dimanche 4 novembre 2018

QUI SONT LES VRAIS PERSÉCUTEURS DES CROYANTS ?

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Par Éric Ruiz

« …tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12).

Beaucoup de ceux qui lisent ce verset se sentent justifiés et agréés par le fait d’avoir eux-aussi, été persécutés.
Mais était-ce forcément la réalité des faits ?
Je vous propose de regarder de plus près :
Un bon nombre se disent attaqués par toutes sortent d’épreuves : par des maladies handicapantes, par des problèmes dans leur travail, par des difficultés financières récurrentes, par un isolement social causé, par des séparations, un divorce difficile, ou par un manque affectif avec des enfants en garde alternées, ou encore par des relations compliquées, etc… bref, ils se disent que ce qu’ils vivent est, après tout normal, puisque ce sont des attaques de l’ennemi qui hait les chrétiens.

Les démons sont alors un peu identifiés à des animaux, ressemblant à des chiens de chasse qui suivraient la trace du Saint-Esprit pour traquer les saints et les tourmenter.

Alors au risque de vous surprendre, je trouve cette analyse simpliste et erronée.
D’abord parce que les épreuves, qui nous déstabilisent,(tout comme la peur des démons) nous montrent que nous sommes en train de nous séparer de Dieu ; et qu’ensuite l’action à faire, est de ceindre ses reins par la ceinture de vérité. La vérité est là : c’est que la Bible fait une différence nette entre tribulation et persécution ;
Et que les exemples cités plus haut sont des tribulations.

Lisons (Romains 8 :35)
« Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? »

Paul, ici, sépare l’angoisse, le chômage, la pauvreté, les actes d’agressions et même, risquer sa vie, en nommant ces épreuves autrement, que des persécutions (il n’est pas ici, en train de donner des exemples de persécutions).

Et le contexte de Paul dans la deuxième lettre à Timothée, va dans le même sens aussi.

Tout d’abord, l’apôtre Paul ne parle jamais de ses souffrances personnelles comme étant des persécutions.
Lui qui a vécu dans la disette, le manque, et risqué sa vie à maintes reprises, il n’a jamais mis, non plus, la responsabilité sur l’œuvre des démons, ou sur Satan.

Non, Paul parle dans 2 Timothée 3 :12 des persécutions religieuses qu’il a vécues  à Antioche, à Icone, et à Lystre (verset 11) ; et au verset 13, l’apôtre dit ouvertement, qui ont été ses persécuteurs :
« les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes. »
Paul a rencontré des hommes méchants, des imposteurs, c’est indéniable.
D’ailleurs, ce sont ces mêmes personnes qui ont abordé Jésus de Nazareth à partir de sa 33ème année et qui voulaient le lapider ou le crucifier.

Qu’ont-ils fait au juste, ces hommes à Paul dans la ville de Lystre ?
Lisons Actes 14 :19 pour le savoir : « Alors survinrent d’Antioche et d’Icone des juifs qui gagnèrent la foule, et qui, après avoir lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville (de Lystre) pensant qu’il était mort ».

 Il faut bien comprendre qu’ici les juifs qui lapident Paul, ne sont pas les religieux d’un autre Dieu que celui des chrétiens ; D’ailleurs le mot chrétien a été un nom donné par les habitants d’Antioche aux juifs.  
Ces « juifs » sont en fait surtout des Judéens.
C’est un peuple qui habite ou habitait la Judée et plus précisément un peuple regroupé parmi la tribu de Juda.
Le mot grec « Ioudaios » [ee-oo-dah’-yos] a été traduit dans nos Bibles révisées, par le mot « juif » à partir 1582 (si vous voulez plus d’infos à ce sujet n’hésitez pas à écouter mon message « Jésus Christ était-il juif ? »).  
L’écriteau où Ponce Pilate fit rédiger les initiales INRI: En latin: 
Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum signifie Jésus le Nazaréen Chef Souverain des JUDÉENS et non Chef des juifs.

Donc, faisons attention, les juifs, comme la religion juive n’est pas un peuple de persécuteurs. Il n’y a aucun peuple, aucune race, aucune nation qui est persécutrice et qui mérite un génocide. Ne cherchons surtout pas d’ennemis imaginaires ou des boucs émissaires pour refouler de vieux sentiments agressifs, xénophobes et racistes ou pour chercher à glorifier une religion plus qu’une autre.

Les Judaïtes qui ont donné le nom plus tard au Judaïsme, ne sont identifiables que par leurs actions d’amour et de générosité pour leur prochain (c’est tout).
« Aimer son prochain comme soi-même » c’est le premier commandement, qui ne vient pas en plus de ce qu’ont reçu les hébreux.
C’est par conséquent un peuple saint dont la vraie Eglise se trouve dans leur cœur et ils n’ont pas vocation à faire des disciples puisque c’est Dieu lui-même qui rassemble ses brebis.

Donc les « faux juifs » prient que « ton règne vienne » mais ils l’empêchent de venir en faisant des disciples à la place du Père.
Je vous rappelle que la traduction originale de Marc 16 :15 n’est pas : « faites de toutes les nations des disciples »,(ce n’est pas : « faîtes des élus ») mais bien :« enseigner toutes les nations »(version Martin) ; Ce qui n’attribue pas du tout le même pouvoir à l’homme, et ce qui laisse entièrement l’élection finale à notre Père céleste.

Donc ces Judaïtes qui s’opposent à Paul, s’excluent eux-mêmes de cette tribu royale; car ce sont des serviteurs méchants et paresseux qui ont enterré leur talent ou qui ont dépensé pour eux-mêmes l’argent qu’on leur avait confié.
Ils se sont mis à enseigner et à diriger des croyants pour en fin de compte, qu’ils deviennent leurs propre disciples en prétextant que leur obéissance leur vaut le titre de disciples de Jésus-Christ.
Ce sont donc, (comme le dit Paul) des imposteurs égarés et qui égarent les brebis qui les écoutent.

Alors aujourd’hui, qui peut prétendre avoir subi les mêmes persécutions que Paul, (lapidé et laissé pour mort) dans nos pays occidentaux, dont la religion n’est plus liée à l’Etat ?

Je pense que des persécutions menant à la mort sont rares, sauf pour ceux qui ont subi des attaques terroristes islamistes… Et encore, ces attaques ne sont pas ciblées forcément sur ceux qui adorent Jésus-Christ, mais c’est pour se venger d’un peuple soumis à un gouvernement colonisateur et impérialiste.
Cette forme d’attaque est alors plus conforme à ce que Paul appelle des tribulations par l’épée.

Pourtant, la persécution religieuse existe bien.
Elle est bien réelle.
Pour exemple, la persécution prend tout son sens…
·       lorsqu’un croyant exerçant des fonctions reconnues dans une Eglise, vous montre du doigt pour insister que c’est vous le traître et que vous n’êtes qu’un farouche opposant à son ministère ;
·       Ou bien, lorsqu’on vous accuse d’être un ennemi pour avoir annoncé un autre discours, plus… un autre évangile que celui de la Bible, vous devenez, alors, à votre insu, une brebis galeuse, et bientôt un dissident.
·       Ou encore, vous vivez une persécution, lorsque vous n’avez d’autres réponses que des insultes ou des mise en garde d’intimidation alors que vos intentions, c’est de mettre en lumière des agissements injustes, non pas pour diviser mais pour édifier.


·       Ceci dit, je voudrais parler d’une autre forme de violence aussi ; de tous ceux à qui on a fermé volontairement la bouche dans les assemblées, sous prétexte qu’un serviteur de Dieu doit éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu ; et sous prétexte que la prophétie est soumise au prophète qui est seul juge de la véracité de la prophétie annoncée.
Ces méchants serviteurs, faux oints, faux prophètes, s’appuient c’est vrai sur une partie des Écritures mais ils oublient que le jugement se fait après une écoute collective, par l’assemblée et qu’ils ne sont pas les seuls à juger. Or, ils exercent une censure en amont, par peur que leurs mauvaises œuvres soient dévoilées.

·       Pour les censurés comme pour d’autres croyants, alors, l’épreuve commence avec ce sentiment très fort du rejet et par la tiédeur ambiante de leur Eglise. C’est ce qu’elle est devenue pour eux, une assemblée sans couleur, où plus rien n’est discutable, où un chrétien doit-être irréprochable et donc où ses états d’âmes doivent restés à l’extérieur ; où l’esprit de famille a laissé la place à une organisation ressemblant plus à une programmation de journées « business-spectacle ».
« Frères et sœurs » est devenu alors un nom commun qui a remplacé une réalité qui n’existe plus alors.
·       Leur persécution, à tous ces délaissés et ces rejetés: c’est alors de venir partager uniquement des moments vides et de voir petits à petits l’amour disparaître sous cet épais manteau de solitude.
·       Leur persécution s’est aussi d’assister au triste abandon des jeunes convertis, endoctrinés, puis livrés à eux-mêmes.
·       Ces moments, longs, de misère et de pauvreté spirituelle et affective, vécus comme des boissons amères, sont de réelles persécutions.

Paul lui aussi a connu ce genre de goût amer et de traîtrise.
Revisitant les Eglises qu’il avait enseigné au départ, certains ne le considérait pas mieux qu’un étranger ou un païen. On n’hésitait pas à remettre en cause son élection d’apôtre par le Saint-Esprit ; tandis que lui ne pouvait que constater amèrement l’idolâtrie naissante par la conduite de faux apôtres.

Pourquoi la persécution prend-elle cette forme ?
Quel est l’objet de ce combat ?
Et (question embarrassante) pourquoi ne faut-il absolument pas s’y soustraire ?

La vraie et unique persécution est bien dans l’Eglise, à l’intérieur d’elle.
Sa forme est évidente.
C’est même un passage obligé pour tout croyant vivant pieusement (pour reprendre 2 Timothée 3 :12).
Ceux qui se réveillent et deviennent vraiment pieux (dans le sens ou le Saint-Esprit règne sur leur vie), dégagent une odeur immonde pour ceux qui au contraire vivent selon leur chair, dans le mensonge, l’imposture et la méchanceté.
« Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire. », voilà la raison de la déchirure dans l’Eglise (les mauvais raccommodages vont tout déchirer).

Dans tous les âges de l’Eglise la déchirure (le schisme) a révélé la persécution qui a été alors, LE SIGNE du réveil des croyants.

Prenons à titre d’exemple les 7 églises de l’Apocalypse (chapitre 2 et 3) :

Dans l’Eglise d’Ephèse, les croyants ont été félicités pour leur persévérance à supporter les méchants. Ils ont éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas et qui ont été trouvé menteurs (Apocalypse 2 :2).

Dans l’Eglise de Smyrne, les croyants ont souffert des calomnient de la part de ceux qui se disent juifs (pour nous juifs ici équivaut à disciples) jusqu’au point d’être jeté en prison.
Le diable ici avait la figure de ces grands-prêtres de  « la synagogue de Satan », prêts à tout pour expulser les opposants.

Dans l’Eglise de Pergame, on lit que Satan y a fait sa demeure ;
Et qu’il y a des gens qui ont résisté à la doctrine de Balaam (Balaam qui était un devin, puis un imposteur, poussait le peuple de Dieu à l’infidélité, son nom en grec signifie : « qui détruit le temple »).
Or les gens réveillés par l’esprit, on refuser la soumission. Ils ne se sont pas livrer à la débauche et ils ont refusé de tomber dans l’idolâtrie (le culte de l’homme et de soi-même).
Leur persécution a pris le chemin des martyrs, car ils n’ont pas renié leur foi jusqu’à la mort, comme l’a fait le témoin fidèle Antipas (dont le grecque, au passage, signifie « comme le père »). Antipas est une figure du fils de l’homme.

Dans l’Eglise de Thyatire, le seul fardeau de persécution qu’ils ont eu à combattre fut celui de ne pas connaître les profondeurs de Satan ; comment-ont-ils combattu ?

En rejetant les enseignements de séduction et de débauche d’une prophétesse, appelée Jézabel. Eh oui, les femmes enseignaient à Thyatire.
Ces croyants ont dû résister en persévérant jusqu’au bout dans leur piété.

Dans l’Eglise de Sardes, ce qui était dur à vivre, c’était les œuvres mortes de cette Eglise, qui voulait se faire passer pour vivante.
La mort est venue comme un voleur, surprendre ceux qui se souillaient en premiers.
Mais pour un petit nombre seulement, ils ont résisté en veillant et en se repentant régulièrement face à cette apostasie.

Dans l’Eglise de Philadelphie, ils ont eu eux aussi à lutter en gardant la parole de la persévérance dans ce qui est saint et véritable.
C’est donc contre des menteurs qui se disaient juifs (vrais croyants) qu’ils ont lutté vaillamment, mais leur persécution s’est tournée en gloire puisque leurs ennemis sont venus se prosterner à leurs pieds et reconnaître la puissance qui vit en eux, par leur persévérance.
Et cette persévérance a été le moyen pour eux, d’être gardés à l’heure de la tentation, qui est venue pour éprouver le monde.

Enfin dans l’Eglise de Laodicée, les croyants ont dû lutter contre ceux qui se croyaient riches et qui se vantaient de n’avoir besoin de rien.
Ils ont été châtiés (par la persécution) en vomissant … (mais pas en vomissant les autres), leur propre tiédeur et en se repentant de leur nudité et de leur misérabilisme. Ils ont pu ainsi recevoir l’Esprit saint qui frappait à leur porte, dans leur cœur, mais pas dans l’Eglise.

Ce que nous pouvons voir de constant dans toutes ces Eglises d’Asie, (qui représente, au passage, géographiquement la Turquie actuelle), c’est que 2 Timothée 3 :12 n’a cessé d’être répétés inlassablement: tous ceux qui ont voulu vivre pieusement en Jésus-Christ ont été persécutés (TOUS, pas la plupart, pas certains, non tous).
Persécutés par qui ?
Encore, par ceux qui les enseignaient et ceux qui suivaient leurs mauvaises doctrines, mais aussi…. il faut le dire, à cause d’eux-mêmes.
Pourquoi ?
·       La tiédeur des croyants, que nous sommes, à nous éloigner de notre premier amour, à entrer dans un certain immobilisme fataliste (en pensant : ça ira mieux demain, ou le Seigneur connaît toute chose et pourvoira à notre détresse) ou à accepter sans s’opposer vraiment à toutes formes d’injustices ou d’adultère ; à nous attacher passivement à des doctrines de démons (c’est l’Eglise de Pergame que je cite-là) ;
Eh bien tous ces traitements injustes et parfois cruels que nous avons avalés comme une nourriture que nous avons estimée après tout convenable, nous ont conduits aux tourments de la persécution.
Eh oui, le tiraillement intérieure (une voix qui nous dit : « ce n’est pas juste » et que nous acceptons quand même malgré nous) est une forme de tourment.
Ne voulant pas casser la communion fraternelle et nous isoler encore plus nous avons, c’est vrai en souffrant, accepter parfois l’inacceptable.

Mais (et c’est là que j’insiste) notre persévérance à vouloir sauver l’amour (plus que la doctrine), nous a mis à part.

La chose importante est que, sans persécution, aucun croyant ne peut vaincre le mal et obtenir une place sur le trône du Seigneur.

Ensuite, il y a un autre point majeur : c’est que Dieu a volontairement laissé Satan mettre sa demeure et son trône dans l’Eglise.
Dans quel but ?
Eh bien dans l’intention d’y exercer un jugement.
1°) pour identifiés les menteurs et les faux juifs (faux croyants) et
2°)  pour identifier les vrais adorateurs, ceux qui ont persévéré malgré les persécutions.

Ensuite ; ce qui est indéniable, c’est que les persécutions des 7 Eglises de l’Apocalypse ne sont pas des enseignements du passé, qui vont juste servir à nous enseigner comment agir maintenant pour éviter de vivre les mêmes tourments.

Ces anciennes persécutions sont les nôtres aussi.

Elles sont transposables à notre temps où règne la même apostasie dans l’Eglise, le même esprit de Balaam et de Jézabel et où Satan a fait aussi sa demeure.
Ces persécutions nous confirment que le corps de Christ est amené à subir les mêmes souffrances que nos frères et sœurs d’antan.
Sinon où serait la justice de Dieu pour ses enfants ?

Alors, la persécution que nous subissons est-elle la caractéristique de notre Eglise, une persécution propre à nous ?
En fait, rien ne présage de savoir si nous passerons par une persécution plutôt que par une autre.
Une chose en tout cas est certaine ; et c’est encore Paul qui le confirme, l’apostasie et le règne de Satan arrivent toujours de la même façon: «  je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples avec eux ».

L’apôtre Pierre a la même certitude : « il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses… » (2 Pierre 2 :1)

Alors devrons-nous (comme certains frères de l’Eglise de Pergame) jusqu’à mettre même notre vie en péril, pour ne pas renier notre foi ?

Ce n’est certainement pas à nous d’en juger…

Mais l’apôtre Paul était préparé à toute éventualité et il affirmait que « mourir est un gain » et que ce qui lui importait le plus était de glorifier Christ soit par sa vie, soit par sa mort.
Luc, son fidèle compagnon de voyage dit que devant les anciens de l’Eglise d’Ephèse, Paul affirma dans Actes 20 :24 «  …je ne fais moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle ne m’était pas précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu ».

Là aussi qu’importe la situation, Dieu nous donnera la force de surmonter toute épreuve, dans la joie et dans la paix. Cette paix qui nous fait réaliser que nous sommes effectivement sous sa grâce.
C’est pourquoi, il nous faut toujours prier que la paix accompagne chaque disciple, car lorsque nous perdons la paix, faut-il encore le rappeler, nous nous éloignons de sa grâce.
Mais nous ne devons pas oublier aussi que rien doit nous empêcher de veiller les uns sur les autres en étant bienveillant, bon, généreux, patient, doux et tempérant (le fruit de l’esprit).

Manifestons donc la grâce du Seigneur et soyons dans la paix dans nos tribulations et nos persécutions qui sont des portes ouvertes à nos récompenses actuelles et futures.

Soyons encore comme Paul, qui se plait dans les faiblesses, les calamités et les persécutions pour Christ, car dit-il : « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort »
Amen

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