dimanche 14 juillet 2019

LES NOMBRES 25 et 26 SE SUIVENT SPIRITUELLEMENT…


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Par Eric Ruiz

La Bible n’a pas été construite par des hommes, mais un esprit supérieur venant du Père a dicté chaque mot mais aussi son agencement. Chapitres et versets ont été placés comme des codes mystérieux. Aujourd’hui le sens de ces codes nous est révélé pour nous aider à nous préparer au retour du Seigneur.
Je dois le dire et le redire aussi souvent que je peux, mais nous devons nous juger nous-mêmes et les chiffres et les nombres sont là pour nous aider à le faire.

Comme « charité bien ordonnée commence par soi-même », alors commençons par moi.

J’avoue que je n’aurais jamais osé annoncer publiquement quoi que ce soit durant mes 25 premières années de conversion ;
J’étais baptisé d’eau et converti, mais je me sentais bridé, ligoté, avançant à pas de fourmis dans ma foi, hésitant, influençable (oui influençable, car j’ai cru et j’ai colporte de fausses doctrines) ; et puis je n’étais pas appelé à passer devant mes frères et sœurs avec un message d’enseignement ou d’exhortation.
Pourquoi je me sentais si honteux de le faire ?

Eh bien, j’étais pendant ces 25 années aveuglé, moi aussi, par la connaissance ; la connaissance biblique, mais aussi, par le fait d’en connaître toujours plus par mes études, par mon travail.
Je me croyais pourtant saint alors que je mettais des fautes inavouées sous le tapis. Je refusais de voir en face mes propres contradictions.

C’est comme si était sorti de moi deux vies, deux enfants. L’un chasseur, compétiteur, qui se fatiguait à vouloir s’élever spirituellement et socialement (depuis le 25 juin 1989) et l’autre, ce que je suis, depuis le 25 juin 2014, un enfant plutôt paisible et tranquille.

Genèse 25 va tellement dans ce sens.
Lorsque Rebecca, femme d’Isaac devint enceinte, après un long moment de stérilité, elle enfanta deux fils : Esaü, l’habile chasseur et Jacob, l’homme tranquille.

La force et la tranquillité s’opposent toujours en nous, tout  comme Esaü et Jacob qui ont dû se séparer, tout comme aussi le besoin d’épanouissement personnel d’un côté et le besoin d’aider et d’aimer son prochain de l’autre.

Mais il arrive un temps de jugement ou nous sommes amenés à faire un choix.

Le choix pour soi, pour son épanouissement personnel est malheureusement le choix du plus grand nombre. C’est l’incrédulité qui dicte cette loi. Jean 12 :25 : « Celui qui aime sa vie la perdra »
Qui a perdu sa vie parce qu’il s’aimait trop, à Jérusalem ?
Eh bien la Bible nous le montre dans 2 Roi 25 : une fois Jérusalem assiégé et une fois la famine au plus haut dans la ville, ceux comme le roi de Juda Sédécias, qui se croyaient saints et protégés de Dieu, s’enfuirent avec lui, par une brèche faite dans les remparts.
Mais ils furent rattrapés, dispersés, tués pour certains et emprisonnés et emmenés en captivité pour les autres.

Alors que nous enseigne le nombre 25 ?

25 : C’est le nombre de l’incrédulité et celui de l’aveuglement. C’est le témoin de notre apparente contradiction.
Un nombre qui renvoie l’homme ou la femme à ses propres contradictions. On croyait savoir, on croyait voir clairement.
On se croyait saint et plus saint que les autres, plus intelligent et instruit, on croyait aussi avoir bien agit.
Il en est tout autrement. On s’est trompé, on s’est fourvoyé sur soi-même.

Regardez Jean 7 :25 « Quelques habitants de Jérusalem disaient: N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir? » ou Jean 8 : 25 «  Qui es-tu ? (en parlant de Jésus) ».
En disant cela ces Judéens, se trahissent, ils dévoilent leur incrédulité. Ils jugent à l’apparence, aux faits, mais ils ne jugent pas selon la justice, au cœur, sinon c’est le fils de Dieu qu’ils auraient dû reconnaître.
Mais comment le reconnaître, alors qu’ils ont fait de Jésus une idole ?
Ils n’ont aucun discernement, ils pensent que Jésus doit arriver de nulle part comme un ange (verset 27).

Même Jean 10 :25 : Jésus insiste sur leur aveuglement en ouvrant une porte qui devraient les faire voir : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. (donc disent qui je suis)».

Alors, bien-sûr on se met toujours du bon côté, celui des disciples, qui eux à coup sûr voient clair.
Eh bien c’est encore une erreur. Jean 13 :25 « Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce? ».
La question était pour connaître le traite qui devait livrer Jésus.
Jean, le disciple pourtant si proche de Jésus n’a rien vu venir. Pourquoi n’avait-il pas le discernement de ces choses ? Posons-nous les bonnes questions pour qu’elles nous renvoient nos contradictions.

Le Psaume 25 (versets 2 à 4) nous donne un aperçu de la confusion de ces croyants aveuglés. « Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, tous ceux qui espèrent en toi ne seront pas confondus ; ceux-là seront confondus, qui sont infidèles sans cause ».
Le nombre 25 confirme un état de honte (la confusion : c’est la honte). On prend conscience alors de la duperie… et plus encore : on prend conscience qu’on a été à l’origine de la tromperie. On s’est trompé soi-même.
Pourquoi ?
Romains 11 :25 nous l’dit : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement…».
L’endurcissement va tellement avec l’aveuglement qui produisent ensemble le fruit de la honte, ce nombre 25. C’est la honte de s’être trouvé sage.

La honte ici provient d’un croyant qui clame sur tous les toits, sa bénédiction ; qu’il est sous la protection de son Dieu, mais les faits, prouvent ou prouveront le contraire :
A cause de sa mauvaise conduite, il n’a pas de fruits, il n’est pas en sécurité.

Lévitique 25 : 17 « Aucun de vous ne trompera son prochain, »
 : 18 « Mettez mes lois en pratique, observez mes ordonnances et mettez-les en pratique; et vous habiterez en sécurité dans le pays »… Le pays donnera ses fruits, vous mangerez à satiété, et vous y habiterez en sécurité….Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, afin qu'il vive avec toi. 36Tu ne tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi ».
Pourquoi la honte touche-t-elle autant le croyant, l’israélite, le judaïte comme le chrétien?
Parce qu’il a trompé son prochain, il a prêté en attendant un retour ; alors que son frère ou son semblable était dans le besoin et qu’il réclamait de l’aide. Celui qui a trompé son frère ou sa sœur ou même son prochain n’a pas craint Dieu.

C’est Matthieu 1 :25 qui nous montre la vraie crainte de Dieu.
Ce passage nous montre la sanctification. Joseph ne connut pas Marie tant qu’elle n’enfanta pas Jésus, le fils de Dieu.
Croire que l’on peut tout se permettre parce que nous louons Dieu par nos paroles ou que nous sommes bénis par ce que nous produisons de saint, c’est encore entré en contradiction avec ses propres croyances.
Il y a un temps de mise à part, de sanctification indispensable, comme Joseph et Marie l’on fait.

Maintenant le nombre 25, (on l’a vu précédemment déjà) renvoie à beaucoup de questionnement.
Et déjà, dès le premier chapitre de l’Evangile de Jean, les questions tombent.
Jean 1 :25 : par exemple, sont des questions attribuées à Jean baptiste  « Et ils l'interrogèrent et lui dirent: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es ni le Christ, ni Elie, ni le prophète? ».
Les pharisiens, qui sont les chrétiens de notre époque croient toujours tout savoir ou tout connaitre. Leur questionnement montre qu’ils ne connaissent pas ce que Dieu fait.

Jean 2 : 25 est clair à ce sujet : Jésus connaît les cœurs… et le témoignage des gens miraculés ne les fait pas plus saint que les autres.
Leur miracle n’est en aucune manière un gage de vérité. « Jésus…n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme ».

Dans Jean 6 :25 : la foule s’étonne de voir Jésus devant eux, alors qu’il était de l’autre côté du lac et qu’il n’est monté dans aucune barque pour traverser.
Pourquoi Jésus a-t-il agit de la sorte ?
C’est lui qui répond à la suite : « vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains ».
Toujours cette fausse intention cachée qui masque une fausse sainteté. L’intérêt personnel est décidément plus grand que tout sur cette planète.

Alors Jean 3 :25 montre aussi un point de contradiction essentiel qui enflamme ceux qui se croient saint
« Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification ».
Ah la purification, toujours un sujet aussi brûlant et aussi cloisonnant.
Eh bien, plutôt que de se disputer sur la parole, plutôt que de créer des divisions, fait ce que
Jean 4 :25 dit : « Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice, et que tu ne sois mis en prison ».

La prison, c’est d’abord celle que nous construisons en refusant de se réconcilier avec notre adversaire, en refusant de nous remettre en cause. Les murs de cette prison ce sont d’abord nos idées fortes, nos certitudes qui jugent l’autre, le condamne mais nous enferme en durcissant notre cœur.

Jean 5 :25 »… les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. ».
Alors, ici le salut est pour tous, même pour celles et ceux qui se seront condamnés par leurs paroles et leurs actes. La deuxième résurrection est encore pour le salut.
Jean 11 :25
« Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; ». Encore la main tendue de Dieu par la réincarnation. Son amour est intemporel.

Alors maintenant il y a un nombre qui suit logiquement le 25, c’est bien-sûr le 26.
Et dans la réalité spirituelle, le 26 suit aussi le 25, puisqu’il y a un salaire à l’aveuglement, une contrepartie à payer pour ceux qui persévèrent dans cette voie.

Le 26 : averti le croyant du châtiment à venir, il prévient celui qui a la marque de la bête, il l’informe que s’ouvre les portes de l’enfer pour lui. Le 26 est terrifiant !

Reprenons le livre des Lévites.
Après que Lévitique 25 annonce la tromperie de ceux qui ne craignent pas les lois de Dieu en agissant mal avec son prochain,
Lévitique 26 nous rappelle quelles sont les malédictions attachées à un peuple qui n’obéit pas aux lois de Dieu :
la maladie, la fièvre, des ennemis qui dominent sur eux, la fuite ; puis ils seront châtiés sept fois plus, leur orgueil sera brisé ainsi que leur force, leur travail sera improductif, enfants et bétails seront détruits ; puis, les châtiments augmenteront encore 7 fois plus, par la guerre, l’épidémie, la fraternité détruite et même la nourriture ne donne plus sa consistance ; et les châtiments augmenteront encore 7 fois plus, ils mangeront leurs enfants, leurs idoles seront détruites, les familles et les villes réduites en désert jusqu’au pays tout entier.
Donc, il y a de quoi être terrifié et trembler. Quelle folie alors que de persévérer dans le mal. Quelle folie de se placer sous une loi qui ne fait qu’augmenter le poids des souffrances.

Pareillement,  le Psaume 25, insiste sur la confusion, la honte des infidèles.
Le suivant, le Psaume 26 met en avant la suite logique : « N’enlève pas mon âme avec les pécheurs » suppliait David.

Car ceux qui persévèrent dans leur égarement ont la même destinée que Saül qui poursuivait David inlassablement sans pouvoir l’atteindre. Dans le chapitre 26 du premier livre de Samuel, c’est ainsi que ceux qui porteront la marque de la bête seront face à leurs ennemis.
Ils ne rentreront pas dans le temple pour y faire le service, ils ne seront pas sacrificateur, ils seront les gardiens du temple.
Comme les portiers, destinés à chaque porte (1 Chronique 26).

Pourquoi ces croyants-là ont-ils déchus à ce point ? Pourquoi sont-ils tombés si bas ?

Parce qu’ils sont comme Ozias, roi de Juda (2 Chronique 26) : « lorsqu’il fut puissant son cœur s’éleva pour le perdre ».
Ozias profana le temple. Il n’écouta pas les réprimandes des sacrificateurs et fini exilé, lépreux, impur jusqu’à la fin de sa vie.
Job 26 :14 le rappelle, « qui entend  le tonnerre de sa puissance ? ».
Nous devons faire comme David (Psaumes 26) ne pas s’asseoir avec les hommes faux qui dissimulent ; nous devons haïr l’assemblée de ceux qui font le mal ; refuser de s’asseoir avec les méchants.
Proverbes 26 : c’est un véritable  plaidoyer contre l’homme qui se croit sage et qui se trahit par ses actes, c’est un insensé qui creuse sa fosse et qui y tombe.
Mais là aussi on n’y voit que l’autre. L’autre, c’est le croyant qui a chuté et qui a fini par trahir.
Jamais on ne se remet en cause. Non 26 c’est un nombre pour les autres.
Vous croyez ?

Regardons de plus près le chapitre 26 de Matthieu. Il évoque bien-sûr la trahison de Judas : «  mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fut pas né », mais aussi regardez
·       le reniement de Pierre et
·       l’abandon de Jésus dans le jardin par ses disciples qui s’étaient endormis et aussi
·       l’épée de Pierre agressant un soldat ; et pour finir
·       les faux témoignages devant les chefs religieux.
Tous finiront comme l’apôtre Pierre aussi, par pleurer amèrement face à leur mauvaise attitude.
Proverbes 26 :12 résume bien la situation générale.
« Si tu vois un homme qui se croit sage, Il y a plus à espérer d'un insensé que de lui. »

Alors maintenant finissons par

Daniel 7 : 25-26
Daniel reçoit à ce moment-là, la vison de l’antichrist.
Un roi qui s’élève au-dessus d’autres rois.
 25 Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps. »

Dans un premier temps, le verset 25 nous donne la hauteur du roi qui s’élève et cette hauteur correspond au niveau de son aveuglement.
Il dirige et oppresse un peuple saint ; mais avec comme but de changer deux choses : le temps et la loi.
Le temps, c’est ce que nous sommes en train de faire en sonnant de la trompette avec les nombres. Nous sommes dans le temps de se juger soi-même, d’examiner ses propres œuvres.
L’antichrist, cet esprit ténébreux, ne sonne pas cette trompette.
Il presse davantage le troupeau à manifester des œuvres spectaculaires, des actions collectives, qui se voient qui impressionnent ; et aussi à lui faire payer des taxes injustes (dîme et offrandes en tous genres).
La loi ensuite.
La loi de Christ passe par l’amour de son prochain de manière libre et désintéressée, la loi est dans le cœur alors que la loi de l’antichrist est l’obéissance, la contrainte, et en plus, à un homme plutôt qu’à l’esprit.
La lettre est toujours mise en avant, bien avant l’esprit.

Mais le verset 26 annonce sa chute qui est son châtiment.

 « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais ».

Tout cela pour vous dire que nous aspirons, nous croyant à ce nombre 26, bien qu’il soit terrifiant, mais si libérateur.
Un disciple supporte le mal : Longtemps ?

« …Pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps ».

Ce n’est pas quelques heures, ni quelques jours que nous devons endurer, mais bien plusieurs années.
 Car le disciple sait que cessera la domination du mal. Cette domination sera détruite, mais seulement après que son temps de sacrifice sera accompli.
Amen

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