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Par Eric
Ruiz
Une
musulmane convertie à Jésus depuis peu, me posait cette semaine la question
suivante:
"Je
voudrais connaître votre point de vue concernant les couples et concernant le
mariage. Doit-on uniquement être avec un chrétien ? Bien évidemment je sais que
le concubinage est déconseillé, mais comment faire si moi je veux attendre le
mariage et
que la personne qui n'est pas chrétienne a, elle, du mal à tenir
jusqu'au mariage ?
Pour répondre
à toutes ces questions pertinentes : une première réponse globale s'impose à
l'évidence :
• TOUT EST
UNE QUESTION DE FOI
Et c'est à
soi-même de juger de son propre niveau de foi.
Matthieu
17:20 :
" Je vous le dis en vérité, si vous aviez de
la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi
d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible."
La foi
repose sur la confiance en Dieu.
Si nous
avons une confiance totale, nous savons assurément que Dieu répondra à nos
besoins et qu'il a même déjà préparé les choses nous concernant par avance.
Nous avons
même confiance que nos prières viennent de lui et quelles sont exaucées parce
qu'elles viennent justement de lui.
En bref, nos
prières sont exaucées parce qu'elles sont exauçables.
Le grain de
sénevé est un grain de moutarde très petit, de l'ordre d'un millimètre.
Jésus
n'avait pas pris cet exemple au hasard.
C'est donc
une petite confiance en lui que notre Dieu nous demande quand il nous dit de
s'abandonner totalement à lui. Ce n'est pas quelque chose d'impossible loin de
là.
Mais notre
confiance est toujours reliée à notre amour. Un manque de foi décèle un manque
d'amour.
Et j'en
reviens toujours à la même chose : avant Jésus, il y a Jean
Baptiste ; avant l'Esprit il y a la repentance ; comme avant le
baptême d'Esprit il y a le baptême de repentance.(j'approfondirais ces choses
dans mon prochain message.)
Pour en
venir à nos fréquentations, et à la question : Qui est mon âme sœur?
Ou au sens
large: Quels sont les frères et sœurs que nous devons fréquenter ?
• LES LIENS
INIQUES DES ÉGLISES
Tout d'abord
mettons fin aux liens iniques des Eglises.
Le système
religieux (et là j'englobe toutes formes d'Eglises-institution) fonctionne en
vase clos et considère qu'un chrétien doit épouser ou fréquenter en priorité un
autre chrétien comme un juif épousait un autre juif sous l'ancienne
alliance.
Toute autre
union est considérée comme étant un sacrilège, une relation illicite et une
infidélité aux commandements.
Les païens
avec les païens, les juifs avec les juifs et les chrétiens avec les
Chrétiens ! (et moi je rajoute et les vaches seront bien gardées !)
Voilà ce qui
est enseigné et contrôlé par nos institutions. Et cela va même parfois plus
loin lorsque certains considèrent que tous ceux qui ne sont pas de leur
religion sont anathèmes, car ils n'ont pas embrassé la même foi que la leur.(un
catholique ne s'assemble pas avec un protestant); Donc ils se rejettent souvent
mutuellement et se considèrent comme des païens.
Cela va
encore plus loin quand l'élite de l'Eglise considère comme hérétique toute
cérémonie d'union ne passant pas par sa bénédiction, sans omettre bien-sûr les
mariages arrangés, décidés à l'avance etc.)
Mes frères
et sœurs, brisons définitivement ces chaînes diaboliques d'une loi qui est
faite dans le but de manipuler pour grossir le nombre de membres des Eglises et
d'enrichir une institution ou le maître de cérémonie.
Question:
Pourquoi y
a-t-il tant d'exceptions, dans la Bible alors?
• Y A-T-IL
DES ERREURS DE PARCOURS ?
- Est-ce une erreur de parcours pour Joseph, fils
de Jacob d'avoir pris pour femme l'Égyptienne, Asenath fille de Potiphérah
?
Ses Fils
Manassé et Ephraïm sont-ils illégitimes pour autant?
Ont-ils été
privés d'héritage ?
Les tribus
de Manassé et celle de Joseph font pourtant partie des 144.000, de ceux qui
avaient été marqués du sceau d’Apocalypse 7 :4
- Que fait-on de la fille de Jacob et de Léa, Dina,
qui fut séduite par l'infâme prince Sishem Fils d'Hamor?
A-t-elle été
excommuniée, ou mise à mort?
Bien au
contraire elle a été protégée par ses frères et elle a retrouvé un héritage
familiale (je vous renvoie au message : la maison d'Israël)
- Et Esther, la reine Esther: pourquoi s'est-elle
laissée séduire par le roi Persan Assuérus ?
Et
Mardochée, lui, son proche parent, juif : pourquoi l'a-t-il proposée comme
concubine ?
Voyez-vous,
toutes ces exceptions et bien d'autres, sont tenues souvent secrètes et elles
sont taboues dans les Églises, qui préfèrent fonctionner comme des sectes,
excluant tous membres étrangers (appelés de tous noms, les inconvertis, les non-baptisés, les goym,
les non-pratiquants, les rétrogrades, les sectaires...).
• ESTHER :
DÉSOBÉISSANTE À LA LOI ?
Revenons à
Esther, en captivité avec les juifs ; elle ne refuse pas les faveurs du roi,
pire elle fait tout pour qu'il la prenne comme favorite. Il finira d'ailleurs
(le roi) par l'Epouser et placera la couronne royale sur sa tête.
Loin de son
pays d'origine la voilà, Esther, catapultée à la tête d’un continent immense et
puissant, celui de l'empire Perse.
Esther
a-t-elle obéi à Yahvé ou bien s'est-elle prostituée au Dieu d'Assuérus?
A-t-elle
renié sa foi juive et ses origines en devenant reine persane?
Eh bien non
elle n'a pas renié sa foi et oui, contrairement aux apparences, elle a obéi à
Yahvé ; et Mardochée aussi en cachant l'identité juive d'Esther ; Aussi bizarre
que cela paraisse.
Si Esther
n'avait pas obtenu les faveurs du roi, jamais son peuple en captivité n'aurait
pu être sauvé.
Son
apparente trahison filiale a permis, (sans que personne ne le sache au départ)
de contrecarrer les plans d'Haman, le ministre du roi, qui avait réussi
sournoisement à créer un décret royal exterminant tous les juifs.
Alors,
n’ayons pas peur de la question : la survie du peuple juif aurait-elle été
obtenue grâce à une désobéissance de la loi?
Cette
histoire est riche en leçons et en connaissances.
Notre
Seigneur nous montre avant tout que c'est lui et lui seul qui dirige.
C'est lui
qui inspire Mardochée, et c'est lui qui inspire Esther.
Tout est
sous son contrôle.
Même le roi
de Perse, un incirconcis, qui plus est : ennemi des juifs en les
gardant en captivité, est un personnage attachant et bizarrement l'auteur du
livre d'Esther n'a jamais fait mention de sa foi ; pourquoi ?
Sans doute
pour insister davantage sur ses actions de justice et de cœur qui montrent en
fait, QUI, il vénère le plus.
Paul le
disait bien dans Romains:2-25 :
"Si donc l'incirconcis observe les
ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour
circoncision ?
Donc
l'incirconcis qui observe la loi par la foi devient circoncis et il accomplit
tous les plans divins.
C'est
l'exception qui confirme la règle !
Non pas du
tout, nous ne sommes pas dans l'exception qui confirme la règle
Mais plutôt
dans la règle qui confirme l'exception ou devrais-je dire : la règle qui
confirme les exceptions; réfléchissez bien et lisez bien votre Bible, Dieu aime
les exceptions et les montre pour que l'on s'en inspire.
Esther et
Mardochée étaient, eux exceptionnels, car ils étaient remplis d'amour et de
justice dans leurs actions.
Ce qu'ils
manifestaient montraient un vrai attachement aux principes divins de
Yahvé.
La loi
n'était-elle pas davantage inscrite dans l'amour que dans l'usage des rites?
Lorsque
survint le décret d'extermination du peuple, il n’est pas dit qu’Esther et
Mardochée sont partis sacrifier un animal sur l’autel, mais ils étaient tous
deux prêts à sacrifier leur vie pour la survie de leur peuple.
C'est
pourquoi ils ont été inspirés dans leur choix à faire le bien.
Par leurs
actions insolites, notre Dieu voulait montrer aussi que les sacrifices d'amour
vallent mille fois plus que tous les sacrifices rituels et les holocaustes réunis.
Quand le
prophète Esaïe affirme qu'il ne rentrera rien d'impur ni d'incirconcis à
Jérusalem, il montre la triste réalité : celle de la loi, qui a été plus
appliquée par les rites que par le cœur.
Il montre
alors qu'il y a plus d'incirconcis que de vrais circoncis parmi son peuple.
Si bien que
la loi cachée dans la loi n'est-elle pas un cœur circoncis plutôt qu'une chair
circoncise?
Là aussi
tout est une affaire de cœur et non d'application de principes obligatoires.
• LE CŒUR A
SES RAISONS COMME DIEU A LES SIENNES.
Et nous
aujourd'hui ?
Si notre cœur
brûle pour quelqu'un, que doit-on faire ?
Le rejeter
s'il est païen, le forcer à adhérer à notre foi?
Le soumettre
à une épreuve?
Comment
devons-nous interpréter la loi Mosaïque suivante?
"Vous traiterez l'étranger en séjour parmi
vous comme un indigène du milieu de vous; vous l'aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été
étrangers dans le pays d'Egypte. Je suis l'Eternel, votre Dieu."
Lévitique 19:34
On ne vous
le dira sans doute jamais dans une enceinte religieuse, comme dans beaucoup de
famille de croyants, mais si votre cœur s'enflamme, même pour un
"étranger", c'est sans doute que le Seigneur y est pour quelque
chose.
Et là je
dirais peu importe, son pays, sa religion, sa couleur de peau, son origine ethnique
ou sociale.
Je
reprendrais juste la citation de Blaise Pascal: "Le cœur (Comme celui de
notre Dieu) a ses raisons que notre raison ne connaît pas ".
Le plus
important est de rester ouvert à toute éventualité venant du Seigneur. N'est-ce
pas lui qui circoncit les cœurs?
N'est-ce pas
lui qui profite de la captivité de ses enfants pour les lier d'amour avec des
étrangers ?
• LE
SACRIFICE D'AMOUR.
Mais
toutefois, il est bon d'ajouter à cette relation un sacrifice.
Pourquoi ?
Parce que
Yahvé dès le départ à mis l'autel des sacrifices à l'entrée du tabernacle.
Il insistait
déjà sur le sacrifice avant de le connaître lui-même, avant d'entrer dans son
temple.
Or, si ce
sacrifice fait échouer la relation c'est que le lien qui se rompt n'était déjà
pas très solide au départ.
La corde qui
unissait les deux cœurs n'avait qu'un seul lien. Et c'est pour cette raison
qu'au moindre effort, qu'à la moindre tension, elle n'a pu résister.
Alors ici,
de quelle nature est le sacrifice ?
Si un amour ne
peut résister à quelques mois d'abstinence sexuelle et à des jours de
séparation c'est qu'il n'est pas très crédible.
Vous voyez,
il faut trois liens pour qu'une corde soit solide. Un lien de temps, un lien
d'abstinence et un lien de séparation.
Ce sont ces
liens-là qu'Esther a renforcé avec Assuérus.
1. Une abstinence
2. et un temps de préparation d'un an,
3. des séparations fréquentes et répétées
(Esther ne rendait visite à Assuérus qu'uniquement le soir et le lendemain
matin ; elle ne passait ni la nuit, ni l’après-midi avec lui).
Regardons à
ce que notre Seigneur nous promet. Il nous promet des noces, un repas festif,
une cérémonie divine.
Mais il
souhaite une fiancée préparée et prête. Il se donne et il nous donne du
temps.
• ÉPREUVE ou
PRÉPARATION ?
Est-ce pour
nous mettre à l'épreuve ? Est-ce pour mesurer notre foi? Est-ce pour mieux
nous juger ?
Je ne crois
pas.
Cela ne
ressemble pas à son caractère.
Prenons
encore exemple sur l'histoire d'Esther.
Le roi
Assuérus était un roi bon, généreux et juste, tenant en horreur la trahison. Il
s'entourait de personnes loyales et compétentes dont les avis guidaient ses
choix. Il aimait faire confiance, mais punissait sévèrement le traître.
Ce qui est
surprenant d'ailleurs, c'est bien qu'étranger, pour les juifs, Il manifestait à
bien des égards les préceptes de la loi de Moïse.
Il avait un
cœur qui plaît à nôtre Seigneur, il avait un cœur circoncis.
Alors
revenons à la question de la mise à l'épreuve ou non du temps.
Pour gagner
la confiance et l'amour du roi, Esther a mis "douze mois à s'acquitter de ce qui est prescrit aux femmes".
(Esther 2:12)
Pendant ce
temps "elle a pris soin de sa
toilette, six mois avec de l'huile de myrrhe et six mois avec des aromates et
des parfums".
Tout ce
temps a servi bien-sûr, à rendre Esther encore plus séduisante, plus aimante,
plus attentionnée.
Mais il y a
plus derrière cette coutume à première vue païenne, (mais qui ressemble
tellement aux coutumes hébraïques) il y a plus derrière l'usage répété de
toilette et de parfums.
Il y a une
préparation profonde. Il y a un sacrifice de bonne odeur pour son futur Époux
céleste avant tout.
Tout comme
au travers de l'odeur de l'autel des parfums du tabernacle, il émanait une
odeur de sacrifice agréable ; cette odeur parfumée de myrrhe c'est
l'odeur du pardon, de la repentance, de la compassion, de la bienveillance, de
la générosité, bref c’est l’odeur de l'amour divin agapéo.
Ce n'était
par conséquent pas une mise à l'épreuve mais bien une préparation.
• LA
PRÉPARATION DU COEUR
Pour nous
disciple ou fiancé(e), c'est la même chose.
Ce temps de
préparation est important pour que notre cœur s'affermisse ; Que
notre amour s'enflamme davantage, que notre engagement soit encore plus
profond, que nous soupirions après notre futur Époux.
Dans le
Cantique des cantiques, la fiancée est sur le qui vive, en état d’alerte
maximum :
"C'est ici la voix de mon bien-aimé; le voici
qui vient, sautant sur les montagnes, et bondissant sur les
coteaux."..."Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte,
et mes entrailles se sont émues pour lui."
Vous voyez,
Il y a un empressement, un cœur qui s'accélère à l'approche des noces.
L'intensité des sentiments monte de plus en plus, tout comme le voile de la
future épouse qui se lève progressivement et laisse découvrir son visage.
Pendant ce
temps de préparation, le disciple, la fiancée confectionnent ses habits de
noces.
Pour nous
disciples de Christ, nos œuvres de justice formeront notre vêtement principal
confectionné par nous-mêmes en fin lin. Le lin, c'est un tissu très solide,
quasiment indéchirable, et inaltérable.
Cette
solidité provient de ce temps que nous avons sacrifié pour nous préparer.
La couleur
et l'éclat du vêtement sont aussi deux éléments primordiaux de la période de
préparation.
Le vêtement
est d'une blancheur éclatante.
Le blanc
c'est la pureté, symbole aussi de virginité. Nous devons nous garder pur,
c'est-à-dire que nos pensées et notre cœur ne sont que pour lui.
L'exclusivité
fait partie de cette pureté. Pour nous disciples, nous veillons les uns sur les
autres pour que toutes nos idoles restent brisées et que notre Père
demeure le centre de nos préoccupations.
Ce temps
c'est aussi un temps où le couple apprend à se connaître un peu plus.
Nous rentrons
dans l'intimité de l'autre, mais sans ouvrir la porte de la relation
physique. Nous restons très respectueux des habitudes et des
coutumes de chacun et surtout nous cherchons à savoir ce qui fait le plus
plaisir à notre futur époux ou épouse.
C'est un
moment très savoureux de rapprochement mutuel.
• Le
Seigneur quant à lui, nous ouvre la porte de son cœur en nous donnant d'abord
sa paix ; une paix pas comme le monde ne peut nous donner.
• Puis il
nous parle doucement et secrètement à l’oreille,
• nous
réveille le matin avec parfois des songes,
• nous fait
des clins d'œil en montrant qu'il est derrière les situations qu'il a
provoquées.
• Il nous
montre à travers le ciel, la lune, les étoiles, mais aussi le vent et la pluie,
que rien n'est laissé au hasard dans nos vies et que ce qu'il a créé est en
relation avec lui et nous. Que la nature révèle toujours sa gloire et que nous
sommes sa gloire.
• Il
renforce notre foi dans nos moments de jeûne et de prières.
• Il nous
visite quand nous sommes malades et apaise nos souffrances, pour que nous
puissions le remercier, le louer en toutes occasions.
• Il nous
montre nos tâches, nos imperfections pour que nous nous en séparions en
douceur.
Ce temps de
préparation c'est en fait un temps destiné à la purification pour nous
disciples de Christ.
Mais pour
ceux et celles qui se destinent l'un pour l'autre, c'est aussi un temps de
découverte intime, à l’intérieur d’une relation pudique, mais rempli de gestes
intentionnés qui sont comme des mets délicats et exquis à partager.
• ERRER DANS
SES PARVIS
Pour savoir
maintenant si un jeune couple peut habiter ensemble... ?
Là aussi
c'est le Seigneur qui ouvre les portes ou qui les ferme.
Il nous
donne son avis, car il aime nous ouvrir son palais, nous laisser circuler
librement dans ses parvis.
Si nous nous
opposons à sa volonté en préférant la nôtre, il ne s'y opposera pas, car après
nous avoir informés de la sienne, il nous laissera prendre le chemin que nous
avons décidé de prendre.
Il n'est pas
un Dieu pour nous obliger à nous soumettre à lui, même s'il connaît à l'avance
les brûlures que nos mauvais choix peuvent nous faire endurer.
En fait,
nous connaissons la volonté du Seigneur lorsque nous sommes passés par le
baptême de repentance, ou l'autel des sacrifices.
L'eau de la
repentance nous a ouvert la porte de sa maison, de son tabernacle.
Après s'être
lavé de nos fautes, nous avons un accès ouvert et libre auprès de Dieu.
Nous savons
alors intimement si ce que nous choisissons correspond à ce qu'il aime et bien
souvent sans avoir à ouvrir la Bible pour y trouver le verset qui nous
l’enseignera.
Sa Parole
est en nous, même si le Saint-Esprit n'est pas encore descendu.
Vous voyez
même ici, le Seigneur nous montre qu'il y a un temps entre le baptême d'eau: La
déclaration d'amour ; et le baptême d'esprit : L’habitation de Dieu en
nous.
Le Seigneur
attend que notre maison, son futur temple, soit complètement propre, lavé et
entretenu régulièrement par des actes de confessions intimes révélant nos
fautes, nos problèmes, nos souffrances, avant d'y venir demeurer par son Esprit
Saint. Il attend patiemment que cette corde dont je vous parlais au début soit
constituée des 3 liens d'amour : le temps, l'abstinence et la séparation).
Pour
CONCLURE :
Mes frères
et sœurs, vous qui vous destinez à fréquenter celui ou celle qui fait battre
votre cœur, ne cherchez pas des règles et des lois toutes faites. Ne vous
mettez pas de chaînes par des coutumes et des traditions humaines.
Mais suivez
les traces de la reine Esther ou de la préparation de l'Epouse de Christ.
Inspirez-vous de l'amour agapeo et entourez-vous de bons conseillers
qui vous montreront les tâches de votre vêtement de noces et feront passer la
loi d'amour avant les rites.
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