dimanche 18 août 2019

QUELLE EST LA VRAIE EGLISE DE JÉSUS-CHRIST ?

289

Par Eric Ruiz

Est-ce celle de Jérusalem ? La première qui a été fondée à la Pentecôte ? Celle de l’apôtre Pierre, et de l’apôtre Jean, celle qui a fait plus de trois milles convertis en un seul jour ? Qui vendaient tout pour vivre ensemble et qui déposaient le fruit de leur vente aux pieds des apôtres pour le répartir aux démunis ? Celle où tous les disciples persévéraient dans l’enseignement du Saint-Esprit, la communion fraternelle, la fraction du pain et les prières ?

Eh bien je vais vous surprendre sans doute et peut-être même vous déstabiliser : je ne crois pas que c’est Jérusalem.
Quoi ! Il y aurait une Eglise meilleure que celle-ci?
Eh bien je ne le croyais pas auparavant mais aujourd’hui, oui je le crois.
Qui m’a fait changer d’idée ?
Merci Seigneur : le Saint-Esprit.

Mais penser ainsi, n’est-ce pas contredire le fait que tout doit revenir comme à l’origine et qu’il n’y a rien de nouveau ?
Si Jérusalem est la première Eglise, n’est-elle pas le modèle originel dans lequel toute Eglise devra revenir s’inscrire ?

Dieu ne change pas, c’est vrai, il garde ses alliances, son amour, car il est l’Alpha et l’Omega, le « Je Suis », mais il est comme l’univers en constante évolution (il s’est fait ainsi je le crois).
Et nous devons regarder ce qui fait évoluer Dieu. Car Dieu n’évolue pas seul, mais avec sa création.
Alors, nous, créature de Dieu nous évoluons d’abord en revenant, en faisant marche arrière, c’est le sens de la repentance. Shuwb [shoob] en hébreu : être ramené, retourner à Dieu, un mot utilisé 1057 fois dans la Bible.  Alors l’Eglise, doit-elle le faire aussi ? Est-elle concernée par Shuwb ?
Doit-on comme la maison de David, la relever de sa chute,  réparer les brèches, redresser les ruines, Et la rebâtir comme elle était autrefois ?
Alors je crois que oui, mais il y a autre chose de plus, parce qu’il y a une partie cachée qui échappe à beaucoup ; et ce mystère se trouve dans l’œuvre de la croix. Nous devons regardez à la croix (et je vais vous montrer pourquoi ce regard change vraiment la donne).

D’abord, est-ce que les 7 Eglises de l’Apocalypse nous mettent sur la voie et nous montrent la croix ? Quelle Eglise d’après vous est la meilleure ?
Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, ou Laodicée?

Pour Éphèse, Dieu lui fait des reproches : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour …pour Smyrne : «  je connais la pauvreté et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan ; pour Pergame : « j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam…pour qu’ils se livrent à l’impudicité » ; pour Thyatire : « ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles » ; Pour Sardes : « je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu…repent-toi » ; Pour Laodicée : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».

Alors j’ai mis en dernier Philadelphie, parce qu’elle est différente des autres. Dieu ne lui reproche rien contrairement aux autres et selon moi, elle est la plus prête.
Mais là aussi, le temps révélera sa perfection : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi… je te garderai aussi à l'heure de la tentation… je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne »

Toutes ces Eglises d’Asie à l’évidence devaient encore progresser, persévérer davantage ; et sauf pour une, elles devaient toutes lâcher l’idolâtrie et le mensonge. Donc shuwb (la repentance), est un passage obligé.
Elles n’avaient pas de couronne, sauf une qui devait veiller à la conserver.
Donc aucune n’était arrivée vraiment à maturité.
Alors j’affirme qu’il n’y a aucune Eglise terrestre qui plaît à Dieu, sans qu’elle ait auparavant atteint la croix, c’est-à-dire  atteint cet état de grâce dans la maturité (téleios en grec, traduit aussi par perfection).
Celle qui est au plus près de la maturité, c’était l’Eglise de Philadelphie parce qu’elle « a gardé la parole de la persévérance ».

Alors si on remonte à l’histoire de l’Eglise, qui a gardé la parole de la persévérance ?
L’Eglise a suivi un processus très similaire et répétitif.
C’est la notion de réforme.
A chaque division, à chaque schisme est sortie une Eglise réformée.
Alors je schématise bien-sûr : mais
De l’Église catholique est sortie l’Eglise anglicane ou l’Église luthérienne et calviniste qui donneront le protestantisme.
En fait ceux qui ont protesté, ont simplement modifié certains dogmes mais ils ont refait un système à l’identique.
Du protestantisme réformé est sorti, le baptisme, puis du baptisme réformé est sorti le pentecôtisme. Et aujourd’hui la réforme est assimilée à l’intérieur d’un mouvement religieux global appelé « évangélisme. » regroupant une multitude de « isme » et de cultes différents avec du saupoudrage de réforme un peu partout. On rajoute des adjectifs du genre charismatique, ou néo charismatique, ou encore, non-dénominationel.

Alors la question est : l’Eglise de Dieu est-elle une église réformée, améliorée ?

Est-elle une Eglise à qui on a rajouté une ou plusieurs vérités qui n’existait plus auparavant ? Et si oui quelle est cette forme d’Eglise la plus ressemblante actuellement ?

J’arrête tout de suite, pour signifier qu’aucune réforme n’est salutaire.

Donc aucune forme d’Eglise réformée ne correspond à un modèle meilleur qu’un autre.

L’église qui plaît à Dieu est une Église qui est passée par la croix, c’est-à-dire qui a surmonté des difficultés et même plus, des tribulations, des trahisons, et des persécutions fortes et puissantes.
Donc ce n’est pas une Église réformée qui doit renaître, mais bien une Eglise détruite, complètement anéantie puis reconstruite, mais par le Saint-Esprit et non par une décision d’hommes.

La parabole de Jean chapitre 10 illustre parfaitement ce point de départ de la naissance de l’Eglise.
« le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse ». (Jean 10-13)
Mais (continuons en lisant maintenant les premiers versets de Jean 10) « lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, (justement en y envoyant le loup) le bon berger (qui est entré par la porte)  appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.  Il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix ».

Donc, c’est après un abandon, une dispersion que les brebis entendent la voix de Dieu, celle du bon berger. Elles se rassemblent en le suivant.
Les brebis n’entendent pas la voix d’un homme mais c’est la voix intérieure du Saint-Esprit qui les conduit alors.

Donc l’Église ne devient pas une Église réformée mais une nouvelle Église, reconstruite dans sa totalité. «  Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues. »
Le vin de la révélation ne vient pas couler dans de vielles Églises (qui sont de vielles outres, mais dans de nouvelles assemblées (de nouvelles outres).
Ce que le Saint-Esprit fait dans chaque nouveau croyant, il le fait pareillement pour le corps, l’Église. Il ne fait pas du neuf à partir du vieux. Et la réforme n’est pas la vraie repentance, elle seule fait naître d’en haut (elle seule apporte le neuf).

Alors, on ne nous dit pas si l’Église de Jérusalem est devenue en fin de compte une nouvelle Jérusalem;
Aucun apôtre n’a écrit apparemment d’épître pour Jérusalem.
Eh bien ça, c’est encore ce que je croyais, jusqu’au moment où je suis tombé sur l’épître de Jacques.

D’abord qui est Jacques ?
Le frère de Jésus, oui, mais surtout un des pasteurs de l’Eglise de Jérusalem. C’est lui qui prend la parole juste après l’apôtre Pierre lors de leur réunion à Jérusalem (Actes 15 :13) ; Mais revenons à son épître.
Au premier abord, qui nous dit qu’elle soit destinée à Jérusalem ?
Rien en apparence et pourtant elle l’est bien. Jacques s’adresse bien à ceux qu’il a connu (dès le verset 2, il les appelle : « mes frères »).
Mais ses frères judéens (et non juifs) ne sont plus à Jérusalem.

Jacques 1 :1 « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! »

Il y a eu une diaspora, l’assemblée de Jérusalem a été dispersée hors de la Palestine. Elle a subi une série de persécutions qui l’on amenées à s’exiler en différents lieux et pays.
Et Jacques parle à des connaissances proches qui semble avoir été attristés par ce qui leur arrive: « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés ». 

Ils les exhortent à vivre une diaspora dans la joie et ensuite les encouragent à la patience, à ce fruit, qui dit-il, accomplira son œuvre « pour que vous soyez parfaits » (Téléios).
Mais quand on parcourt toute l’épître (qui reprend sévèrement ceux qui se croient pieux, alors qu’ils ne manifestent aucune œuvre de l’esprit), quel constat terrible d’une Eglise malade, dont beaucoup semblent égarés.
L’Église de Jérusalem anéantie, éclatée, dispersée aux quatre vents doit encore ailleurs accomplir son œuvre de perfection, même (et je dirais surtout) si elle recommence à zéro

Car l’Église qui plaît à Dieu : c’est la nouvelle Jérusalem.

Cette cité qui ne monte pas d’en bas, mais qui descend d’en haut. C’est le Saint-Esprit qui descend sur elle, ce n’est pas une vision d’hommes, une vision terrestre qui vient d’en bas, mais une vision divine qui vient, elle, d’en haut.

Quand Jérusalem prend le feu de la destruction, une petite partie haute de la ville, Sion brûle, mais elle s’enflamme par l‘esprit de Dieu.
C’est Sion dont l’esprit brûle en elle et qui sort de Jérusalem après que la ville ait pris feu véritablement.

«Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. 
33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde.» (Jean 16 : 32-33).

Voilà le chemin de croix expliqué en Jean 16.

Donc l’Église, aussi juste et aimante soit-elle doit passer par la croix, c’est-à-dire : mourir à elle-même, passé par un baptême de feu pour laisser naître une nouvelle Église, une nouvelle Jérusalem.

Cette Église : c’est une Église ressuscitée.

Alors une épître peut-être, nous montre cette nouvelle Église ? (peut-être)
Quand Paul, Silas et Timothée écrivent aux Thessaloniciens, écrivent-ils (à ce moment-là) à une assemblée parfaite en Christ ?
Regardez comment nos trois disciples parlent de cette assemblée, quelles éloges ils emploient :

Première lettre aux Thessaloniciens :

Au chapitre 4 verset 15 : ils disent d’elle et avec elle, « nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur… ». Tout semble correspondre à la dernière assemblée ayant la meilleure consécration.
D’ailleurs cette épître commence fort :
« Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous … nous rappelant sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus Christ… Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit,
en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l'Achaïe….. vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu'elles ont soufferts de la part des Juifs…  

(mais …) nous envoyâmes Timothée, notre frère, , pour vous affermir et vous exhorter au sujet de votre foi,
afin que personne ne fût ébranlé au milieu des tribulations présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela (aux tribulations)… Nous le prions avec une extrême ardeur de compléter ce qui manque à votre foi
Que le Seigneur augmente parmi vous...cette charité afin d'affermir vos cœurs pour qu'ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints! Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres,… Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour,
11 et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains (voilà l’impudicité, voilà la souillure).

Ici la première épître nous montre qu’il y a déjà eu des épreuves qui ont été surmontées par les Thessaloniciens et que leur caractère toujours s’aimant les uns les autres leur a permis d’être victorieux dans les épreuves, et pour cela ils ont droit à des louanges venant de Paul et de ses frères. Cette couronne de l’Eglise de Philadelphie, ils l’ont pour certains bien sur la tête ; mais pour la garder il leur manque encore un chemin de croix pour les amener plus haut et pour devenir irréprochable (ils doivent compléter ce qui manque à leur foi et affermir leurs cœurs en augmentant leur charité).
Pour cela il faudra attendre la deuxième épître pour le voir :

Deuxième épître aux Thessaloniciens :

« Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des tribulations que vous avez à supporter….nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. ».

Ah ça y est : le feu vient de l’intérieur ; ce sont des frères de l’Eglise qui amènent des divisions par leur attitude antichrist et Paul, Silas et Timothée ne sont plus sur la réprimande vis-à-vis d’eux (ça s’était les premières instructions de la 1ère épître), mais cette fois-ci ils demandent de s’éloigner de ces faiseurs de trouble qui persévèrent dans leur égarement.

Qu’avaient-ils fait de contraire à la loi de Christ ?

La première épître aux Thessaloniciens 4 :9-10 nous montre où se trouve la souillure: Certains ne travaillent pas de leurs mains et vivent au crochet des autres en refusant de travailler. Ce sont des profiteurs qui préfèrent vivre au crochet de l’Eglise en recevant d’elle des subventions, des aides régulières. Alors, après plusieurs réprimandes, Paul et ses frères demandent qu’on ne communie plus avec eux.
Ils se prennent même en exemple,  pour montrer qu’un apôtre, un pasteur, ou un prophète ne s’aurait être une charge pour l’Eglise :
« Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous ».
Voilà le type de désordre qui amène des divisions dans l’assemblée parce l’argent du culte est détourné de son but réel, il est utilisé à autre chose qu’aux vrais nécessiteux. C’est une forme de trahison dans l’Eglise (ne minimisons pas les mots).

C’est à ce moment-là que l’Eglise passe par la croix.

N’oublions pas que Jésus notre modèle est passé par la mort à cause de la trahison d’un frère. Il a d’abord enduré les injustices venant de sa part (puisqu’il volait dans la caisse) sans broncher, sans l’accuser publiquement, le mettant au même niveau que les autres disciples, puis dans un deuxième temps il s’est séparé de lui en disant à tous que quelqu’un parmi eux allait le trahir. Jésus n’a fait que montrer où commençait le chemin de croix.
Ce chemin commence dans la communion (représentée par la fraction du pain) et dans la trahison, il continue dans la mort et pour finir dans la résurrection.

La trahison dans l’Eglise commence quand un frère met la main dans le plat pour se servir lui-même ; mais cette trahison n’est pas une malédiction, pour l’Eglise, car elle sert de purification en vue d’une meilleure récompense. 

Donc toute diaspora est salutaire et loin d’y voir une attaque diabolique, le disciple y voit une récompense qui l’amène à devenir accompli, irréprochable. (« Tout disciple accompli sera comme son maître »)

Mais à l’inverse, se sentir  attaqué, amoindri, humilié, ressentir les choses comme une injustice ou un échec, cela ne vous place pas comme un croyant juste mais plutôt comme un croyant refusant d’être disciple du christ.
Pourquoi ?
Parce que vous refusez alors de porter votre croix.
Joseph, trahi par ses frères, vendu comme esclave, abandonné par sa famille, portait sa croix, car il ne s’est jamais mis en tête de se venger. Mais il continua à les aimer, même en étant couronné comme Pharaon à la tête de l’Egypte ; et son histoire montre comment il a su gérer la famine, pour que l’Egypte ne manque de rien et que sa famille retrouvée, aussi ne manque de rien.

Jésus pendant qu’il portait sa croix vers le calvaire, se faisait insulter, cracher au visage, frappé, on se moquait de lui ou on le fuyait comme un objet de malédiction.
Il n’a pas bronché un seul moment étant comme un agneau qu’on amène à la boucherie.
Cette couronne d’épine qu’on lui a placée sur la tête symbolise la couronne de gloire que reçoivent ceux qui passent par le même chemin. Ils ne se rebellent pas contre leur sort ni contre leurs adversaires mais acceptent avec respect et dignité l’injustice et l’opprobre.
Je sais, cette attitude est surnaturelle, mais Dieu ne vient pas par hasard vous aidez à ce moment-là, car il a vu votre disposition de cœur ; et si l’Eglise est dans cette même attitude, elle reçoit elle aussi le baptême de feu.

Alors cette Eglise de Jésus-Christ n’est-elle finalement qu’une réalité céleste, existerait-elle seulement au ciel ?
Non bien-sûr : Ce qui est fait au ciel doit l’être sur terre c’est la prière du notre Père et concrètement c’est Éphésiens 5 :25

«  Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » .

Mais attention, lisons un peu plus loin où Paul dit un mystère : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise ».

Ce mystère, c’est quoi au juste ?

Eh bien que l’Eglise doit faire comme la femme avec son mari : quitter son père et sa mère ; c’est-à-dire s’éloigner de l’Eglise qui l’a constituée, éduquée et fait grandir au départ, même au prix d’un grand déchirement, pour s’attacher à Christ son Époux.
Mais cette séparation (faite à partir tribulations, trahisons, persécutions, outrages), doit se vivre comme on traverse les ouragans et les épidémies, serein, joyeux, remplie de paix et manifestant l’amour pour son prochain et tout cela dans une patience et une persévérance sans lassitude.
Mais en premier l’amour de son prochain c’est l’amour entre mari et femme.
Pourquoi ?
Parce que comme Christ a aimé l’Eglise, « que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5 :33).
Le rétablissement de l’amour de Dieu pour son Eglise commence dans le rétablissement de l’amour du mari pour sa femme et vice versa.
Voilà le mystère dont parle Paul :
Vous voulez savoir comme Christ aime son Eglise ?
Alors vous devez avec Christ rétablir l’amour entre mari et femme, puisque c’est l’image de son amour agapè.
Amen

dimanche 11 août 2019

DIEU NE PERDRA AUCUN DES SIENS…


288

Par Eric RUIZ

Un message très important à lire ou à écouter jusqu’au bout et à y réfléchir longuement (méditer).

LES ÂMES EN ENFER

Les âmes qui meurent dans leurs péchés vont dans le Hadès (en grec), le shéol (hébreu), le séjour des morts, l’enfer (le monde souterrain). Ce n’est pas un lieu de repos, c’est un lieu de tourments.

Pourquoi ?

Non pas parce qu’il y a des démons, des entités infâmes qui s’y trouvent et qui attendent celui qui y va.
Non, ça ce sont des cauchemars issus de peurs religieuses ancestrales, remis au goût du jour par des scénarios de films hollywoodiens…
Non, celui qui va en enfer est tourmenté par ses propres démons.
Ils sont déjà avec lui, car l’âme garde perpétuellement en mémoire tout ce qui a attrait à notre caractère.
Ce caractère est comme le nomme Paul dans l’épître aux Galates, chapitre 5. Ce caractère est conçu selon un principe : les œuvres de la chair (j’ai repris le sens d’origine grec des mots) «  lesquelles sont l’infidélité, la corruption, la luxure20 les faux cultes, la divination, la haine, les disputes, les jalousies, l’irritabilité, un esprit partisan, les divisions, 21 l’esprit sectaire, la convoitise, les tueries, les intoxications, les excès en tout genre. »
Donc le défunt rencontre ce qu’il a déjà en lui de corrompu et qui remontent à la surface.
Ce sont donc ses propres péchés qui le tourmentent jour et nuit, car il ne s’en est jamais débarrassé et la mort n’efface rien, elle n’est pas l’étang de l’oubli mais plutôt un étang de feu ; et aucune prière ne peut changer les choses.
La nuit se trouve là où vont les âmes.
Elles ne dorment pas, elles veillent ; elles sont sans cesses réveillées par le tourment que causes les mauvaises pensées, les mauvais choix, les fausses intentions, bref les œuvres de la chair, tout comme Jonas l’était dans l’immense poisson au fond de la mer.

« Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
(Jonas :2:3) Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle »
Jonas est en enfer et il se trouve là où il ne pensait jamais pouvoir aller. Alors, il est dans un profond désespoir et il appelle Dieu, il le supplie.

Le mensonge, (vous voyez) rattrape incessamment celui qui en est l’instrument. (Et ce n’est pas la mort qui va l’en débarrasser)

Il y a un proverbe indien qui illustre parfaitement ce que je dis : « la conscience du coupable ne lui laisse aucune tranquillité » et je rajouterai : aucune tranquillité sur cette terre mais aussi après. Il ne sera jamais tranquille.

À notre mort, il n’y a pas un point final à notre vie terrestre. Même pour ceux qui meurent en Christ, qui sont libres et libérés du péché. D’ailleurs pour eux ce n’est pas l’étang de feu qui les attend, mais bien l’étang de paix, ils dorment en paix.
Mais ils reviendront vivre et régner sur cette terre comme sacrificateur de Dieu. Ils n’ont pas part à la deuxième résurrection mais bien à la première (alors ils dorment comme des bienheureux, heureux ceux qui ont part à la première résurrection, la première résurrection c’est celle qui est glorieuse, c’est la transfiguration, l’union de nos âmes en Christ, corps et âme revêtus de l’incorruptibilité).

LES ÂMES QUI REVIENNENT A LA VIE

Alors ces âmes, qui sont tourmentées, lorsqu’elles reviennent vivre (parce qu’elles ont part à la deuxième résurrection, celle qui manifeste notre ruine) elles reviennent dans un nouveau corps ; et dès la naissance elles tourmentent le nouveau-né, qui bien souvent n’arrive pas neuf et innocent dans ce monde, mais il arrive chargé d’un vécu ; il né avec une histoire, avec son histoire (et pour certains même avec des histoires).
Il n’a aucune mémoire de celle-ci, sauf un parfum.
Ce parfum c’est celui de son âme. Je dirai comme Georges Sand « le parfum de l’âme c’est le souvenir ». Cette citation est bien plus qu’une phrase poétique, c’est une réalité.
Le parfum qui va lui revenir très vite : c’est le tourment causé par ses péchés d’autrefois.
Il change simplement de vêtement, de corps si vous préférez, mais l’âme a le même parfum, qui ne change pas.
C’est pourquoi la Bible nomme cette vie «  la seconde mort … Heureux les saints qui ont part à la première résurrection, la seconde mort n’a point de puissance sur eux ».
La puissance : la puissance de cette seconde mort restera collée à eux toute leur vie.

LES MALADIES DE NAISSANCE

Pourquoi d’après vous, autant d’enfants sont-ils sujets à des crises d’angoisse ? Et si tôt après leur naissance ?

Des enfants si jeunes sont déjà perturbés par des troubles importants du comportement. Cela va de l’hyperactivité, à un refus total d’activité, une peur de l’inconnu, un désintérêt pour tout, des problèmes alimentaires, etc. Toutes ces pathologies et bien d’autres, ont un point commun, une même ligne directrice : l’angoisse.

Les psychiatres, les pédopsychiatres ont de plus en plus à faire à ce genre de maladie mentale dès la petite enfance.
Les parents démunis disent de leur enfant « il a le diable au corps, c’est un vrai démon, il n’est plus lui-même » 
Et nous sommes qu’au début de ce phénomène.
Pourquoi ?
Encore le fait du hasard ? D’une transmission génétique de plus en plus perturbée? D’un problème hormonal ? D’une maltraitance ? Ou d’un environnement social défaillant ?
Ces éléments, interagissent bien-sûr, mais si vous chercher que de ce côté là rien ne va vous satisfaire complètement.
Et il faudra aussi se satisfaire de la fameuse réponse passe-partout : « Ah, vous n’avez pas eu de chance ! ».

LA JUSTICE DE DIEU & LA PRÉDESTINATION

Croyez-vous que le hasard ferait bien les choses pour certains et mal les choses pour d’autres ?
C’est très mal connaître notre Dieu de justice ;
Qui est derrière le hasard ?
Yehovah tsidqenuw [Ye-ho-vaw’tsid-kay’-noo] : "Dieu notre justice". C’est ni plus ni moins le nom attribué à Dieu par le prophète Jérémie.
Dieu est juste pour tous et il est digne de louange par la création toute entière.
Comment une partie de sa création peut-elle le louer alors qu’elle recevrait un jugement qui l’a détruirait définitivement ?
(Lorsque tous genoux fléchira et bien toute bouche le louera...non pas par la force mais par la reconnaissance, et la reconnaissance de sa justice sans faille)

Alors que se passe-t-il vraiment ?

LE SENTIMENT D’ABANDON & L’ANGOISSE

Quand Dieu est abandonné, cela cause une angoisse, une terrible angoisse chez la personne qui ne se sent plus protégée et qui se sent même abandonnée.
Adam et Ève ont manifestés ce sentiment d’abandon lorsqu’ils se sont cachés dans le jardin et qu’ils se sont protégés avec des feuilles de vignes.
Jonas s’est senti profondément abandonné alors qu’il était parti au bout du monde pour se cacher de la face de Dieu.
Jésus-Christ l’a aussi crié sur la croix alors qu’il portait les péchés de l’humanité « Père, pourquoi m’a-t-tu abandonné ? ». Il passait par le même désarroi, le même sentiment d’abandon. Pourquoi lui ?
Parce qu’il s’est fait malédiction pour nous, à notre place. Le châtiment que nous méritions est tombé sur lui.

Alors, quelque temps après la naissance, le nouveau-né vit une terrible angoisse, qui provient du sentiment d’abandon ; il ne se sent plus du tout protégé et il a peur.
Cette peur signifie que le cordon entre lui et Dieu a été coupé.
Donc renaître humainement serait un peu comme faire œuvre de pénitence, mais il faut faire attention : tout n’est pas absolument négatif. Il faut savoir que la deuxième résurrection (qui est une réincarnation) n’est pas forcément qu’une vie de malédiction. C’est un temps de jugement.
Le pécheur vit une existence de jugement sur terre.
C’est pourquoi, il y a une bénédiction qui lui est rattachée.
Il n’y a pas que le côté handicapant qui amène beaucoup de souffrance qui est vécu.
Dieu a permis ce retour à la vie…d’abord, parce qu’il ne condamne pas le pécheur et ensuite pour qu’il ait une chance de plus d’être sauvé du péché.
Car c’est le péché dans l’âme qui doit être détruit ; et tant qu’il n’est pas détruit, je le rappelle, la mort et les vies successives continuent augmentant sans cesse leur lot de souffrances (d’où les 7 coupes de colère divines devenant de plus en plus amères).

Combien voit-on de jeunes conduits à faire des actes qu’ils estiment ne pas être l’auteur?

Ils se renient eux-mêmes, ils n’osent même plus se regarder dans la glace.
Pourquoi ?
Parce qu’ils sont en proie à une double personnalité. Il y a une personne mauvaise qui a pris l’ascendant sur l’autre de manière inconsidérée.

« Je veux faire le bien et c’est le mal qui me pousse à agir ».

Vous voyez, ce que disait Paul, montre La bi polarité, l’hyperactivité, ou la schizophrénie, qui sont des symptômes de plus en plus visibles de nos jours chez notre jeunesse. C’est devenue presque un phénomène banal.
Les jeunes d’ailleurs ont sans cesse ces mots-là à la bouche tellement il fait l’objet du quotidien:
« Espèce de mytho, espèce de schizo ! », je ne crois pas être le seul enseignant à l’entendre régulièrement.

La peur de l’échec, elle aussi, arrive de plus en plus tôt, alors que l’enfant n’a pas encore subi de traumatismes liés à des événements vécus. Le désarroi créé un désordre mental, un dérangement mental.
Je le répète, les échecs vécus comme des traumatismes sont issus de la séparation avec Dieu. Une séparation qui date d’avant la naissance, lors d’une histoire passée.

Pourquoi, sinon, de telles maladies mentales deviennent si précoces ?

LA COMPASSION DIVINE & LES ÂMES DÉCHUES

Revenons à la fameuse question des disciples concernant un malade, Jean 9:2 :
« Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? ».

Jésus-Christ n’est pas un accusateur,  et il ne souhaite pas rentrer dans des polémiques au sujet du péché pour la bonne raison qu’elles ne poussent pas à se remettre en cause.
Il n’est pas venu pour dire : « c’est bien fait ce qui lui arrive, il n’avait qu’à écouter son Père céleste ou un de ces prophètes » ;
Non, il ne reproche rien à personne. Il répond avec compassion, car il voit la bénédiction comme étant une chose beaucoup plus importante que l’état du malade.
Il voit le péché anéanti ; il voit qu’il ne fera plus son œuvre et qu’il n’exercera plus sa domination; alors il répond: « Ce n'est pas parce que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. ».
C’est afin qu’il puisse choisir le salut, la délivrance et bien-sûr se soumettre volontairement et de tout son cœur à Christ.
Tant de parents et tant d’enfants ont ce sentiment d’injustice concernant le handicap, la maladie et la mort qui semble frapper comme cela au hasard et n’importe quand.
« Ah ! s’il y avait un Dieu il ne permettrait pas tant de souffrance et d’injustices. »
Ils sont nombreux ceux qui pensent cela.
Les croyants en majorité, eux, pensent la même chose mais ils l’ont tourné différemment voulant éviter de péché contre Dieu.
Ils se disent alors : « Les voies de Dieu sont insondables et il a des raisons que nous ne connaissons pas (Mais au-dedans d’eux leur cœur crie à l’injustice). Ils sont tourmentés, ballotés entre l’hypocrisie d’un côté et le déni de l’autre.

Alors justement, c’est parce qu’il y a un Dieu rempli d’amour et de justice, qu’il y a deux formes de résurrections et non une seule.
S’il n’y avait qu’une seule résurrection : il n’y aurait pas grand monde dans le ciel.
Tous les rebelles seraient exterminés à jamais, un sérieux gâchis.

Nous, qui nous offensons (à juste titre) de la poubelle qu’est devenu la terre et de tout ce débordement d’insouciance vis à vis des autres (humains, mais aussi animaux, végétaux, bref tout ce qui vit), pouvons-nous imaginer un Dieu créateur dédaigneux à ce point de sa création?
Un Dieu (un peu sadique) manipulant sa créature comme une chose, la faisant souffrir pour rien, juste pour qu’elle puisse contempler une petite élite qu’il aurait formée et prédestinée à l’avance ? et puis voir ce Dieu jeter comme un vulgaire détritus tous ceux qui ne l’ont pas suivi ?

Faites attention à ce que votre cœur  vous répond, car le jugement est là…
Ceux qui pensent comme cela, rendent un faux culte à Dieu ; ils s’idolâtrent eux-mêmes pensant être cette petite élite prédestinée.
Non! Notre Dieu ne perdra aucun des siens, c’est une des prières phares de Jésus-Christ, parce que c’est sa mission première.
« la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. »

Alors, il y a une prière de Jésus qui est importante aussi pour comprendre l’aveuglement de ses bourreaux : Une de ses dernières prières étant « Père pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font ».
Eh oui : qui crucifierai celui qui vient les sauver ?
Qui s’en prendrait à mort au sauveteur qui vient vous sauvez de la noyade ?
Personne ne le ferait. Au contraire vous vous accrocheriez à lui de toutes vos forces.
Et pourtant, combien se frapperont la poitrine en voyant les mains percées de leur sauveur, ( ils ne verront pas une image de Dieu avec les mains transpercés), ils reconnaîtront alors leur folie, et il sauront que eux aussi font parties de ceux qui l’ont percé. C’est cela retrouver la vue.
Et là nous avons encore un exemple de leur aveuglement, de leur schizophrénie.

LA PRÉDESTINATION & LE LIBRE ARBITRE

Voilà où se trouve cette fameuse prédestination.

Oui, elle existe bien mais pas que pour certains,  pour tous.
Actes 17:30 Dieu vient au secours de tous : la prédestination est très clair : «  Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. ».
Dieu n’est pas comme un homme pour agir hypocritement (en sachant très bien que beaucoup ne se repentiront jamais et que malgré l’annonce universelle du salut, la repentance n’est que pour certains) et là ce n’est pas une parabole mais bien la grande mission du salut pour tous.

Romains 8 :29
« Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères ».
Dieu n’a-t-il pas connu tout le monde d’avance ?
Y aurait-il certains qu’il a connu d’avance et qui ne seraient pas prédestinés ? Cela voudrait dire aussi que Dieu n’a pas tout créé s’il n’a pas tout connu..
Tous ceux qui descendent d’Adam et Ève ne sont-ils pas destinés à devenir semblables à l’image de son Fils ?

Donc nous sommes tous prédestinés au salut.
Luc 9 :56 : « Car le Fils de l’Homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver ».
Dieu le Père aurait-il caché à son fils son projet de perdre certaines âmes, de les amener à la damnation éternelle ?

Avouez que cela n’a aucun sens.
La prédestination est universelle.

Alors on oppose souvent prédestination et libre arbitre. Pour certains, nous sommes tous prédestinés et pour d’autres c’est le contraire, c’est à nous qu’appartient totalement notre destinée.

Et si l’une était incluse dans l’autre ?

Et si au sein de cette prédestination du salut, il y avait un libre-arbitre ?
Et si c’était nous, qui choisissons par nos actes et par nos paroles, donc par notre attitude, la voie par laquelle nous voulons être sauvés ?
1°) Première voie :
C’est la première résurrection, pour celles et ceux qui n’ont pas adoré la bête et son image,  ou bien…
2°) la deuxième voie :
C’est la seconde résurrection pour ceux qui auront été soumis à la bête et à son image. ( la Bête j’en ai parlé beaucoup : c’est la chair mais sublimée par des cornes , des puissances, c’est l’idolâtrie, l’adultère, la séduction, la division,  la domination poussée jusqu’à la tyrannie, l’oppression, la convoitise, les meurtres. Et l’image c’est nous-même ou ce que nous projetons sur les autres ; par exemple on aime dominer ou on aime celui qui domine sur les autres)
·       Ils devront tous, de toute manière, aller vers la purification.
·       Ils devront être rendus semblables à l’image de son Fils,
·       ils devront être en Christ car c’est le seul chemin de rédemption, il n’en existe pas d’autres.
L’autre chemin qui mène à la perdition, c’est un chemin large, spacieux, mais l’arpenter, c’est long, sinueux, pénible, périlleux, désespérant ;
Les larmes et les pleurs marquent chaque tournant ; les chutes sont nombreuses car les pieds et les mains sont liées et beaucoup ne se relèveront qu’après avoir rampé dans la boue, sous une chaleur torride, en manquant d’eau, et en se sentant complètement abandonné. Voilà le chemin de l’orgueilleux, il est là ; et plus il s’endurcit, plus ce chemin devient difficile, voire insupportable.

Je trouve que ce chemin ne vaut pas la peine d’être vécu ; je trouve le chemin de croix beaucoup moins dur et même très encourageant et glorieux.
Pourquoi ?
Car il ne se fait jamais seul. Dieu y marche avec nous
Et par conséquent le fardeau est léger (très léger) à porter (c’est lui qui le porte). Ce chemin est droit sans détour, l’eau y est abondante. La paix et la joie constituent la végétation qui y pousse ; et si on tombe dans un trou, il y a toujours un ange pour nous relever et marcher avec nous. Les larmes sèchent avant même de couler et rien ne nous manque, la plénitude est totale.

La question de notre libre arbitre c’est : Quel chemin voulons-nous prendre ?

La grande majorité des croyants souhaite sans hésitations choisir le second : le chemin de croix et ils le prennent mais pour un temps seulement; car voilà, leur amour d’eux-mêmes les ramènera trop souvent, voire même, toujours à reprendre le chemin de la perdition (c’est comme on l’dit : « un cycle infernal et sans fin »).
Car il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.
Oui, à chaque âge à chaque période la moisson des élus est ridicule en rapport à la semence des appelés.


LE MILLENIUM & LE SALUT

Notre Dieu le Père le sait et s’est pourquoi, il a choisi mille ans (pas pour faire briller un peuple qu’il a élu, là on retombe dans la pensée diabolique de la domination) pour redonner un second souffle à ceux qui tournent en boucle avec leurs péchés sans pouvoir totalement sans séparer. Nous le voyons, même arrivé à la 7ème coupe de colère divine, ils blasphèment toujours plutôt que de s’humilier.
Cette « race incrédule et perverse » comme l’appelle Jésus, cette race accrochée au serpent doit revenir à l’arbre de vie (puisque toute sa création doit y revenir Colossiens 1 :20).

Alors je crois que toutes les naissances durant mille ans se feront vierges de  toute histoire passée, et qu’aucun péché ne viendra ternir l’enfant qui naîtra.
Le diable et ses anges seront enchaînés ; cela veut dire que l’esprit d’opposition, les esprits rebelles seront liés, mais aussi les conséquences des péchés passés ne donneront plus lieu à des malédictions. Je crois que cela se manifestera d’abord sur terre par des enfants qui naîtront dénués de maladies mentales, physiques, ou de divers maux héréditaires.

N’oublions pas mille ans : ce n’est que 30 générations de 33 ans (30X33=1000).
Si on part du principe qu’une génération correspond à ce que Jésus nous à montrer avec sa vie et sa mort, alors à 33 ans l’âge du Christ, c’est le temps d’une génération.

Je crois aussi que Mathieu chapitre 1 nous donne des confirmations des 30 générations : Regardez : la généalogie de David à Jésus-Christ montre 28 générations. Mais de Isaïe le père de David, jusqu’à Jésus à la résurrection après ses 33 ans, nous avons bien 30 générations.
(Pourquoi jusqu’à la résurrection ? « Parce que si Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine »)
Isaïe signifie : « le salut de Dieu », car en hébreu nous avons deux racines, "Isha" qui signifie "salut" et "Eli" qui signifie "Dieu". Et Jésus, lui, est le salut de Dieu (il le montre en étant lui-même ressuscité de la mort).
La boucle semble bouclée, d’autant que le nombre 30 nous rappelle que notre Dieu est sauveur en protégeant, alertant et secourant ses enfants.
Donc nous aurons bien 30 générations pendant ces mille ans de règne, qui auront encore comme but d’apporter le salut aux plus réfractaires, aux plus rebelles.

L’amour, la compassion et le salut de notre Dieu n’a pas fini de nous étonner.
Dieu a tout prévu pour réconcilier le monde avec lui ; et nous qui le suivons dans ses pas, (mais pas derrière lui, comme on marchait autrefois derrière l’arche de l’Alliance,  mais maintenant en lui, en Christ ; ses pas sont nos pas et nos pas sont ses pas) nous sommes de la partie, nous sommes de la fête, nous partageons cette gloire.
Amen

dimanche 4 août 2019

LE SALUT PAR LA PROTECTION, L’ALERTE ET LE SECOURS (nombre 30)

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Par Eric Ruiz

30 : C’est le nombre du surnaturel mais pas seulement… du surnaturel accompagné d’une mission, d’une grande mission : celle du salut.

D’abord le surnaturel ; 
Et regardons de plus près les versets 30 du livre des Actes.( les Actes du Saint-Esprit par les apôtres pour dire les choses avec plus de justesse).

Dans Actes 2: 30, le prophète sait qu’il reçoit de Dieu une promesse, comme un serment (une parole surnaturelle).
Le roi David lui savait avec certitude qu’il y avait une résurrection après la mort.
Comment le savait-il ?
Cette connaissance-là est un don surnaturel, elle lui a été donné d’en haut. On ne le sait pas comment par le texte biblique, mais le fait est que la résurrection fait partie intégrante de sa foi.

Dans Actes 6 :30 ou 13:30 il est question d’une autre action surnaturelle : celle de Dieu, « de Dieu le Père qui ressuscite Jésus ».  

Dans Actes 7:30, il est question d’un ange qui apparaît à Moïse dans un buisson de feu.

Actes 10: 30 c’est Corneille qui est visité par «un homme vêtu d’un habit éclatant ».
  
Et enfin, dans Actes 8 :30, c’est encore un ange qui envoie Philippe sur un chemin, pour y rencontrer (et il ne le sait pas encore) un ministre de la reine d’Éthiopie (pour lui expliquer le prophète Esaïe).

Alors rien d’étonnant, à ce que le 30 juin 2014, je sois moi-même enlevé en esprit.

Le surnaturel a toujours accompagné des disciples ; mais je le répète pour leur confier une mission et pas pour les faire briller devant les autres ou les placer au-dessus d’eux.
Pour Jésus, la résurrection ne fait pas de lui une idole ni un sujet de culte inaccessible,  mais il est la seule porte par laquelle nous pouvons nous aussi passer pour avoir la vie éternelle.

-Pour le prophète, il a l’assurance que sa mission ira jusqu’au bout car c’est un serment venant de Dieu lui-même ; et que même la mort n’est pas un échec puisque la résurrection en est la victoire.
-Pour Moïse et le buisson ardent : c’est transmettre la loi, mais aussi et d’abord délivrer tout un peuple captif et esclave des Égyptiens, voilà sa mission.
Était-il préparé à cette mission ?
« Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël? ».

Non seulement il n’est pas préparé mais en plus, il se sent indigne, et incompétent.

Donc c’est la parole qui confirme n’importe quelle mission aussi ; ma mission, c’était celle qui m’a été révélée après avoir pris conscience qu’il m’était arrivé un phénomène surnaturel.
Je ne dis pas cela pour me donner de l’importance mais pour rétablir la vérité.
Car ma mission n’est pas différente de celle d’un disciple, ou d’un prophète.
Au départ, c’est vrai qu’on se sent dépassé par l’immensité :
Qui suis-je pour enseigner et parler de la part de Dieu ? (aucun diplôme, aucune reconnaissance des hommes, aucune légitimité religieuse).
(C’est ce que j’avais dans mon cœur… Mais cette mission, je l’exerce depuis maintenant 5 ans, c’est celle de transmettre des messages pour porter secours et aider celles et ceux qui m’écoutent ou me lisent ou pour répondre à une demande, à un besoin particulier).

Alors, cette mission a un objectif bien ciblé : Elle est destinée soit à un peuple, soit à une assemblée, ou encore à un simple croyant.

Et ce n’est pas juste le fruit de ma pensée, mais c’est encore le livre des Actes qui nous renseigne sur la teneur de cette mission
Actes 4:30 : la mission des disciples est clairement expliquée : « annoncer la parole, avec une pleine assurance, venir au secours des malades par des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de notre saint serviteur Jésus. »
Donc la mission d’un disciple est comme son maître : c’est porter secours.  Le salut n’a-t-il pas cette fonction ? De porter secours, d’aider son prochain ?
On a été habitué à ne parler que d’un salut céleste ou d’un salut qui nous libère du péché; mais le salut c’est aussi dans le sens commun : « échapper à un grave danger, à un malheur ou à la mort… »

Mais alors le salut oui, mais par qui ? Et comment ?

Actes 9:30 nous donne d’autres actes moins impressionnants que les miracles et les prodiges certes, mais tout aussi efficaces:
Les frères viennent au secours de Paul car ils ont été informés d’un complot contre lui et ils décident de l’emmener à Césarée pour qu’il parte ensuite vers Tarse.
Ici on n’a rien d’extraordinaire, aucune apparition angélique, le tonnerre ne gronde pas, le ciel ne change pas de couleur ; non c’est simplement l’assemblée qui vient protéger Paul d’une attaque sur sa personne, visant à le tuer.
Cette protection, c’est la même que nous trouvons un peu plus loin dans Actes 19 :30 où les disciples protègent Paul en l’empêchant d’aller parler au peuple (car ils ont la conviction par le Saint-Esprit que sa vie est en péril).

Nous avons aussi l’inverse où c’est Paul qui vient au secours des autres.

Au dernier moment, à l’extrême justesse, dans Actes 27 :30, Paul va intervenir et convaincre l’équipage de ne pas se séparer de la chaloupe du bateau au risque de périr.

Actes 11:30 Ce sont des anciens de l’Eglise d’Antioche qui viennent au secours de celle de Jérusalem accablée par une famine (on ne sait d’ailleurs pas comment… par des vivres, et de l’argent sans doute).

Actes 15:30 C’est encore et toujours le Saint-Esprit qui inspire Jude et Silas de venir au secours de l’assemblée d’Antioche en leur remettant une lettre d’exhortation.

Dans le même but nous avons Actes 20:30 où Paul vient au secours de l’église Éphèse en les mettant en garde qui s’élèvera dans leur assemblée des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses pour les entraîner avec eux.

Actes 16: 30 c’est tout autre chose, c’est Paul et Silas qui viennent à leur tour au secours du geôlier qui les supplie de lui dire comment être sauvé.
Actes 8:30 c’est Philippe qui accours, pour venir au secours d’un énuque Éthiopien, mais là, en lui apportant le salut, à l’aide du baptême.

Actes 17:30 C’est Paul devant les Athéniens qui prononce un discours libérateur  et universel : Dieu vient au secours de tous : le message de la mission est très clair : « Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. »


Actes 26:30 , ici on a une belle victoire de Paul d’avoir été secouru et justifié devant le roi et le gouverneur et tous ceux qui les accompagnaient.

Tout ici est une affaire de secours, de venir en aide, de sauver, de tendre la main à ceux qui tombent.
Tout disciple a cette vocation en lui, porter secours.
Moi-même, il y a cinq ans de cela le début de mon message commençais par : « j’ai un message de délivrance de la part du Seigneur… tu entres dans un temps béni où tes chaînes vont tomber, tes limitations vont cesser… »

Même Paul, au bout de son voyage à Rome vient encore au secours de tous, (Actes 28 :30)  « en recevant tous ceux qui venait le voir pendant 2 ans. »

Même, Dieu le Père vient au secours de son fils Jésus en le ressuscitant. (Actes 5 :30)
Il n’y a pas un lieu, ni un endroit où Dieu ne vient pas nous sauver ; et nous sauver de la mort, du péché par le repentir, de la famine, de la méchanceté religieuse, comme de la haine sauvage des gens, animée par de mauvais esprits, comme ce fut le cas dans Actes 21 :30, où la foule haineuse a cherché à tuer Paul le traînant hors du Temple ; Ou encore Actes 22 :30  où Paul fut placé au milieu du Sanhédrin et de tous les principaux sacrificateurs.

Partout où il ira, l’apôtre sera en danger mais au bout du compte, il sera protégé et délivré.

Donc pour résumer 30, annonce un salut par un ou plusieurs anges (qui sont des êtres humains comme vous et moi ou qui ont une apparence humaine)  pour exercer une action secourable auprès d’un peuple (à tous les hommes, en tous lieux), d’une assemblée (Antioche, Éphèse, Jérusalem), ou même d’une seule personne (on l’a vu avec le geôlier ou l'eunuque ministre Ethiopien).

Ce qui doit aussi nous sauter aux yeux, c’est que le surnaturel n’est pas forcément perçu à travers des actes spectaculaires, mais simplement dans le fait que dans le quotidien, les cœurs des ennemis changent, ou que ceux qui apportent de l’aide ne sont pas ceux à qui on s’attend en toute logique.
Actes 27 :30, c’est Claude Lysias le tribun romain qui écrit au gouverneur Félix pour protéger Paul après qu’il soit lui-même intervenu avec des soldats pour éviter son lynchage par les religieux.

Alors bien-sûr on pourrait croire en parcourant les versets 30 des Actes que nous en France nous ne sommes pas trop concernés par ce contexte ; la famine, la persécution religieuse, la mise en péril de nos vies par des opposants, cela nous parait si peu probable ; et pourtant, faisons attention, les choses se précipitent, les violences augmentent, la persécution par nos frères et sœurs est là, dès que la repentance tombe sur un peuple, il va être persécuté par les autres (non repentis) ; et nous rentrons dans un contexte politique, social et économique très difficile où la pauvreté a dépassé un seuil limite où le travail se fait rare et où les privations en tous genre se généralisent.
Ce n’est pas pour rien (je l’crois) que J’ai été mardi 30 juillet arrêté par un événement d’actualité qui se passait dans le Gard, le département 30 et face à tout ce désastre provoqué par les incendies où plus de 800 hectares ont été brûlés ( les forêts comme les cultures agricoles), ou même trois jours plus tard un avion canadair s’est craché tuant le pilote ;et j’y voyais bien-sûr une confirmation divine de l’heure de mon message, qui arrive au bon moment, selon le calendrier du Saint-Esprit, pour venir au secours des miséreux.

Maintenant, nous savons qu’un nombre révèle une dualité et bien-sûr le nombre 30 n’échappe pas à la règle.
Nous avons l’autre contrepartie du nombre
30 :C’est aussi, une sévère mise en garde du Seigneur par une intervention directe, un affrontement violent, par la parole qui prend la forme d’une forte réprimande contre ceux qui ne portent pas de fruits et qui se coupent de la grâce:
Ezéchiel 30 commence ainsi : « la parole me fut adressée en ces mots: fils de l’homme prophétise et dis : « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel » ;
Le surnaturel, prend figure d’un « ainsi parle l’Eternel », d’une réprimande qui alerte comme une sirène de pompier et qui saisit, choque, ébranle même.

C’est comme le chapitre 30 de la Genèse qui commence par la colère de Jacob face à Rachel qui manifeste ouvertement de la jalousie vis-à-vis de sa sœur qui contrairement à elle est fertile. « Donne-moi des enfants ou je meurs! ». Jacob est obligé de hausser le ton, prétextant qu’il n’est pas Dieu.
En d’autres mots que la colère qu’elle a contre Dieu, ce n’est pas juste qu’elle l’exerce contre son mari, qui lui n’y peut rien.
Esaïe 30 commence aussi par une sévère mise en garde : « malheur dit l’Eternel aux enfants rebelles qui prennent des résolutions sans moi ...pour accumuler péché sur péché »
(Encore un autre gyrophare ou un autre porte-voix).

Et la réprimande n’est pas que pour un peuple étranger rebelle comme l’Egypte l’était vis-à-vis d’Israël.

Israël se fait remonter sérieusement les bretelles comme on dit :

1 Samuel 2 :30, nous relate qu’un homme de Dieu est venu auprès d’Eli pour lui faire part d’une sentence sur sa maison, sa tribu en Israël. « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël : J’avais déclaré que ta maison et la maison de ton père marcherai devant moi à perpétuité. Et maintenant, dit l’Eternel, loin de moi ! Car j’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés ».

Et Ezéchiel 18:30, ne fait que d’enfoncer le clou : « C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d'Israël, dit le Seigneur, l'Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l'iniquité ne cause pas votre ruine. ».

Les disciples, quant à eux, sont-ils exempt de réprimandes ?
Absolument pas, Ils reçoivent eux-aussi des reproches.
Qui ne connait pas le reniement de Pierre ?
Marc 14:30 « ...cette nuit même avant que le coq chante deux fois tu me renieras trois fois ». 

Dans la grande majorité des cas pour ne pas dire la totalité, c’est de la bouche d’un homme, d’un prophète que sort l’alerte, la réprimande ou le dévoilement du cœur.
Nous avons vu : un homme de Dieu, Ézéchiel, Esaïe, Jésus mais il y a aussi Moïse, qui dit à Pharaon : Exode 15 :30 : «  Mais je sais que toi et tes serviteurs vous ne craindrez pas encore l’Eternel Dieu. » et regardez ce que dit Daniel au roi de Babylone :

Daniel 2:30: « Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. »

Dieu reprend sévèrement mais il ne s’arrête pas là, il va en profondeur, et pour cela, ils met en évidence les pensées secrètes, inconscientes, celles qu’on a enterrées car elles nous faisaient honte ou nous gênaient.

Je me rappelle il y a 5 ans l’avoir moi aussi fait devant mon pasteur ce fameux 30 juin 2014. Je révélais les pensées de son cœur.

Donc Dieu révèle ce que nous avons au fond du cœur, mais il le fait aussi en utilisant la forme interrogative, par des questionnements.

Marc 11:30: Jésus pose la question : «  le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-Moi? ».

Avec une réponse comme : « cela vient des hommes », les religieux auraient montré leur incrédulité au peuple. Mais en répondant : « le ciel » ils n’auraient pas su dire pourquoi ils ne croyaient pas en Jean-Baptiste.
Eh bien, leur hésitation ou plutôt leur impossibilité à répondre a trahi leur incrédulité.
Et à d’autres moments le silence ou la fuite, c’est aussi un excellent révélateur pour pousser les interlocuteurs dans leurs derniers retranchements, pour qu’ils se posent les vraies questions sur eux-mêmes.
c’est ce que fit Jésus :

Luc 4:30 « mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla.
»

30, je le répète c’est une terrible révélation.
Bien-sûr il y a eu Judas Iscariote qui pour 30 pièces d’argent a trahi Jésus ; mais il y a aussi…

Luc 8:30 »Jésus lui demanda quel est ton nom? « Légion »répondit-il car plusieurs démons étaient entrés en lui...»
Là, il ne s’agit pas de Judas mais d’un homme possédés par des légions de démons.
Dieu met la lumière sur ceux qui sont inspirés par les démons, par le diable.
Et concrètement le mal ne frappe pas comme cela au hasard, il ne touche pas des innocents ; il touche ceux qui ne se soucient pas de connaître Dieu et qui préfèrent se soumettre à leurs sens réprouvés pour commettre des choses indignes.
Romains 1 :30 donne des mots précis :« médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons (vantards, qui exagère tout), ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,.. », Voilà entre autre ceux qui sont inspirés par le diable.

Donc, pour terminer je résumerai ce message avec un slogan bien connu des secouristes :le fameux PAS: Protéger-Alerter-Secourir.
Quand je relis ce que je viens d’écrire c’est ce que m’inspire ce nombre 30.

Dieu envoie de manière surnaturelle, des anges pour nous protéger de la famine, de l’adversité, de la mort ; Dieu porte secourt en nous sauvant de ce qui pourrait fortement nous nuire. Mais il vient aussi à notre secours  en nous alertant, surtout quand nous sommes comme Pierre certain d’agir avec justice mais en faisant confiance à nos propres forces, à nos sens réprouvés, alors que nous sommes en train de renier Dieu dans nos cœurs.
Soyons en convaincu : le salut c’est Jésus-Christ qui nous le montre :
Jean 3 :30 : « Il faut qu’il croisse et que je diminue »
Jean 5 :30 « Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. ».

Comportons nous alors comme des envoyés qui ne cherchent pas notre volonté, mais celle de notre Père céleste ; alors diminuons pour que l’Esprit saint croisse.
Amen