dimanche 4 octobre 2015

LE SACRIFICE: L'ALLIANCE DES ÉLUS

Par Éric Ruiz

Psaumes 50:5
"Rassemblez-moi mes fidèles, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice! "
Le même verset dans le N.T se trouve dans Matthieu 24:
"Car où sera le corps mort,  là s'assembleront les aigles (Matthieu 24:27-28, Bible Martin). On pourrait dire aussi sans transformer le sens du texte original, " car où sera le corps sacrifié, (ou le sacrifice) là s'assembleront les élus."


"L'alliance par le sacrifice", cela aurait pu être aussi le titre du message.

Je vous avais dit il y a plusieurs mois de cela, qu'un des sons de la trompette de rassemblement serait le caractère. Il y a plus précis encore,
"Le sacrifice" est le son de la trompette du rassemblement des élus.
C'est la fraction du pain. Le corps brisé du Seigneur pour nous. Mais c'est aussi notre sacrifice vivant, seul culte agréable devant Dieu. C'est notre corps que nous devons offrir nous dit Romains 12:1. C'est notre personne entière.

Pourquoi le sacrifice est-il si important ?

Parce qu'un seul homme a montré le plus haut degré d'amour en se sacrifiant lui-même pour sauver les autres. C'est Jésus-Christ. Il est l'agneau immolé, l'agneau sans défaut sacrifié pour la Pâque, offert pour la purification de nos péchés.
Tant de croyants possèdent dans leur chantoir, au moins un chant évoquant " l'agneau immolé" et pourtant, beaucoup le chante sans en mesurer leur propre niveau d'engagement, souvent très léger et superficiel avec Dieu.

N'oubliez pas que le signe de l'alliance fait avec lui est son sacrifice. Son sang qui a coulé à la croix en témoigne. Si son sang a coulé pour nos péchés, vivre sans en tenir compte est une offense à Dieu et par conséquent cela annule son acte .


L'amour de Dieu n'est-il pas un amour sacrificiel?


Si nous n'aimons pas nous sacrifier pour lui et pour nos frères et sœurs qui représentent son corps sur terre alors comment pouvons-nous dire que nous aimons Dieu?

"Le pêcheur ne demeurera pas dans l'assemblée des justes". Psaumes 1:5

Le pêcheur ce n'est pas seulement comme on le pense trop fréquemment, celui qui maudit Dieu et qui se moque ouvertement de lui en vivant comme il l'entend.
Malheureusement le pêcheur vit dans l'église, l'assemblée des justes, c'est un soi-disant croyant. Il est l'homme qui aime Dieu sans vouloir se sacrifier.
Il est ce croyant tiède, inconstant, ayant des jugements sur les autres, parlant de Dieu mais dont la générosité en actes reste bien faible, Dieu le vomira de sa bouche, n'est-il pas écrit dans Apocalypse 3:16?


Ce croyant aime les bénédictions visibles, les biens matériels, l'argent, les relations qui le gratifient. Tout ce qui lui arrive de bien sont des bénédictions et tout ce qui lui arrive de mal reste des attaques du diable. 

Et le voilà qu'il chasse les difficultés comme il chasse les démons.
Il démontre malheureusement par là, qu'il refuse le sacrifice.


Aime-t-il souffrir pour le bien ? Endure-t-il les épreuves avec joie et louange? Quelle est son attitude dans l'affliction ? Fuit-il les situations difficiles, ou les affronte-il avec le fruit de l'Esprit de Galates 22? Ou préfère-t-il encore dire : "J'estime que les souffrances du temps présent sont longues, pénibles et décourageantes. J'aspire au plus vite à la gloire à venir "


Il demeure impatient, préférant la facilité, son plaisir propre, plutôt que celui de ses frères. 

Il garde ses désirs contraires à ceux de l'Esprit, car ses projets flattent son orgueil. 
Il comptabilise ses actes . "J'ai évangélisé plusieurs personnes. J'ai prié pour un tel, j'ai lu ma Bible et j'ai intercédé en louant le Seigneur à haute voix. J'ai payé ce que je devais aux autres et à l'église. 
J'ai tellement sacrifié de choses auparavant pour Dieu. J'ai donc assez fait d'actes gratifiants pour Dieu aujourd'hui. 
Mais se pose-t-il réellement la question si ses actes étaient faits dans la volonté de l 'Esprit ou bien dans celle de la chair ? 
On peut faire toutes ces actions spirituelles dans la chair, si elles ne nous coûtent rien. Elles sont peut être même devenues des rites, des habitudes religieuses si elles ne nous demandent aucun abandon, aucun renoncement, aucune énergie.

Et l'huile, le Saint-Esprit est inutile, car la lumière est mise sous le boisseau. Elle n'éclaire plus. C'est vrai ce sont des vierges, elles se sont repenties, mais leur fruit a été de courte durée. Leur conversion véritable a manqué de sacrifices. Elles sont devenues folles car elles se sont fatiguées dans leur course à force de se confier dans leurs désirs et passions charnelles.

Le Seigneur nous demande autre chose. Vraiment autre chose.

Pour qu'il puisse compter sur nous, nous devons être à son écoute.
Et écouter le Seigneur, c'est souvent faire des actes imprévus, qui défient l'imagination.

Marcher sur l'eau " ce n'est pas forcément faire un exploit de bravoure ou de foi; 

  • C'est aussi vivre des situations non gratifiantes comme reprendre un frère ou lui dire ce qu'il doit entendre en risquant de ne plus avoir la même relation ensuite avec lui;
  • Etre amoindri par une souffrance physique ou morale qui brise nos projets, nous humilie. 
  •  " Marcher sur l'eau " c'est aussi être dans la gratitude après avoir été rejeté, méprisé, abandonné même par ceux qu'on aime, être incompris par ses proches. 
  • " Marcher sur l'eau " c'est savoir que ce que l'on va dire ou faire pour le bien, va nous éloigner, nous séparer de certains et peut-être en attirer d'autres. 
  • C'est accepter d'oser s'opposer à ceux qui oppressent ou humilient. 
  • Dénoncer ce qui est injuste en prenant une position ferme. 
  • Prendre la défense des plus faibles en se mettant à leur service, en répondant à leurs besoins;
  • Accepter d'être considéré pour quelqu'un qu'on n'est pas ; 
  • Accepter d'être insulté, sali, calomnié pour de fausses raisons. 
  • Prendre du temps pour ses frères en oubliant sa propre famille.

Nous sommes bien sur les traces du Seigneur, Jésus a su sacrifier tout cela lui-aussi de son vivant.

Son supplice a commencé bien avant la croix. Déjà dans le jardin de Gethsémani, il commença ,bien qu'étant fortement dans la prière, à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il était si affaibli, qu'un ange vint le fortifier. 

La Bible nous précise même qu'il était "en agonie", prêt à rendre l'âme, il priait plus instamment, et "sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre". Bouleversé, Il supplia son Père d'éloigner la coupe de souffrance, avant de se reprendre et de prier " toutefois non pas ce que je veux mais ce que tu veux". 
Il a passé tous ces moments pénibles seul, comme abandonné de tous, ses disciples s'étant endormis.

Pourquoi avons-nous ces informations? Que souhaite nous dire le Seigneur?


Jésus souhaite montrer à ses élus  que la tentation sera plus forte et notre chemin de sacrifices sera beaucoup plus pénible si nous ne sommes pas unis ensemble dans la prière et dans la communion fraternelle. 

Il nous somme de ne rien affronter tout seul.
La communion est une FORCE (c'est le deuxième être vivant qui doit être rétabli). Un disciple seul dans le combat est affaibli, même Jésus avait besoin d'un ange. 

Les temps sont durs et ils le seront de plus en plus, les tribulations sont à nos portes, nous en subissons déjà une partie. 
Ne nous mettons pas dans une situation désespérante. Recherchez ceux qui ont une communion vraie empreinte de sacrifices, fréquentez une assemblée de croyants bouillant pour le Seigneur. 
La réunion de prière est la" tente de la rencontre" entre croyants et avec le Seigneur. Choyez-la ! Et je vous en conjure, multipliez les moments d'écoute et cherchez les solutions en invoquant le Seigneur ensemble.

Jésus nous dit ce que j'ai fait vous le ferez et même des choses plus grandes encore. 

On pense toujours aux miracles ou aux prodiges, jamais au creuset dans lequel est passé le Fils de Dieu.
Ce creuset est un creuset de gloire. 

C'est le creuset du troisième être vivant d'Apocalypse 4 : l'être vivant à face d'homme, dont la vertu principale est la gloire.
Ceux qui auront aimé son avènement seront glorifiés.

"nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui."

Les  deux disciples  d’Emmaüs n'ont reconnu Jésus qu'au moment de la fraction du pain.(Luc 24)
Rappelez-vous c'était là son avènement.


Jésus ne sera visible que pour ceux qui se sacrifient pour lui ou pour ses frères et sœurs. Non pas nos frères et sœurs, mais les frères et sœurs de Jésus. 

Ce n'est pas tout à fait la même chose.

Cet être vivant a toujours été devant et sur le trône du Seigneur. Il est éternel.
Ce qui signifie aussi que même débarrassé de notre corps mortel, nous aurons encore à nous sacrifier, car Dieu possède le caractère de l'agneau immolé qui est notre caractère. La fraction du pain est un acte éternel .

J'ai commencé à écrire ce message le , 28 septembre 2015

Ce jour-là, beaucoup de croyants attendaient son avènement sans penser un seul instant qu'il serait lié à notre sacrifice et plus au sien. 
Le 28 septembre était un jour exceptionnel dans le ciel, où a eu lieu cette magnifique éclipse de lune, qui permet de voir la lune grossie et rouge. 
  • La lune : c'est le corps de Christ , 
  • La grosseur: les croyants, qui sont mis fortement en lumière   
  • puis par la rougeur: c'est leur sacrifice fait sous le sang de Jésus. Pensez-y, cette lune est plus qu'un symbole. c'est une trompette dont le son n'est entendu que par les élus.
Jésus a dit sur la croix: " tout est accompli."
Nous, pouvons-nous en dire autant ?


Il n'y aura pas une date ou un moment fixe qui nous sera donnée, car Dieu nous veut les yeux fixés sur notre préparation plutôt que sur notre montre.


Avant l'enlèvement toutefois, je crois que" l'Esprit et l’Épouse disent viens" mais  qu'ils diront auparavant ensemble "tout est accompli."
Je vous avais dit que souffrir, c'était rajouter nos souffrances à celles de Christ et participer à augmenter son niveau de gloire.
Eh bien il en est de même pour le sacrifice.
Votre sacrifice se rajoute à celui du Seigneur et contribue à augmenter sa gloire.

Dans Apocalypse  5:12 tous les êtres vivants, les anciens et les anges " disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange."
Eh bien ces sept vertus, seront  aussi pour ces anciens, ces élus  qui par leur immolation auront aussi partagé la gloire du Seigneur.
Amen

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