dimanche 25 décembre 2022

LA RACE DE DIEU ET CELLE DU DIABLE (la fausse doctrine sur le blé et l’ivraie)

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Par Eric Ruiz


Voilà mon dernier message de l’année, et il est fait dans le but que nous ne nous laissions plus dominer par l’être animal qui est en nous, mais par la nouvelle nature de Christ.

Alors premièrement, J’insiste sur le fait que chercher le chainon manquant entre l’animal et l’homme est une perte de temps et même plus un égarement. Il n’y a jamais eu évolution entre le singe par exemple et l’homme. Dieu a créé distinctement les animaux et les humains. 

Le premier livre de la Bible montre qu’il y a bien deux créations distinctes.

Pour les animaux, il les a créés le 5ème jour, en les rendant fécond selon leur espèce. Les humains, quant à eux, ont été faits à son image, à sa ressemblance (par la parole) le 6ème jour et il leur a donné la fonction de dominer sur le genre animal. Dieu a marqué les temps (5ème, 6ème  jour) pour bien séparer les différents éléments de sa création.

De même, dans le genre humain, il n’a pas fait de catégorie ou de sous genre.

«26Et il a fait d'un seul sang tout le genre humain, pour habiter sur toute l'étendue de la terre » (Actes 17 :26 Bible Martin).

Ici, Paul se trouve devant les Athéniens, il leur affirme qu’il n’y a pas deux sortes de sang, comme un sang humain qui serait mêlé avec un sang animal ou alors, des races d’humains différents avec un sang pur d’un côté et impur de l’autre, non un seul sang pour tous.

Malachie 2 :10 « N'avons-nous pas tous un seul père? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés? ».

Le prophète d’Israël dit cela à un peuple qui s’est égaré, qui n’a pas gardé ses voies, parce qu’il a profané ce qui est sacré. Ils n’ont pas comme père le diable au sens génétique. Ils ne sont pas reconnaissables à leur couleur de peau ou par un autre signe distinctif.

Au verset 9, Malachie leur dit (voilà le signe de reconnaissance) :

Qu’ils interprètent la loi parce qu’ils jugent à l’apparence des personnes.

Dieu rétablit la vérité. Et je le dis sans rien cacher, mais il y avait encore de l’ivraie dans certains de mes messages passés, là où j’y évoquais une semence du serpent.

Il ne peut y avoir une race de serpent même si Jésus traite certains de « race  de vipères ». Il fait appel, à ce moment-là, au caractère animal et non à un genre ou à une race hybride qui aurait échappé à la création d’Élohim.

Ève, et Adam, n’ont pas dans les faits dominé l’animal (comme leur fonction l’exigeait) mais ils se sont laissés dominer par lui.

Dans Matthieu chapitre 13, Jésus-Christ parle en parabole. Parce qu’il sait qu’il y aura de multiples interprétations d’elles et que les mystères du royaume ne seront donnés qu’à ses disciples et pas aux autres.

Au verset 13, il dit : « C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent. »

Les paraboles du semeur sont au nombre de 7 dans l’Évangile de Matthieu chapitre 13. Mais intéressons-nous à la parabole de l’ivraie du champ.

 Dieu l’avait dit par Jésus-Christ, le diable a semé de l’ivraie parmi le blé. L’ivraie n’est pas une race mais elle est une fausse parole, une fausse connaissance provenant des fils du malin.

« Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. »

Quand les croyants ne sont plus éveillés, quand ils ne sont plus vigilant sur le mal, puisqu’ils suivent alors un faux père (le diable) de faux dieux, alors ces mauvais esprits inspirent à de paroles fausses ; ils sèment de l’ivraie ;

Dieu, le maitre de maison laisse croitre ensemble les bonnes et les mauvaises paroles. Puis à un moment choisi par lui seul, il commande d’arracher l’ivraie, la fausse parole et ceux qui la profère et d’amasser la bonne parole parmi ceux qui la répande, dans son grenier. C’est ce que Dieu fait en arrachant toute cette fausse parole liée à la prédestination de la race du mal ; à ce genre animal qu’il laisserait caché parmi les humains.

Le royaume des cieux est ainsi fait, il laisse tout pousser en même temps. Puis le Saint-Esprit fait son œuvre parmi les croyants.

Il n’y a jamais eu une race du mal créée à partir d’une semence du diable puisque TOUT vient de Dieu.

Il y a simplement eu corruption de la vérité.

Genèse 4 :1 « Adam connut Ève, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel. ».

Pourquoi Ève dit-elle : « avec l’aide de l’Éternel » ?

D’abord, je crois que les anges de Dieu nous permettent d’arracher cette ivraie. Car c’est bien le fils de l’homme qui enverra ses anges pour  arracher l’ivraie (Matthieu 13 :41)

Cette ivraie, est formée par cette croyance, qu’on m’avait enseignée jadis et qui doit mourir aujourd’hui : Ève mentirait  en disant « avec l’aide l’Éternel » ?

Non, Ève ne ment point. Elle n’a pas formé un homme avec l’aide du serpent ; Admettons qu’elle ait eu un rapport avec le serpent (ce qui n’est pas une déduction vérifiable), son fils ainé Caïn ne provient pas du serpent.

Genèse 3 :1 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits ». Le serpent était déjà issu de l’espèce animale.

Mais le serpent parlait. Était-il alors semblable à Dieu et à l’homme par la parole ? Je pose la même question concernant l’âne qui a stoppé le prophète Balaam sur sa route ?

« L'Éternel ouvrit la bouche de l'ânesse, et elle dit à Balaam: Que t'ai-je fait, pour que tu m'aies frappée déjà trois fois? ».

L’animal quand il parle exerce un prodige. C’est une fonction exceptionnelle, pour un moment exceptionnel.

De même, le serpent qui ne rampait pas au départ se tenait-il debout comme un homme, au point même de se confondre avec lui ?

On ne le dit pas… cela n’est pas mentionné, parce que cela n’est pas important. Mais ce qui est primordial, c’est qu’il soit le plus rusé des animaux des champs. C’est sa ruse et non son aspect physique qui a séduit Ève.

Par conséquent, restons à l’essentiel sans vouloir extrapoler outre mesure.

Alors, Caïn, c’est vrai est associé au malin dans 1Jean 3 :12 « Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère… »...

Mais c’est dans le sens spirituel, que l’association est faite ; d’ailleurs Jean insiste ensuite sur les œuvres de Caïn et non sur son éventuel prédestination «… parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. ».

Jean insiste aussi sur la justice comme moyen de reconnaissance entre d’un côté les enfants de Dieu et de l’autre, ceux du diable qui représentent tous ceux qui n’aiment pas leur frère.

1 Jean 3 :10 :« C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, ni celui qui n'aime pas son frère ».

Les actes trahissent nos convictions, ce à qui on croit ; ils montrent notre vrai père spirituel.

Jean n’évoque pas des enfants du diable avec une tête de serpent, ou une autre peau plus dure et épaisse comme ce reptile.

Car dans les faits, aucune semence animale ne peut être fécondée par un ovule humain.

Il y a incompatibilité, inimitié entre les deux génétiques.

Aucune malédiction, ou aucun mauvais sort ne peut créer de loup garou, par exemple ; tout comme l’éléphant antilope n’existe pas.

Alors bien-sûr qu’il existe des exceptions chez les animaux où l’on assiste à des croisements hybride. Si l’âne se croise avec la jugement, ils donneront naissance à un animal hybride comme le baudet ou la mule, mais qui ne pourra plus se reproduire ensuite. 

Car Genèse 1 le dit : ils sont féconds selon leur espèce.

Les rares cas ou les cas insolites de croisement d’espèces différentes ne peuvent se reproduire une nouvelle fois.

Beaucoup de croyances montrant des créatures mi humaine, mi animale sont des fantasmes ou des hallucinations provoqués par des peurs, ou des produits hallucinogènes ; et tout cela entretenues collectivement par des légendes, mais qui n’ont aucun fondement dans la réalité.

Tout comme les visions de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse sont des symboles à interpréter par l’Esprit saint.

Il y a, c’est vrai des monstres, qui sont le plus souvent des « accidents » génétiques, ou aussi des accidents chirurgicaux.

Revenons à Ève, la mère de tous les vivants. « J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel »

Ce que dit Ève doit être pris comme un témoignage, parce qu’elle connait et reconnait maintenant l’aide de Dieu. Elle reconnait que c’est lui qui choisit celui qui nait ou pas de chair, sur cette terre ; Mais aussi, ses mots montrent la dépendance qu’elle a maintenant vis-à-vis du Seigneur et aussi sa repentance.

Ève s’est repentie d’avoir désobéit au commandement de Dieu. Et elle affirme sa volonté de s’unir avec Dieu, elle ne veut plus faire sans son aide.

La semence du serpent existe bien mais elle n’est que spirituelle.

J’avais exprimé cette idée dans le message « enfants du diable ou enfants de Dieu ? » le 28 avril 2019.

Et je rajoute aujourd’hui que chaque humain l’a reçu, puisque la désobéissance est inscrite dans la « nature humaine ».

Aussi nous avons en chacun de nous le mal en tant que semence. L’ivraie a été semée dans nos cœurs. La séduction, la domination est ce venin provenant du serpent qui mord le talon de la femme. C’est ce venin qui pousse la femme comme l’homme à réagir charnellement, comme le ferait un animal blessé.

L’apôtre Paul avait, avant sa conversion, toujours ce combat entre le bien et le mal. Il en en parle ainsi dans l’épitre aux Romains :

« Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. 18Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 19Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. 20Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. ».

Ainsi c’est à nous d’empêcher le mal de croitre. Mais aussi c’est à nous de compter sur notre Dieu pour nous révéler en son temps la bonne semence qu’il a mise. La chair doit diminuer pour que grandisse le blé, la semence divine. Notre comportement, nos paroles doivent révéler que nous sommes bien devenus enfants de Dieu car nous sommes passés de la mort à la vie en naissant d’en haut.

Une chose est sûre, si le diable aurait véritablement semé une nouvelle race, le racisme ne serait pas un délit, il serait légitime, il serait bon. Et cela laisserait planer l’idée qu’il existe une race qui ne pourra jamais obtenir de rédemption venant de Dieu.

Les enfants de Caïn seraient par définition exclus définitivement du plan de rédemption de Jésus-Christ.

Alors à vos généalogies pour trouver les races déchues et à vos épées pour les combattre.

Non, cette quête et ce combat sont obsolètes. Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang.

Les croyants qui s’obstinent à semer de l’ivraie et à la faire croitre témoignent de qui ils veulent provenir.

Le champ de nos idées, de nos croyances a été infecté et Dieu a laissé croitre les fausses paroles, qui entrainent des scandales dans le but de montrer l’attachement de la personne au mal.

Mais, les anges par le Saint esprit, viennent arracher ce qui a poussé et qui ne venait pas de lui.

Matthieu 13 :41« Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité (et ceux qui sont les propagateurs des scandales): ».

Les scandales : ce sont « toute personne ou chose par laquelle quelqu’un est amené dans l’erreur ou le péché ».

Et ce n’est pas un hasard non plus si cette parabole sur le blé et l’ivraie a donné tellement d’arguments aux défenseurs de la doctrine de « la race du Diable ».

On a entendu dire que l’ivraie qui a été semé par le diable ce sont ses propres fils qui sont sortis de lui, de sa matrice. On a attribué au diable la puissance de pouvoir créer comme Dieu. Alors qu’il n’a le pouvoir que de semer de mauvaises pensées, de faire croire à une toute puissance humaine ou de pousser au crime celles et ceux qui aiment le mal.

Non, la race de Dieu a été semée sur la terre et c’est elle que les anges amassent dans les greniers.

Au final nous le savons, l’ivraie n’existera plus, elle sera brulée. Elle aura servi à protéger le blé, à le faire croitre. Et c’est pourquoi Dieu laisse le mal pousser avec le bien, comme il laisse les démons lutter contre le Saint-Esprit.

Le but étant que « les justes resplendissent comme le soleil dans le royaume de leur Père ». En d’autres termes que ceux qui auront persévérés dans la parole (le blé) soient sanctifiés par elle et avec elle.

Pour finir je dirai que ce message est capital, pourquoi ?

Parce que tant que nous aurons des idées de destruction, d’une race, d’un peuple maudit qui n’appartient pas à Dieu, qui n’est pas de notre nature…nous serons envahis par l’ivraie.

Nous sommes, si nous nous considérons « enfants de Dieu », amenés à répandre la bonne nouvelle en montrant le blé et en laissant les anges arrachés l’ivraie, en premier dans nos vies.

Dans les faits, ne nous laissons plus dominer par l’être animal qui est en nous mais par la nouvelle nature de Christ.

Amen

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