dimanche 4 décembre 2016

LA COLERE DE DIEU : LE RETOUR DU SEIGNEUR

146
Par Eric Ruiz

Beaucoup de croyants (comme de non-croyant aussi, d’ailleurs) sont perturbés par les évènements de notre temps. Les catastrophes augmentent, le chômage, la pénurie, la confiance dans nos élites et dans nos valeurs n’existent pratiquement plus ; le ciel se couvrent de gros nuages épais et noirs et tout cela n’annoncent rien de bon.
La peur, qu’elle soit exprimée ou inhibée est bien là, présente dans beaucoup de cœurs.
Elle est en plus alimentée par l’inquiétude croissante des uns et des autres au sujet d’une prochaine guerre qui serait d’une ampleur mondiale.



Ne cherchons pas à fuir la colère de Dieu !

Nous sommes déjà rentrés dans le temps de sa colère.
Cette colère n’arrive pas au moment de la grande tribulation, elle arrive bien avant.
Pourquoi ?

Parce qu'elle arrive au moment où le Seigneur sort de sa demeure. Et quand il sort, c’est toujours pour exécuter un jugement. Jésus son Fils unique avait ce but principal.  "  Je suis venu dans ce monde pour un jugement  "  (Jean 9 :39).

Jésus, contrairement à tout ce que nous raconte la religion, est sorti du Père pour manifester la colère de Dieu.

Ce n’est pas quand Dieu ne dit rien qu’il est en colère. Il ne s’en va pas parce qu’il est en colère, il ne claque pas la porte non plus.
Il part sans faire de bruit, sans troubler personne, simplement parce que personne ne l’écoute, personne n’obéit plus à sa loi.
Mais voyant que ce qu’il chérit le plus devient pitoyable, constatant  que ce qui a le plus de valeur à ses yeux est à ce point misérable, il ressort de chez lui.
Alors,il se manifeste à nouveau, Il décide finalement de parler à nouveau et sa fureur s’enflamme.

Dans Ezéquiel chapitre 5 :13, il dit ceci : "  j’assouvirai ainsi ma colère en répandant sur eux ma colère, en répandant sur eux ma fureur ".

Beaucoup de versets insistent sur la lenteur de sa colère : "L’Eternel est miséricordieux, lent à la colère".
La colère du Seigneur est toujours en rapport avec sa patience. Il est lent à la colère dans le sens où il tolère un temps d’obscurité, de déshonneur, et d’infidélité répétés et même extrêmes.
Puis lorsque son peuple est quasiment mort faute de connaissance, que sa gloire a été changée en quelque chose d’infâme (Osée 4 : 7 version Semeur) et qu’il a atteint un point de non retour, il rentre dans une colère sans borne.

" Malheur, malheur à toi dit le Seigneur  l’Eternel, tu t’es bâti des maisons de prostitutions, tu t’es bâti des hauts lieux dans toutes les places, à l’entrée de chaque chemin  ".

A l’ouverture du septième sceau il y a cette demi-heure de silence ; ces 20 ans de silence de notre Seigneur, qui laisse l’apostasie s’installer  et dévorer ses 7 esprits vivants devant son trône; puis le temps de sa colère arrive ;
Il la déverse sur la terre au moyen d’un ange qui jette alors le feu de l’autel sur la terre et il y eût à ce moment-là (comme en  Apocalypse 8 :5) des voix, des éclairs et un tremblement de terre.
Des voix : celles des prophètes et des disciples reconvertis, des éclairs : de la lumière puissante, révélant les œuvres de ténèbres et un tremblement de terre faisant effondrer les assemblées chrétiennes païennes.

J’affirme que depuis l’année 2014, nous sommes rentrés dans le temps de la colère de Dieu. Et je le redis le retour du Seigneur se fait par "Sa colère", tout comme elle s’est manifestée lors de sa première venue.
Je me rappelle, un matin du mois de juillet 2014, j’étais dans ma salle de bain et je me rasais, quand tout à coup une voix intérieure m’a saisi J’ai ressenti à ce moment-là  dans tout mon corps un profond choc émotionnel, Jésus me faisait ressentir sa colère. J’étais effrayé, jamais je n’avais ressenti pareille chose avec le Seigneur, pendant plus de vingt cinq ans de conversion. Les mots colère et destruction raisonnaient en moi jusque dans ma tête ; et je me rappelle avoir déboulé à toute vitesse dans ma chambre pour m’asseoir et retrouver mon calme intérieur en ouvrant ma Bible.
Et là plutôt que d’avoir un verset d’apaisement, j’ai reçu cette confirmation :

"  Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme ".

Avec le Seigneur avez-vous remarqué tout vient souvent par deux ?
Sa colère n’échappe pas à la règle.
Il détruit et il bâtit. Il détruit le faux temple et trois jours plus tard, son propre temple est bâti
L’ancienne alliance montre cette dualité elle aussi.

Esaïe  31:9
"  ...L'Eternel qui a son feu en Sion et sa fournaise dans Jérusalem ".
Sa colère arrive en Sion et en Jérusalem ; mais sa colère n’est pas la même pour l’un et l’autre, le feu et la fournaise sont tous deux différents.

Une fournaise qui détruit, un feu qui bâtit.

Nous avons bien une fournaise qui consume dans Jérusalem, mais un feu qui brûle par l’Esprit et qui bâtit en Sion ; le mot hébreu d’origine  pour désigner le feu en Sion est différent de fournaise ; son sens va davantage avec les mots lumière, éclairer, briller.

Mais il y a un mot qui n’est toujours utilisé que pour la colère de Dieu. Ce mot est en hébreu : Charown [khaw- rone’] 40 versets de l’Ancien Testament emploient ce mot traduit en français par " fureur de Dieu ", " colère ardente de l’Eternel "  
40 bizarrement, c’est le chiffre d’une grande épreuve (40 jours de jeûne dans le désert pour Jésus, 40 ans dans le désert pour le peuple de Moïse ; 40 jours de repentance du peuple de Ninive ; 40 jours pendant lesquels Goliath défia David…).
Charown [khaw- rone’]   signifie colère dans le sens de chaleur, de s’enflammer.
C’est la colère ardente de Dieu, la fureur, la sainte irritation.
40 ans, 40 mois, 40 jours, le temps de la colère de Dieu est révélé.

Dans quel temps vivions-nous ?... Est-ce un temps qui se compte en années, en mois ou en jours ? (À vous de répondre)

Ce feu, comme je l’ai dit, possède deux particularités.
Le chapitre 31 du livre d’Esaïe en est un parfait exemple.

Au verset 3 ; on peut y lire la colère de Dieu qui touche l’Egypte (un peuple étranger) :
" L'Egyptien est homme et non dieu; Ses chevaux sont chair et non esprit. Quand l'Eternel étendra sa main, Le protecteur chancellera, le protégé tombera, Et tous ensemble ils périront ".
Tous ceux qui se confient en Égypte et qui ne cherchent pas Dieu périront avec les Egyptiens.

Fin du verset 4 ; " De même l'Eternel des armées descendra Pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline.
Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l'Eternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera
".
.
Donc deux versets qui montrent d’un côté une colère qui détruit et de l’autre une colère qui rebâtit ; Un feu qui fait périr puis un feu qui ne consume pas mais qui sauve.
Lorsque le Seigneur dit qu’il va tirer vengeance d’un peuple rebelle, il ne fait que de matérialiser sa colère. Et dans sa vengeance sont inclus obligatoirement le brisement, la repentance et le salut.

Alors, les questions qui brûlent les lèvres de certains sont les suivantes :

·         Faut-il prier pour que Dieu nous épargne ?
·         Faut-il prier aussi pour que Dieu fasse miséricorde à ceux qui l’ont trahi et qui se sont confiés dans l’Egypte plutôt qu’en lui ?
·         Faut-il prier pour que le Seigneur arrête ces guerres et tous ces massacres horribles qu’il y a  partout sur la planète et qui touchent même nos frères et sœurs ?

·         Qui va pouvoir atténuer sa colère ?
·         Est-ce que ce sont vos prières, vos chaînes de prières ou vos jeûnes répétés par milliers ou par millions par tous les croyants, partout sur la planète ?

La réponse : votre cœur la connait, mais vous qui me lisez,  souhaitez-vous l’entendre ?
Ou souhaitez-vous l’entendre à nouveau ? (parce que vous l’entendez déjà)

C’est le livre de Josué qui nous donne la réponse au chapitre 2 à partir du verset 10:
En résumé : la colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël à cause de son idolâtrie et de ses abandons répétés pour servir d’autres dieux. Même quand l’Eternel leur suscitait des juges, pour les délivrer de leur détresse, ils ne les écoutèrent pas, pire ils persévéraient encore plus dans leur mauvaises conduites et leur endurcissement.
Si bien qu’à la longue, l’Eternel décida de ne plus chasser AUCUNE NATION devant eux.

Si vous avez fait le parallèle avec notre époque, la similitude est évidente.
-       Israël c’est l’Église en général, les chrétiens ;
-       Les juges, ce sont les prophètes, les vrais, qui se succèdent à travers tous les âges de l’Eglise pour avertir les chrétiens de leur idolâtrie et de leur adultère et qui somment tout le monde, où qu’il soit, de se repentir profondément.
-       Et les nations, elles, ce sont les différentes créatures qui interviennent dans les épreuves, les châtiments, les oppressions et qui touchent  tout ce peuple incrédule.

Le résultat le voilà :
Ezéchiel 5 : a partir du verset 11 : " Parce que tu as souillé mon sanctuaire…je ferai de toi un désert, un sujet de honte et d’opprobre parmi les nations…j’exécuterai contre toi mes jugements…quand je lancerai sur eux les flèches pernicieuses de la famine, qui donnent la mort, et que j'enverrai pour vous détruire; car j'ajouterai la famine à vos maux, je briserai pour vous le bâton du pain. J'enverrai contre vous la famine et les bêtes féroces, qui te priveront d'enfants; la peste et le sang passeront au milieu de toi; je ferai venir l'épée sur toi. C'est moi, l'Eternel, qui parle. " 

Çà fait peur, ça fait terriblement peur tous ces jugements !
Allez, disons les avec nos mots actuels :
La honte d’être chrétien, la pauvreté, le chômage,  avec le désespoir qui aboutit au suicide, les maladies comme des épidémies, le sida, le cancer etc, la stérilité, le brisement de la fraternité et de l’amitié et pour finir le sang qui coulera par la guerre.

Alors ceux qui ont peur et qui se persuadent qu’ils sont quand même, du bon côté de la colère de Dieu, qu’ils pensent qu’ils sont sous ses ailes, protégés, épargnés, que Dieu les délivrera d’une mort certaine ;
Quand ils pensent que les sceaux ne sont pas ouverts car ils portent avec eux des jugements terribles ; quand ils pensent que les coupes de la colère sont pour le jugement dernier ;
Ils s’étourdissent simplement avec des théories, des discours, je dirai même des fables qui les aident à aller dans leur sens et à accepter leur mode de vie hypocrite et stérile (excusez à l’avance la dureté de mes mots). Mais ils trichent et ne produisent aucun fruit.
Ils se cherchent en fait un voile qui leur cache la réalité, qui leur cache leur réalité.
Ils croient que le temps des prophètes est fini, alors ils pensent que Dieu ne se met plus en colère.

C’est parce qu’ils ont peur de ce que cela signifie. Ils ont peur des prophètes, des vrais prophètes ;
Car à chaque fois qu’il y a eu un juge ou un prophète, Dieu s’est mis en colère ;
Ouvrez une concordance biblique, regardez au mot "colère "  les livres qui y font référence. Vous trouverez les livres de tous les prophètes sans exception et même plus : tous les livres de la Genèse à l’Apocalypse en parle.

Pourquoi ?

Parce que le cœur de l’homme n’a pas changé et qu’il est toujours aussi tortueux et que la séduction du péché dirige sa vie, même quand il s’en croit délivré.

La seule réponse que votre cœur connait est ce que dit le prophète Joël
" Maintenant encore, dit l'Eternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!  
Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, votre Dieu; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie.
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction ".

Vous voyez la prière ne s’adresse pas à eux, aux autres, à une nation, mais à celui qui a peur et qui doute.

Examinez votre communion avec vos autres frères et sœurs, avec ceux et celles que vous connaissez et les autres que vous avez connus, aussi.
Regardez  l’état général des croyants : Pourquoi y a-t-il parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades et qu’un grand nombre sont morts ?

Paul dit que : c’est parce que personne ne se juge lui-même (1 Corinthiens 11 :33). Alors comme beaucoup refusent d’exercer son propre jugement, chacun est jugé, c’est-à-dire chacun est châtié par le Seigneur.
Nous devons juger si nous sommes dignes de manger le pain et de boire la coupe du Seigneur.

Nous sentons-nous coupable envers le corps et le sang du Seigneur ?
Questionnez-vous honnêtement : Jésus tient-il réellement la première place dans ma communion avec les autres ?
Posez-vous la question : N’y a-t-il pas un levain qui s’y est introduit, un esprit de supériorité qui m’a amené malgré moi à rabaisser les autres, à les mépriser ?
Ne voyez pas cela comme une condamnation mais bien comme un discernement qui vous libérera d’un jugement sur vous-même.

Le sanctuaire du Seigneur est souillé, profané. C’est un constat général, et ne croyez pas à priori que le vôtre est forcément pur.

Les sceaux ont été ouverts par l’agneau immolé, Jésus ; et depuis, un esprit de destruction est rentré dans le temple, dans votre temple aussi.

A l’ouverture du deuxième sceau au chapitre 6 :3 du livre de l’Apocalypse, le second être vivant, le bœuf, la communion fraternelle, la force du croyant ; ce second être vivant vous invite à venir constater l’état de sa destruction, viens et vois dit-il :

"  Un autre cheval roux sortit et celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix sur la terre afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée. " 

Au nom de "la sainte doctrine ", au nom d’une religion meilleure qu’une autre, combien le sang a-t-il coulé et coule-t-il encore ?
Lorsque que vous n’êtes pas d’accord avec votre frère ou votre sœur, vous ne savez pas comment, mais vous sortez une grande épée et vous vous séparez de votre communion avec lui ou avec elle, c’est comme si vous vous égorgiez mutuellement  et vous retiriez la paix de là où vous êtes.

Cet état est planétaire, et cela ne date pas d’hier. En l’an 1586, au moyen-âge, selon le martyrologue romain, l’Église catholique romaine aurait mis à mort 68 millions de protestants.

Peu importe qu’ils étaient catholiques ou protestants, ou autres, ils étaient frères et sœurs devant le Seigneur.
Je pose à tous une question dure mais nécessaire :
Mais vous, qui avez-vous mis à mort dans votre vie ?
Qui avez-vous exclu de votre assemblée ?
De qui vous êtes-vous séparé ?

Reconnaissez que ce cheval roux, ce démon sanguinaire est entré dans votre communion fraternelle et qu’il a divisé, égorgé, détruit une œuvre qui n’est pas la vôtre.

Repentez-vous, allez devant le Seigneur et devant celui ou celle que vous avez offensé ou méprisé et lavez-lui les pieds, s’il est encore en vie, mais quoiqu’il en soit pardonnez-lui toutes ses fautes.  Oui je dis bien pardonnez-lui ses fautes et non demandez-lui pardon ; car on pardonnera à celui qui aura pardonné.

Quand Jésus est venu dans sa colère, a-t-il demandé à la prostituée de lui demander pardon pour toutes les offenses qu’elle avaient commises envers lui, en péchant de la sorte ?
Non, c’est lui qui lui a pardonné en premier.

Réconciliez sur terre les choses et les êtres qui le sont déjà dans le ciel.
Réconcilier, c’est rassembler en Dieu, assembler comme ce qui était au départ, au début de sa création.
Au début nous étions tous en Christ, n’est-ce pas ?
Alors participez à la colère de Dieu :
Rebâtissez  votre temple !
Rebâtissons ensemble son temple !

Amen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire