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Par Eric Ruiz
La Bible n’a pas été construite par des hommes, mais un esprit
supérieur venant du Père a dicté chaque mot mais aussi son agencement.
Chapitres et versets ont été placés comme des codes mystérieux. Aujourd’hui le
sens de ces codes nous est révélé pour nous aider à nous préparer au retour du
Seigneur.
Je dois le dire et le redire aussi souvent que je peux, mais
nous devons nous juger nous-mêmes et les chiffres et les nombres sont là pour nous
aider à le faire.
Comme « charité bien ordonnée commence par soi-même »,
alors commençons par moi.
J’avoue que je n’aurais jamais osé annoncer publiquement quoi
que ce soit durant mes 25 premières
années de conversion ;
J’étais baptisé d’eau et converti, mais je me sentais bridé,
ligoté, avançant à pas de fourmis dans ma foi, hésitant, influençable (oui
influençable, car j’ai cru et j’ai colporte de fausses doctrines) ; et
puis je n’étais pas appelé à passer devant mes frères et sœurs avec un message
d’enseignement ou d’exhortation.
Pourquoi je me sentais si honteux de le faire ?
Eh bien, j’étais pendant ces 25 années aveuglé, moi aussi, par
la connaissance ; la connaissance biblique, mais aussi, par le fait d’en
connaître toujours plus par mes études, par mon travail.
Je me croyais pourtant saint alors que je mettais des fautes
inavouées sous le tapis. Je refusais de voir en face mes propres
contradictions.
C’est
comme si était sorti de moi deux vies, deux enfants. L’un chasseur,
compétiteur, qui se fatiguait à vouloir s’élever spirituellement et socialement
(depuis le 25 juin 1989) et l’autre, ce que je suis, depuis le 25 juin 2014, un
enfant plutôt paisible et tranquille.
Genèse 25 va tellement dans ce sens.
Lorsque
Rebecca, femme d’Isaac devint enceinte, après un long moment de stérilité, elle
enfanta deux fils : Esaü, l’habile chasseur et Jacob, l’homme tranquille.
La force
et la tranquillité s’opposent toujours en nous, tout comme Esaü et Jacob qui ont dû se séparer,
tout comme aussi le besoin d’épanouissement personnel d’un côté et le besoin d’aider
et d’aimer son prochain de l’autre.
Mais il
arrive un temps de jugement ou nous sommes amenés à faire un choix.
Le choix
pour soi, pour son épanouissement personnel est malheureusement le choix du
plus grand nombre. C’est l’incrédulité qui dicte cette loi. Jean 12 :25 :
« Celui qui aime sa vie la perdra »
Qui a perdu sa vie parce qu’il s’aimait trop, à
Jérusalem ?
Eh bien la
Bible nous le montre dans 2 Roi 25 :
une fois Jérusalem assiégé et une fois la famine au plus haut dans la ville,
ceux comme le roi de Juda Sédécias, qui se croyaient saints et protégés de
Dieu, s’enfuirent avec lui, par une brèche faite dans les remparts.
Mais ils
furent rattrapés, dispersés, tués pour certains et emprisonnés et emmenés en
captivité pour les autres.
Alors que
nous enseigne le nombre 25 ?
25 : C’est le nombre de
l’incrédulité et celui de l’aveuglement. C’est le témoin de notre apparente contradiction.
Un nombre
qui renvoie l’homme ou la femme à ses propres contradictions. On croyait
savoir, on croyait voir clairement.
On se
croyait saint et plus saint que les autres, plus intelligent et instruit, on
croyait aussi avoir bien agit.
Il en est
tout autrement. On s’est trompé, on s’est fourvoyé sur soi-même.
Regardez
Jean 7 :25 « Quelques habitants de Jérusalem
disaient: N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir? » ou Jean 8 : 25
« Qui es-tu ? (en parlant de Jésus) ».
En disant cela ces Judéens, se trahissent, ils dévoilent leur
incrédulité. Ils jugent à l’apparence, aux faits, mais ils ne jugent pas selon
la justice, au cœur, sinon c’est le fils de Dieu qu’ils auraient dû
reconnaître.
Mais comment le reconnaître, alors qu’ils ont fait de Jésus
une idole ?
Ils n’ont aucun discernement, ils pensent que Jésus doit
arriver de nulle part comme un ange (verset 27).
Même Jean 10 :25 : Jésus insiste sur
leur aveuglement en ouvrant une porte qui devraient les faire voir :
« Je vous l'ai dit, et vous ne
croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. (donc
disent qui je suis)».
Alors, bien-sûr on se met toujours du bon côté, celui des
disciples, qui eux à coup sûr voient clair.
Eh bien c’est encore une erreur. Jean 13 :25 « Et ce disciple, s'étant penché sur la
poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce? ».
La question était pour connaître le traite qui devait
livrer Jésus.
Jean, le disciple pourtant si proche de Jésus n’a rien vu
venir. Pourquoi n’avait-il pas le discernement de ces choses ? Posons-nous
les bonnes questions pour qu’elles nous renvoient nos contradictions.
Le
Psaume 25 (versets 2 à
4) nous donne un aperçu de la confusion de ces croyants aveuglés. « Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon
sujet, tous ceux qui espèrent en toi ne seront pas confondus ; ceux-là
seront confondus, qui sont infidèles sans cause ».
Le nombre
25 confirme un état de honte (la confusion : c’est la honte). On prend
conscience alors de la duperie… et plus encore : on prend conscience qu’on
a été à l’origine de la tromperie. On s’est trompé soi-même.
Pourquoi ?
Romains 11 :25 nous l’dit :
« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère,
afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une
partie d'Israël est tombée dans
l'endurcissement…».
L’endurcissement va tellement avec l’aveuglement qui
produisent ensemble le fruit de la honte, ce nombre 25. C’est la honte de s’être trouvé sage.
La honte ici provient d’un croyant qui clame sur tous les toits, sa
bénédiction ; qu’il est sous la protection de son Dieu, mais les faits, prouvent
ou prouveront le contraire :
A cause de sa mauvaise conduite, il n’a pas
de fruits, il n’est pas en sécurité.
Lévitique 25 : 17 « Aucun de vous ne trompera son
prochain, »
: 18
« Mettez mes lois en pratique, observez
mes ordonnances et mettez-les en pratique; et vous habiterez en sécurité dans le pays »… Le
pays donnera ses fruits, vous mangerez à satiété, et vous y habiterez en
sécurité….Si ton frère devient pauvre, et que sa main
fléchisse près de toi, tu le
soutiendras; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui
demeure dans le pays, afin qu'il vive avec toi. 36Tu ne
tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra
avec toi ».
Pourquoi la honte touche-t-elle autant le
croyant, l’israélite, le judaïte comme le chrétien?
Parce qu’il a trompé son prochain, il a prêté
en attendant un retour ; alors que son frère ou son semblable était dans
le besoin et qu’il réclamait de l’aide. Celui qui a trompé son frère ou sa sœur
ou même son prochain n’a pas craint Dieu.
C’est Matthieu 1 :25 qui
nous montre la vraie crainte de Dieu.
Ce passage nous montre la sanctification. Joseph ne connut
pas Marie tant qu’elle n’enfanta pas Jésus, le fils de Dieu.
Croire que l’on peut tout se permettre parce que nous
louons Dieu par nos paroles ou que nous sommes bénis par ce que nous produisons
de saint, c’est encore entré en contradiction avec ses propres croyances.
Il y a un temps de mise à part, de sanctification
indispensable, comme Joseph et Marie l’on fait.
Maintenant le nombre 25, (on l’a vu précédemment déjà)
renvoie à beaucoup de questionnement.
Et déjà, dès le premier chapitre de l’Evangile de Jean, les
questions tombent.
Jean 1 :25 : par exemple, sont des
questions attribuées à Jean baptiste « Et
ils l'interrogèrent et lui dirent: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es ni le
Christ, ni Elie, ni le prophète? ».
Les pharisiens, qui sont les chrétiens de notre époque croient
toujours tout savoir ou tout connaitre. Leur questionnement montre qu’ils ne
connaissent pas ce que Dieu fait.
Jean 2 : 25 est clair à ce sujet : Jésus
connaît les cœurs… et le témoignage des gens miraculés ne les fait pas plus
saint que les autres.
Leur miracle n’est en aucune manière un gage de vérité.
« Jésus…n'avait pas besoin qu'on lui
rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme ».
Dans Jean 6 :25 : la foule s’étonne de
voir Jésus devant eux, alors qu’il était de l’autre côté du lac et qu’il n’est
monté dans aucune barque pour traverser.
Pourquoi Jésus a-t-il agit de la sorte ?
C’est lui qui répond à la suite : « vous me cherchez, non parce que vous
avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains ».
Toujours cette fausse intention cachée qui masque une
fausse sainteté. L’intérêt personnel est décidément plus grand que tout sur
cette planète.
Alors Jean 3 :25 montre aussi un point de
contradiction essentiel qui enflamme ceux qui se croient saint
« Or, il s'éleva
de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la
purification ».
Ah la purification, toujours un sujet aussi brûlant et
aussi cloisonnant.
Eh bien, plutôt que de se disputer sur la parole, plutôt
que de créer des divisions, fait ce que
Jean 4 :25 dit : « Accorde-toi promptement avec ton adversaire,
pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te livre au juge, que le
juge ne te livre à l'officier de
justice, et que tu ne sois mis en prison ».
La prison, c’est d’abord celle que nous construisons en
refusant de se réconcilier avec notre adversaire, en refusant de nous remettre
en cause. Les murs de cette prison ce sont d’abord nos idées fortes, nos
certitudes qui jugent l’autre, le condamne mais nous enferme en durcissant
notre cœur.
Jean
5 :25 : »… les morts entendront la voix du Fils
de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. ».
Alors, ici le salut est pour tous, même pour celles et ceux
qui se seront condamnés par leurs paroles et leurs actes. La deuxième
résurrection est encore pour le salut.
Jean 11 :25
« Jésus lui dit:
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il
serait mort; ». Encore la main tendue de Dieu par la réincarnation.
Son amour est intemporel.
Alors
maintenant il y a un nombre qui suit logiquement le 25, c’est bien-sûr le 26.
Et dans la
réalité spirituelle, le 26 suit aussi le 25, puisqu’il y a un salaire à
l’aveuglement, une contrepartie à payer pour ceux qui persévèrent dans cette
voie.
Le
26 : averti le croyant du châtiment à venir, il prévient celui qui a la
marque de la bête, il l’informe que s’ouvre les portes de l’enfer pour lui. Le
26 est terrifiant !
Reprenons
le livre des Lévites.
Après que
Lévitique 25 annonce la tromperie de ceux qui ne craignent pas les lois de Dieu
en agissant mal avec son prochain,
Lévitique
26 nous rappelle quelles sont les malédictions attachées à un peuple qui n’obéit
pas aux lois de Dieu :
la
maladie, la fièvre, des ennemis qui dominent sur eux, la fuite ; puis
ils seront châtiés sept fois plus, leur orgueil sera brisé ainsi que leur
force, leur travail sera improductif, enfants et bétails seront détruits ;
puis, les châtiments augmenteront encore 7 fois plus, par la guerre,
l’épidémie, la fraternité détruite et même la nourriture ne donne plus sa
consistance ; et les châtiments augmenteront encore 7 fois plus, ils
mangeront leurs enfants, leurs idoles seront détruites, les familles et les
villes réduites en désert jusqu’au pays tout entier.
Donc, il y
a de quoi être terrifié et trembler. Quelle folie alors que de persévérer dans
le mal. Quelle folie de se placer sous une loi qui ne fait qu’augmenter le
poids des souffrances.
Pareillement, le Psaume 25, insiste sur la confusion, la
honte des infidèles.
Le
suivant, le Psaume 26 met en avant la suite logique : « N’enlève pas mon âme avec les pécheurs »
suppliait David.
Car ceux
qui persévèrent dans leur égarement ont la même destinée que Saül qui poursuivait
David inlassablement sans pouvoir l’atteindre. Dans le chapitre 26 du premier
livre de Samuel, c’est ainsi que ceux qui porteront la marque de la bête seront
face à leurs ennemis.
Ils ne
rentreront pas dans le temple pour y faire le service, ils ne seront pas
sacrificateur, ils seront les gardiens du temple.
Comme les
portiers, destinés à chaque porte (1 Chronique 26).
Pourquoi
ces croyants-là ont-ils déchus à ce point ? Pourquoi sont-ils tombés si
bas ?
Parce
qu’ils sont comme Ozias, roi de Juda (2 Chronique 26) : « lorsqu’il fut puissant son cœur s’éleva pour
le perdre ».
Ozias profana
le temple. Il n’écouta pas les réprimandes des sacrificateurs et fini exilé,
lépreux, impur jusqu’à la fin de sa vie.
Job 26 :14
le rappelle, « qui entend le
tonnerre de sa puissance ? ».
Nous
devons faire comme David (Psaumes 26) ne pas s’asseoir avec les hommes
faux qui dissimulent ; nous devons haïr l’assemblée de ceux qui font le
mal ; refuser de s’asseoir avec les méchants.
Proverbes 26 :
c’est un véritable plaidoyer contre
l’homme qui se croit sage et qui se trahit par ses actes, c’est un insensé qui
creuse sa fosse et qui y tombe.
Mais là aussi
on n’y voit que l’autre. L’autre, c’est le croyant qui a chuté et qui a fini
par trahir.
Jamais on
ne se remet en cause. Non 26 c’est un nombre pour les autres.
Vous
croyez ?
Regardons
de plus près le chapitre 26 de Matthieu. Il évoque bien-sûr la trahison
de Judas : « mieux vaudrait
pour cet homme qu’il ne fut pas né », mais aussi regardez
·
le
reniement de Pierre et
·
l’abandon
de Jésus dans le jardin par ses disciples qui s’étaient endormis et aussi
·
l’épée
de Pierre agressant un soldat ; et pour finir
·
les
faux témoignages devant les chefs religieux.
Tous
finiront comme l’apôtre Pierre aussi, par pleurer amèrement face à leur
mauvaise attitude.
Proverbes
26 :12 résume bien la situation générale.
« Si
tu vois un homme qui se croit sage, Il y a plus à espérer d'un insensé que de
lui. »
Alors
maintenant finissons par
Daniel
7 : 25-26
Daniel
reçoit à ce moment-là, la vison de l’antichrist.
Un roi qui
s’élève au-dessus d’autres rois.
25 Il prononcera des paroles contre le
Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps
et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et
la moitié d'un temps. »
Dans un
premier temps, le verset 25 nous donne la hauteur du roi qui s’élève et cette
hauteur correspond au niveau de son aveuglement.
Il dirige
et oppresse un peuple saint ; mais avec comme but de changer deux choses :
le temps et la loi.
Le temps, c’est ce que nous sommes en
train de faire en sonnant de la trompette avec les nombres. Nous sommes dans le temps de se
juger soi-même, d’examiner ses propres œuvres.
L’antichrist,
cet esprit ténébreux, ne sonne pas cette trompette.
Il presse
davantage le troupeau à manifester des œuvres spectaculaires, des actions
collectives, qui se voient qui impressionnent ; et aussi à lui faire payer
des taxes injustes (dîme et offrandes en tous genres).
La loi
ensuite.
La loi de
Christ passe par l’amour de son prochain de manière libre et désintéressée, la
loi est dans le cœur alors que la loi de l’antichrist est l’obéissance, la
contrainte, et en plus, à un homme plutôt qu’à l’esprit.
La lettre
est toujours mise en avant, bien avant l’esprit.
Mais le verset 26 annonce sa chute qui est
son châtiment.
« Puis
viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et
anéantie pour jamais ».
Tout cela pour vous dire que nous aspirons,
nous croyant à ce nombre 26, bien qu’il soit terrifiant, mais si libérateur.
Un disciple supporte le mal : Longtemps ?
« …Pendant
un temps,
des temps, et la moitié d'un temps ».
Ce n’est pas quelques heures, ni quelques
jours que nous devons endurer, mais bien plusieurs années.
Car le
disciple sait que cessera la domination du mal. Cette domination sera détruite, mais seulement après que
son temps de sacrifice sera accompli.
Amen
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