dimanche 21 juillet 2019

CINQ : LE TEMPS QUI RÉVÈLE LA SAINTETÉ DE SON IMPOSTURE


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Par Eric Ruiz

Commençons par « le temps », car le temps donne la puissance à ce chiffre 5.
On entend souvent dire que pour Dieu le temps n’existe pas, qu’il est hors temps, et que nous, contrairement à lui nous sommes prisonnier du temps.
Je pense que c’est à moitié vrai seulement.

Dieu le Père, c’est vrai est esprit et donc libre du temps ; mais en créant  l’univers, la terre, il a fixé le temps. La création a duré 7 jours.
Mais là où je crois qu’une telle théorie est fausse, c’est justement que Dieu n’est pas à l’extérieur de sa création donc à l’extérieur du temps.  
Même après Adam, Genèse 11 :5 nous dit que « L'Eternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. » ; et il ne fit pas seulement que de regarder : « confondons leur langage…Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre » (c’est le passage qui concerne la tour de Babel) ;

Dieu, en fait a toujours été avec nous (Emmanuel, c’est Dieu avec nous) et, il s’est manifesté dans tous les âges par 4 êtres vivants :sa parole, la communion fraternelle, le sacrifice et dans les prières ; maintenant, il vit en nous par Jésus-Christ qui a ouvert la voie au Saint-Esprit (Dieu en nous).

Le temps est une contrainte nécessaire et même indispensable.
Les semences, comme les récoltes se font bien selon un calendrier annuel précis (exemple livre du Lévitique: «  le quinzième jour du septième mois vous récolterez les produits du pays... »)
Et spirituellement,
Le temps est indispensable aussi, au moins pour une chose : pour persévérer dans la foi, dans l’amour, ou bien dans l’aveuglement et l’incrédulité (donc dans le péché) et y récolter les fruits (la bénédiction ou la malédiction).
Le temps permet aussi de figer un événement.
Les fêtes sont ce moment qu’on arrête dans le temps, comme la fête de la Pâque, ou le sabbat ou encore le mariage. Elles marquent un état accompli, une consécration terminée, ou à l’inverse, la révélation d’une manigance ou d’un endurcissement arrivé au summum.
On célèbre un état d’âme particulier à ce moment-là par « une sainte convocation » en l’honneur de l’Eternel.

La fête : encore un moment qui doit marquer un temps et surtout pas une tradition ou un symbole dont le sens n’est plus relié à notre propre réalité.

Aussi nous devons faire attention aux secondes, aux minutes, aux heures, aux années dans lesquelles nous évoluons, car elles marquent des passages, des changements, des jugements, de nouvelles vies ou des arrêts ; des morts.

Alors, maintenant, cela fait 5 ans que je me suis « reconverti » et que je reçois chaque semaine de la manne (de la nourriture spirituelle) venant de mon Père céleste par le Saint-Esprit.
Je sais que cinq ans marque un tournant, mais lequel ?

Oui j’ai parlé du chiffre 5 dans un message sur la cinquième trompette. Mais est-ce suffisant pour avoir le sens de ce chiffre afin de nous consacrer davantage ?

J’étais partis d’Apocalypse 9 :5 comme pièce principale du puzzle : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les TOURMENTER pendant CINQ MOIS, et le tourment qu’elles causaient étaient comme le tourment que cause le scorpion quand il pique un homme ».

Alors ce chiffre nous révèle-t-il un tourment dans lequel nous devons tous passés, croyants comme incrédules ?

Non, nous devons avoir d’autres témoins, d’autres témoignages, pour pouvoir envisager une vérité.

« Abstenez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible [sans reproche], lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! » (1Thessaloniciens :22-23).

Ici au chapitre 5, l’apôtre Paul dit une chose importante : il n’est plus question de tourment mais de s’abstenir du mal, justement, dans le but d’échapper au tourment.
Autre fait intéressant : C’est l’avènement de notre Seigneur (ce temps est stoppé, marqué comme une fête).

Si on regroupe déjà ces deux chapitres ou versets, marqués par le chiffre 5, l’avènement du Seigneur se fait bien, pendant que certains sont dans le tourment et que d’autres ont été sanctifié en s’abstenant du mal.
Et Lamentations 5 :5 donne des détails de ces tourments, (On se lamente, mais de quoi ?) : « nous sommes poursuivis le joug sur le cou ; Nous sommes épuisés, nous n’avons point de repos. 6 Nous avons tendus la main vers l’Egypte, vers l’Assyrie »
Ils n’ont point de repos à cause du verset 6, ils se sont tournés vers d’autres dieux (Égyptiens, Syriens) croyant vénérer le seul vrai Dieu.
Ils sont devenus adultères, pire ils se sont prostitués, c’est-à-dire qu’ils ont fait ces choses pour de l’argent.

Maintenant, nous allons prendre les chapitres 5 et leur chiffre miroir dans les versets 5 des 4 évangiles et voir ce qu’ils nous indiquent (c’est ce que j’ai eu à cœur de faire pousser par un désir soudain).

·       Luc 5 :5 :« Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet ».
·       Jean 5 :5 « Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans »
Cet homme reçu sa guérison, lève-toi prend ton lit et marche lui dit Jésus au verset 8. Au verset 9 cinq versets plus tard, il fut guéri.
·       Marc 5 :5 «  Il était sans cesse, nuit et jour dans les sépulcres et sur les montagnes et se meurtrissant avec des pierres » quelques versets plus loin, nous lisons que cet homme sera délivré de légions de démons qui le possédaient.

·       Enfin finissons par Matthieu 5 :5 : Pourquoi cet ordre ?

Parce que l’Evangile de Matthieu semble, quant à lui, faire la synthèse des 3 autres évangiles : « heureux les débonnaires car ils hériteront la terre. » un débonnaire c’est un esprit doux, paisible, gentil comme on peut le traduire du grec « praus » ; quelqu’un de généreux, d’une grande bonté mais souvent sa gentillesse, lui fait défaut car cela lui vaudra d’être accusé de faiblesse, d’avoir un caractère naïf, enfantin, à cause de sa soumission, se laissant alors facilement duper ou affaiblir par les autres.

N’est-ce pas le trait de caractère du fils de l’homme, de Jésus, comme celui de nos trois miraculés d’ailleurs (de Luc, Marc et Jean 5 :5) ?

Simon, Pierre : affaibli, éreinté par son travail improductif ; l’homme affaibli et à bout par la maladie qui l’a paralysé 38 ans ; et celui atteint par les démons, fatigué d’être esclaves d’eux en se mutilant continuellement.
Ce sont tous les trois des débonnaires… mais la suite…la suite fait que ce caractère les font hériter d’une pêche miraculeuse (pour le premier), d’un corps privé de handicap (pour l’autre) et d’un esprit libéré (pour le dernier). Ils héritent effectivement la terre ; ils héritent des bénédictions terrestres.

Malheureusement, tous ne sont pas sous la bonne nouvelle, comme eux. La délivrance concerne les débonnaires, mais pour les autres ? Y-a-t-il une mauvaise nouvelle, alors ?

Actes 5 :5 « Ananias entendant ces paroles, tomba et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. »
Pour Ananias, à la place de la guérison miraculeuse, ce fut la ruine soudaine.
Lui, avait menti au Saint-Esprit. Son jugement a traduit un esprit non pas débonnaire, mais un esprit fourbe et menteur qu’il dissimulait.
C’est ce même esprit qui a influencé Caïn et qui lui valut de faire le mal ; la preuve : Genèse 4 :5 « Dieu ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande ».
Car malgré les apparences c’est Dieu qui juge si notre cœur est pur et nos mains innocentes.
Maintenant à l’opposé nous avons les débonnaires qui souffrent, endurent les injustices en vue d’une espérance.
Comment la Bible appelle-t-elle ce temps qui sépare nos souffrances de notre libération (qui va bien-sûr, avec l’avènement de notre Seigneur) ?
Ce temps c’est l’espérance.

1 Timothée 5 :5 :  « celle qui est véritablement veuve et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte quoique vivante »
Romains 5 :5 : « Or, l’espérance ne trompe point parce que l’amour de Dieu est répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »

Alors ce chiffre 5 : que nous révèle-t-il ?

Il nous révèle l’aboutissement d’une longue période de sacrifice qui aboutit à deux destinées bien différentes.
La première destinée est pour le disciple : c’est son temps accompli. Marqué par l’avènement du Seigneur en lui.
Je vous parlais d’espérance, mais l’espérance se concrétise quand « Christ en nous devient l’espérance de la gloire » (c’est : « l’amour de Dieu répandue dans nos cœurs », de Romains 5 :5).
Pour les autres qui auront été sujet à leur instinct fourbe et trompeur, ils auront les tourments et la ruine comme héritage.

Donc, il y a un temps précis à vivre pour être saint et déclaré pur ou être un imposteur et être déclaré impur.

Le témoin que ce temps et ce chiffre 5 sont bien un jugement, c’est Joseph, le fils de Jacob qui le confirme.
Lorsque ses frères se représentèrent devant lui ; c’est ce qu’il leur fit comprendre, en leur disant : « Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson ». 
Cinq années sans rien produire avant d’obtenir la récolte.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ce n’est pas le pécheur qui est jugé ici ; car nous sommes tous pécheur devant la loi.
Qui ne pèche pas par omission ? Par peur ou en parlant à la légère, en  jurant de faire du mal ou du bien ?
Mais Lévitique 5 :5 est clair « Celui donc qui se rend coupable de l’une de ces choses, fera l’aveu de son péché ».
Donc le problème n’est pas le péché mais le manque d’aveu de son péché.
Il faut admettre ses imperfections,  avouer sa petitesse, reconnaître des choses honteuses que l’on a fait ou que l’on fait encore.
Ne pas avouer ses fautes compromet totalement le croyant.
Ensuite, il faut s’en écarter, c’est-à-dire brûler ce que l’on vient d’avouer, le sacrifier, comme les versets suivant du chapitre 5 du Lévitique l’indique, plus du tout en sacrifiant un animal aujourd’hui, mais en arrêtant de remanger ce qu’on a déjà vomis une fois, deux fois, trois fois, etc.

Mais, ce n’est pas tout :

Lisons ce que Dieu demande à Moïse de faire au verset 15 :
« Lorsque quelqu'un commettra une infidélité et péchera involontairement à l'égard des choses consacrées à l'Eternel, il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d'après ton estimation en sicles d'argent, selon le sicle du sanctuaire. 16 Il donnera, en y ajoutant un cinquième, la valeur de la chose dont il a frustré le sanctuaire, et il la remettra au sacrificateur. Et le sacrificateur fera pour lui l'expiation avec le bélier offert en sacrifice de culpabilité, et il lui sera pardonné. »

Ajouter un cinquième, ici c’est de l’argent (sicles d’argent),  c’est un cinquième de la valeur estimé du bélier ; cela parait peu en fait, mais cela traduit la volonté de se racheter vraiment. Si le bélier vaut 100 et bien vous devez rajouter 20, car 100 divisé par 5 font 20.
Donc concrètement à chaque fois que l’on pèche involontairement et que l’on s’en rend compte, notre sacrifice est 20% supérieur ; Et cela doit se traduire par des actes, des faits ou une estimation financière,
mais aussi par un temps de consécration plus long.

Donc pour résumer 5: marque une période où les actes de sacrifice ont été conçus à répétitions par le disciple.

De quelle nature ont été ces sacrifices ? Comment et à quoi devons-nous renoncer ?
Le renoncement, c’est la base, c’est la Genèse, la genèse de la consécration, donc :

·       Genèse 22 :5 « … moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer »
(Adorer Dieu, c’était aller jusqu’au bout, par le sacrifice d’Isaac, son fils, pour Abraham)
·       Genèse 24 :5 « Le serviteur lui répondit: Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci; devrai-je mener ton fils dans le pays d'où tu es sorti? » ( ici le serviteur d’Abraham se permet d’envisage un scénario différent de celui de son maître ; nous devons nous aussi renoncer à d’autres scénarios que ceux de notre Père céleste)
·       Genèse 25 :5 « Abraham donna tous ses biens à Isaac » (se démunir de tous ses biens)
·       Genèse 28 :5 « Et Isaac fit partir Jacob… » (nous devons accepter que les chemins divergent dans notre famille comme le père doit se séparer de son fils.)
·       Genèse 30 :5 « Bilha … (servante de sa femme Rachel) enfanta un fils à Jacob ». (ici c’est l’humilité de voir ses servantes, comme l’humilité de voir ceux qui sont d’apparence inférieur, subalterne, voire illégitime donner la vie, porter du fruit)
·       Genèse 37 :5 « Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage » (accepter l’injustice, celle de se voir haïr et trahir par ses frères, ses proches)
·       Genèse 34 :5 « Jacob apprit que Sichem avait déshonoré Dina, sa fille; » (subir le déshonneur et la honte dans son propre entourage).
·       Genèse 44 :5 « N'avez-vous pas la coupe dans laquelle boit mon seigneur, et dont il se sert pour deviner? Vous avez mal fait d'agir ainsi. » (vous voyez ici, c’est le goût amer d’avoir subi une injustice, d’être accusé à tort, alors qu’on a fait le bien).
·       Genèse 49 :5 « Siméon et Lévi sont frères; Leurs glaives sont des instruments de violence. » (nous avons à subir une violence ne venant pas des autres mais provenant de ses propres frères).
·       Genèse 50 :5 « Je voudrais donc y monter, pour enterrer mon père; et je reviendrai » (enfin le deuil, cette séparation-là fait aussi partit du renoncement).

Voilà nos renoncements mis en lumière dans les versets 5 du livre de la Genèse : le deuil, la violence subie, l’injustice, le déshonneur, la haine, la trahison, son propre orgueil, des séparations, le don de ses  biens, et pour finir : renoncer jusqu’au bout.
Souvenons-nous une chose importante : que le fils de l’homme a la même particularité que le fils de Dieu.

Sommes-nous fils de Dieu ?

Alors Esaïe 53 est pour nous aussi ; Et ne nous offusquons pas si nous sommes méprisé et abandonné des hommes, si nous sommes aussi des êtres de douleurs, habitué à la souffrance, brisé par elle, oppressé, maltraité, mis au nombre des malfaiteurs, et aussi confronté à un sacrifice allant jusqu’à se livrer soi-même à la mort ; (le témoignage des apôtres, des disciples, des prophètes d’autrefois ne vont-ils pas dans ce sens ?) ; car Dieu revient, c’est vrai…mais il revient dans une âme et un corps habitués à l’injustice, au mépris et au deuil.

Alors pourquoi devons-nous autant enduré de sacrifice et de renoncement ?

Une réponse se trouve dans le livre de l’Exode 26 :26-29 « Tu feras cinq barres de bois d'acacia pour les planches de l'un des côtés du tabernacle, cinq barres pour les planches du second côté du tabernacle, et cinq barres pour les planches du côté du tabernacle formant le fond vers l'occident. La barre du milieu traversera les planches d'une extrémité à l'autre.Tu couvriras d'or les planches, et tu feras d'or leurs anneaux qui recevront les barres, et tu couvriras d'or les barres. Tu feras cinq barres de bois d'acacia pour les planches de l'un des côtés du tabernacle, cinq barres pour les planches du second côté du tabernacle, et cinq barres pour les planches du côté du tabernacle formant le fond vers l'occident. La barre du milieu traversera les planches d'une extrémité à l'autre. Tu couvriras d'or les planches, et tu feras d'or leurs anneaux qui recevront les barres, et tu couvriras d'or les barres ».

Les détails du Tabernacles, que Dieu a donné à Moïse  ont leur importance. Les barres sont au nombre de Cinq. Elles sont au milieu des planches qui forment la cloison du tabernacle.
Elles consolident l’ensemble du Tabernacle.
Et parmi les barres cinq barres sont faites en bois d’acacia ; un bois d’une résistance et d’une durée exceptionnelle, imputrescible, qui ne demande aucun entretien.
Sans ces barres, aucune planche ne peut résister et tenir verticalement dans la durée. Un jour ou l’autre, avec les intempéries, elles s’écrouleront. Le Tabernacle s’écroulera.
Ces barres sont soutenues par des anneaux d’or.
L’or pour montrer que Dieu nous soutien en nous purifiant. Et pour finir l’or recouvre les barres. La purification est totale.
Voilà à quoi sert nos 5 barres, nos sacrifices et nos renoncements : à consolider l’Esprit saint en nous, qui est notre Temple et faire aussi en sorte qu’il nous purifie par son or pur.
Alors ne perdons pas courage. Le chiffre 5, si vous le voyez, doit vous donner de la persévérance pour continuer à faire le bien et ce qui est juste ; il doit fortifier votre espérance dans l’épreuve ; notre vêtement d’Epouse de Christ est bientôt prêt… mais, il lui faut encore des renforts pour assurer sa solidité.
Quand l’apôtre Jean a réalisé que personne n’était digne d’ouvrir le lire des 7 sceaux,
Une grande tristesse tomba sur lui, il pleura beaucoup, mais l'un des anciens lui dit: « Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux ». (Apocalypse 5 :5) ;
Et cinq versets plus tard Jean écrivit  au verset 10 : «  tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».
La tristesse transformé en joie ; l’incapacité, le handicap transformé en règne, voilà le temps accompli du chiffre 5.

Alors je finirai par Cantique des cantique 5 :5 « Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou ».

La myrrhe, rappelons-nous, est le parfum préféré de notre Époux. 
Mais ce parfum, offert à sa naissance a servi aussi à embaumer le corps du fils de Dieu. Ce parfum qui respire le sacrifice du début à la fin, c’est notre identité aussi.
C’est lui qui nous identifiera lorsque nous tournerons la poignée du verrou pour rentrer dans la salle des noces.
Amen

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