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Par Eric Ruiz
Jean 2 : 16 : « Et Jésus dit aux vendeurs de pigeons, ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. ». D’autres traductions disent : « une maison de marché ». Une maison où l’on achète et où on vend et où on y fait du profit ; A quelle maison faisait référence Jésus-Christ ?
N’était-elle pas ce temple Babylonien, où les prêtres se
faisaient des fortunes avec les quantités monstrueuses des viandes des animaux
sacrifiés ?
Le temple juif était dans la réalité redevenu un temple Babylonien.
Mais, Babylone n’existe plus. C’est une civilisation
disparue. On ne retrouve d’elle que des vestiges du passé. Il n’y a plus un temple debout.
Pourtant spirituellement elle est toujours là et bien là.
Babylone n’a jamais cessé d’exister. Les empires surgissent
et disparaissent mais ils réapparaissent d’une certaine façon.
Pourquoi cette civilisation qui date d’environ 3000 ans est-elle si importante ? Pourquoi a-t-elle été frappée si durement ? Et pourquoi doit-elle encore être frappée et détruite encore et encore une fois, s’il on n’en croit les Écritures ?
La civilisation naissante de la Mésopotamie concentrait en
elle tout le mal.
Rien, absolument rien de bon n’a été trouvé en elle.
Elle a enivré… (le mot est employé pour le vin de la fureur
qu’elle verse aux nations)
Ainsi elle a enivré tellement d’esprits humains, les
poussant à exercer le pire, l’abominable, l’indécence, l’obscénité, la débauche,
la corruption poussée à son paroxysme.
Mais cet esprit maléfique, celui de la bête qui s’est
incarnée dans une nation, une tribu, un peuple, une langue ou dans une grande
ville, représente ce qui ne doit plus exister à la fin.
À chaque génération a eu lieu son jugement. Et là, nous assistons aussi sous nos yeux à son terrible jugement.
On le voit clairement, le mal se concentre sur un peuple nombreux qui s’assemble et se ressemble sur de multiples points.
Prenez les caractéristiques de la Babylone antique, celle
qui s’accroit au temps de Nemrod. Vous y reconnaitrez de nombreux attributs des gens d’aujourd’hui.
Pas seulement des attributs rituels, parce que les religieux ont tellement
tendance à stigmatiser une religion en particulier. Les évangéliques diront des
catholiques, par exemple, qu’ils sont en
considérant leurs rites et leur croyance : « la grande Babylone, la
grande prostituée ».
Mais nous devons examiner les choses sous le regard du
Saint-Esprit.
Il
nous montre, non pas une religion particulière, mais toute une manière de vivre
et de se comporter les uns avec les autres.
Comme je l’ai montré dans mon message précédent, toutes les religions portent en elles, l’esprit Babylonien. Toutes les religions sont hérétiques, cruelles et dominatrices.
C’est le caractère principal de Nemrod : premier roi après le déluge
et c’est le caractère du chef babylonien qui incarne la cruauté, la
domination et l’adoration des faux dieux.
Les rois Assyriens babyloniens terrorisaient les
populations asservies. Il fallait étaler aux yeux de tous, sa puissance.
Les rois et les princes faits prisonniers étaient torturés,
mutilés, la langue coupée, ou écorché vif, ou encore les yeux crevés (c’est le
sort qu’a connu Sédécias dernier roi de Juda
et ses fils égorgés devant lui, après le siège de Nabuchodonosor, 2Rois
25 :7).
Cette maladie de la conquête, de la domination et de la guerre, se retrouve dans l’adoration faite aux faux dieux.
Les habitants de l’Euphrate et du Tigre (les 2 grands fleuves jumeaux et babyloniens) vénéraient des dieux pareils aux hommes. Ils venaient au monde comme eux, ils étaient issus de parents déifiés eux-aussi.
Prenons
Marduk, le dieu le plus adulé. Il était associé comme les autres à une planète.
Pour Marduk, qui était un roi sanguinaire qui sera appelé (Bel) Baal-Marduk, c’était Jupiter, la plus grande planète du
système solaire.
Ce dieu roi avait son effigie, représentée par un guerrier
à demi-dragon et serpent.
Les historiens, soupçonnent que ces représentations divines
contenaient la personnalité qu’elles représentaient.
Le dragon représente l’animal le plus orgueilleux de la planète, un caractère extrémiste. Quant au serpent, c’est l’esprit de tentation. Il inspire toutes les envies les plus basses et vils.
Aujourd’hui ce guerrier à demi-dragon et serpent n’existe
pas bien-sûr, mais ne se remarque-t-il pas dans l’attitude de certaines
personnes qui aiment les héros qui se font justice elles-mêmes et qui n’ont
plus de frein pour manifester leurs pulsions comme leur haine et leur mépris
des autres ? Ils se sentent animer de la même arrogance que Marduk : à
vouloir créer et diriger le monde comme eux l’entendent.
Les guerriers Assyriens et babyloniens se comportaient comme Marduk. Ils imitaient le Dieu qu’ils se représentaient.
Les êtres humains de notre civilisation actuelle ont
eux aussi leurs dieux.
Les panthéons babyloniens
regroupant toute une généalogie de dieux, sont les mêmes à notre ère
moderne. Ils sont remplis d’êtres humains qui passent pour être des sujets
d’adoration.
Certains pensent qu’ils n’ont pas de dieu dans leur vie,
d’autres chrétiens ou juifs ou musulmans pensent n’avoir qu’un seul Dieu ;
Or la vérité, c’est que la célébrité
fait de beaucoup d’hommes et de femmes des dieux et des déesses.
Et les grands hommes de Dieu présents ou passés sont vénérés comme de grands héros de la foi. Eh bien, c’est ainsi que l’on bâtit sur les vieilles pierres babyloniennes.
Et Babylone, cette cité perdue est une mère qui engendre
des enfants pour perdurer dans le temps.
« Sur son front était écrit un nom, un
mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations
de la terre. » Je cite Apocalypse 17 :5.
Ce nom de « mère » sert à nous faire comprendre
d’où provient le mal. Il y a une matrice qui loin d’être stérile, crée et
déverse l’abomination dans tous les siècles.
Alors je ne suis pas en train de faire l’apologie du mal,
mais de contribuer à ouvrir les yeux sur ce qu’est l’humain du vingt et unième
siècle, en partant du modèle babylonien ; de ce qu’est à l’origine un chef
Mésopotamien avec Babylone la grande.
À Babylone, il y avait une centaine de temples. Dans chaque temple on ne vénérait pas forcément les mêmes dieux. La confusion régnait là aussi ; Puisque un dieu comme Marduk pouvait avoir plus de cinquante noms différents (dans la Bible : Moloc chez les Phéniciens et les Amoréens, dont le roi Salomon bâtit un autel, Milcom chez les Ammonites) et chaque cité avait son lot de dieux souverains qu’elle plaçait plus en avant que les autres.
De nos jours, le christianisme a opté pour cette même
confusion.
Les créatures sont vénérées à la place du créateur. L’image de Christ n’est pas la même pour un catholique que pour un évangélique ou un témoin de Jehova , un mormon ou un adventiste par exemple et encore… dans chaque congrégation, chacun vénère une image de Dieu qui lui est propre et qui correspond aux besoins de leurs dirigeants.(tantôt un « Christ abondant » quand le besoin d’argent se fait sentir ; tantôt un « Christ pardonnant » quand les fautes sont trop nombreuses, tantôt un « Christ humble » quand trop de personnes réclament de nouveaux droits, ou encore un Christ charismatique quand les prodiges et les miracles séduisent…)
Cependant avec toutes ces confusions mises bout à bout, il
y a une chose importante à mettre en lumière.
Hormis le fait que Babylone soit entrée en force en Israël
pour en faire un peuple captif et soumis, et qu’Israël soit entré en Babylone
pour être confus ( ne sachant plus quels choix on pouvait faire sans imiter
leur coutume), il n’en demeure pas moins que Dieu a fait comme avec Ézéchias, il les a abandonné à leurs ennemis
pour les éprouver afin de connaître tout ce qui était dans leur cœur (2Chroniques
32 :31).
Babylone est un révélateur du niveau d’intégrité et d’infidélité qui règne dans le cœur de chacun.
« Nebucadnetsar (roi de Babylone) emporta à
Babylone tous les ustensiles de la maison de Dieu, grands et petits, les
trésors de la maison de l'Eternel, et les trésors du roi et de ses chefs. ».
Ce verset devrait nous faire réaliser que les Judaïtes
déportés à Babylone continuèrent de croire à la bénédiction de Dieu, parce
qu’ils se fiaient au pouvoir de ses ustensiles saints qui étaient dans leur
ancien temple et qui continuaient à exister en terre ennemie.
La superstition continuait son règne au-delà des
frontières.
De même, les deux fleuves jumeaux L’Euphrate et le Tigre
apparaissaient comme des eaux de purification aux yeux des babyloniens. Mais là
aussi, ces deux fleuves jumeaux montraient de façon symbolique l’eau pure de
l’eau impure
C’est sans doute
choquant mais, pour savoir si vous êtes une prostituée, on vous met avec les
prostituées.
Cela veut dire que Babylone permet à chaque personne de mesurer et de réaliser (ou pas), l’écart entre prostitution et fidélité, entre divination et prophétie ; l’écart entre Marduk et Le Dieu d’Abraham ; entre les loups et les brebis entre tyran et sauveur ; entre superstition et foi.
Prenons l’exemple de la maladie.
Les babyloniens croyaient par la divination que toute
maladie sans exception relevait des démons et que les différenciations à la
naissance aussi. Un enfant qui nait avec des cheveux était un signe de mauvais
augure. C’était « un peuple obsédé par les démons et les embûches ».
Mais, je l’ai expliqué dans plusieurs messages, la maladie châtiment ou la maladie malédiction ne sont pas les seules cas possibles, il y a 5 voire 6 causes différentes liées à la maladie. Les causes véritables de la maladie se discernent.
En fait, la frontière entre l’être du péché et l’être saint est assez floue. La frontière entre ce qui est profane de ce qui est saint est tellement fragile. Seul le discernement divin permet d’y voir clair.
Babylone, babulon en grec, babel en hébreu ont le sens de
confusion (confusion par mélange).
La confusion de ce mélange de religions, dans un premier
temps, créée du trouble, du désordre, puis le chaos. On ne sait plus vraiment
qui est qui.
La preuve, les
peuples qui idolâtrait Baal, lorsqu’ils entraient en Israël pour détruire puis régner, se
détruisaient eux-mêmes (C’est ce qui s’est passé sous le roi de Juda Josaphat).
Mais dans un deuxième temps cette confusion permet aussi à ceux qui sont éclairés d’en sortir.
Ne retombons pas dans l’arrogance ou l’autosuffisance. Ne
retombons pas dans ces noms de blasphème.
Les centaines de dieux qui figurent dans les différents
panthéons (pour ne pas dire des milliers), sont des êtres supérieurs qui
semblent tout maîtriser sur la terre comme au ciel. Les babyloniens avaient
cette croyance qu’ils pouvaient comprendre tout et agir sur les éléments
naturels et surnaturels.
Grâce à leur science déjà très aboutie et à leurs dieux ils devraient eux-aussi être invincibles. C’est exactement ce que pense un citoyen du monde moderne. Il se sent protéger par ses idoles scientifiques, religieux, politiques ou ses influenceurs du moment.
Mais Esaïe prophétise pour des siècles et pour nous maintenant : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, Et toutes les images taillées de ses dieux sont brisées par terre! » (Esaïe 21 :9).
Maintenant Babylone est associée à une femme dans
Apocalypse 17 : 3 L’apôtre Jean voit une femme assise sur une bête
écarlate, pleine de noms de blasphèmes. Cette femme est parée d’or, de pierres
précieuses et de perles.
Cette femme
écarlate, donc sanguinaire, adultère, violente, débauchée et convoitée (par son
or, ses pierres et ses perles) fait partie de la mythologie babylonienne qui
fait souvent référence à une déesse en particulier, du nom d’Ishtar .
Ishtar, la reine du panthéon
babylonien est associée à la planète vénus.
Cette déesse de l’amour et de la guerre représentée souvent
nue soutenant de ses mains ses seins dévoile son indécence et sa perversion. Elle
forme les rois pour la guerre et se présente sur le modèle de « ses femmes
folles de leur corps » et totalement « vouées à l’amour libre et à la
prostitution » (je cite Jean Bottéro historien spécialiste de la
Mésopotamie et son ouvrage sur « la plus vieille religion en
Mésopotamie»).
Cette déesse pousse à tous les vices sexuels, elle est tant
vénérée puisque apparaissant dès le début de la civilisation et partout en
Mésopotamie, en Assyrie, chez les Akkadiens, les sumériens.
Des hymnes anciens la louent pour ses prouesses sexuelles
épuisant plus de soixante hommes les uns après les autres.
Dans la Bible, curieusement « Astarté »
l’idole des Sidoniens, possède les mêmes traits de caractère. Elle séduisit le
roi de Juda Achab, mariée à Jézabel qui en fit son idole.
Astarté, voilà encore un autre nom de la déesse Ishtar qui
en a encore beaucoup d’autres comme Nanna en sumérien (« la Dame du
ciel ») ou plus tard Aphrodite chez les grecs.
Mais on comprend mieux l’attirance du roi pour Jézabel (signifie : épouse de baal). Elle avait ramené cette idole de Babylone. D’ailleurs au passage on lit dans 1 Roi 18-19 que « quatre cent prophètes d’Astarté mangeaient à la table de Jézabel ».
La boucle est bouclée, les dieux babyloniens qui ont tant souillé les hauts lieux de Jérusalem sont Baal et Astarté (ou Marduk et Ishtar).
Même si ces dieux et ces déesses du Proche Orient ont été
détruits, n’oublions jamais que ces idoles du passés sont les mêmes mauvais
esprits aujourd’hui qu’hier. Ils grandissent en puissance lorsqu’on leur laisse
l’accès libre.
Ils poussent à la prostitution. Comment ?
En sacrifiant son esprit, son corps puis son âme pour servir des causes corrompues et vils. Parce que ces dieux viennent s’immiscer dans nos esprits, puis se logent dans nos cœurs pour les endurcir encore plus ; et pour finir ils lient notre âme pour la faire périr.
Posons-nous les vraies questions : Pourquoi ces dieux
ont toujours été sous formes humaines ?
Parce qu’ils sont plus qu’un simple anthropomorphisme (des
divinités à l’image de l’homme, un mot que j’ai appris dans mes lectures), ils
sont la projection de l’âme humaine dégénérée. Ils sont le reflet de l’humain
et de sa civilisation décadente.
L’élite des divinités s’est transmises et notre siècle a élu sans le dire, ces dieux de Babylone comme leur principal moteur d’action. La fureur de leurs abominations coule partout comme un vin qui enivre et qui rend fou.
Le mensonge véhiculé actuellement sur le sol français est
celui de la laïcité : la neutralité religieuse et la liberté des cultes.
Laisser croire que les religions à partir de là n’ont plus
le pouvoir d’antan sur la politique de la cité, est un leurre.
C’est l’inverse qui se passe. Elles n’ont jamais eu autant
de pouvoir. Mélanger les religions ainsi favorise la confusion et le chaos.
D’autant plus que la religion en France sert des intérêts politiques et
économiques bien cachés.
La division au sujet du voile islamique n’a fait que de ressortir les vieux démons religieux des uns et des autres. La cruauté, la guerre et l’adoration des faux dieux ressortent clairement.
Mes frères, mes sœurs, sortons de Babylone, en refusant de
nous laisser influencer et pénétrer par ses esprits impurs.
Derrière la devise républicaine, Liberté égalité fraternité se trouve la réalité : Soumission-disparité (indécente)-haine et séparatisme.
Amen
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