dimanche 11 novembre 2018

COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES CONDUITS PAR UN ESPRIT RELIGIEUX ?


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Par Eric Ruiz

Pourquoi un tel titre de message?

Parce qu’il y a tellement d’idées et tellement d’interprétations en tout genre.
Nous sommes dans l’ère de la confusion. (Babel, traduit par Babylone, signifie confusion par mélange) ;
Ne sommes-nous pas installés dans ce siècle confus, où tout est mélangé, le bien et le mal, le vrai et le faux, les vrais croyants et les faux oints ?

Alors je comprends qu’il y ait des blocages parmi les croyants sur des doctrines nouvelles qui ressemblent pour certaines, à des mensonges déjà existant.

Donc,  je comprends le blocage que vous pourriez avoir, par exemple, sur la réincarnation.
Ces doutes je les ai eues moi aussi ; vu que pour moi, jusqu’à il y a quelques temps, la réincarnation avait l’odeur nauséabonde de la religion (et plus précisément de la religion bouddhiste).
Je fuyais cela comme la peste.

Malheureusement, comme beaucoup de choses saintes, la religion a sali est empoisonnée l’eau pure de la parole (semant l’incompréhension, le doute et récoltant le rejet, la manipulation et même la moquerie, sur la révélation).

Pour en revenir à cette doctrine de la réincarnation:
La première chose qui est à mon sens le plus important, c’est qu’elle fait bien partie de la « doctrine d’amour » de Christ.
 Elle libère, elle donne sa vraie dimension à Dieu, qui vient sauver tout le monde. Il est Sauveur avec un grand S majuscule ; il a tout réconcilié en lui par le sang de la croix, ce qui est sur la terre et dans le ciel ....pour que tous genoux fléchissent devant lui et que toutes langues le louent.
Cela, c’est la porte d’entrée au ciel.
« TOUT », ce n’est pas une partie de sa création.
Il n’y a pas de création poubelle, comme voudrait nous le laisser croire certains discours religieux.
Le jugement dernier n’est pas comme eux le voit, un point final ou une condamnation définitive sur les œuvres mauvaises des impies.
Dieu créerait l’homme à son image, mais au final, il y aurait une partie de cette image qu’il brûlerait parce qu’elle lui a désobéit, que le cœur s’est endurci?

Mais attention, Dieu n’est pas un homme pour s’endurcir à tout jamais dans la colère.
Dieu ne se sert pas non plus de l’homme comme d’un objet de plaisir-déplaisir, pour sa gloire et celle d’un petit groupe d’élites qu’il aurait choisi, mettant les autres, les inutiles, au feu.
Toute la création lui appartient et il est venu reprendre ce qui est à lui.
Jésus a dit qu’il ne perdra personne.

Judas Iscariote sera-t-il sauvé, alors ? Oui, il sera sauvé, mais sans doute pas avec les mêmes récompenses que d’autres.
Ceux qui auront persévéré dans la foi obtiendront des récompenses; Mais… pour ceux partis trop vites n’ayant pu persévérer, qu’obtiendront ils alors?

Je crois qu’il y a toujours cette pensée orgueilleuse, qui sommeille en chacun de nous et qui demande à Dieu, en ayant déjà la réponse dans la question :
« Ne suis-je pas meilleur que ceux qui font le mal ? »

Alors ne soyons pas réducteur à notre nombril. Voyons avec le regard de l’aigle.
Il y a un seuil à franchir.
Et le seuil de la porte du ciel quant à lui c’est:
Où vont toutes ses âmes perdues?

Où vont les avortons, les mort-nés, les enfants morts jeunes, les suicidés, les criminels, les accidentés, les homosexuels, les dirigeants, tout ceux qui ont renié le Seigneur en se faisant Dieu à sa place.... cela en fait du monde, combien ? Des millions de personnes, des millions d’âmes.

Excusez-moi : mais quel gâchis, s’ils doivent disparaître à jamais !

Vont-ils pouvoir se repentir en enfer?

D’une certaine manière je dirais oui, car on peut revenir de l’enfer comme Jonas l’a fait, si l’on conçoit que le feu brûle le corps mais n’extermine pas l’âme.

Le problème est : où a-t-on placé l’enfer ?

Les ténèbres, qui sont à la surface de l’abîme ne sont-elles pas sur la terre?

La vie terrestre peut devenir un véritable enfer pour certains, ne croyez-vous pas ? (sinon regardez autour de vous, tous ces gens qui vivent des choses abominables !)

La religion, elle, condamne et brûlent définitivement ces âmes-là et c’est le cas de le dire, sans état d’âme.
Sauf que, lorsqu’elle ne sait pas quoi dire devant un enfant mort jeune, elle affirme qu’il y a sans doute un coin dans le paradis pour lui, (beau contre-pied, sans trop se mouiller et quel réconfort pour les parents, non ?)

Et comment réconforter la mère d’un suicidé ?
La religion catholique a trouvé le purgatoire et la prière pour les morts (avec autrefois des doléances payantes, ou le commerce des indulgences).
D’autres, ne s’embarrassent pas de ce détail et envoie le suicidé en enfer (pensant que c’est un lieu éternel de tourment ou un lieu d’extermination) avec le diable et ses anges.
Et pour d’autres?
Ils préfèrent la formule du prêtre qui allait massacrer une ville de croyants cathares en criant : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !» 

Où se trouve le cœur de Dieu dans tout cela?
Où se trouve le consolateur (le Saint-Esprit) que le Père nous a envoyé ? Est-ce une manière de consoler, d’essuyer les larmes de celles et ceux qui se trouvent dans la détresse après avoir perdu un être cher ?

En tous les cas, un Dieu qui serait comme cela est aux antipodes de celui qui vit en moi.
Eugène Marbeau dans «  Les remarques et pensées » (1901) disait  une chose très juste : « Pour connaître le fond du cœur d'un homme, il suffirait de savoir quelle idée il se fait du Paradis et comment il se représente l'Enfer ». 

Alors, c’est volontairement que je ne montre ici aucun verset biblique, pour éviter qu’encore, encore et toujours… l’interprétation vienne semer son venin, sa dose d’incrédulité ; mais la justice qui crie dans nos cœurs est-elle celle de la condamnation ou celle du pardon?

Jésus-Christ est l’opposé de la condamnation, il est la réconciliation.

Alors, si arrivé à la fin d’une vie, le cœur de l’homme ou celui de la femme demeure dur comme un cailloux, car il refuse de pardonner, eh bien : « il portera son enfer selon la mesure de sa méchanceté »…d’une manière imagée, il sera comme une fleur qui se fane et pourrit dans la terre, mais qui renaîtra au prochain printemps dans une terre beaucoup plus aride, voire désertique, (pourquoi ?) pour affronter une vie de difficultés encore plus grandes (c’est cela la graduation des coupes de la colère de Dieu) ; et s’il lui faut plusieurs vies pour reconnaître sa folie et briser son cœur dur et s’éloigner définitivement de sa propre idolâtrie, alors, c’est que cela doit se faire ainsi ; et pour moi c’est la patience de Dieu que j’y vois le plus; c’est cet amour perpétuel, qui n’a pas de limite de temps pour retrouver celui qui s’est perdu.

Alors, ensuite il y a la confirmation par l’Esprit.
J’ai reçu, sans m’y attendre du tout, la révélation des deux résurrections. La deuxième résurrection est loin d’être aussi heureuse que la première résurrection, puisqu’elle est en Christ.
Ceux qui ont part à la deuxième mort on part bien-sûr à la réincarnation....mais voilà, je ne convaincrais personne, car même ceux qui sont déjà convaincus, doivent l’être, non par un homme mais par l’Esprit saint qui seul convainc de péché de justice et de jugement.

Dernier point : suis-je un disciple qui cherche à faire d’autres disciples ?

J’enseigne simplement ceux qui veulent m’entendre.
Mon Père, Dieu, lui, rassemble ceux qui font sa volonté.
Alors, à quoi servirait-il que je me perde en amenant la lumière sur moi ?
C’est plutôt éclairer les autres (et leurs zones d’ombre) le plus important; et je n’ai par conséquent aucune vocation à vouloir créer un nouveau mouvement, un nouveau modèle doctrinal.
Je dis ce que le Saint-Esprit a mis dans le cœur du croyant, qui est : soit déjà convaincu, soit en questionnement puisque c’est ce qu’il a refoulé, ce qu’il a enterré en lui.

Pourquoi la vérité se présente-t-elle ainsi ?

Combien de croyants ont vécu selon les convictions des autres au lieu des leurs ?
Combien d’intuitions spirituelles vraies ont dues être piétinées, enfouies dans le subconscient d’enfants de Dieu ? Des dogmes religieux dressés comme des montagnes de vérité sont venus remplacer par la loi, la liberté en Christ.
Il n'y a rien de pire que l'esclavage religieux ! 

La dernière question que chacun doit se poser de manière urgente est:

« Suis-je suffisamment humble pour entendre les paroles de mon Père? Suffisamment courageux pour préférer les pensées de Dieu aux traditions des hommes ? »

Je prie que le Saint-Esprit parle dans le cœur de ceux qui ont besoin d’être éclairé.

Mais, le problème de la réincarnation (qui je le rappelle et la deuxième manière de ressusciter, la première étant glorieuse, puisqu’elle est en Christ) cache un problème plus profond : celui de l’esprit religieux.

Je le répète, COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES CONDUITS PAR UN ESPRIT RELIGIEUX plutôt que par Dieu ?

Il faut savoir que le problème nº1 de toutes les religions sans exception : c’est le péché.
Pourquoi les religions pullulent, partout ; et pourquoi elles ne régressent pas en nombre ?

C’est parce qu’elles cherchent chacune un moyen de cacher le péché.
Comme elles ne peuvent s’en débarrasser, elle le dissimule.
Qui n’a pas eu, ou qui n’a pas encore eu ce comportement récurrent ? (écoutez-bien !)
« Je cherche à faire le bien; mais le mal que je ne veux pas revient sans cesse à moi ».
La religion n’a jamais réussi à se débarrasser du problème du péché et c’est pourquoi on trouve partout cette particularité du caractère religieux qui cherche non pas la lumière, la clairvoyance et la vérité, mais la dissimulation.

C’est comme une tâche sur un vêtement, il n’y a que deux solutions : Soit vous arrivez à la faire disparaître, soit vous y ajouter un morceau de tissu supplémentaire pour la dissimuler.

Les bouddhistes ont trouvé une solution, leur morceau de tissu ressemble à des résurrections infinies sous forme de réincarnation. Ils veulent s’amender par un meilleur karma en rachetant leurs fautes au moyen de réincarnations à plusieurs étages : végétal, animal humain.
Mais ils oublient une chose : c’est que l’animal et le végétal n’ont pas péché car ils n’ont pas désobéi, mais ils sont soumis et gardés par l’homme et ne sont pas créés à l’image de Dieu.
Seul l’homme est créé à l’image de Dieu.
Donc l’âme d’un animal ne peut renaître humain, alors qu’au contraire l’âme d’un humain pécheur en renaissant humain toujours pécheur a encore le moyen de changer de nature en se repentant.

Alors, les religions chrétiennes ont toutes les mêmes particularités : elles cachent les fautes de leurs croyants dans des rituels qui se ressemblent tellement :

Quels sont ces rituels ?

- Premier grand rituel : LE LIVRE SACRE 
Toutes les religions ont un livre sacré et surtout elles le font savoir : il est plus saint que celui des autres.
Les juifs se réfère à la Torah et pour les plus érudits à la Kabbale ; les musulmans au Coran et les catholiques ont leur missel et leurs livre des saints dont la Bible fait partie ;
Les protestants ont leur Bible et les autres courants ont des versions différentes : la Bible version Segond pour les uns, version Darby pour les autres, etc. ; ils ont des versions révisées, dont certaines traductions linguistiques « seraient » plus proche de l’original ;
Les mormons, eux, ont en plus leur propre livre, (le livre des Mormons). Les témoins de Jéhovah possèdent une Bible bien à part avec la « traduction du nouveau monde ».
Les différents courants évangéliques ont trouvé une astuce : Ils ont quasiment la même Bible, mais c’est l’interprétation des écritures qui évolue. Ce sont leurs grands théologiens qui fondent leur croyance biblique. Autant de courants, autant d’inspirations et d’interprétations différentes.
Il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts.

Et on continue à chercher la vérité dans ce venin diabolique ??!!

Il n’y a qu’à voir comment chacun entrevoit les temps de la fin pour s’en apercevoir.
Tous les scénarios de l’apocalypse annonciatrice de la fin des temps sont évoqués.
On est attiré inconsciemment, en fait, par l’explication reflétant le plus ce que nos passions charnelles préfèrent ; et par voie de conséquences nous réfutons ce qui nous fait peur et ce qui montre nos fautes.

Donc, l’interprétation c’est un moyen astucieux, subtil et séducteur pour dissimuler les fautes.

2- ce qui nous amène au deuxième rituel :
Comment effacer nos péchés ?
Ce qui revient à la question suivante : Qui est l’animal de sacrifice ?
1- l’animal unique envoyé par le Père c’est l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. C’est le Fils de Dieu envoyé sur terre. C’est Jésus-Christ qui l’a fait, lui, pour tous ceux qui croient en lui et qui naissent alors par le don de repentance puis par le don de l’Esprit-Saint venant du Père ;

Mais on le sait ce sacrifice est galvaudé par un sacrifice sans eau c’est-à-dire sans vrai repentance.

Si Elie le prophète n’aurait pas recouvert son sacrifice à trois reprises de 4 cruches d’eau, jamais il n’aurait été agréé de Dieu et donc jamais le feu du ciel serait descendu sur son sacrifice.
Pas de repentance, pas d’esprit saint ; Pas de don de repentance, pas de don du Saint-Esprit.
Et je ne sais pas si vous avez bien fait attention à ce passage du livre des Rois, mais ce n’est pas Elie qui versa l’eau, c’est le peuple. C’est Elie qui demande au peuple de le faire ; Ce qui est très intéressant, puisque là, c’est le peuple qui se repent fortement ; (ce n’est pas une petite partie des Israélites, non, ce sont toutes les tribus car 3 fois 4 cruches d’eau cela fait 12 cruches d’eau, comme les 12 tribus)
Et c’est le peuple qui ensuite chassera et exterminera les faux prophètes.
La lumière ne brille pas sur Elie, elle brille sur le peuple.
C’est le peuple qui reçoit la lumière.
Tout le monde a les yeux rivés sur Élie ; Mais c’est le peuple qu’Elie est en train d’enseigner pour l’amener à la conversion.

2- Deuxième animal de sacrifice : (Puisque le sacrifice de l’agneau de Dieu a été occulté, alors nous avons un autre sacrifice)
L’animal immolé va être un jeune agneau d’un an, sans défaut ; (c’est-à-dire ?) celui des plaisirs de la chair. 
Se purifier en se soumettant à une vie austère de privation en tout genre (Nous tombons là dans les fameux interdits, le légalisme : « Tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela ; Tu n’auras pas de loisirs, tu t’abstiendras de vin, de mariage, de sexe, de fréquentations qui souillent, Tu auras une vie quasi monastique.... »
Ce sont les vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance des catholiques qui pensent, par leurs actes, atteindre la sainteté ; qui pensent  inconsciemment que leur jeune agneau immolé, sans défaut, va remplacer l’agneau de Dieu.

Mais quelle est la religion qui n’a pas son jeune agneau à brûler avec leur listing d’actes obligatoires à pratiquer, pour montrer l’obéissance de leurs disciples ? (montrez-la moi, cette religion qui n’a pas d’actes obligatoires?)

3- Troisième animal de sacrifice : l’animal sacrifié est du gros et du menu bétail, sans défaut (toujours); c’est un jour de la semaine : se soumettre à un jour plus saint, qu’un autre (le Sabbat, le jour du Seigneur, le jour de la prière collective pour l’islam.. ou chaque jour un bouddha différent ; et ce septième jour de la semaine est spécial car on y fait des actes ritualisées et agréés.

4- Quatrième animal de sacrifice : l’animal sacrifié est ici, n’est pas un animal, mais c’est un gâteau cuit de fleur de farine et d’huile, le tout cuisiné sans levain (sans levain, pour signifier que cette offrande n’est pas pour soi, pour se mettre en valeur); c’est son temps et son argent que l’on dépense alors, ce sont des actions de générosité visibles 
(Dons d’argent, œuvres de charité…  On soutient des associations caritatives et humanitaires, on visite les malades dans les hôpitaux, on évangélise tout le monde, partout et à tour de bras...)

5- Cinquième animal de sacrifice : l’animal que l’on brûle ici c’est du gros bétail comme le bœuf symbole de force et de communion ; c’est celui qui est choisi par le collectif, par la communion des « saints » (représenté par des fêtes purificatrices (jeûnes, le ramadan, les pèlerinages, les regroupements de masse, les processions, les congrégations, les célébrations, les séminaires, etc.).

Pour finir avec tous ces rituels : (que l’on a vu au travers du livre sacré et des offrandes d’animaux) Ce sont bien sûr des sacrifices réels, mais la question est: sont-ils agréables à Dieu?
La réponse est dure : Non !
Pourquoi ?
Parce que ces sacrifices, ces offrandes dissimulent toujours le péché.
Il n’y a toujours pas de repentance. Et sans repentance on manque le but.
Le religieux qui a créé ou rejoint sa religion s’applique à suivre scrupuleusement les rituels de son mouvement qui ne peut faire autrement que de faire ses œuvres dans les ténèbres.
Ces sacrifices sont bons et agréables, s’ils sont faits uniquement avec un cœur purifié.
Le problème c’est toujours celui de la profondeur de nos actes.
Nos réelles intentions.

Alors, ceux qui se disent athée, non croyants, ou encore ceux qui voient Dieu partout dans la nature (un Dieu uniquement créateur) pensent être protégé et sauvé de la religion.
Mais le sont-ils vraiment ?

N’ont-ils pas eux-aussi créé une autre religion à leur niveau ?

Derrière la religion il y a surtout l’esprit religieux ; et on ne peut pas y échapper autrement que par une vraie relation divine.
Regardez : j’en avais parlé dans un précédent message sur les TOC (troubles obsessionnels compulsifs qui deviennent évident chez la plupart des gens) mais avoir ce trouble obsessionnel montre qu’il y a déjà un esprit religieux derrière.
Quand on s’active à laver sans cesse ses vêtements, son corps, sa maison...c’est qu’inconsciemment on s’empresse à vouloir enlever ses péchés.

Les athées recherchent un livre sacré dans une philosophie de vie, dans la croyance aveugle de la science.
Ils partent en vacances comme en pèlerinage pour se laver dans les eaux chaudes, croyant pour un moment s’être purifié.
Ils ont aussi leurs œuvres de charité (les restos du cœur, le téléthon etc).
Ils ont de bonnes raisons morales pour respecter des valeurs qu’ils estiment eux, avoir du sens.
Alors parfois quand cela les arrange, ils s’abstiennent de voler, de mentir ou de tricher. Ils s’occupent du besoin des autres tant que cela correspondent à leur besoin.
Non, je ne suis pas amer, je n’ai de ressentiment, ni de jalousie pour aucun religieux.
L’homme est par définition un animal religieux, à partir de sa désobéissance.
Donc je ne m’illusionne pas sur ma vielle nature, je sais d’où je viens, moi aussi.
Mais maintenant que je connais le Père au travers du Saint-Esprit, je ne regarde plus en arrière. Et donc je ne prends pas ce qui est bon dans une religion et dans une autre et dans une autre encore… pour construire un nouveau mouvement qui reviendrait à une nouvelle religion.
Je ne prends pas un tissu neuf pour le raccommoder à un vieux tissu, la déchirure serait pire.
Jésus reconstruit le temple en 3 jours.
Alors que faire ?
Faire ce que l’Esprit Saint nous inspire. Pratiquer ses œuvres.
Est-ce faire des choses compliquées ?
Non, c’est tout simple : faire ce qui nous semble vrai, juste, bon, pur, honorable et digne de louange pour notre bien aimé Seigneur et non pour nous-mêmes.
Amen

dimanche 4 novembre 2018

QUI SONT LES VRAIS PERSÉCUTEURS DES CROYANTS ?

248
Par Éric Ruiz

« …tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12).

Beaucoup de ceux qui lisent ce verset se sentent justifiés et agréés par le fait d’avoir eux-aussi, été persécutés.
Mais était-ce forcément la réalité des faits ?
Je vous propose de regarder de plus près :
Un bon nombre se disent attaqués par toutes sortent d’épreuves : par des maladies handicapantes, par des problèmes dans leur travail, par des difficultés financières récurrentes, par un isolement social causé, par des séparations, un divorce difficile, ou par un manque affectif avec des enfants en garde alternées, ou encore par des relations compliquées, etc… bref, ils se disent que ce qu’ils vivent est, après tout normal, puisque ce sont des attaques de l’ennemi qui hait les chrétiens.

Les démons sont alors un peu identifiés à des animaux, ressemblant à des chiens de chasse qui suivraient la trace du Saint-Esprit pour traquer les saints et les tourmenter.

Alors au risque de vous surprendre, je trouve cette analyse simpliste et erronée.
D’abord parce que les épreuves, qui nous déstabilisent,(tout comme la peur des démons) nous montrent que nous sommes en train de nous séparer de Dieu ; et qu’ensuite l’action à faire, est de ceindre ses reins par la ceinture de vérité. La vérité est là : c’est que la Bible fait une différence nette entre tribulation et persécution ;
Et que les exemples cités plus haut sont des tribulations.

Lisons (Romains 8 :35)
« Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? »

Paul, ici, sépare l’angoisse, le chômage, la pauvreté, les actes d’agressions et même, risquer sa vie, en nommant ces épreuves autrement, que des persécutions (il n’est pas ici, en train de donner des exemples de persécutions).

Et le contexte de Paul dans la deuxième lettre à Timothée, va dans le même sens aussi.

Tout d’abord, l’apôtre Paul ne parle jamais de ses souffrances personnelles comme étant des persécutions.
Lui qui a vécu dans la disette, le manque, et risqué sa vie à maintes reprises, il n’a jamais mis, non plus, la responsabilité sur l’œuvre des démons, ou sur Satan.

Non, Paul parle dans 2 Timothée 3 :12 des persécutions religieuses qu’il a vécues  à Antioche, à Icone, et à Lystre (verset 11) ; et au verset 13, l’apôtre dit ouvertement, qui ont été ses persécuteurs :
« les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes. »
Paul a rencontré des hommes méchants, des imposteurs, c’est indéniable.
D’ailleurs, ce sont ces mêmes personnes qui ont abordé Jésus de Nazareth à partir de sa 33ème année et qui voulaient le lapider ou le crucifier.

Qu’ont-ils fait au juste, ces hommes à Paul dans la ville de Lystre ?
Lisons Actes 14 :19 pour le savoir : « Alors survinrent d’Antioche et d’Icone des juifs qui gagnèrent la foule, et qui, après avoir lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville (de Lystre) pensant qu’il était mort ».

 Il faut bien comprendre qu’ici les juifs qui lapident Paul, ne sont pas les religieux d’un autre Dieu que celui des chrétiens ; D’ailleurs le mot chrétien a été un nom donné par les habitants d’Antioche aux juifs.  
Ces « juifs » sont en fait surtout des Judéens.
C’est un peuple qui habite ou habitait la Judée et plus précisément un peuple regroupé parmi la tribu de Juda.
Le mot grec « Ioudaios » [ee-oo-dah’-yos] a été traduit dans nos Bibles révisées, par le mot « juif » à partir 1582 (si vous voulez plus d’infos à ce sujet n’hésitez pas à écouter mon message « Jésus Christ était-il juif ? »).  
L’écriteau où Ponce Pilate fit rédiger les initiales INRI: En latin: 
Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum signifie Jésus le Nazaréen Chef Souverain des JUDÉENS et non Chef des juifs.

Donc, faisons attention, les juifs, comme la religion juive n’est pas un peuple de persécuteurs. Il n’y a aucun peuple, aucune race, aucune nation qui est persécutrice et qui mérite un génocide. Ne cherchons surtout pas d’ennemis imaginaires ou des boucs émissaires pour refouler de vieux sentiments agressifs, xénophobes et racistes ou pour chercher à glorifier une religion plus qu’une autre.

Les Judaïtes qui ont donné le nom plus tard au Judaïsme, ne sont identifiables que par leurs actions d’amour et de générosité pour leur prochain (c’est tout).
« Aimer son prochain comme soi-même » c’est le premier commandement, qui ne vient pas en plus de ce qu’ont reçu les hébreux.
C’est par conséquent un peuple saint dont la vraie Eglise se trouve dans leur cœur et ils n’ont pas vocation à faire des disciples puisque c’est Dieu lui-même qui rassemble ses brebis.

Donc les « faux juifs » prient que « ton règne vienne » mais ils l’empêchent de venir en faisant des disciples à la place du Père.
Je vous rappelle que la traduction originale de Marc 16 :15 n’est pas : « faites de toutes les nations des disciples »,(ce n’est pas : « faîtes des élus ») mais bien :« enseigner toutes les nations »(version Martin) ; Ce qui n’attribue pas du tout le même pouvoir à l’homme, et ce qui laisse entièrement l’élection finale à notre Père céleste.

Donc ces Judaïtes qui s’opposent à Paul, s’excluent eux-mêmes de cette tribu royale; car ce sont des serviteurs méchants et paresseux qui ont enterré leur talent ou qui ont dépensé pour eux-mêmes l’argent qu’on leur avait confié.
Ils se sont mis à enseigner et à diriger des croyants pour en fin de compte, qu’ils deviennent leurs propre disciples en prétextant que leur obéissance leur vaut le titre de disciples de Jésus-Christ.
Ce sont donc, (comme le dit Paul) des imposteurs égarés et qui égarent les brebis qui les écoutent.

Alors aujourd’hui, qui peut prétendre avoir subi les mêmes persécutions que Paul, (lapidé et laissé pour mort) dans nos pays occidentaux, dont la religion n’est plus liée à l’Etat ?

Je pense que des persécutions menant à la mort sont rares, sauf pour ceux qui ont subi des attaques terroristes islamistes… Et encore, ces attaques ne sont pas ciblées forcément sur ceux qui adorent Jésus-Christ, mais c’est pour se venger d’un peuple soumis à un gouvernement colonisateur et impérialiste.
Cette forme d’attaque est alors plus conforme à ce que Paul appelle des tribulations par l’épée.

Pourtant, la persécution religieuse existe bien.
Elle est bien réelle.
Pour exemple, la persécution prend tout son sens…
·       lorsqu’un croyant exerçant des fonctions reconnues dans une Eglise, vous montre du doigt pour insister que c’est vous le traître et que vous n’êtes qu’un farouche opposant à son ministère ;
·       Ou bien, lorsqu’on vous accuse d’être un ennemi pour avoir annoncé un autre discours, plus… un autre évangile que celui de la Bible, vous devenez, alors, à votre insu, une brebis galeuse, et bientôt un dissident.
·       Ou encore, vous vivez une persécution, lorsque vous n’avez d’autres réponses que des insultes ou des mise en garde d’intimidation alors que vos intentions, c’est de mettre en lumière des agissements injustes, non pas pour diviser mais pour édifier.


·       Ceci dit, je voudrais parler d’une autre forme de violence aussi ; de tous ceux à qui on a fermé volontairement la bouche dans les assemblées, sous prétexte qu’un serviteur de Dieu doit éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu ; et sous prétexte que la prophétie est soumise au prophète qui est seul juge de la véracité de la prophétie annoncée.
Ces méchants serviteurs, faux oints, faux prophètes, s’appuient c’est vrai sur une partie des Écritures mais ils oublient que le jugement se fait après une écoute collective, par l’assemblée et qu’ils ne sont pas les seuls à juger. Or, ils exercent une censure en amont, par peur que leurs mauvaises œuvres soient dévoilées.

·       Pour les censurés comme pour d’autres croyants, alors, l’épreuve commence avec ce sentiment très fort du rejet et par la tiédeur ambiante de leur Eglise. C’est ce qu’elle est devenue pour eux, une assemblée sans couleur, où plus rien n’est discutable, où un chrétien doit-être irréprochable et donc où ses états d’âmes doivent restés à l’extérieur ; où l’esprit de famille a laissé la place à une organisation ressemblant plus à une programmation de journées « business-spectacle ».
« Frères et sœurs » est devenu alors un nom commun qui a remplacé une réalité qui n’existe plus alors.
·       Leur persécution, à tous ces délaissés et ces rejetés: c’est alors de venir partager uniquement des moments vides et de voir petits à petits l’amour disparaître sous cet épais manteau de solitude.
·       Leur persécution s’est aussi d’assister au triste abandon des jeunes convertis, endoctrinés, puis livrés à eux-mêmes.
·       Ces moments, longs, de misère et de pauvreté spirituelle et affective, vécus comme des boissons amères, sont de réelles persécutions.

Paul lui aussi a connu ce genre de goût amer et de traîtrise.
Revisitant les Eglises qu’il avait enseigné au départ, certains ne le considérait pas mieux qu’un étranger ou un païen. On n’hésitait pas à remettre en cause son élection d’apôtre par le Saint-Esprit ; tandis que lui ne pouvait que constater amèrement l’idolâtrie naissante par la conduite de faux apôtres.

Pourquoi la persécution prend-elle cette forme ?
Quel est l’objet de ce combat ?
Et (question embarrassante) pourquoi ne faut-il absolument pas s’y soustraire ?

La vraie et unique persécution est bien dans l’Eglise, à l’intérieur d’elle.
Sa forme est évidente.
C’est même un passage obligé pour tout croyant vivant pieusement (pour reprendre 2 Timothée 3 :12).
Ceux qui se réveillent et deviennent vraiment pieux (dans le sens ou le Saint-Esprit règne sur leur vie), dégagent une odeur immonde pour ceux qui au contraire vivent selon leur chair, dans le mensonge, l’imposture et la méchanceté.
« Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire. », voilà la raison de la déchirure dans l’Eglise (les mauvais raccommodages vont tout déchirer).

Dans tous les âges de l’Eglise la déchirure (le schisme) a révélé la persécution qui a été alors, LE SIGNE du réveil des croyants.

Prenons à titre d’exemple les 7 églises de l’Apocalypse (chapitre 2 et 3) :

Dans l’Eglise d’Ephèse, les croyants ont été félicités pour leur persévérance à supporter les méchants. Ils ont éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas et qui ont été trouvé menteurs (Apocalypse 2 :2).

Dans l’Eglise de Smyrne, les croyants ont souffert des calomnient de la part de ceux qui se disent juifs (pour nous juifs ici équivaut à disciples) jusqu’au point d’être jeté en prison.
Le diable ici avait la figure de ces grands-prêtres de  « la synagogue de Satan », prêts à tout pour expulser les opposants.

Dans l’Eglise de Pergame, on lit que Satan y a fait sa demeure ;
Et qu’il y a des gens qui ont résisté à la doctrine de Balaam (Balaam qui était un devin, puis un imposteur, poussait le peuple de Dieu à l’infidélité, son nom en grec signifie : « qui détruit le temple »).
Or les gens réveillés par l’esprit, on refuser la soumission. Ils ne se sont pas livrer à la débauche et ils ont refusé de tomber dans l’idolâtrie (le culte de l’homme et de soi-même).
Leur persécution a pris le chemin des martyrs, car ils n’ont pas renié leur foi jusqu’à la mort, comme l’a fait le témoin fidèle Antipas (dont le grecque, au passage, signifie « comme le père »). Antipas est une figure du fils de l’homme.

Dans l’Eglise de Thyatire, le seul fardeau de persécution qu’ils ont eu à combattre fut celui de ne pas connaître les profondeurs de Satan ; comment-ont-ils combattu ?

En rejetant les enseignements de séduction et de débauche d’une prophétesse, appelée Jézabel. Eh oui, les femmes enseignaient à Thyatire.
Ces croyants ont dû résister en persévérant jusqu’au bout dans leur piété.

Dans l’Eglise de Sardes, ce qui était dur à vivre, c’était les œuvres mortes de cette Eglise, qui voulait se faire passer pour vivante.
La mort est venue comme un voleur, surprendre ceux qui se souillaient en premiers.
Mais pour un petit nombre seulement, ils ont résisté en veillant et en se repentant régulièrement face à cette apostasie.

Dans l’Eglise de Philadelphie, ils ont eu eux aussi à lutter en gardant la parole de la persévérance dans ce qui est saint et véritable.
C’est donc contre des menteurs qui se disaient juifs (vrais croyants) qu’ils ont lutté vaillamment, mais leur persécution s’est tournée en gloire puisque leurs ennemis sont venus se prosterner à leurs pieds et reconnaître la puissance qui vit en eux, par leur persévérance.
Et cette persévérance a été le moyen pour eux, d’être gardés à l’heure de la tentation, qui est venue pour éprouver le monde.

Enfin dans l’Eglise de Laodicée, les croyants ont dû lutter contre ceux qui se croyaient riches et qui se vantaient de n’avoir besoin de rien.
Ils ont été châtiés (par la persécution) en vomissant … (mais pas en vomissant les autres), leur propre tiédeur et en se repentant de leur nudité et de leur misérabilisme. Ils ont pu ainsi recevoir l’Esprit saint qui frappait à leur porte, dans leur cœur, mais pas dans l’Eglise.

Ce que nous pouvons voir de constant dans toutes ces Eglises d’Asie, (qui représente, au passage, géographiquement la Turquie actuelle), c’est que 2 Timothée 3 :12 n’a cessé d’être répétés inlassablement: tous ceux qui ont voulu vivre pieusement en Jésus-Christ ont été persécutés (TOUS, pas la plupart, pas certains, non tous).
Persécutés par qui ?
Encore, par ceux qui les enseignaient et ceux qui suivaient leurs mauvaises doctrines, mais aussi…. il faut le dire, à cause d’eux-mêmes.
Pourquoi ?
·       La tiédeur des croyants, que nous sommes, à nous éloigner de notre premier amour, à entrer dans un certain immobilisme fataliste (en pensant : ça ira mieux demain, ou le Seigneur connaît toute chose et pourvoira à notre détresse) ou à accepter sans s’opposer vraiment à toutes formes d’injustices ou d’adultère ; à nous attacher passivement à des doctrines de démons (c’est l’Eglise de Pergame que je cite-là) ;
Eh bien tous ces traitements injustes et parfois cruels que nous avons avalés comme une nourriture que nous avons estimée après tout convenable, nous ont conduits aux tourments de la persécution.
Eh oui, le tiraillement intérieure (une voix qui nous dit : « ce n’est pas juste » et que nous acceptons quand même malgré nous) est une forme de tourment.
Ne voulant pas casser la communion fraternelle et nous isoler encore plus nous avons, c’est vrai en souffrant, accepter parfois l’inacceptable.

Mais (et c’est là que j’insiste) notre persévérance à vouloir sauver l’amour (plus que la doctrine), nous a mis à part.

La chose importante est que, sans persécution, aucun croyant ne peut vaincre le mal et obtenir une place sur le trône du Seigneur.

Ensuite, il y a un autre point majeur : c’est que Dieu a volontairement laissé Satan mettre sa demeure et son trône dans l’Eglise.
Dans quel but ?
Eh bien dans l’intention d’y exercer un jugement.
1°) pour identifiés les menteurs et les faux juifs (faux croyants) et
2°)  pour identifier les vrais adorateurs, ceux qui ont persévéré malgré les persécutions.

Ensuite ; ce qui est indéniable, c’est que les persécutions des 7 Eglises de l’Apocalypse ne sont pas des enseignements du passé, qui vont juste servir à nous enseigner comment agir maintenant pour éviter de vivre les mêmes tourments.

Ces anciennes persécutions sont les nôtres aussi.

Elles sont transposables à notre temps où règne la même apostasie dans l’Eglise, le même esprit de Balaam et de Jézabel et où Satan a fait aussi sa demeure.
Ces persécutions nous confirment que le corps de Christ est amené à subir les mêmes souffrances que nos frères et sœurs d’antan.
Sinon où serait la justice de Dieu pour ses enfants ?

Alors, la persécution que nous subissons est-elle la caractéristique de notre Eglise, une persécution propre à nous ?
En fait, rien ne présage de savoir si nous passerons par une persécution plutôt que par une autre.
Une chose en tout cas est certaine ; et c’est encore Paul qui le confirme, l’apostasie et le règne de Satan arrivent toujours de la même façon: «  je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples avec eux ».

L’apôtre Pierre a la même certitude : « il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses… » (2 Pierre 2 :1)

Alors devrons-nous (comme certains frères de l’Eglise de Pergame) jusqu’à mettre même notre vie en péril, pour ne pas renier notre foi ?

Ce n’est certainement pas à nous d’en juger…

Mais l’apôtre Paul était préparé à toute éventualité et il affirmait que « mourir est un gain » et que ce qui lui importait le plus était de glorifier Christ soit par sa vie, soit par sa mort.
Luc, son fidèle compagnon de voyage dit que devant les anciens de l’Eglise d’Ephèse, Paul affirma dans Actes 20 :24 «  …je ne fais moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle ne m’était pas précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu ».

Là aussi qu’importe la situation, Dieu nous donnera la force de surmonter toute épreuve, dans la joie et dans la paix. Cette paix qui nous fait réaliser que nous sommes effectivement sous sa grâce.
C’est pourquoi, il nous faut toujours prier que la paix accompagne chaque disciple, car lorsque nous perdons la paix, faut-il encore le rappeler, nous nous éloignons de sa grâce.
Mais nous ne devons pas oublier aussi que rien doit nous empêcher de veiller les uns sur les autres en étant bienveillant, bon, généreux, patient, doux et tempérant (le fruit de l’esprit).

Manifestons donc la grâce du Seigneur et soyons dans la paix dans nos tribulations et nos persécutions qui sont des portes ouvertes à nos récompenses actuelles et futures.

Soyons encore comme Paul, qui se plait dans les faiblesses, les calamités et les persécutions pour Christ, car dit-il : « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort »
Amen

dimanche 28 octobre 2018

UN VÉRITABLE CROYANT PEUT-IL AVOIR DES OBSESSIONS ?

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Par Éric Ruiz

Pourquoi y a-t-il autant d’obsessions de nos jours, n’ayons pas peur des mots, autant d’obsédés?

Je crois que nous sommes arrivés dans le grand siècle de l’obsession.
Qu’est-ce au juste cette sorte de maladie mentale?

En fait, au départ, c’est une idée ou une pensée qui revient sans cesse et que la personne ne parvient pas à maîtriser. Malgré tous ses efforts pour s’en séparer les mêmes pensées reviennent à la charge (on ressasse toujours la même chose).

Mais ce n’est pas fini, ensuite, ces pensées vont devenir des actes obligatoires.
Celui ou celle qui a sans cesse des pensées de sexe, par exemple, va alors devoir passer à l’acte pour extérioriser ce qui le rend anxieux.
Ce passage à l’acte va alors devenir un rituel.

C’est comme celui qui pense avoir les mains sans cesse sales, il va passer par un acte compulsif de lavage de mains 10,15, 20 fois par jours.
Donc pour résumer : l’obsession, c’est donc une peur mêlée à une pensée récurrente qui devient un acte compulsif. 

La médecine qualifie ces comportements d’obsession phobique ou de névrose obsessionnelle ou encore le fameux TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif).

L’angoisse est là, qui rôde et qui est comme permanente ; et il y a bien-sûr différents degrés.
Le premier degré reste encore à l’état d’embryon et il demeure contrôlable par la personne. 
Mais le degré le plus haut met la personne dans un état incontrôlable et dangereux (dangereux pour elle-même d’abord, mais aussi pour les autres).
À ce moment-là, elle a même peur d’elle-même.
Par exemple, elle connait des malaises,  des pertes de connaissances, des crises d’angoisses, des crises d’épilepsie ou pire, des actes agressifs allant jusqu’au meurtre (là je fais référence à une personne qui sait qu’elle va devoir passer à l’agression pour satisfaire son obsession, mais elle a peur de ne pas trouver de personne pouvant l’arrêter dans sa phobie meurtrière).

Alors bien-sûr, tous, nous pensons à la même personne, au terroriste islamiste qui est atteint par une double obsession : une obsession religieuse et une obsession meurtrière.
Ce TOC élevé est bien-sûr complètement diabolique.

Je tiens quand même à vous donner quelques exemples de ces maladies que l’on voit partout :
La superstition (la crainte obsessionnelle du malheur) ; la maniaquerie (le nettoyage excessif, la phobie du sale), la syllogomanie (l’accumulation excessive et sans limite de toutes sortes d’objet), les phobies du rangement, de l’ordre, mais aussi la phobie de l’oubli ( la crainte obsessionnelle d’avoir oublié quelques chose, on vérifie tout plusieurs fois) la crainte du vol (on ferme tout systématiquement à clé) ; la phobie de certains animaux, comme les araignées ou, la peur de manger comme l’anorexie, la boulimie toutes les formes d’obsession sexuelle (perversion, viol, pédophilie,...) mais aussi toutes les formes d’obsession meurtrières.

La Bible parle indirectement de cet état démoniaque. 

On voit Jésus chassant les démons obsessionnels. Les TOC dans la Bible, ce sont les esprits d’incrédulité.
Ces mauvais esprits s’emparaient d’un jeune qui tombait souvent dans l’eau et le feu ; donc qui avait des troubles psychiatriques sévères.
D’un point de vue spirituel, nous avons bien à faire aux démons, il y a bien le feu dans sang.
Les chrétiens, loin d’échapper à ce genre d’obsession, sont même les premiers touchés.
Les cultes de délivrance se multiplient partout dans le monde évangélique bien évidemment, car les séances spectaculaires sont facilement visionable sur le Net, mais pas seulement, dans les milieux catholiques, les milieux protestants, aussi.

Les résultats de délivrance sont médiocres pour ne pas dire nuls.
Les personnes se sentant guéries le sont momentanément, ou alors elles développent d’autres troubles obsessionnels. 

La racine de l’obsession de toute manière demeure.

Même l’hypnose (employée insidieusement dans les réunions évangéliques) peut momentanément influencer la personne et faire disparaître l’obsession. (Dans une émission télévisée connue on voyait une femme sous hypnose s’amuser avec des araignées alors qu’elle en a toujours une peur compulsive).

Mais je suis très affirmatif : ce sont TOUS des résultats provisoires, non permanents.
Pourquoi ?
Car la cause n’est pas résolue. 
La cause c’est encore sa propre nature animale qui n’a pas été domptée.
Cela prouve que nous sommes encore à ce moment-là, esclave de notre chair de nos passions et de nos désirs.

La stratégie inconsciente de la personne obsédée est la suivante :

Le péché dans la chair cherche à s’exprimer, tandis que la conscience s’y oppose en recherchant des actes pour le faire disparaître.
C’est le principe du refoulement.

C’est le cas typique du comportement religieux.
Plus le péché fait naître un sentiment de culpabilité chez le croyant et plus celui-ci multipliera les actes ou les symboles religieux.

Des exemples : il y en a des milliers ;
La peur de ne pas être agrée de Dieu fait faire des rituels souvent inconscients, comme

·       répéter les mêmes prières, aux mêmes heures,
·       faire le même acte en entrant dans un lieu saint (signe de croix, abaissement de la tête, paroles de bénédictions répétées) ;
D’autres rituels superstitieux se font régulièrement aussi,
·       comme on se sent vulnérable si on ne possède pas le médaillon d’un saint, une croix, ou même une Bible avec soi, ou encore...
·       On se sent coupable si on quitte des croyants sans prier avec eux, sans leur donner une bénédiction en paroles.
·       On croit aussi que ses propres prières sont impuissantes, si on oublie d’en signifier l’auteur : le nom de Dieu (et en plus dans la bonne langue d’origine, l’hébreu, l’araméen)
·       On place sa foi dans des objets ou des symboles bibliques pour se sentir protéger comme par exemple : déposer des versets un peu partout, dans les livres, les habits, les véhicules, les habitations (aujourd’hui on pourrait plutôt transférer cet acte à ceux qui inondent leur page Facebook de versets bibliques, pensant inconsciemment mériter les bénédictions et repousser le mal).
Des rites religieux juifs sont même passés dans le christianisme ;
Là aussi, comme si le fait d’imiter des pratiques anciennes (qu’auraient semble-t-il pratiquées Jésus) protégeraient ou inspireraient plus le croyant qui rappelons-le est dans une crainte qui l’obsède (à titre d’exemple :
·       Le jour du culte qui ressemble au shabbat juif.
·       le talit ou châle de prière placé sur la tête au moment de certaines prières ;
·       la ménorah placée dans l’Eglise près de la place où se tient le prédicateur ; 
·       la mezouza sur les linteaux de la porte d’entrée de l’Eglise)

Toutes ces pratiques servent inconsciemment à refouler un sentiment de péché, et c’est ce qui se passa aussi pour le 1er roi d’Israël, Saül.
Il multipliait les lieux de cultes, les monuments et les statues (les théraphim) alors qu’il désobéissait à Dieu et à son prophète Samuel.

D’une manière générale, on devrait réagir aussitôt qu’une idée ou une action devient obsédante.

Et réagir : c’est se tourner vers Dieu avec un cœur repentant, demandant sincèrement pardon et invoquant profondément une délivrance.
Mais dans les faits, les choses doivent être encore plus précises que cela.

Lisons Lévitique 19:5-8

« Quand vous offrirez à l'Eternel un sacrifice d'actions de grâces, vous l'offrirez en sorte qu'il soit agréé. La victime sera mangée le jour où vous la sacrifierez, ou le lendemain; ce qui restera jusqu'au troisième jour sera brûlé au feu. Si l'on en mange le troisième jour, ce sera une chose infecte: le sacrifice ne sera point agréé. Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l'Eternel: cette personne-là sera retranchée de son peuple. »

La précision de cette ordonnance sur le pardon est étourdissante de vérité.
Car ici, c’est bien du pardon dont on fait référence, surtout quand on parle d’une action de grâce.

Mais qui, aujourd’hui, met en pratique  Lévitique 19 :5-8 dans sa vie?

On peut se poser la question, vu les TOC (trouble obsessionnel compulsif) qui prolifèrent au même rythme les déchets plastiques dans le monde (s’y on veut donner une image qui s’y rapproche)
Alors ce que j’ai compris de ce que j’ai lu :
C’est qu’un sacrifice, pour qu’il soit agréé, la résolution qui est faite réellement dans le cœur et par la confession de la bouche, doit être effective le jour même ou au plus tard le lendemain.
Alors pourquoi, ici, dans le Lévitique, il n’est pas stipulé « le cœur et la bouche »?
C’est vrai...mais c’est faux aussi.
Ils sont bien stipulés, regardez ; On mange le sacrifice avec quoi ? Réponse : avec la bouche ; et le cœur signifie quoi ? L’intérieur de nous, là où est digéré l’aliment sacrifié.
Voilà donc la première réponse.
Mais il y a une deuxième réponse aussi, plus spirituelle :
L’offrande, c’est un acte de foi et la foi parfaite s’obtient ainsi.
Romains 10:10  « c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut »

Donc, la résolution dans le cœur vient en premier, car elle montre ce qui est juste en nous; et confesser de la bouche nous apporte le salut et la délivrance, à condition qu’il y ait une  parfaite adéquation entre le cœur et la bouche ; La balance fausse empêche la délivrance. Le poids de notre cœur doit être le même que celui de nos paroles, sinon nos paroles n’ont pas d’effet positif.

Donc pour être délivré de nos fautes, pas de faux-semblants, nous devons dire ce que nous avons dans le cœur, à Dieu et à ceux qui sont concernés.
Nous ne devons pas être légers avec ce que nous avons décidé de sacrifier et d’offrir à Dieu.

Prenons l’exemple suivant et projetons-nous personnellement dans le cas que je vais citer :
La victime que je décide de manger (je reprends les mots de Lévitique 19:5) est un préjudice qu’on m’a fait.

Je décide donc de pardonner une faute qu’un frère a commise à mon égard (on va dire qu’il m’a insulté).
Cette faute, cette insulte, c’est la victime que je vais brûler sur l’autel et manger. C’est mon offrande, et cette insulte donc, n’existera plus une fois mangée et digérée.
Mais… si au bout des trois jours cette insulte ressort, dans mes propos ou par des actes d’énervement, ou par je ne sais quel sorte de mauvais caractère,  c’est que je ne l’ai pas digérée et que je n’ai pas renoncé vraiment à elle.
Il me reste encore des morceaux de mon sacrifice (deux morceaux peuvent être difficile à digéré dans ce cas-là : le morceau de la rancœur, et le morceau de l’amertume) ; les remanger ou les ruminer est une abomination.
En réalité, mon offrande aurait dû disparaître complètement au bout de 3 jours pour être agréé de Dieu.

Or, si au bout du troisième jour je continue à manger cette victime, (à ruminer en pensant :  « ah, il m’a quand même manqué de respect, il m‘a fait ceci , il m’a dit cela… »), C’est une chose infecte et détestable.
Mon sacrifice ne sera pas agréé et la peine de cela est que je m’exclue automatiquement de la communion fraternelle et je coupe la relation avec mon Dieu.
C’est ce que nous révèle Lévitique 19

Vous voyez, il y a toujours une profondeur à atteindre dans nos relations.
Un simple pardon de la bouche ne suffit pas.

Il faut 3 jours de mise à l’épreuve de notre foi pour savoir si elle est agréée de Dieu.

Voilà pourquoi Jésus nous demande de « pardonner, pas sept fois mais jusqu’à soixante-dix-sept fois sept fois par jour », car Dieu sait que toute rancune à un coût très élevé : la fin de la relation avec lui, une lettre de divorce, le début de l’apostasie.

Vous trouvez que cette offrande ressemble à une loi dépassée et qu’elle est dure et illégitime !
Mais c’est parce que votre cœur alors est dur et que vous préférez cacher vos zones d’ombres plutôt que d’y mettre la lumière ;
En fait, dans la réalité, vous cherchez toujours la victime du regard plutôt que de la brûler sur l’autel.

Car finalement, c’est un bout de votre chair que vous mettez, aussi sur l’autel ; et ce morceau d’orgueil doit brûler et être manger entièrement.

En clair, on ne peut pas manger la chair et boire le sang du fils de l’homme si on n’a pas au préalablement brûlé et mangé la sienne.
Là, je fais référence à Jean 6 :54.
N’imaginez pas qu’avec un tel cœur, le sang de la nouvelle alliance qui donne la vie coulera dans vos veines.

Le sacrifice de Jésus est pour l’expiation de nos péchés, oui,  mais nous avons toujours à offrir des offrandes ; Et ce sacrifice de bon odeur, c’est notre chair que nous plaçons sur l’autel, pour qu’elle soit petit à petit mangée et consumée.

Je vous incite à méditer sur ce que je viens de dire, car cela ne vient pas de moi mais de plus haut et je me sens, (comme je l’espère, vous aussi) dans une crainte saine et respectueuse de ces choses révélées, en me remettant moi-même, personnellement en cause.
Je préfère suivre le même choix que l’apôtre Paul qui traite durement son corps et qui « le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d'être moi-même disqualifié »

Si vous refusez cette bonne et juste soumission, c’est que vous préférez le son confus, que vous entendez quand Dieu vous répond, car le péché brouille l’intelligence et empêche de manière audible de comprendre le Seigneur.

Si nous voulons que Dieu nous purifie, nous devons au préalablement nous laver.
Laver une tâche à son vêtement de sacrificateur, c’est manger l’offrande entièrement, en parler à Dieu et aux uns et aux autres, puis leur montrer 3 jours après, la valeur de notre résolution. 

Sinon, c’est une profanation du sacrifice, c’est une offrande détestable, du même poids que celle offerte par Caïn (et les mots ne sont pas trop forts).

Cela devrait choquer tout croyant pour qu’il soit bouillant dans ses paroles et ses actes.
Arrêter donc de vous battre, si c’est votre cas, contre vous-mêmes et de prier sans cesse que Dieu vous soigne de vos obsessions, de vos TOC.
Il ne peut le faire, si vous persister à être léger avec vos fautes.

Vous devez maintenant en être convaincu : le manque de pardon crée de lui-même des obsessions.

Nous l’avons lu, la peine que vous portez alors est une rupture, la rupture de communion ; l’ engagement que vous aviez dans le cœur avec Dieu est rompu, le divorce est prononcé avec le Seigneur ;
Ne mâchons pas les mots : vous  avez anéanti alors la puissance des quatre êtres vivants du trône (la parole révélée, la communion des saints, le sacrifice perpétuel et la prière).
La question à se poser c’est : que vous reste-t-il de vivant, alors ?
Que vous reste-t-il de saint ? Rien.

Jésus le mentionnais fortement :
« Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges…laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. » (Matthieu 5 :22).

Jésus le dit bien l’offrande ne peut être agréé sans une réconciliation profonde au préalable.
La réconciliation, c’est donc l’offrande avant l’offrande.
L’offrande de cœur précède l’offrande d’actions.
Cette offrande-réconciliation, c’est la paix dans notre cœur, comme celle que nous devons avoir avec les autres ; cette paix, c’est le principe de base de la foi.

Alors pour  finir, la question : un véritable croyant peut-il avoir des obsessions ?
Un croyant obsédé, c’est un oxymore, c’est un contre-sens.
La réponse est évidente et nous pouvons tous y répondre avec les arguments de l’esprit saint.

Que notre Seigneur nous aide, tous, sur notre chemin de repentance, à voir nos fautes et à les brûler entièrement par la réconciliation, sans revenir dessus, dès le troisième jour.
Amen