dimanche 8 juillet 2018

QUI SONT réellement LES BOUCS ET LES BREBIS de la BIBLE ?


232
Par Eric Ruiz

Depuis de très nombreux messages, l’Esprit Saint me fait insister sur le jugement. 
Jésus ne l’a-t-il pas fait lui-même ? « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » (Jean 9:39) 
Le jugement, c’est la première action que réalise le Fils de Dieu pour signaler son retour, son avènement.
C’est la première phase du processus du Salut.
https://youtu.be/TZUxew2LVuU
Pourquoi?
Simplement parce que le salut ne peut se faire qu’à partir du jugement.
Et le jugement se caractérise à travers ce que dit Jésus dans Matthieu 25:32-33
« Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche

Pensez-vous que le jugement se fait au ciel avec un Dieu sur un trône faisant passer un par un, devant lui, tous les gens de toutes les nations?
Cela s’est l’image que propagent les récits de nombreux religieux.
Mais est-elle vraie ?
Non, le jugement des brebis et des boucs se fait là sur terre dans chaque siècle, pour chaque génération, et pour toutes les nations ; c’est-à-dire pour tout le monde, sans exception.
Jésus vient frapper à toutes les portes, chez tout le monde.
Celles et ceux qui entendent et reconnaissent sa voix sont ses brebis, les autres qui sont sourds, ce sont les boucs.
Pensez-vous que les boucs sont en petit nombre?
Pas du tout :
66,666…% c’est ce que j’ai reçu pour les boucs ; et les brebis 33,33…%. Pour schématiser 2/3 1/3. Les 2/3, les boucs, bien-sûr ont un rapport étroit avec la marque de la bête 666.
La confirmation de cela se trouve dans Ezéchiel 13 :7-9
«  Épée, lève-toi sur mon pasteur Et sur l'homme qui est mon compagnon ! Dit l'Éternel des armées. Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent ! Et je tournerai ma main vers les faibles. Dans tout le pays, dit l'Éternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera.  Je mettrai ce tiers dans le feu, Et je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai ; Je dirai: C'est mon peuple ! Et il dira: L'Éternel est mon Dieu ! ».

Alors, on pourrait me rétorquer, qu’il faut avant tout, tenir compte du contexte ; et ce passage montre un contexte plutôt réduit, il ne concernerait qu’un pays et qu’un seul peuple, le peuple hébreu, les tribus d’Israël.
Mais ce n’est pas le cas.
Qui est concerné par cet oracle, parole de l’Eternel ?
Il faut revenir au début du chapitre 12 d’Ézéchiel : « Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem …je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle…En ce jour-là, je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé »
Voilà… ici le tableau est dressé clairement, celui des boucs d’un côté et des brebis de l’autre.
Les brebis : ce sont ce petit peuple (1/3), Juda, la maison de David en premier, Jérusalem ensuite ; et les boucs : ce sont les nations qui s’assembleront contre ce peuple (les 2/3). Rappelons-nous que Juda, cette tribu comme Jérusalem, ou les Israelites ont disparu, ou plutôt qu’ils ont-été dispersés par des « diasporas » dans le monde entier.
Aucun moyen ne permet de les identifier aujourd’hui ;
C’est la vision de l’apôtre Jean qu’il a reçu à Patmos et qui est relatée dans le chapitre 21 du livre de l’Apocalypse : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu… »

Dans quel sens y-a-t-il un nouveau ciel ?
Les nations dans son ensemble, ont pris la place qu’avait Israël (on parle de l’Eglise des nations).
Et dans quel mesure y-a-t-il une nouvelle terre ?
Jérusalem ou la maison de David n’est plus à la même place spirituellement, mais aussi géographiquement (le chandelier a changé de main).

Les 2/3, les boucs de toutes les nations se croient (nous l’avons vu dans le message précédent), dans l’impunité la plus complète. 
Ces boucs :ce sont les mêmes qu’au temps de Noé, ils n’ont pas prévu que le déluge arrivait sur eux ; Ils n’ont rien vu venir, car ils ne se doutaient de rien.

Eh bien encore aujourd’hui, comme Jésus l’a prophétisé, les boucs ne verront pas leur enlèvement, leur destruction, qui arrivera sans crier garde.

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée»

L’homme comme la femme qui sera pris, c’est justement le bouc qui sera enlevé, emporté dans la fournaise de son épreuve.
La punition sera pour lui, foudroyante.

Ceux qui sont dans l’impunité sont ceux aussi qui se disent croyants, mais pas seulement les terroristes, (ceux qui se font exploser en public pour la plus grande gloire de Dieu) ; ce sont aussi ceux qui se prétendent chrétiens, mais qui ne le sont pas : Apocalypse 3 :15 : « je te vomirai de ma bouche, Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien… »

Continuons avec l’impunité.

Proverbes 26:2: « la malédiction sans cause n’a point d’effet ». 

Qui s’est déjà arrêté sur ce verset pour réfléchir à son sens profond ?
Parce qu’en méditant sur lui, peut-on encore continuer à croire que la malédiction frappe comme cela au hasard ?
Ou que la malédiction est une conséquence génétique ou héréditaire sans raison pour celui ou celle qui la reçoit ?

Être sous le coup d’une malédiction ce n’est pas un coup de malchance mais ce n’est pas aussi forcément un coup fatal, comme s’engager dans une voie sans issue.
La seule issue possible, c’est la remise en cause, mais encore faut-il en avoir conscience et envie.
Comment celui qui persévère dans le péché, donc dans le mal a-t-il conscience de l’être ?
Et comment sait-il qu’il est puni ?
Ce sont quand même deux questions fondamentales.

La Bible donne beaucoup d’indices.
La sagesse du roi Salomon (bien que ce dernier tombera à cause de son orgueil) est à prendre très au sérieux et à méditer.
Le livre des Proverbes montre souvent en parallèle l’action du juste (la brebis) opposée à celle de l’impie (le bouc) et les conséquences que cela implique des deux côtés.
Ce livre est donc un très bon indicateur sur ce que moissonne le mauvais cœur et à l’inverse : sur le bonheur qui accompagne celui qui a réellement la crainte de Dieu.

Le chapitre 28 évoque trois états qui trahissent les mots de celui qui se moque de Dieu :

1er état : la lâcheté,
2ème état: la pénurie et
3ème état : la traîtrise.

1er état : LA LACHETE
Cet état n’est pas visible de suite. C’est ce qui caractérise un insensé ; et au premier abord un insensé paraît toujours très sage et intelligent.
Au chapitre 28, au premier verset, nous voyons le caractère lâche de l’insensé. Le lâche, c’est souvent le premier à se vanter d’avoir du courage, c’est en général celui qui exhorte d’ailleurs beaucoup les autres en disant que l’esprit divin créé un zèle ardent; il n’hésite pas à reprendre des faits bibliques connus (comme l’histoire du jeune enfant David par exemple lorsqu’il s’opposa au géant philistin Goliath), pour expliquer ce qu’il veut montrer aux autres (l’assurance qu’il feint d’avoir).
Comme si le fait de prendre des exemples sur ceux qui montrent de la bravoure, ou des actes héroïques, le rendait lui, plus crédible.
Or « le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive » , verset 1
Il dit de faire, mais il ne fait pas ce qu’il dit.
Il va s’enfuir, alors que le danger n’était que subjectif et même imaginaire.

Mais au fait, il fuit devant qui ?

Il s’enfuit devant ceux qui gardent la loi, verset 4 Bible Martin : « Ceux qui gardent la loi leur font la guerre ».
Pourquoi ?
Parce que les flatteries du méchant ne font plus d’effets, parce qu’il ne peut plus dominer sur ceux qui ont les yeux ouverts sur la réalité ; et que ses intentions mauvaises sont dévoilées, qu’elles sont mises en lumière.(verset 23)
En fait le méchant a de la témérité mais pas du courage.
Il a confondu les deux. Et ceux qui le voient courageux ont eux-aussi confondu dans la réalité ces deux aspects.
Pourquoi ?
Parce que « ceux qui abandonnent la loi, loue le méchant (v4)  …et ils ne comprennent pas ce qui est juste » (v5)
La témérité, c’est quoi ?
Eh bien, c’est agir avec de l’audace, sans crainte, mais avec un petit grain de folie,  sans avoir vraiment évalué tous les dangers. C’est donc prendre un risque subjectif.
Le courage, le vrai, c’est toute autre chose ; le dictionnaire a raison, c’est une action de cœur, qui peut être dictée par un réflexe de survie  (comme par exemple se précipiter pour libérer quelqu’un d’une maison en feu) ou un acte inspiré par l’esprit divin. Dans le cas du jeune David cela à l’apparence de la témérité, mais David était habité par le courage de Dieu. Il connaissait intimement l’issue du combat. Dieu combattait à ses côtés (il lui a donné la détermination, la clairvoyance et l’adresse, donc tout le courage nécessaire).

2ème état : LA PENURIE
soudainement le manque d’argent tombera sur lui ; la ruine s’abattra sur lui, aussi vite qu’un aigle descend sur sa proie.« il ne sait pas que la disette viendra sur lui d’un coup « verset 22.
Et il ne sait pas que le manque n’est pas une épreuve de foi pour lui ou une attaque injuste de l’ennemi contre lui pour mesurer sa piété...mais que le manque, c’est une révélation.
Le manque dévoile alors la supercherie.
Le manque témoigne du mensonge et de la duperie de cette personne qui se vantait d’être altruiste et aimante, généreuse, donnant sans cesse aux nécessiteux ou étant complètement « versé dans les œuvres humanitaires ».
Ce dénuement est à la fois matériel (le manque d’argent) mais aussi spirituel (vide d’inspiration)
Or, cette personne cachait son avarice, elle n’avouait pas ses fautes et ne s’en détournait pas et c’est pourquoi il n’a pas obtenu de pardon, (verset 13)

« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde ».

Cette facette de lui, fausse, disparaît peu à peu et montre alors le verset 27: « que celui qui donne au pauvre n’éprouve pas la disette mais que celui qui ferme les yeux est chargé de malédiction ». 
Cette malédiction lui arrive d’un coup car il s’est rendu inaccessible en fermant les yeux sur le nécessiteux.
il s’est rendu hautain orgueilleux et ne donne qu’avec des intentions cachées et détournées. Il ne donne qu’en espérant recevoir d’une autre manière.

Alors « Un homme qui mérite d'être repris, et qui raidit le cou, Sera brisé subitement et sans remède. »(Proverbes 29:1)

3ème état : LA TRAITRISE :
« Celui qui égare les hommes droits dans la mauvaise voie tombe dans la fosse qu'il a creusée; » (verset 10).
Nous en arrivons aux prophéties trompeuses.
Ceux qui marchent avec un cœur tortueux ont toujours une vision pour ceux qu’ils montrent du doigt et ils vous diront avec assurance, comment ils vont finir.
Ils en veulent, en fait, au vrai croyant et leur jalousie les rend méchants.
Écoutez-les bien, car ils annoncent comment eux-mêmes vont finir. Les filets qu’ils ont tendus pour les autres sont ceux qui les feront trébucher.
Ils annoncent la ruine des autres, mais que diront-ils alors qu’ils seront eux dans ce malheur?
Ils chercheront toujours à incriminer les autres, le diable ou les démons qui attaquent les gens importants. Eux, se considèrent importants et dérangeant; et c’est pour cela qu’il pensent que l’épreuve les ronge.
Et puis ils essaieront de cacher leurs angoisses derrière des versets du genre : « Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Eternel l'en délivre toujours ».
La raison de beaucoup de leur malheur, c’est que leurs filets sont tissés par des liens d’argent.

La cupidité est leur mobile numéro un.

Judas Iscariote s’est rendu traître pour de l’argent. Et il est tombé dans la mauvaise voie qu’il avait prise: « mais celui qui suit deux voies tortueuses tombe dans l’une d’elle ». (Proverbes 28:18)
La fidélité à Dieu a se prix : sacrifier son argent, renoncer à ses biens au profit des autres, s’il le faut.
Rien ne doit être au-dessus du besoin de celle ou de celui qui réclame de l’aide. « Un homme fidèle est comblé de bénédictions, mais celui qui a hâte de s’enrichir ne reste pas impuni. » (Proverbes 28 :20).
Jésus montrait un recul considérable vis-à-vis de l’argent.
L’argent était son serviteur, mais il mettait en garde quiconque d’être au service de l’argent. « nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et Mammon ».

L’argent dans notre cœur est le baromètre de notre foi, de notre amour pour Dieu.

Pour en revenir à Matthieu 25 :33, le bouc est à gauche parce qu’il a cette marque indélébile sur lui. Il ne peut s’empêcher d’y faire référence.
Il vous fera toujours croire que c’est lui qui est dans le besoin, et que ce sont ses intentions aimantes et bienveillantes qui coutent chères et qui ont besoin de votre soutien financier et qu’en ouvrant votre porte-monnaie, vous ouvrez réellement votre cœur. Et qu’il pourra mesurer votre fidélité, votre attachement à lui.
Bref, la hauteur de votre amitié : c’est votre zèle à vouloir toujours le soutenir financièrement.
Nous sommes ne l’oublions pas face à ce que les psychologues appellent : un « pervers narcissique », Profondément : il n’aime que recevoir.

Les brebis qui sont à la droite du Père agissent, elles, sans double pensée, sans calcul.
Elles prennent possession du royaume parce qu’elles sont tout simplement touchées par le besoin de l’autre.
Et là je vous lis Matthieu 25 à partir du verset 37 :
« Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites ».

Voilà… toutes les fois que vous agissez d’un cœur spontané, sans double pensée, pour le besoin de l’autre, vous montrer votre nature de brebis, qui dépasse bien des mots , bien des phrases, de nombreuses explications et des témoignages exagérés qui souvent ne servent qu’à provoquer de l’émotion et rien d’autres.

« il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses angesEt il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »

 Donc, « faire aux autres ou ne pas faire aux autres », c’est la véritable question, n’est-ce pas ?

Je terminerai donc par repréciser que ce châtiment, ce feu est sans fin, tellement l’épreuve paraît longue et interminable, mais (bien que cela parait contradictoire) cette malédiction s’éteindra un jour, justement parce qu’elle n’est pas éternelle ; Et que ce feu s’arrêtera de brûler quand Dieu rassemblera tout en lui.

« il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix ».(Colossiens 1 :21)
Et là Paul va parler pour les boucs : «22 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés »
Amen

dimanche 1 juillet 2018

L’IMPUNITÉ : UNE INJUSTICE DIVINE ?

231
Par Eric Ruiz

L’impunité disons-le tout de suite, sans tourner autour du pot : Elle n’existe pas.
Personne n’échappera à la colère de Dieu, s’il ne se repent pas.
Commençons notre démonstration par lire d’abord Ecclésiaste dernier chapitre, chapitre 12 à partir du verset 1
Bible Martin 1744
« Jeune homme, réjouis-toi dans ton jeune âge, et que ton cœur te rende gai aux jours de ta jeunesse; et marche comme ton cœur te mène, et selon le regard de tes yeux; mais sache que pour toutes ces choses Dieu t’amènera en jugement. 2 Ôte le chagrin de ton cœur, et éloigne de toi le mal; car le jeune âge et l'adolescence ne sont que vanité. 3 Mais souviens-toi de ton créateur aux jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais viennent, avant qu'arrivent les années dont tu diras: Je n'y prends point de plaisir; 4 Avant que le soleil, la lumière, la lune et les étoiles s'obscurcissent, et que les nuées viennent l’une sur l’autre après la pluie; 5 Lorsque les gardes de la maison trembleront, et que les hommes forts se courberont, et que celles qui meulent cesseront, parce qu'elles auront été diminuées; et que celles qui regardent par les fenêtres, seront obscurcies; 6 Et quand les deux battants de la porte seront fermés sur la rue, avec abaissement du son de la meule; quand on se lèvera à la voix de l'oiseau, et que toutes les chanteuses seront abaissées ; 7 Quand aussi l'on craindra ce qui est haut , et qu'on tremblera en allant , que l'amandier fleurira, et que les cigales se rendront pesantes ; et que l'appétit s’en ira…et quand on fera le tour par les rues, en menant deuil ...Le but de tout le discours… c’est crains Dieu et garde ses commandements car c’est là le tout de l’homme, parce que Dieu amènera toute œuvre en jugement, touchant tout ce qui est caché, soit bien, soit mal ».

C’est un passage très dur, qui paraît presque injuste même, mais tellement réaliste.

Salomon, le rédacteur de L’Ecclésiaste prévient ici la jeunesse et l’adolescence qu’elles ne sont que prétention et orgueil et qu’il est bon de marcher selon l’intuition de son cœur mais de faire attention à son comportement, car ce qu’un jeune fera... aura des conséquences sur sa vie future.
Tout ce qu’il fera sera porté en jugement.

« Mais sache que pour toutes ces choses Dieu t’amènera en jugement » (Ecclésiaste 12:1).

C’est-à-dire que ses jours de joie et d’insouciance passeront ; et que le moment viendra où des jours difficiles arriveront où la tristesse l’accablera; où il n’aura plus d’appétit.
C’est-à-dire dire qu’il sera déprimé et sans envie de vivre.
Un jour on sera en haut et puis l’autre tout en bas.
Et à ce moment-là se souvenir qu’un Dieu existe sera salutaire.
C’est pourquoi nous dit Salomon, il est bon dès sa jeunesse de se confier en Dieu et de garder son cœur loin du mal.

Donc, laisser croire ou faire croire à un jeune adolescent qu’en naissant dans une famille privilégiée, et en habitant sur un certain côté de la planète, ses jours à venir seront aussi doux et agréable que ceux qu’il connaît dans sa jeunesse, ce n’est pas lui rendre service, car il aura comme tout le monde des comptes à rendre.

Dans certaines familles on protège ou on surprotège les jeunes en leur montrant qu’ils auront l’héritage de leurs aînés et si la crise arrive subitement comme la tempête, ils n’auront pas, eux, à craindre la pénurie et le chômage.
C’est une erreur que d’agir de la sorte.
Il n’existe pas une fatalité liée à la classe sociale, ou à la couleur de peau.
C’est vrai qu’il existe un certain déterminisme...mais attention la roue tourne et elle tourne aussi pour les plus à l’aise socialement.

La crise de 1929, l’extraordinaire krach boursier a amené 11 grands spéculateurs à se donner la mort.
Le taux de mortalité dans le monde résultant de suicides et d'homicides a augmenté de 22% respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, à cause de la grande crise américaine des subprimes en 2008.
En 2014, la presse internationale a recensé, sur l’année : 44 grands banquiers qui se sont suicidés, allant du simple directeur d’antennes jusqu’aux « gros bonnets », ruinés à la suite des faillites ou acculés par les scandales financiers.
(A noter que la récurrence de ces chiffres 11, 22, 33, 44, ont un sens; ils apparaissent dans les crises, les conflits, les catastrophes. Ce sont des multiples de 11 ; des chiffres doubles. J’avais parlé déjà du chiffre 11 lors d’un précédent message (11heures 11) .
11, c’est le chiffre du jugement, celui de la moisson, la part qui est brûlée en comparaison à celle qui est stockée dans les greniers).

Nous devons réfléchir sur le chiffre double, pas pour tomber dans la numérologie ou la gématrie,(parce que leur étude pousse à la folie, on ne peut plus penser autrement que par les chiffres) mais parce que ces chiffres montrent une comparaison.
La comparaison : c’est une mise en relation de deux réalités qui en apparence ont des similitudes, mais qui en définitive, ont beaucoup de choses qui les séparent.
Conclusion : une part issue de cette comparaison sera arrachée et brûlée…

Pourquoi ce phénomène ?
Est-ce le fruit du hasard ? Ou celui d’une bonne ou mauvaise étoile ?

Non, c’est une conséquence normale mais juste et qui est instaurée par Dieu.

Dieu, Elohim a instauré des lois divines en tous genres : des lois facilement visibles comme la gravité qui fait tomber au sol tout objet lâché, le vieillissement qui amène tout à se dégrader et à se consumer. Et il a instauré une loi moins visible que les autres, mais fondamentale: celle de la moisson.
C’est ce fameux chiffre 11 qui se multiplie et se voit double.
On moissonne ce que l’on a semé. Et là je ne parle pas uniquement d’agriculture mais de spiritualité.
On recueillera le fruit de ses actions en très grande quantité.
Celui qui a semé le vent récoltera la tempête.
Celui qui a semé pour les autres et s’est appliqué à aimer comme Dieu aime en ayant un cœur humble, récoltera beaucoup d’amour.
Mais celui qui a semé pour lui-même et des choses mauvaises, il les retrouvera en quantité démultipliée et elles se retourneront contre lui.
Par exemple : s’il a été un oppresseur pour autrui, s’il s’est servi du bien des autres pour son profit personnel ou pour une cause injuste et s’il a méprisé les autres, qu’il les a humiliés, maltraités et que sais-je encore. ...
Un jour dans sa vie, il retrouvera la pareille; on l’opprimera aussi, on le maltraitera pareillement, et même plus, l’épreuve sera pire, le feu brûlera pour lui beaucoup plus fort. C’est cela passer en jugement.

C’est une loi, même pour ceux qui se disent croyant. Et là je fais référence bien-sûr à tout ce courant œcuménique mondial qui se croit dans l’impunité.

Ceux qui sont inspirés par ce courant ont tendance à penser qu’il leur arrive des choses dont ils ne sont pas la cause. Que la pluie tombe sur tout le monde au hasard et que le vent souffle lui aussi un peu partout, sans raison apparente.
C’est marrant, si on peut dire car aujourd’hui, 1er juillet, Google a mis sur son portail un message pour rappeler la naissance du célèbre mathématicien et philosophe du 17ème siècle : Leibniz qui au passage est connu pour être un des plus fervents défenseurs de la thèse du « principe de la raison suffisante » (que jamais rien n’arrive sans qu’il y ait une cause ou une raison déterminante) ; Et Leibniz n’était pas connu aussi seulement comme étant le dernier « génie universel » par la science, il était aussi croyant ; et il croyait dans l’unité de Dieu, dans son omniscience, son omnipotence et dans sa bienveillance.

Donc, croire que ce qui arrive de mal est sans rapport avec ses actes et qu’il y a une forme d’impunité qui serait là, sur certains parce que Dieu les chérirai plus que les autres, est une hérésie.
L’impunité n’est pour personne, ni pour celui qui a l’habitude de se sortir de tous ses sales coups, ni pour celui qui exerce une piété quotidienne.

Ce n’est pas parce que vous priez Dieu chaque jour ou que vous avez fait mille choses pour lui, que Dieu vous est redevable.
Dieu n’est redevable à personne. Même à ses prophètes, il n’a jamais été redevable.
Il les a envoyés comme des brebis qu’on mène à la boucherie en leur promettant une meilleure récompense.

Mais où est leur récompense ?

Pour beaucoup elle n’a jamais été visible.
Ils sont morts en martyrs dans des circonstances que beaucoup prieraient qu’elles ne leur arrivent jamais.
Et ceux qui pensent que Dieu est redevable avec sa parole... (Pensant que la parole, ce n’est que la Bible) Qui affirment que l’on peut mettre Dieu à l’épreuve en l’obligeant à répondre de ce qu’il a dit, sous la forme: « Oh Dieu, tu as dit dans ta Parole ; que le juste ne mendierai pas son pain, alors sur ta Parole je demande, j’ordonne, j’exige même : la bénédiction sur ma vie, que l’argent remplisse mes coffres ! » 
Eh bien ceux-là se trompent de Dieu. Ce dieu-là s’appelle Mammon.
Dieu n’a pas de dette envers nous, envers sa création.
C’est nous, qui en n’avons une envers lui.
Même s’il efface cette dette pour ceux qui croient en lui.
Encore faut-il manifester la foi en priant et en agissant comme dans le « notre Père » : « Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs »
 Si nous agissons contre ce que nous disons, nous semons une mauvaise semence.
Dieu a fait les mêmes lois pour tout le monde sans exception.
Cela aurait été foncièrement injuste de faire certaines lois pour le croyant et d’autres plus dur pour l’étranger, le non croyant, s’il n’y avait aucun moyen de passer de l’un à l’autre. La passerelle est pour tout le monde : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » ; et ici invoquer c’est le mot grec « Epikaleomae » crier à l’aide, crier au secours.

« Il n’y a point de distinction. Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22).

Mais là où notre Dieu exerce de l’amour de la miséricorde, c’est qu’il prévient son peuple.
Quel peuple?

Ah, vous voyez bien qu’il y a des privilégiés ?
Un groupe de privilégiés qu’il aime plus que les autres ?
Non, Dieu n’est pas comme cela et il montre qu’il ne fait acception de personne. Il ne rejette personne.

Son peuple ? Ce sont ceux qui l’invoquent, ceux qui se repentent de leurs mauvaises œuvres et qui manifestent un cœur brisé.
Ce peuple-là : c’est Israël, c’est Juda.
Un pays, une nation, une religion ? Non, c’est une nouvelle terre, un nouveau ciel, en fait c’est un rejeton, tout simplement, une bien faible partie d’hommes et de femmes qui ont changé leur cœur de pierre et se sont convertis en se détournant du mal et qui persévère à conserver cet état.
Voilà la louange qui plaît à Dieu !

Le chandelier change de main fréquemment, il va dans la main des vrais adorateurs, qui adorent en esprit et en vérité. Je le répète ceux de son peuple ne sont pas une race, une couleur de peau, ni une classe sociale, encore moins une caste religieuse.
Eux, les vrais adorateurs, ils comprennent l’intérêt qu’il y a, à ne pas maudire, à ne pas faire le mal ; Car en agissant ainsi, il se couperait de la loi de la bénédiction.
Ils se placeraient sous l’autre loi que Dieu a annoncée : la malédiction.

« Mais je croyais que la loi : « œil pour œil et dent pour dent » c’était pour l’ancienne alliance et que maintenant avec la grâce, il n’existe plus que celle du pardon??? »

Croire aussi simplement, c’est être encore au lait de la parole.

Jésus n’a-t-il pas dit à Pierre qui prenait une arme pour couper l’oreille d’un garde qui venait l’arrêter: « que celui qui tueras par l’épée périra par l’épée » ?

La loi du talion, celle de œil pour œil, dent pour dent, existe pour ceux qui ne se placent pas justement, sous la grâce et c’est la plus grande majorité des gens.

La porte de la grâce est étroite et peu la franchissent, car beaucoup oublient que le temps difficile est pour le juste comme pour l’impie.

Et bien peu se voient du mauvais côté ; qui au contraire ne se placent pas du bon côté pensant être justifié malgré quelques incartades, quelques écarts par-ci, par-là ?

(Nahum 1 :12) « Ainsi parle Yahvé : qu’ils soient intacts et ainsi nombreux, ils seront retranchés (d’autres versions moissonnés) et ne seront plus (disparaîtront). Et si je t’ai affligé, je ne t’affligerai plus »

Alors s’il y a autant de monde qui doivent être punis, qui sera sauvés ?
Si tous doivent passer en jugement, c’est qu’il n’y a plus de rachetés ?
Comme le souligne l’apôtre Pierre : « Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur? »

Là aussi, la question montre des croyants qui n’en sont encore qu’au lait, qu’à une nourriture de bébé.

Car c’est pour le salut que Dieu a instauré la punition et de surcroît la malédiction.
Sans la malédiction, sans les jours de détresse : Qui se tournerait vers lui? Qui briserait ses idoles ?
Qui s’éloignerait du mal?
Qui s’abaisserait pour se repentir?

Oui, mais autre question:
Pourquoi voit-on des gens agir mal, profiter toute leur vie de leurs mauvaises actions, jouir des plaisirs les plus intenses puis, comme nous autres, (beaucoup moins bien lotis qu’eux), mourir?
N’y a-t-il pas là une forme élevée d‘injustice ?
C’est dans ce sens d’ailleurs, que priait Job dans sa souffrance. (Job 21:7-14)
« Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force?
Leur postérité s'affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.
Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.
Leurs taureaux sont vigoureux et féconds, Leurs génisses conçoivent et n'avortent point.
Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, Et les enfants prennent leurs ébats.
Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau.
Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts.
Ils disaient pourtant à Dieu: Retire-toi de nous; Nous ne voulons pas connaître tes voies. »

Alors est-ce vrai, Job a-t-il raison ? Cette impunité-là, est-ce cela la justice de Dieu?
La réponse est affirmative, Oui, oui c’est la justice de Dieu : car il faut tenir compte d’autres choses:

De quoi par exemple ?

Eh bien encore d’Hébreux 9 :«  il est permis à l’homme de mourir une seule fois après quoi vient le jugement ».

Si nous n’avions pas à renaître, pour le jugement nous pourrions y voir une forme de grande injustice.
Mais voilà, il y a deux résurrections et donc il y a une résurrection différente de ceux qui meurt en Christ.
Cette résurrection-là, c’est la vie d’après… qui est alors la conséquence directe et logique de ce que nous avons semé.
Il y a alors, pour ceux qui ne meurent pas en Christ (puisque pour eux Jésus-Christ est venu porter leur malédiction) une vie… pour ceux qui ont profité en faisant le mal.
Il existe pour beaucoup cette constance : une vie correspond à une semence, puis vient la mort et la vie d’après manifeste le jugement : une vie où l’on moissonne ce que l’on a semé auparavant.

C’est pourquoi on a parfois l’impression que le sort s’est acharné pour certains plus que pour d’autres tellement leur vie est remplie de malheurs et de peine.
Mais nous n’avons pas toutes les cartes en mains.
Nous n’avons pas accès aux semences et parfois nous voyons qu’une partie seulement de la moisson.

Dans tous les cas, Dieu nous dit de ne pas juger, car lui connaît l’alpha et l’oméga, le début et la fin de toute vie sur terre ; et lui seul peut exercer un jugement juste.
Nous, face à toute cette injustice « apparente » nous devons regarder au cœur et par conséquent exercer la miséricorde, l’aumône envers tous, sans exception, sans se dire : « s’est bien fait il n’a que ce qu’il mérite » ou « c’est injuste toute cette misère sur lui ».
Dieu a son plan : c’est que tous parviennent au salut un jour ou l’autre, un siècle ou l’autre, une vie ou l’autre.
Alors plagions Paul, qui écrivait aux Galates : 
 « Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi ».
Et on pourrait rajouter sans nuire à Paul : « car nous moissonnerons ce que nous avons semé »
Amen