu.
Je vous livre les pensées qui m'arrivèrent.

D’abord, dans les assemblées chrétiennes il est fréquent d'entendre l'expression : "Bonjour mon frère, bonjour ma sœur !".
Ceux et celles qui fréquentent une Église, un groupe sont donc identifiés ainsi, par le fait qu'ils sont des frères et des sœurs les uns pour les autres.
Et par extension aujourd'hui, on peut dire que tous ceux qui se réclament d'une dénomination identifient les croyants ainsi: c'est mon frère en Christ, c'est ma sœur en Christ.

Le baptême d'eau est souvent d'ailleurs le signe qui montre que vous faites bien parti de la famille consacrée.
Le baptême serait comme un laisser passer pour accomplir les œuvres destinées aux seuls initiés.
Chaque dénomination, chaque Église a son propre office de baptême.
C'est de cette façon que débute (si on peut dire) le carnet d'état civil du croyant.

Pour les Juifs il y a la circoncision, et pour les chrétiens, il y a le baptême d'eau.
Mais voilà, les choses en réalité ne sont pas si simple:

Qui est réellement le frère de l'autre ?

Sachant que protestants et catholiques se sont affrontés violemment ; que les catholiques ont traités les cathares d'hérétiques et les ont brûlés pour la plupart. Que les témoins de Jéhovah ne considèrent que ceux qui passe par « leur tour de garde » ; que les mormons, eux ont leur propre « prêtrise » plus sainte que les autres ;  Quant aux évangéliques aujourd'hui, ils pensent que eux seuls détiennent la vérité?

Être frère révèle plutôt une bagarre, une guerre de doctrines. Rien à voir avec des amis qui se ressemblent et qui partagent une vraie communion.
Est-ce alors sa doctrine qui doit définir le croyant?
Parce que là c'est le critère numéro 1: la doctrine.

Et puis, il y a l'inverse, ceux pour qui la question ne se pose même pas puisque nous humains, nous sommes tous frères ;
Puisque nous sommes nés du même Père, eh bien ce serait logique d'être tous appelés frères.
Sauf que cette pensée ne repose que sur une très plaisante et aimable élaboration philosophique dont le but est de nous respecter sans limite de couleur, de frontière et de religion.

Ce qui est surprenant dans tout cela c'est que personne ne semblent s'offusquer.

D’ailleurs, il faut le dire : Il y a une certaine manipulation à vouloir appeler frère les autres, surtout lorsque l'on cherche à s'attirer leur attention et leur bienveillance: on évacue ainsi leurs réticences et leur méfiance à notre égard.
Et puis pour les autres, on leur laisse planer le doute d’une réconciliation, ou mieux qu’une sanctification nouvelle a eu lieu.

Jésus de Nazareth identifiait ses frères, et sœurs comment, lui?

Eh bien, vraiment différemment: il les identifiait selon leur foi véritable.

"Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler. Quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Matthieu 12, 46-50).

Alors, la vraie question n'est pas de savoir comment on croit, avec quelle doctrine, avec quel symbole religieux a-t-on remplie son carnet de famille, mais bien plutôt, à qui l'on croit.
Croire au Père nécessite de faire sa volonté.
Or, première constatation : quel nombre impressionnant de croyants dans les églises qui prient, qui évangélisent et qui louent Dieu le Père, en parole mais qui ne font pas sa volonté.
Le fils de l’homme pose la question s’il trouvera à son retour la foi sur la terre (Luc 18 :8).

Où sont les frères?
Les vrais frères qui font sa volonté, où sont-ils ?
Et qu'elle est la volonté du Père?

Eh bien la volonté du Père, c'est qu'ils aient tous « la vie Éternelle »,
Comment ?
« Qu'il te connaisse toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé Jésus-Christ".

On ne peut pas connaître sa famille si on ne connaît pas vraiment les membres de sa famille.
Parmi ceux qui disent connaître Jésus-Christ le fils de Dieu, le premier frère d'entre tous les frères, pour la plupart, ils ont une connaissance de lui, mais par l'histoire, par les écritures, par ce que les autres disent de lui.
Donc par ce qu'il a dit et fait. C’est une connaissance extérieure. Mais le connaisse-t-il intérieurement, intimement ?

Ils disent connaître son nom et le prononce même dans plusieurs langues.
Moi je connais le non de beaucoup de personnes. Est-ce pour cela que je les connais intimement ?

Le problème est que beaucoup parlent d'un homme nommé Jésus mais le connaisse-t-il personnellement ?

Aujourd'hui, il y a un grand mouvement chrétien en vogue, qui incite à " Faire l'expérience de Jésus, à vivre sa propre expérience surnaturelle"
Comme si la relation n'était qu'une expérience.
Florent Pagny dit dans une de ses chansons, une chose aussi terrible que l'expérience :"Si tu veux m'essayer" En parlant à une femme.
Si je disais à ma femme que je veux l'essayer où que j'ai fait l'expérience d'elle, je ne crois pas qu'elle le prendrait bien. C'est la même chose pour Dieu. On l'a cantonné à une expérience, une relation qui sent l'adultère à plein nez.

Alors en guise d'expérience, ils ont vécu, quoi?

Une émotion forte pour certains, des visions, des pleurs, une prière exaucée pour d’autres ; où encore, ils ont demandé pardon à Dieu pour leurs offenses, ils ont vu des changements autour deux, mais est-ce pour autant qu’ils connaissent Dieu le Père?

Il n'y a qu'une manière et une seule de connaître le Père : par le Saint-Esprit
Et comment sait-on si on a le Saint-Esprit?

Parce que nous avons revêtu une nouvelle nature qui nous pousse irrésistiblement
à nous éloigner du péché.
Il y a donc une nourriture que nous ne pouvons plus manger, qui nous rebute et nous fais vomir.
Ne pas rejeter cette nourriture, c’est remanger ce que l’on a vomi.
Et là, c’est comme « si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons Jésus menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 jean 1 :10)

Par conséquent : se battre contre le péché c'est montrer l'inverse, c'est démontrer que l'ancienne nature n'a pas été mise à mort.
Si vous vous posez des questions sur ce qui est bien ou mal de faire; ou des questions sur ce qui est pur et impur, c'est que vous ne connaissez pas le seul vrai Dieu.
En vous interrogeant, vous montrer les compromis que vous avez faits avec le péché.
Toutes ces interrogations devraient résonner en vous comme un signal urgent à vous repentir profondément. Ces interrogations montrent que vous n'êtes pas encore "frère ou sœur".
Naître d'en haut n'est pas une expérience. Ce n'est pas non plus un privilège, c'est une grâce offerte par Dieu à tous ceux qui le cherchent de tout leur cœur de toute leur force, de toutes leurs pensées (1er commandement) : C'est-à-dire ?
Cela concerne tous ceux qui ont l’espoir profond d'être délivré de leurs problèmes.

Ensuite connaître Dieu, ce n'est pas multiplier les bonnes œuvres.
On ne FAIT PAS pour plaire à Dieu.
C'est parce qu'on est EN Dieu et que lui est EN nous, qu'on lui plaît
.

Donc faites comme Jésus, n'appelez personne « frère ou sœur » sans être sûr qu'il ou qu’elle fasse la volonté de Dieu.
Et ne pensez pas que se tromper, après tout  ce n'est pas si grave.
Et pourquoi est-ce si grave de se tromper ?

Parce que nous montrons alors que nous n'aimons pas, nous n’adorons pas Dieu en esprit et en vérité.
Il n'y a qu'une seule manière de connaître son frère, sa sœur:
Par la vérité.
Et il y a une heure de vérité, un moment de vérité et aussi un nombre de vérité : 33.
« Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. »(Jérémie 33 :3)
Jésus à 33 ans a dévoilé la vérité sur le faux frère qui mettait la main dans le plat avec lui.
Son exemple se répète partout et parmi tous ceux qui se rassemblent pour prier, étudier la Bible.
Le frère se dévoilera dans l'adversité. Il se dévoilera face à l'épreuve du sacrifice, il dévoilera l'amour pour son prochain ou bien sa fausse compassion. Son étreinte, son baiser sera comme celui de Judas : une trahison.

C'est cela « éprouver les esprits pour savoir s'ils viennent de Dieu" (1 Jean 4 :1).
Attention, il ne s’agit surtout pas de se méfier de tout le monde et de soupçonner le mal chez les autres.
Mais d’être prudent et équilibré dans nos rapports les uns avec les autres sans tomber dans l’admiration pour ceux qui se distinguent des autres.
Sinon, la déception sera dure et brutale au jour du jugement, lorsque les esprits seront éprouvés.

Vous savez, Jésus n'a pas dit en parlant de Judas : " Il y a un frère qui va me livrer" ; Ça aurait été comme dire : il y a parmi vous un ami qui va devenir un ennemi.
Non, il n’est pas devenu, il est déjà ennemi.
C'est un faux frère depuis le commencement, mais qui cache son jeu.
Par conséquent, ne vous précipitez pas pour suivre aveuglément un croyant qui parle bien, qui présente bien, qui impressionne par sa bienveillance et sa consécration, comme aussi parce qu’il se dit être votre frère;
Attendez le jugement qui viendra comme un voleur dans la nuit et qui dévoilera « qui est qui »; qui est frère de qui est un faux frère.
Le mot frère en grec « Adelphos » est employé 313 fois dans le nouveau testament. Ce mot Adelphos a une racine delphus qui veut dire matrice. La matrice c’est là où né, vit et se développe le fœtus.
Un frère qui nait d’en haut ne peut venir et grandir que dans une matrice divine, l’autre non.
Il peut être un « pseudadelphos » littéralement un faux-frère. Ce mot grec Paul l’emploi dans deux lettres différentes (l’une aux Corinthiens et l’autre aux Galates).

Je reviens au contexte de Matthieu 12 (nombre de la révélation du mal) où Jésus dit qui sont ses véritables frères ; mais regardez de quoi parle-t-il juste avant?
Eh bien des faux frères, justement, qui  proviennent d’une fausse matrice divine, ce sont des imposteurs.
Jésus parle de qui exactement ?
·       Il parle d'une génération méchante et adultère qui demande un miracle.
·       Et qui n’aura que le miracle de Jonas (une résurrection difficile à vivre en forme de rachat)
·       Il parle au sujet d'esprits impurs qui sont sept fois plus nombreux, qui viennent perturbés un croyant qui s'est séparé de la vérité ;
·       il parle d'un jour de jugement où les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Et que par leurs paroles ils seront soit justifiés, soit condamnés.
·       Puis il finit en parlant de ses frères, ses sœurs et sa mère, comme étant seulement celles et ceux qui font la volonté de son Père céleste.

Jésus est donc dans une explication complète au sujet du jugement des faux frères. Ils sont méchants, adultères, revendicatifs, remplis d’esprits impurs et condamnés par leurs paroles à vivre le miracle de Jonas.
Tout son discours (à Jésus) se tient dans une parfaite logique et il montre, à la fin que les loups sont comme des brebis (de même les faux frères sont comme les frères. Ils ont la même apparence, les mêmes habits, les mêmes coutumes, mais pas la même matrice).
Aussi face à l'épreuve, ces faux-frères montrent leur vrai visage.

Mais alors, est-ce pour autant que tous celles et ceux qui ont connu la persécution, la diaspora sont de vrais frères ?
Non.

Là aussi, ce n’est pas ce que nous vivons qui dit la vérité, mais comment nous le vivons ; de quelle manière nous traversons les épreuves.

Jacques dans son épître au chapitre 2 fait lui aussi une distinction en nommant certains qui sont dans la diaspora comme " Mes frères bien aimé". Et il dit qu'ils sont regardés comme les pauvres de ce monde, mais ils sont libres dans la foi et héritiers du royaume.
Et à l’inverse, ils montrent aussi que ceux qui, même après avoir été persécutés, font acception des autres, jugent, méprisent le pauvre parmi eux, font des distinctions en regardant certains comme supérieurs et d'autres comme inférieurs, qui pratiquent une foi sans les œuvres en se targuant que seul leur foi suffit pour le Royaume. Ces frères-là se trompent de chemin. C'est eux qui créent des divisions et qui se placent sous la condamnation de la loi.

Paul lui aussi revenait très souvent sur les faux-frères, (on a vu chez les Corinthiens et les Galates mais aussi) chez les Romains par exemple : (Romains 16 :17-18)
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples. »

Maintenant, faisons attention et ne confondons pas le but ultime de Dieu et la réalité d’aujourd’hui.

Dieu veut réunir tout en lui, mais pas en acceptant des êtres souillés, à l’esprit impur.
Montrer la réalité, ce n’est pas mentir sur le but de Dieu.
Son but n’a jamais été de séparer ce qu’il a uni au départ.
Au départ, toute la création est sortie de lui et elle retournera purifiée de ses péchés en lui ; car c’est quand même ce grand plan que Dieu vise : celui de rassembler les êtres humains en Christ ; et par conséquent qu’ils deviennent tous frères ; Mais attention, ils deviendront « frère » en ayant vaincu l’esprit ténébreux de désobéissance.
La vie Éternelle, n’est pas que pour certains, mais elle doit permettre d’unir toute la création en Christ.

Alors finalement, ceux qui disent que nous sommes tous frères n’auraient-ils pas tout à fait tort ?

Apparemment il semblerait que oui, Sauf que voir les choses ainsi, c’est fuir la réalité, et se contenter de son état pécheur.
Or, il y a plusieurs saisons et plusieurs jugements à passer avant que tous genoux fléchissent devant l’Agneau et que toute langue confesse le nom du Seigneur. Il y a encore de l’eau à passer sous les ponts et une nouvelle naissance à vivre pour nous tous.
Et n’oublions pas qu’il y a plusieurs demeures dans la maison de notre Père et que nous n’hériteront pas tous des mêmes choses… tous ne seront pas sacrificateur de Dieu.
Amen