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Par
Eric Ruiz
Beaucoup
de doctrines religieuses nous ont été enseignées, mais de la manière suivante :
Sorties complètement de leur contexte.
Un
verset répété souvent, qui finit par être retenu et annoncé comme une recette,
sans tenir compte de sa réalité.
Pourquoi
?
D'abord
le but était à priori louable : celui de nous rassurer dans les épreuves ;
mais voilà disons-le, ces écrits étaient mélangés à de la superstition.
Croire que le fait de confesser un verset éloigne le mal ou attire la bénédiction, c'était déjà une forme d'idolâtrie.
Croire que le fait de confesser un verset éloigne le mal ou attire la bénédiction, c'était déjà une forme d'idolâtrie.
Ensuite
parce qu'un verset pris isolément est plus facile à retenir et à réciter comme
cela en public ; mais là encore, c’est sans doute pour se donner un air
plus savant devant un entourage médusé par autant de connaissances et de
sagesse.
Or,
cette poudre aux yeux ne procure que de l'orgueil et de la fausse sagesse chez
celui qui se croit instruit.
Prenons
un verset pour illustrer cela, un verset très connu et récité par cœur bien
souvent.
1
Corinthiens 10: 13 " Aucune
tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle,
ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la
tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la
supporter."
Ce
verset très connu des chrétiens est sorti complètement de son contexte.
Nos
pères spirituels (pasteurs, curés, révérends, évangélistes…) ont agi comme
des ivrognes en buvant un vin de révélation, sans la sobriété et la modération
de l’Esprit. Résultat : ils nous ont fait boire à nous aussi un mauvais
vin pour nous enivrer avec eux. N’est-ce pas ce que proclamait déjà
Esaïe :
" Mais eux aussi, ils chancellent dans le vin,
et
les boissons fortes leur donnent des vertiges; Sacrificateurs et prophètes
chancellent dans les boissons fortes, ils sont absorbés par le vin, ils ont des
vertiges à cause des boissons fortes; Ils chancellent en prophétisant, ils
vacillent en rendant la justice " (Esaïe 28 :7).
Ainsi,
ces versets "décontextualisés" nous ont
servi à nous faire patienter dans l'épreuve, à nous faire croire que la dureté
de notre épreuve reste et restera supportable, puisque Dieu nous en sortira
avant que nous ne puissions plus la supporter.
Tout
cela pour que nous arrêtions de nous plaindre des épreuves ;
Tout cela pour que nous les supportions sans rien dire, sans nous poser la vraie question du POURQUOI ?
Tout en nous forçant aussi à être faussement réjouit ; et surtout sans rien changer à nos attitudes et à nos comportements .C'est là d'ailleurs le problème : Nous n’avons rien changé à nos attitudes et à nos comportements.
Tout cela pour que nous les supportions sans rien dire, sans nous poser la vraie question du POURQUOI ?
Tout en nous forçant aussi à être faussement réjouit ; et surtout sans rien changer à nos attitudes et à nos comportements .C'est là d'ailleurs le problème : Nous n’avons rien changé à nos attitudes et à nos comportements.
Comme
Jésus aurait tout accompli ;
Et
que ce ne serait que la foi qui sauve et surtout pas les œuvres ; Alors
l'œuvre principale serait de le louer par nos paroles et d'attendre patiemment
notre délivrance, qui de toute manière viendrait tôt ou tard.
Or
c'est totalement faux.
Croire et avoir la foi ainsi c'est
exercer un mensonge. C’est se mentir à soi-même
Ce
verset que moi-même j'ai lu et relu, dis et redis, et entendu et ré entendu des
maintes et maintes fois, devient : lorsqu'il est sorti de son contexte, un
véritable tissu de mensonges.
Le
verset que nous venons de lire va naturellement avec le verset qui suit. Je
vous le lis :
"
C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie."
Qu'est
ce que l'idolâtrie vient faire ici?
Pourquoi
Paul associe t-il l'idolâtrie avec la tentation, l'épreuve et la force?
En
fait, Paul ne parle pas du tout de l'épreuve (une maladie, une mauvaise récolte,
un décès, des mauvaises nouvelles, des catastrophes en tous genres...) ;
Or ça
c'est ce qu'on nous à fait croire.
NON, il
parle bien de l'idolâtrie.
C'est
un péché qui éloigne de la Vérité c'est-à-dire de Christ qui seul est la vérité
et la vie.
Paul
est en train d'expliquer que si le Seigneur n'intervenait pas au bout d'un
moment, l'idolâtrie entraînerait tous ceux qui s’y livrent, dans la mort.
Relisez
le chapitre 10: Paul prend exemple sur l'idolâtrie du peuple Hébreu, pourtant
baptisé en Moise et dans la mer, donc saint au départ ; et qui a vu périr 23
000 personnes en un seul jour dans le désert.
Il
met sévèrement en garde les Corinthiens.
Mais
le Saint-Esprit veut secouer aussi le croyant de tous temps, de tout âge, afin
qu'il ne tombe pas dans la même tentation.
Verset
11:"Ces choses leur sont arrivées
pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous
qui sommes parvenus à la fin des siècles."
Bizarre !
"…à la fin des siècles."
Ici
l’Eglise de Corinthe serait, comme Paul, dans le temps de la dernière
Eglise ?
Cela
ne tient pas debout !
La
version Martin, elle, nous parlent "des
derniers temps", d’autres versions "du temps de la fin".
Je ne
crois pas que Paul parlait de notre temps, de notre époque en particulier, mais
je crois que cela voulait dire les derniers temps de l’Eglise, dans chaque âge
(chaque âge de l’Eglise possède un temps de réveil, de renouveau, puis un temps
de refroidissement, de décadence puis d’apostasie).
Corinthe
de toute évidence était arrivée à la fin de l’âge de la première Eglise des
premiers disciples, elle en montrait les signes de décadence.
Nous,
ne sommes-nous pas à la fin du dernier âge de la dernière Eglise, des derniers disciples :
Laodicée ?
Alors cette tentation
du temps de la fin de l’Eglise ?
Eh bien cette tentation ce n'est
pas l'épreuve.
Epreuve et
tentation : ce n’est pas la même chose.
Pourtant
à notre insu, On nous a servi l'un comme si cela équivalait à l'autre.
"Nous ne serons pas éprouvé au delà de nos forces". En quoi c'est la
même chose que : nous ne serons pas tenté au delà de nos forces ?
Or,
Nous n'avons pas affaire à une tribulation ou à une épreuve. Nous avons juste
amorcé, nous-mêmes , les effets négatifs de notre péché : qui consiste à
suivre les mauvais penchants de sa chair. Il n'y a pas une fatalité, mais bien
un salaire à payer pour la convoitise que l'on a choisie, celle que l’on a
préférée.
"Chacun est tenté quand il est attiré et
amorcé par sa propre convoitise" nous enseignait Jacques dans son
épître.
Jésus
ne nous avait-il pas enseigné comment prier face à la tentation ?...la prière
de notre Père :
"Ne nous induit pas en tentation"
Non,
revenons à une version vraie et mettons de côté cette version qui fait passer
Dieu pour un tentateur ; sinon Cela signifierait :
"Ne nous conduit pas dans la tentation, mais
délivre-nous du mal" Le verbe grec "eisphéro" [ice-fer’-ô] signifie
bien un mouvement vers un lieu. "Faire entrer dans"
La
prière du notre Père s'apparente littéralement plus à " fais que nous
n'entrions pas dans la tentation..." la version de la Bible
liturgique 2013 (catholique) est très proche de la vérité : "Ne nous laisse pas entrer en tentation "
.
Paul
reprend un peu cette prière quand il dit la chose suivante au verset 8:
"
afin que nous ne nous laissions point
aller à la fornication"(BM). Paul rajoute ensuite :" ne tentons point le Christ, comme le
tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents."
Tenter
le Seigneur revient donc à succomber à l'idolâtrie, à se laisser conduire à la
fornication et par conséquent : à se laisser consumer.
La
fornication spirituelle, j'en avais parlé dans mon précédent message : c'est
pire que de se compromettre sexuellement, c'est se compromettre avec une autre
parole que celle de notre Dieu, c'est croire aux mensonges plutôt qu'à la
sainte vérité. Attention (lisez mon message chasser l’idolâtrie) ce
n’est pas QUE de se prosterner devant des
statues de la vierge Marie ou devant des saints d’autrefois, l’idolâtrie
commence déjà par vous-même, par le regard Que vous avez de vous et par le
regard que vous posez sur les autres. Ce regard qui est envieux, admiratif,
contemplatif même.
Alors,
pour en revenir au verset si bien récité par cœur, par
les uns et les autres,
"
Être tenté au delà de ses forces", cela signifie ici : succomber à la
tentation de l'idolâtrie au point de ne plus pouvoir faire marche arrière et au
point de ne plus pouvoir retrouver le seul chemin qui mène au Seigneur. (C’est
l’aveuglement total)
Les
forces ici sont des forces spirituelles et non des forces physiques ou
mentales.
Et le
danger n'est pas de succomber uniquement par la mort physique, ou la mort du
corps, c'est surtout la mort de l'âme qui est visée.
L'enjeu
est beaucoup plus grave.
Ne
l'oublions surtout pas :
L’idolâtrie
amène à l'incrédulité, la perte de la foi.
Et
sans la foi, il ne
nous est impossible de plaire à Dieu.
Alors
Paul rétablît l'amour et la justice du Seigneur à sa place.
Sans
lui, point de salut ; et ce verset est encore un témoignage puissant des moyens
que Jésus met en place pour nous sauver.
Ici
il vient nous sauver de quoi?
Il vient
nous sauver de l'idolâtrie, car avant que l'on ne puisse plus la supporter,
dans le sens où les liens de l'idolâtrie sont devenus si forts, si oppressants,
qu’ils provoquent en nous, une respiration suffocante proche de l'étouffement,
de l’asphyxie, proche d’un immobilisme total, pieds et mains liés ;
Eh
bien Jésus a préparé le moyen d'en sortir. L’angoissé retrouvera la paix,
l'aveugle retrouvera la vue et le sourd, l’entendement.
Ce
chapitre 10 de l'épître aux Corinthiens est un des plus forts discours de Paul
au sujet de l'idolâtrie, vraiment.
Au
verset 20, l'apôtre va jusqu'à proclamer qu'il ne souhaite pas que le croyant
communie avec les démons.
"Vous ne
pouvez boire la coupe du Seigneur et celle des démons, vous ne pouvez
participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous
provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?"(Versets
20-22)
Ici,
Paul de Tarse dit que l'on ne peut pas manger à tous les râteliers en prenant
sa nourriture spirituelle un coup par-ci et un coup par-là.
Il va
même jusqu'à décréter de se séparer physiquement de ceux qui sont idolâtres et
de ne plus communier avec eux, les comparants à des démons.
Car
une fois qu'ils ont été avertis, leur sort n'est plus entre nos mains.
Si
nous persévérons à communier avec eux, nous nous mettons, nous aussi, face à la
colère de Dieu. Nous nous disons plus fort que lui.
C'est
un des rares cas où l'on doit se séparer de nos frères et sœurs, lorsqu'ils
sont devenus idolâtres et Paul le confirme encore ici :
"Maintenant, je vous écris que vous ne vous
mêliez point avec eux; c'est-à-dire, que si quelqu'un qui se nomme frère, est fornicateur, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous ne mangiez pas même avec un tel homme [....]
Otez donc d'entre vous-mêmes le méchant." (1Corinthiens 5:11-13 BM)
La
raison je le répète : c'est de ne pas se mettre, nous aussi, sous leur
jugement et de partager avec eux la colère de Dieu.
"Car la colère de Dieu se révèle du ciel
contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement
la vérité captive" (lettre aux Romains 1:18).
L'idolâtrie
rend captive la vérité. Elle est comme un garrot qui empêche le sang de couler
dans le corps. Et c'est pour cette raison que le corps de Christ est garrotté
et qu’il est malade.
Alors
mes frères et sœurs bien aimé, sortez de vos doctrines apprises religieusement,
fuyez l'idolâtrie qui était le mal de l'Eglise de Corinthe et qui est le mal de
toutes nos Églises aussi, devenues, à la fin de leur temps, apostâtes. Arrêtons
de manger de la nourriture sacrifiée aux idoles. (c'est-à-dire de croire à des
versets pris hors contexte)
Si
des frères et sœurs ne veulent pas vous suivre dans votre prise de position,
c'est eux qui fuiront loin de vous ou, ils vous écarteront de leur cercle de
relations. Ils ne fuiront pas une doctrine nouvelle, non, ils fuiront l'amour
et la justice de Dieu qui est en vous; en bref, ils ne vous supporteront plus.
Le
péché ne peut vivre longtemps avec ceux qui se sont sanctifiés.
N'ayez
donc pas peur de l'avenir.
Le
Seigneur a déjà préparé votre sortie.
Ne
vient-on pas de le lire?
"mais avec la tentation il préparera aussi le
moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter."
Alors
ce verset d’1Corinthiens 10:13 et parfois mis en contradiction avec celui de 2
Corinthiens 1:8
Paul
aurait-il changé entre sa première lettre et sa deuxième lettre aux Corinthiens
?
Paul
se contredirait-il, alors ?
Aurait-il
appris à ses dépends que l'épreuve peut être au-dessus de ses forces?
Lisons
le contexte:
"Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser
ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que
nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte
que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme
certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en
nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts."
Alors
non, Paul parle toujours par l'Esprit Saint. Il n'est pas influencé par ses
expériences. Il n'y a aucune contradiction puisque le contexte entre les deux
versets est complètement différent ; Et faire un amalgame des deux revient
à garder la vérité captive.
Ce
que vit Paul ne fait que de témoigner de ce qu'il dit.
Le
contexte montre que l'épreuve de la mort physique n'est pas un échec, ni un but
et que le Seigneur ne s'est jamais engagé à nous y soustraire.
Nos
forces physiques et morales peuvent nous abandonner complètement et à tout
moment, comme ce fut le cas pour Paul et Timothée, en Asie, qui crûrent que
leur dernière heure était arrivée. Ce qui compte le plus c'est d'avoir part aux
souffrances de Christ et de ne mettre notre consolation qu'en lui et lui seul.
N'oublions
là aussi jamais qu'il est la résurrection.
Comment
peut-il nous ressusciter si nous ne mourrons pas ?
"Christ est ma vie, et la mort m'est un gain"
disait Paul.
Donc
pour rassembler les deux versets des deux épîtres aux Corinthiens, la question
n'est plus celle-ci : Pouvons-nous être éprouvés au-delà de nos forces ?
Ce
qui doit être enseigné et compris est la chose suivante :
Nous pouvons être éprouvé au delà de
nos forces humaines, mais pas au dessus de nos forces spirituelles.
"La chair est faible mais l'esprit vivifie."
C'est donc par
l'Esprit que nous trouverons les vraies forces, lorsque les forces humaines viendront
à nous quitter.
le
Seigneur souhaite avant tout nous sauver de la mort de notre âme qui, elle, est
en péril avec l'idolâtrie.
Avec
l'idolâtrie c'est vrai on est au bout de ses forces humaines et les forces
spirituelles ne peuvent plus s'exercer.
Alors
qu'être éprouvé au delà de nos forces physiques, est une possibilité normale
pour un croyant, disciple de Jésus-Christ, qui sait que la gloire du Père passe
par cette souffrance, (mais j'ai plutôt envie de dire cette dépendance) celle
de ne plus pouvoir dépendre que de lui pour sa propre vie.
Alors
me direz-vous pourquoi dans certaines épreuves moi, j'ai l'impression de ne
plus avoir assez de foi ou de force pour continuer?
Et
bien c'est justement parce que vous faite encore trop confiance à vos forces humaines
limitées et mortifiées par des idoles. Elles vous empêchent de voir Dieu. Il
faut être rempli du Saint-Esprit, baptisé dans l’Esprit pour voir le ciel.
Il y
a une marche qui n'a pas été montée ou plutôt un genoux qui n'a pas assez été
plié pour s'abaisser, pour s'humilier.
Etienne,
alors qu'il se faisait lapider à mort ne voyait pas l'épreuve et la souffrance,
il voyait Dieu ; " rempli du
Saint-Esprit, il fixa les regards vers le ciel et vit la
gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu....on jetait" des pierres à Etienne qui priait
et disait: «Seigneur Jésus, accueille mon esprit !
Puis s'étant mit à genoux Etienne s'écria
d'une voix forte: «Seigneur, ne les charge pas de ce péché!» Après avoir dit
cela, il s'endormit."
Vous
voyez, Etienne vivait l'insoutenable: La mort par lapidation. Et loin de se
plaindre ou de prier le Seigneur d’éloigner cette coupe de souffrance,
qu'a-t-il fait ?
Il a
béni ses assassins, et vu le Seigneur l'accueillir, c'était un moment d'extase,
de joie indicible au lieu d'être un moment de souffrance extrême.
Son
exemple est-il unique?
Ou
doit-il servir à renforcer notre foi?
Eh bien, je répondrai par d'autres questions :
Que
souhaitez-vous vivre?
Priez
pour échapper à vos épreuves?
Ou
priez pour que vos pires épreuves deviennent des moments de gloire partagés ?
Le
Seigneur ne souhaite pas notre souffrance. Il souhaite que nous passions
l'épreuve AVEC LUI. Il souhaite nous faire sortir de la tentation et du péché,
mais aussi, il veut nous accompagner dans les dures épreuves de nos vies.
Voilà
la Vérité , voilà où se trouve la gloire.
C'est
vrai, il
n'y a rien ici de naturel. Tout est surnaturel !
Même
la mort d'Etienne est surnaturelle : "il s'endormit".
L'exemple
d'Etienne dans le livre des Actes, l'exemple de Paul et de Timothée, dans la lettre
aux Corinthiens, ces deux exemples nous montrent ensemble l'état dans lequel un
disciple doit se trouver avant sa transfiguration (son enlèvement).
1°)
Il ne doit être assujetti à aucune idole, et
2°)
il doit dépendre entièrement de
Jésus.
Sinon,
ses péchés encore cachés en lui, l'empêcheraient de voir Jésus à la droite de
Dieu ; et il aurait une vision fausse, ou séductrice
lui apparaissant, comme un ange de lumière, qui viendrait à lui.
Alors
soyons de ceux qui préfèrent mettre notre confiance dans l'Esprit unique et
divin de notre Seigneur Jésus-Christ plutôt que dans la force misérable des
tentations humaines.
"La chair ne profite de rien ".
(Jean
6 :63 BM)
Amen
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