dimanche 7 mai 2017

FUYEZ IDOLÂTRIE !

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Par Eric Ruiz

Beaucoup de doctrines religieuses nous ont été enseignées, mais de la manière suivante :
Sorties complètement de leur contexte.
Un verset répété souvent, qui finit par être retenu et annoncé comme une recette, sans tenir compte de sa réalité. 

Pourquoi ?

D'abord le but était à priori louable : celui de nous rassurer dans les épreuves ; mais voilà disons-le, ces écrits étaient mélangés à de la superstition.
Croire que le fait de confesser un verset éloigne le mal ou attire la bénédiction, c'était déjà une forme d'idolâtrie.
Ensuite parce qu'un verset pris isolément est plus facile à retenir et à réciter comme cela en public ; mais là encore, c’est sans doute pour se donner un air plus savant devant un entourage médusé par autant de connaissances et de sagesse.

Or, cette poudre aux yeux ne procure que de l'orgueil et de la fausse sagesse chez celui qui se croit instruit.
Prenons un verset pour illustrer cela, un verset très connu et récité par cœur bien souvent.

1 Corinthiens 10: 13 " Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter."

Ce verset très connu des chrétiens est sorti complètement de son contexte.
Nos pères spirituels (pasteurs, curés, révérends, évangélistes…) ont agi comme des ivrognes en buvant un vin de révélation, sans la sobriété et la modération de l’Esprit. Résultat : ils nous ont fait boire à nous aussi un mauvais vin pour nous enivrer avec eux. N’est-ce pas ce que proclamait déjà Esaïe :

 " Mais eux aussi, ils chancellent dans le vin,
et les boissons fortes leur donnent des vertiges; Sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes, ils sont absorbés par le vin, ils ont des vertiges à cause des boissons fortes; Ils chancellent en prophétisant, ils vacillent en rendant la justice " (Esaïe 28 :7).

Ainsi, ces versets "décontextualisés" nous ont servi à nous faire patienter dans l'épreuve, à nous faire croire que la dureté de notre épreuve reste et restera supportable, puisque Dieu nous en sortira avant que nous ne puissions plus la supporter.
Tout cela pour que nous arrêtions de nous plaindre des épreuves ;
Tout cela pour que nous les supportions sans rien dire, sans nous poser la vraie question du POURQUOI ?
Tout en nous forçant aussi à être faussement réjouit ; et surtout sans rien changer à nos attitudes et à nos comportements .C'est là d'ailleurs le problème : Nous n’avons rien changé à nos attitudes et à nos comportements.

Comme Jésus aurait tout accompli ;
Et que ce ne serait que la foi qui sauve et surtout pas les œuvres ; Alors l'œuvre principale serait de le louer par nos paroles et d'attendre patiemment notre délivrance, qui de toute manière viendrait tôt ou tard.

Or c'est totalement faux.
Croire et avoir la foi ainsi c'est exercer un mensonge. C’est se mentir à soi-même

Ce verset que moi-même j'ai lu et relu, dis et redis, et entendu et ré entendu des maintes et maintes fois, devient : lorsqu'il est sorti de son contexte, un véritable tissu de mensonges.
Le verset que nous venons de lire va naturellement avec le verset qui suit. Je vous le lis :

" C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie."

Qu'est ce que l'idolâtrie vient faire ici?
Pourquoi Paul associe t-il l'idolâtrie avec la tentation, l'épreuve et la force?
En fait, Paul ne parle pas du tout de l'épreuve (une maladie, une mauvaise récolte, un décès, des mauvaises nouvelles, des catastrophes en tous genres...) ;

Or ça c'est ce qu'on nous à fait croire.
NON,  il parle bien de l'idolâtrie.

C'est un péché qui éloigne de la Vérité c'est-à-dire de Christ qui seul est la vérité et la vie.
Paul est en train d'expliquer que si le Seigneur n'intervenait pas au bout d'un moment, l'idolâtrie entraînerait tous ceux qui s’y livrent, dans la mort.

Relisez le chapitre 10: Paul prend exemple sur l'idolâtrie du peuple Hébreu, pourtant baptisé en Moise et dans la mer, donc saint au départ ; et qui a vu périr 23 000 personnes en un seul jour dans le désert.
Il met sévèrement en garde les Corinthiens.
Mais le Saint-Esprit veut secouer aussi le croyant de tous temps, de tout âge, afin qu'il ne tombe pas dans la même tentation.

Verset 11:"Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles."

Bizarre ! "…à la fin des siècles."
Ici l’Eglise de Corinthe serait, comme Paul, dans le temps de la dernière Eglise ?
Cela ne tient pas debout !
La version Martin, elle, nous parlent "des derniers temps", d’autres versions "du temps de la fin".
Je ne crois pas que Paul parlait de notre temps, de notre époque en particulier, mais je crois que cela voulait dire les derniers temps de l’Eglise, dans chaque âge (chaque âge de l’Eglise possède un temps de réveil, de renouveau, puis un temps de refroidissement, de décadence puis d’apostasie).
Corinthe de toute évidence était arrivée à la fin de l’âge de la première Eglise des premiers disciples, elle en montrait les signes de décadence.
Nous, ne sommes-nous pas à la fin du dernier âge de la dernière Eglise, des derniers disciples : Laodicée ?

Alors cette tentation du temps de la fin de l’Eglise ?
Eh bien cette tentation ce n'est pas l'épreuve. 
Epreuve et tentation : ce n’est pas la même chose.
Pourtant à notre insu, On nous a servi l'un comme si cela équivalait à l'autre. "Nous ne serons pas éprouvé au delà de nos forces". En quoi c'est la même chose que : nous ne serons pas tenté au delà de nos forces ?

Or, Nous n'avons pas affaire à une tribulation ou à une épreuve. Nous avons juste amorcé, nous-mêmes , les effets négatifs de notre péché : qui consiste à suivre les mauvais penchants de sa chair. Il n'y a pas une fatalité, mais bien un salaire à payer pour la convoitise que l'on a choisie, celle que l’on a préférée.
"Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise" nous enseignait Jacques dans son épître.

Jésus ne nous avait-il pas enseigné comment prier face à la tentation ?...la prière de notre Père :
"Ne nous induit pas en tentation" 
Non, revenons à une version vraie et mettons de côté cette version qui fait passer Dieu pour un tentateur ; sinon Cela signifierait :
"Ne nous conduit pas dans la tentation, mais délivre-nous du mal" Le verbe grec "eisphéro" [ice-fer’-ô] signifie bien un mouvement vers un lieu. "Faire entrer dans"
La prière du notre Père s'apparente littéralement plus à " fais que nous n'entrions pas dans la tentation..." la version de la Bible liturgique 2013 (catholique) est très proche de la vérité : "Ne nous laisse pas entrer en tentation " .

Paul reprend un peu cette prière quand il dit la chose suivante au verset 8:
 " afin que nous ne nous laissions point aller à la fornication"(BM). Paul rajoute ensuite :" ne tentons point le Christ, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents."
Tenter le Seigneur revient donc à succomber à l'idolâtrie, à se laisser conduire à la fornication et par conséquent : à se laisser consumer.

La fornication spirituelle, j'en avais parlé dans mon précédent message : c'est pire que de se compromettre sexuellement, c'est se compromettre avec une autre parole que celle de notre Dieu, c'est croire aux mensonges plutôt qu'à la sainte vérité. Attention (lisez mon message  chasser l’idolâtrie) ce n’est pas QUE  de se prosterner devant des statues de la vierge Marie ou devant des saints d’autrefois, l’idolâtrie commence déjà par vous-même, par le regard Que vous avez de vous et par le regard que vous posez sur les autres. Ce regard qui est envieux, admiratif, contemplatif même.

Alors, pour en revenir au verset si bien récité par cœur,  par les uns et les autres, 
" Être tenté au delà de ses forces", cela signifie ici : succomber à la tentation de l'idolâtrie au point de ne plus pouvoir faire marche arrière et au point de ne plus pouvoir retrouver le seul chemin qui mène au Seigneur. (C’est l’aveuglement total)

Les forces ici sont des forces spirituelles et non des forces physiques ou mentales.
Et le danger n'est pas de succomber uniquement par la mort physique, ou la mort du corps, c'est surtout la mort de l'âme qui est visée.
L'enjeu est beaucoup plus grave.
Ne l'oublions surtout pas :
L’idolâtrie amène à l'incrédulité, la perte de la foi.
Et sans la foi,  il ne nous est impossible de plaire à Dieu.

Alors Paul rétablît l'amour et la justice du Seigneur à sa place.
Sans lui, point de salut ; et ce verset est encore un témoignage puissant des moyens que Jésus met en place pour nous sauver.

Ici il vient nous sauver de quoi?

Il vient nous sauver de l'idolâtrie, car avant que l'on ne puisse plus la supporter, dans le sens où les liens de l'idolâtrie sont devenus si forts, si oppressants, qu’ils provoquent en nous, une respiration suffocante proche de l'étouffement, de l’asphyxie, proche d’un immobilisme total, pieds et mains liés ; 
Eh bien Jésus a préparé le moyen d'en sortir. L’angoissé retrouvera la paix, l'aveugle retrouvera la vue et le sourd, l’entendement.

Ce chapitre 10 de l'épître aux Corinthiens est un des plus forts discours de Paul au sujet de l'idolâtrie, vraiment.

Au verset 20, l'apôtre va jusqu'à proclamer qu'il ne souhaite pas que le croyant communie avec les démons. 

"Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et celle des démons, vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?"(Versets 20-22)

Ici, Paul de Tarse dit que l'on ne peut pas manger à tous les râteliers en prenant sa nourriture spirituelle un coup par-ci et un coup par-là. 
Il va même jusqu'à décréter de se séparer physiquement de ceux qui sont idolâtres et de ne plus communier avec eux, les comparants à des démons.
Car une fois qu'ils ont été avertis, leur sort n'est plus entre nos mains.

Si nous persévérons à communier avec eux, nous nous mettons, nous aussi, face à la colère de Dieu. Nous nous disons plus fort que lui. 
C'est un des rares cas où l'on doit se séparer de nos frères et sœurs, lorsqu'ils sont devenus idolâtres et Paul le confirme encore ici :

"Maintenant, je vous écris que vous ne vous mêliez point avec eux; c'est-à-dire, que si quelqu'un qui se nomme frère, est fornicateur, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous ne mangiez pas même avec un tel homme [....] Otez donc d'entre vous-mêmes le méchant." (1Corinthiens 5:11-13 BM)

La raison je le répète : c'est de ne pas se mettre, nous aussi, sous leur jugement et de partager avec eux la colère de Dieu.
"Car la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive" (lettre aux Romains 1:18).
L'idolâtrie rend captive la vérité. Elle est comme un garrot qui empêche le sang de couler dans le corps. Et c'est pour cette raison que le corps de Christ est garrotté et qu’il est malade.

Alors mes frères et sœurs bien aimé, sortez de vos doctrines apprises religieusement, fuyez l'idolâtrie qui était le mal de l'Eglise de Corinthe et qui est le mal de toutes nos Églises aussi, devenues, à la fin de leur temps, apostâtes. Arrêtons de manger de la nourriture sacrifiée aux idoles. (c'est-à-dire de croire à des versets pris hors contexte)

Si des frères et sœurs ne veulent pas vous suivre dans votre prise de position, c'est eux qui fuiront loin de vous ou, ils vous écarteront de leur cercle de relations. Ils ne fuiront pas une doctrine nouvelle, non, ils fuiront l'amour et la justice de Dieu qui est en vous; en bref, ils ne vous supporteront plus.
Le péché ne peut vivre longtemps avec ceux qui se sont sanctifiés.

N'ayez donc pas peur de l'avenir. 
Le Seigneur a déjà préparé votre sortie. 
Ne vient-on pas de le lire?
"mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter."

Alors ce verset d’1Corinthiens 10:13 et parfois mis en contradiction avec celui de 2 Corinthiens 1:8
Paul aurait-il changé entre sa première lettre et sa deuxième lettre aux Corinthiens ?
Paul se contredirait-il, alors ?
Aurait-il appris à ses dépends que l'épreuve peut être au-dessus de ses forces?
Lisons le contexte: 

"Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts."

Alors non, Paul parle toujours par l'Esprit Saint. Il n'est pas influencé par ses expériences. Il n'y a aucune contradiction puisque le contexte entre les deux versets est complètement différent ; Et faire un amalgame des deux revient à garder la vérité captive.
Ce que vit Paul ne fait que de témoigner de ce qu'il dit. 

Le contexte montre que l'épreuve de la mort physique n'est pas un échec, ni un but et que le Seigneur ne s'est jamais engagé à nous y soustraire.

Nos forces physiques et morales peuvent nous abandonner complètement et à tout moment, comme ce fut le cas pour Paul et Timothée, en Asie, qui crûrent que leur dernière heure était arrivée. Ce qui compte le plus c'est d'avoir part aux souffrances de Christ et de ne mettre notre consolation qu'en lui et lui seul.

N'oublions là aussi jamais qu'il est la résurrection.
Comment peut-il nous ressusciter si nous ne mourrons pas ?
"Christ est ma vie, et la mort m'est un gain" disait Paul.

Donc pour rassembler les deux versets des deux épîtres aux Corinthiens, la question n'est plus celle-ci : Pouvons-nous être éprouvés au-delà de nos forces ?  
Ce qui doit être enseigné et compris est la chose suivante :
Nous pouvons être éprouvé au delà de nos forces humaines, mais pas au dessus de nos forces spirituelles.
"La chair est faible mais l'esprit vivifie." C'est donc par l'Esprit que nous trouverons les vraies forces, lorsque les forces humaines viendront à nous quitter.

le Seigneur souhaite avant tout nous sauver de la mort de notre âme qui, elle, est en péril avec l'idolâtrie.
Avec l'idolâtrie c'est vrai on est au bout de ses forces humaines et les forces spirituelles ne peuvent plus s'exercer. 
Alors qu'être éprouvé au delà de nos forces physiques, est une possibilité normale pour un croyant, disciple de Jésus-Christ, qui sait que la gloire du Père passe par cette souffrance, (mais j'ai plutôt envie de dire cette dépendance) celle de ne plus pouvoir dépendre que de lui pour sa propre vie.

Alors me direz-vous pourquoi dans certaines épreuves moi, j'ai l'impression de ne plus avoir assez de foi ou de force pour continuer?

Et bien c'est justement parce que vous faite encore trop confiance à vos forces humaines limitées et mortifiées par des idoles. Elles vous empêchent de voir Dieu. Il faut être rempli du Saint-Esprit, baptisé dans l’Esprit pour voir le ciel.
Il y a une marche qui n'a pas été montée ou plutôt un genoux qui n'a pas assez été plié pour s'abaisser, pour s'humilier.

Etienne, alors qu'il se faisait lapider à mort ne voyait pas l'épreuve et la souffrance, il voyait Dieu ; " rempli du Saint-Esprit, il  fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu....on  jetait" des pierres à Etienne qui priait et disait: «Seigneur Jésus, accueille mon esprit ! 
Puis s'étant mit à genoux Etienne s'écria d'une voix forte: «Seigneur, ne les charge pas de ce péché!» Après avoir dit cela, il s'endormit."

Vous voyez, Etienne vivait l'insoutenable: La mort par lapidation. Et loin de se plaindre ou de prier le Seigneur d’éloigner cette coupe de souffrance, qu'a-t-il fait ?
Il a béni ses assassins, et vu le Seigneur l'accueillir, c'était un moment d'extase, de joie indicible au lieu d'être un moment de souffrance extrême. 
Son exemple est-il unique?
Ou doit-il servir à renforcer notre foi?

Eh bien, je répondrai par d'autres questions :
Que souhaitez-vous vivre?
Priez pour échapper à vos épreuves? 
Ou priez pour que vos pires épreuves deviennent des moments de gloire partagés ?

Le Seigneur ne souhaite pas notre souffrance. Il souhaite que nous passions l'épreuve AVEC LUI. Il souhaite nous faire sortir de la tentation et du péché, mais aussi, il veut nous accompagner dans les dures épreuves de nos vies. 
Voilà la Vérité , voilà où se trouve la gloire. 

C'est vrai,  il n'y a rien ici de naturel. Tout est surnaturel !

Même la mort d'Etienne est surnaturelle : "il s'endormit".
L'exemple d'Etienne dans le livre des Actes, l'exemple de Paul et de Timothée, dans la lettre aux Corinthiens, ces deux exemples nous montrent ensemble l'état dans lequel un disciple doit se trouver avant sa transfiguration (son enlèvement).

1°) Il ne doit être assujetti à aucune idole, et 
2°) il doit dépendre entièrement de Jésus.

Sinon, ses péchés encore cachés en lui, l'empêcheraient de voir Jésus à la droite de Dieu ; et il aurait une vision fausse, ou séductrice lui apparaissant, comme un ange de lumière, qui viendrait à lui.

Alors soyons de ceux qui préfèrent mettre notre confiance dans l'Esprit unique et divin de notre Seigneur Jésus-Christ plutôt que dans la force misérable des tentations humaines.
"La chair ne profite de rien ".
(Jean 6 :63 BM)
Amen


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