dimanche 31 décembre 2017

PRÉDICTIONS SUR L'ANNÉE 2018 : VOULEZ-VOUS UN JUGE OU UN ROI ?

205
Par Éric Ruiz

« Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice » (1 Samuel 8 :1).

LES ERREURS PASSÉES N’ONT PAS RÉSULTAT D’ENSEIGNEMENT

Et aujourd’hui, qui annonce la vérité ?
Qui dit la vérité dans ce monde rempli de mensonges et de convoitise ?
Je vous le dis un chat ne reconnaîtrait plus ses petits.

Rien n’a changé sous le soleil, les erreurs du passé n’ont pas écarté les erreurs du présent et l’histoire du peuple d’Israël n’est pas un garde-fou face au péché.
L’histoire n’a aucune pédagogie, ce n’est pas elle qui change l’homme.
L’exemple montre le bien, c’est vrai, mais elle n’a pas le pouvoir de changer la personne.

Regardez ! Même le prophète Samuel étant devenu vieux a voulu établir ses propres fils à sa place: Joël et Abija.
Rien de plus logique et louable, après tout, il leur a tout appris ;
Ses fils connaissaient les lois de Moïse sur le bout des doigts; ils connaissaient le sacerdoce des Lévites étant eux-mêmes Lévites par leur père issu de la tribu de Lévi.
Et de surcroît leur père leur a montré en étant intègre et juste, que marcher droit avec Dieu n’apporte qu’honneurs et bénédictions.
Joël avait même un nom prédestiné à la fonction de juge : « l’Eternel est Dieu » et son frère Abija aussi : « L’Eternel est un père ».

Résultats, eh bien ses propres fils furent rebelles au Seigneur ; ils marchèrent, nous dit la Bible, sur d’autres traces ; lesquelles ?
·       la cupidité (l’amour de l’argent, la richesse),
·       ils recevaient des présents (ils favorisaient leur propre gloire au détriment de la vérité) 
·       et ils violaient la justice (ils annonçaient  une fausse repentance, des sacrifices sans valeurs, hypocrites, bref un faux fondement). Ils manifestaient la marque de la bête, tout simplement.
Mais heureusement me direz-vous, que les anciens d’Israël, virent l’imposture et la dénoncèrent à Samuel lorsqu’ils s’assemblèrent avec lui, à Rama.
Oui, ils l’a dénoncèrent…mais sans voir que eux aussi étaient dans le même état, la même erreur et la même position d’imposture que les fils de Samuel.

« Samuel vit avec déplaisir qu’ils demandaient : Donne-nous un roi pour nous juger ! » 1 Samuel 8 : 6

UN ROI EST PLUS PLÉBISCITÉ QU’UN JUGE

Voilà ce que les anciens lui demandèrent : Ils voulaient un roi, pour juger, mais pas un juge ;
Ils voulaient ce que leur cœur aspirait le plus, et pas ce que voulait le Seigneur.
Les anciens comme les fils de Samuel étaient tous dans l’idolâtrie, idoles de leur propre image, et donc incapables d’exercer un quelconque discernement sur eux ou sur les autres.
Donc, triste constat, mais apparemment personne pour obéir à Dieu mis à part Samuel.
Alors aujourd’hui pensez-vous en allant écouter ou soutenir des prédicateurs, des érudits de la foi, des « grands hommes de Dieu » et même des « femmes de Dieu », pensez-vous vous faire une idée la plus proche possible de la vérité ?
Je vous l’dis honnêtement : Qui a l’humilité de dire et surtout de montrer son honnêteté et son intégrité sur cette terre ? Vraiment pas grand monde.

La corruption, le mensonge, l’hypocrisie est à son comble et même ceux qui se disent marcher avec Dieu, sont comme les anciens d’Israël face à Samuel ; leur cœur veut un roi ; pas Jésus non, un roi, quelqu’un qui sait flatter leur orgueil, leur dire des choses agréables qu’ils aiment entendre ; confirmer ce que leur mauvais penchants leur racontent, bref ils veulent un roi qui leur confirme qu’en l’aimant lui, ils auront ce qu’ils aspirent.
Ils veulent entendre des prophéties sur l’enlèvement par exemple, sur le retour de Jésus, sur l’avènement d’un temps de prospérité et de gloire des enfants de Dieu ;  ils sont rassurés dès que ce qu’ils pensent est conforme à ce qu’un messager de Dieu leur annonce.
Mais dès qu’un message les déstabilise, dès que des paroles les remettent en cause, ils crient au faux évangile et à la fausse prophétie ; et plutôt que de s’occuper de leurs propres fautes, ils les cherchent chez les autres comme pour se donner bonne conscience.

DIEU EST ABANDONNÉ POUR UN ROI

Mais « ils m’ont abandonné pour servir d’autres dieux » répond Yahvé à Samuel.

Et aujourd’hui les chrétiens…
Ils prient de la même façon, eux ayant abandonné le Seigneur, ils prient : « Jésus souviens-toi de moi, ne m’abandonne pas et je t’en prie béni-moi ! »
Jésus ne peux aller qu’à l’opposé de cette fausse requête, de cette fausse prière. Ce n’est pas lui qui a placé un mur de séparation et qui s’est éloigné de la vérité.

Ne voulant pas de juge, ils auront un roi, un roi comme Saül l’a été, un roi séducteur, idolâtre et fourbe. Voilà ce que Dieu dit comme prédiction sur cette nouvelle année 2018, voilà ce que Dieu dit à « ses adorateurs ».

Il dit la même parole que celle prononcé au prophète Samuel des siècles et des siècles plus tôt.

Je pourrais vous annoncer une année bénie, une année pleine de joie, d’abondance et de réussite, ou alors une année difficile et pleine d’épreuves mais dont les obstacles et les souffrances seront ôtées par Dieu pour son peuple, mais ce serait tellement aller dans le sens de l’esprit de ce monde inspiré par le mensonge et la manipulation.
Non ! Je n’ai rien à gagner et tout à perdre en allant dans le sens des hommes et non dans ce que Dieu ne peux faire sans des cœurs brisés pour lui.

Sa justice est bafouée, piétinée ; et c’est lui, le Seigneur Jésus-Christ qui n’a plus de pouvoir, c’est lui qui est abandonné, ce n’est pas l’homme ; et le pire c’est par Israël, par ceux se proclamant de sa bergerie, par ceux qui se disent chrétiens, disciples, pratiquant et allant à l’Eglise.

Pourquoi ?  Lisons Luc 14 :33 mais lisons un peu avant à partir du verset 26 :

« Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. »

« Quoi ! se séparer de tout même des gens DE NOTRE PROPRE FAMILLE qu’on aime, mais Seigneur tes paroles sont dures ! Moi je te suis, mais à ma façon, avec mes propres forces, (mes petits bras, mes p’tites jambes, ma p’tite santé) et tu l’sais je n’suis pas parfait, je suis limité, j’ai encore des progrès à faire et je compte bien sur toi pour m’y aider… ».

Voilà la tiédeur « vomissable » de notre époque, voilà l’Eglise de Laodicée qui se plaint de souffrir parce qu’elle est reprise et châtiée par Dieu.
Mais cette Eglise est semblable à l’assemblée des Hébreux du temps de Samuel : Des handicapés de la foi.

Des handicapés, des infirmes qui ne veulent surtout pas de guérison, qui ne veulent pas payer le prix du sacrifice, mais qui se contentent de leur état pour mieux attirer à eux, la compassion et l’intérêt des autres et leur laisser croire qu’un profond changement a eu lieu en eux.

Balivernes ! Rien ne s’est passé ! Aucune naissance d’en haut !

LES PAROLES  DU JUGE SONT DURES MAIS INTÈGRES

Alors je sais, ces paroles rebutent, elles éloignent, elles font réfléchir et bien souvent elles exaspèrent par leur côté radical.
Mais ce sont les paroles d’un juge comme au temps de Samuel qui ne laissait de côté aucune parole de Dieu (lisez 1 Samuel 3 :19, vous y verrez l’intégrité du juge d’Israël).
Par conséquent, Samuel ne mâchait pas ses mots, les mêmes mots dans la bouche de tous les prophètes d’ailleurs :
« Aie donc du zèle et repens-toi » (Apocalypse 3 :20)
Ah, ce ne sont pas des paroles d’un roi qui serait par certains côtés beaucoup plus complaisant et plus indulgent avec vous-mêmes.
Un roi qui, soit use de son pouvoir pour gracier les uns, soit qui en abuse pour condamner les autres selon un jugement très subjectif, au gré de ses envies.
Un roi a forcément des intentions très partiales puisqu’elles sont liées à son réseau d’influence.

Un roi comme Saül, craint le peuple et l’écoute ; Alors qu’un juge intègre, quant à lui est impartial, neutre, il rétabli la vraie justice et apporte les vraies preuves d’une affaire.
Quelle affaire ?
Une affaire criminelle.

LE CRIME PERPÉTUÉ CONTRE DIEU ET SES JUGES

Oui vous avez bien entendu, si je prends un ton si péremptoire, si décisif, c’est que nous n’avons pas là un petit délit de droit commun, mais nous avons à éclaircir une affaire pénale centrée autour d’un crime.

D’ailleurs, de quel crime juge-t-on aujourd’hui ?
Bizarrement du même crime que celui d’hier,

Essentiellement du sang de Jésus, l’Agneau de Dieu et des prophètes.

Ce sang qui a coulé injustement par la voix de la vérité.
Jésus de Nazareth, comme les prophètes, ont été mis au banc des accusés et même des criminels, car ils mettaient en lumière les œuvres mauvaises et ténébreuses des soi-disant croyants.

La fonction d’un juge c’est aussi d’annoncer un verdict, une sentence qui amène une sanction.
Le prophète Samuel annonça une sentence irrévocable au roi Saül : la fin de son règne et le choix d’un autre roi selon le cœur de Dieu.
Jésus de Nazareth annonça une sentence, elle aussi sans appel pour les Judéens :

Qui était du nombre de ses brebis ?
Seulement celles qui entendent sa voix et qui le suive (Jean 10 :26).
Les autres, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, qui ne comprennent pas ses paroles et qui dénoncent son imposture, annoncent en fait leur propre sanction : ils se coupent de leur héritage terrestre et céleste.

La fonction d’un juge, c’est aussi celle d’annoncer une réparation possible ; et avec Jésus, il y a toujours eu cette porte ouverte. Et cette ouverture c’est : le retour à la vérité par des œuvres de justice (que nous connaissons par la repentance et la conversion).

Alors j’entends d’ici ceux qui se sentent repris ; mais qui plutôt que de se remettre en cause cherchent une échappatoire par la Bible, en répondant avec des versets.
Voilà ce qu’ils pourraient rétorquer :
« Mais Jésus est notre avocat auprès du Père, nous n’avons plus besoin de juge !  Les juges c’était pour autrefois ! »
A ceux-là je répondrais : Oui, c’est vrai ; 1 Jean 2 :1 nous dit :

« si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, ».

Sauf que justement, l’avocat Jésus-Christ a été mis à mort et qu’il n’est plus en mesure d’expier les péchés de ceux qui l’ont exécuté.

Vous qui violez la justice en tordant toujours les Écritures dans le but de vous rassurer, vous ne faites que de témoigner contre vous-mêmes et d’annoncer un crime caché, tout comme « Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir.… »(Évangiles).

Alors Jésus ? En fin de compte, a été mis mort, mais par qui précisément?

Eh bien Jean en parle juste après au verset 3 (1Jean 2 :3) : « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu ».
Donc, celui qui ne l’a pas connu, c’est celui qui ne garde pas ses commandements, qui une fois son péché confessé continue à exercer les mêmes fautes en se vantant du contraire. C’est l’hypocrite.
Jean l’exprime clairement au verset 4 :

« Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui ».

Le sang des prophètes crie jour et nuit que le seul retour possible se fait par LES OEUVRES et j’insiste en disant les œuvres de justices que sont la repentance et la conversion.
Comprendre les paroles de Jésus n’a jamais été une capacité intellectuelle. C’est une impulsion venant du cœur qui amène un engagement pratique, une action : « suivre Jésus » ; Et suivre Jésus ce n’est pas dire : « j’ai compris ! » et rester là assis à attendre passivement le changement.

« Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. (Jacques 2 :17-18) et Jacques reprends aussitôt l’exemple de la foi intellectuelle au verset suivant et il dit ceci :

« Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent ».
Voilà les preuves d’authenticité d’une vraie foi que prononce un juge.
Croire en Dieu ne suffit pas, croire en une doctrine ne suffit pas non plus, La foi c’est une démonstration par l’amour en premier et ce n’est pas de ces œuvres-là, celles qui sont faites par l’intelligence humaine, dont parle Jacques.

Alors, malheureusement les œuvres véritables ont un goût amer.  Le renoncement aux œuvres mortes se boit comme une soupe à la grimace.
L’eau de la repentance est imbuvable pour ceux qui ont renié Christ en cachant leurs actes ; ils préfèrent montrer par de fausses repentances que la grâce est sans les œuvres ! Cela les arrange tellement !
Voilà le faux Évangile qui flattent leur orgueil et leur permet de pratiquer le péché en tout impunité !
Jésus au chapitre 23 de l’Evangile de Matthieu  reprend les mots de Jean le Baptiste (qui était lui aussi un juge), et il ne lésine pas sur les preuves criminelles, quand il parle d’eux :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes […]  Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes […] Serpents, race de vipères! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? (encore un autre mot qui signifie l’enfer) [...] C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. »

De quelle génération parle Jésus ici ?
Celle de sa génération qui était perverse et adultère comme il le dit, mais aussi celle du temps de Samuel ; et croyez-vous qu’elle n’est pas la même aussi aujourd’hui ?
Rien, absolument rien n’a changé !

Et aujourd’hui encore, il y a un juge et un roi dans ta ville, dans ton pays, et peut-être dans ton cœur.

Alors qui vas-tu choisir cette année : Un roi ou un juge ?
 
La grande majorité choisira le roi.
Nous le savons car c’est ce qui s’est déjà passé autrefois et c’est ce que prédit encore Jésus pour notre époque apostate.
Comment le sait-on ?
Par l’apôtre Pierre, qui reprend la prophétie du prophète Joël dans Actes 2 :20:
« Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. »

Le soleil ténébreux, c’est le symbole de  Dieu, mais d’un Dieu Sauveur absent, abandonné par les siens, il ne brille plus.
Oui le soleil de justice est ténébreux et non lumière ; et la lune, elle, montre un peuple comme celui d’Israël ou de l’Eglise dans les nations. Cette lune rouge fait couler son sang, elle se sacrifie, elle meurt  pour racheter ses propres fautes, en invoquant le nom du Seigneur ; Et c’est en invoquant, à la fin le nom du Seigneur, qu’elle sera sauvé
(Actes 2 :21).
Ce qu’annonce Pierre ici est nous l’avons dit, c’est le choix du roi (un roi se dévoilant sanguinaire et destructeur).

Le juge Samuel a oint le plus grand roi d’Israël : David (c’était un jour du Seigneur grand et glorieux). Mais il a auparavant oint le premier roi inique Saül (et là c’était un jour où le soleil s’est changé en ténèbres).
Le dernier juge verra lui aussi le dernier roi sur la dernière Église et c’est lui, ce juge qui oindra les fils et les filles de Dieu; (comme le juge Samuel a oint le roi David, ce roi d’Israël incarnant la descendance royale d’où sortira le roi des rois et son Epouse)
Avez-vous remarqué, à chaque fois qu’il y a un eu un roi, il y a eu un juge :
Un roi inique d’un côté, un juge en opposition.
Pourquoi ?
Pour rétablir la vérité et séparer les brebis des boucs. Pour aider à la moisson divine.
Une seule fois seulement, il n’y a pas eu de juge, c’était avec le roi Salomon ; c’est vrai il voulait être roi et seul juge, il voulait toute la richesse, la sagesse et la gloire. Le résultat fut catastrophique.

QUI VIENT DÎNER CHEZ VOUS ? Réponse : Le juge

Et aujourd’hui nous sommes arrivés au temps de la dernière Eglise :
L’Eglise d’Apocalypse 3, semblable à Laodicée.
Cette Eglise a un roi, mais un roi qui comme Salomon se fait seul juge. Elle a la marque de la bête.
Et c’est pourquoi elle est pauvre misérable aveugle et nue;
Mais Jésus est à la porte de l’Eglise, de la dernière Eglise, je le répète et il a mis sa robe de juge et il appelle ceux de l’intérieur. Et curieusement cette dernière Eglise n’a pas de clocher, ni de signe religieux distinctif, ce n’est pas un bâtiment de culte comme celui des païens.
Non, cette Église se trouve dans la maison des croyants, du croyant (Apocalypse 3 :20)
Jésus arrive à l’improviste, ne donnant aucune heure, ne divulguant aucun jour ; il arrive au moment du souper, pendant votre repas, au moment de la cène.
Car ce moment est révélateur.
Révélateur de quoi ?
Eh bien Jésus juge.
Il juge dans le sens où il évalue le niveau de sacrifice de votre communion. Votre communion se souvient-elle du dernier repas du Christ ?
Si la cène, si votre communion est faite avec un pain brisé sans levain et si le vin est bon, vous entendrez la voix du Seigneur à votre porte.
Mais si votre communion est remplie de levain (l’hypocrisie) et que le vin est frelaté (il y a une parole mélangée, bâtie sur un fondement différent de celui des prophètes et des apôtres, donc une parole du roi et non une parole du juge), vous serez sourd à la voix du Seigneur.

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône »
Vous voyez, ici le jugement est individuel, c’est « lui avec moi ». C’est « l’Amen » qui parle, « le témoin fidèle et véritable » ; c’est-à-dire : le juge intègre impartial et incorruptible qui donne son verdict.

Attention cette année, le choix est dans votre main, pas dans une autre. En choisissant le juge ou en préférant le roi, vous écrirez vous-mêmes votre verdict.
Utilisons toute notre énergie (à 100%)  pour choisir ce qui est intègre, impartial et incorruptible.

Amen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire