dimanche 5 août 2018

L’UNITÉ DE L’ÉPOUSE DE CHRIST

235

Par Éric Ruiz

J’avais commencé à parler des « missions » de l’Epouse de Christ dans le message de la semaine dernière. Et j’avais dit que l’Epouse a 3 missions regroupées en Une.
https://youtu.be/NyxeBQH96DA
Du fait que Dieu est Un, l’Epouse ne peut-être que Un avec son époux.
Elle aura donc les missions à la fois de Moïse, d’Elie et de Jésus.

Cette unité est représentée par la transfiguration.


La transfiguration :
Jésus prend à l’écart sur une montagne  trois de ses disciples, pour montrer à ce moment-là à Pierre, à Jacques et à Jean, ce qu’est réellement l’Unité.

Lors de la transfiguration, Elie, Moise et Jésus ne forment qu’Un sous la voix du Père.
Cette voix céleste qui dit ; « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : Ecoutez-le »
Je ne reviendrait pas sur le sens de cela (pour l’avoir déjà expliqué dans un autre message sur la transfiguration) mais cette voix résonne alors comme un commandement à écouter des 3 personnages transfigurés.

Le sens de tout cela : c’est que les commandements de Dieu sont émis aussi bien par Moïse que par Elie ou que par Jésus, son Fils bien-aimé (au singulier, je le précise).
Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de commandements nouveaux ; et c’est Jésus lui-même qui l’affirme
Dans Matthieu 22 :36 à 40

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?  Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes ».

Les commandements de toute la loi : c’est Moïse (ce premier commandement qui devait être gravé sur les poteaux de la maison et sur les portes des hébreux) ; et les commandements des prophètes : c’est Elie.

Ces deux esprits Moïse et Elie ne sont qu’un seul et même esprit dans le Père ; et Jésus plutôt que de se mettre à part, ne fait que de rassembler tous les commandements en un seul. Il ne rajoute pas, il annonce un commandement « semblable » au premier (que Moise a proclamé avant lui) qui confirme l’Unité.

Si vous voyez les choses autrement, c’est que vous avez le même problème qu’avaient les religieux pharisiens qui interrogeaient le Fils de Dieu.

Oui mais que faire, alors de Jean 13 : 34 qui semble encore une fois contredire ces faits ?( c’est vrai, moi-même j’ai été troublé en retombant dessus, en me disant :  « mince je vois trouble », mais l’esprit m’a très vite éclairé..)

« Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ».

En quoi ce commandement de Jésus est-il nouveau ?

Prenons le grec d’origine : que nous dit-il ?
Ah, très intéressant : le mot « nouveau » est Kainos [kahee-nos] dont le premier sens signifie « nouveau dans la forme ».
Jésus ici, nous amène un commandement nouveau, non pas sur le fond mais dans la forme.
Prenons l’image d’un vêtement ; le vêtement neuf est un nouveau vêtement mais ils est semblable au vêtement usé ; en tous les cas s’est le même vêtement, non ? une robe neuve ou usée reste une robe ?
Eh bien c’est la même chose quand Jésus parle d’un nouveau commandement.
La loi mosaïque lave notre vêtement et Jésus le rend neuf.
C’est vrai, la loi de Moïse nous parlait autrement ; Moïse parlait d’amour sous la forme d’un « cœur circoncis, » circoncisez votre cœur et ne raidissez plus votre cou » (Deutéronome 10 :16).  
Le prophète Jérémie annonçait lui aussi la même chose : (Jérémie 4 :4)  « Circoncisez-vous pour l'Eternel, circoncisez vos cœurs, Hommes de Juda et habitants de Jérusalem, De peur que ma colère n'éclate comme un feu ».
Esaïe, Amos ,ou Osée le prophète allaient eux-aussi dans le même sens : (Osée 6 :6 )
« je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes ».

 Tous, Moise, Jérémie, Esaïe, Amos, Osée, ne parlaient-ils pas d’amour, plutôt que de dogmes, de doctrines et de traditions et de principes religieux à respecter ?
Ne brandissaient-ils pas le même étendard qui déclare que : sans amour, la loi est vaine et par conséquent qu’aimer son prochain comme soi-même c’est pratiquer tous les commandements de Dieu.
La loi de Moïse, celle d’Elie comme celle de Jésus : c’est l’Alliance unique et excusez-moi pour les « puristes » mais cette alliance, cette mitsvah (pour employer un terme bien juif et repris par beaucoup de chrétiens pour dire la loi) a toujours été l’amour.
La forme j’en conviens n’était pas la même, mais le fond, lui, a toujours été identique. (Deutéronome 30 :11)

« Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces, ni hors de ta portée…C’est une parole au contraire qui est tout près de toi dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu l’a mette en pratique ».

Ici, l’Eternel insiste bien sur le déclencheur de la loi qui se trouve dans un cœur rempli d’amour.

Alors pourquoi Jésus est-il obligé de confirmer ce qui est tellement clair et évident depuis le départ ?
Parce que l’homme naturel ne change pas et quand il se regarde, il se presse d’oublier les péchés qu’il a vu en lui.

C’est exactement dans ce contexte, qu’intervient Jésus lui aussi, et ce n’est pas dans un moment de pur hasard : Voilà ce que répond Jésus au verset 29 (toujours dans Matthieu 22) face aux esprits religieux, ceux qui ne mettent pas la parole en pratique, mais qui plutôt, en parlent comme si elles provenaient d’eux :

« : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ».

C’est pareil aujourd’hui avec les deux testaments. Cette Bible séparée en un ancien testament et un nouveau testament.
J’avais aussi évoqué cet égarement de voir plusieurs testaments, celui de la loi et celui de la grâce ; Alors qu’ils n’en forment qu’un seul et unique (message du 4 mars 2018 « La Bible c’est un, deux, trois testaments ou plus ? »).

Mais l’esprit rebelle projette toujours sa propre division sur sa connaissance.
Jésus n’est pas venu abolir mais accomplir ; c’est-à-dire finir ce qui a été commencé.
Alors, j’entends d’ici la réplique :
« Ah alors, vous voyez bien que Jésus est venu rajouter ce qu’il a de parfait à une loi imparfaite ! »

Quel non-sens et quel aveuglement !

Ces mêmes personnes, vous dirons, qu’il est l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, et ils ne voient même pas l’énorme contradiction dans leur propos.
Tout est parfait du début jusqu’à la fin, pour la bonne et simple raison que tout est fait en Dieu. Jésus-Christ est venu finir ce qu’il a commencé à faire lui-même ; puisqu’il faisait  les choses en Moise comme en Elie, comme dans tous les prophètes (pardon je devrais dire : « puisqu’il fait les choses en Moise comme en Elie ; c’est au présent de l’indicatif, puisque notre Dieu c’est « Je suis » et qu’il fait tout à l’éternel présent).

Alors, il y a aussi un autre problème…
L’autre problème est que l’esprit religieux ne comprend pas les choses terrestres, donc il ne peut comprendre les choses célestes.
Jésus le dit bien dans Jean 3 :12 :  « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? »

La preuve que ce problème perdure ? 

Jésus continue (Matthieu 22) en les questionnant sur la filiation du Christ.

« Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils? Ils lui répondirent: De David. Et Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit:
Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?
Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils?  Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n'osa plus lui proposer des questions.
 »

Vous voyez, la vraie filiation provient du ciel, alors qu’eux, ils ne regardent qu’à leurs origines religieuses et ethniques et par conséquent, ils confondent ce qui vient de la terre et du ciel. C’est pourquoi il ne voit pas Christ au milieu d’eux.

Et aujourd’hui y-a-t-il un exemple semblable ?
Qui est le fils de David ?
Qui est l’Epouse de l’Epoux ? (c’est la même question).
La filiation est-elle terrestre ou céleste ?
Celles et ceux qui se réclament du fils de David sont-ils les vrais croyants ?
Faut-il chercher l’Epouse de Christ du côté des juifs, ou bien des chrétiens ? dans quel groupe ? dans quelle doctrine ? dans quelle ethnie ? Qui adopte la meilleure tradition ?

Ces questionnements sont des interrogations terrestres.
Le vrai questionnement, lui, est céleste et la réponse est céleste, elle aussi.

Dieu le Père nous répond :
« ceux qui ont cette marque céleste sont ceux qui manifesteront les 3 missions ; celle de Moise, d’Elie et de Christ ; C’est à leurs œuvres qu’on les reconnaitra ».

Où je trouve cela dans la bible ?

Au moment où je l’écris,  je ne sais pas… j’attends, Dieu me le révèlera. En tous les cas des mots d’un verset me viennent subitement à l’esprit : « C’est à l’amour qu’ils ont les uns pour les autres que l’on reconnaitra mes disciples » (donc que l’on reconnaîtra mon Epouse). Voilà la mission de l’Epouse manifestée.
Beaucoup vont être déçus ou incrédules car il n’y a aucun dogme à croire, ni aucune tradition nouvelle vers quoi se soumettre.
Vous voyez, encore une confirmation que l’amour en acte vaut bien dix mille paroles de Dieu lues dans la bible, mais qui n’ont aucune résonnance si celui qui le dit n’est pas droit et honnête dans son cœur.

Alors le fait d’annoncer les actes d’amour envers les autres : est-ce pour susciter l’amour ? Est-ce pour montrer ce que chaque croyant doit faire ?
Non, cela n’est pas un commandement, c’est un état de fait.

Mon message n’est pas fait pour vous reprendre parce que vous ne donnez pas assez d’amour aux autres.
Mon message n’est pas pour que vous vous disiez aussi : Ah puisque c’est écrit dans la Bible je vais le faire !
Non, mon message sert uniquement à vous révéler si vous le faite déjà premièrement ; deuxièmement si vous le faite de bon cœur et troisièmement si vous ne le faite pas du tout ; c’est tout.
Il n’y a rien de nouveau dans le fond, mais seulement dans la forme. Et je pourrais aussi plagier l’Ecclésiaste qui dit qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Le fond, c’est toujours le même : c’est une question de profondeur de cœur. Si vous aimer superficiellement c’est que votre piété et votre foi sont bien petites. La foi, (pistis en grec dans les évangiles) , c’est la confiance totale en Christ, c’est une relation profonde).

Mais sur la forme oui, moi-même je me permets d’annoncer les choses un peu différemment que la Bible, dans une forme qui peut surprendre mais c’est un peu pour faire réagir et surtout pour provoquer un effet miroir.

Croyez-vous que c’est moi qui aie décidé de cette stratégie ?

Pas du tout…Moi je suis honnête et je sais devant Dieu que je ne triche pas. Je ne suis pas un théologien, je ne suis pas un professionnel des Ecritures et je passe pas mon temps à étudier la Bible, où à chercher à droite à gauche qui parle vrai ou qui prêche faux.
Je n’anticipe aucun message, j’attends le moment favorable, que je ne pressent jamais, d’ailleurs.
Parfois le Saint-Esprit me parle dans un commentaire, parfois c’est pendant un échange avec une personne ; d’autre fois, il me presse en voiture, un autre moment pendant que je fais mes courses, à un autre moment au réveil après une sieste, le lundi, le mardi, au travail ou à la maison, le matin, le soir ou la nuit même. Je ne sais jamais où et quand.
Mais je lui fais confiance entièrement, j’aime être surpris par lui et je me prépare en étant disponible dans le cœur et dans les actes. (J’ai toujours pas très loin une tablette, un support numérique pour écrire ce que je reçois)

 « Parle Seigneur ton serviteur écoute ! ». Si j’avais une devise ce serait celle-là.

Je reçois mais parfois sans avoir la structure, le plan et le thème : C’est par la suite que les éléments s’assemblent comme un puzzle.
C’est comme pour ma relation avec lui, c’est au jour le jour que ma relation avec Dieu se construit. Et si la lumière vient, c’est pour qu’elle éclaire mes ténèbres et celles des autres, qu’elle nous libère de nos fardeaux, de nos obsessions.
Je ne suis pas motivé par un besoin de me réaliser en Dieu, en convoitant tel ou tel ministère.
Ma seule et unique motivation, je le répète, c’est ma dépendance et ma disponibilité pour lui.

Pourquoi je vous dis tout cela ?

Sans doute pour que vous reconnaissiez que vous aspirez à avoir cette relation, ou alors, que votre relation avec Dieu est semblable ou encore qu’elle l’a été à un moment donné et qu’elle vous parle parce qu’elle vous a vraiment construit alors.

C’est dans la simplicité et l’honnêteté avec nous-mêmes, d’abord, que nous devons agir premièrement.
La dépendance avec lui est au prix, je le crois, d’une volonté de lui être fidèle en étant prêt à sacrifier, même s’il faut, ce qui compte le plus pour soi-même.
Dieu sonde nos cœurs, il sait de quoi nous sommes capables et surtout de quoi nous avons décidé au fond de nous-mêmes.
Abraham était prêt à sacrifier son propre fils, Isaac.

Et nous : où en sommes-nous ?

Le Père céleste a sacrifié son propre Fils, Jésus-Christ.
Et nous, si nous sommes Epouse de Christ n’avons-nous pas la même profondeur de cœur ? Ne sommes-nous pas au même point de sacrifice que notre Epoux ?
J’avais auparavant  (il y a un an environ) parlé du vêtement de l’Epouse en précisant qu’il y a trois sortes de robes. Elles sont blanches oui, mais l’éclat de chacune d’elle correspond au niveau du sacrifice que nous aurons manifesté.

Il y a un sacrifice de repentis, ou un sacrifice de purification ou encore un sacrifice de oints. C’est cela « entrer dans les portes de la ville
Apocalypse 22 :14 

"Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! "

Comment franchir ces portes ?
Par des baptêmes tout simplement.

La première porte : c’est le premier baptême ; celui d’eau, de la repentance ;
la deuxième porte c’est le baptême de l’Esprit ;
et enfin le troisième baptême c’est celui de sang.

Ce n’est que de cette manière que nous ne pouvons faire qu’Un avec lui et prendre notre mission respective. 
Pourquoi ?

Car c’est le témoignage de l’Epouse. Ce témoignage qui montre que nous sommes en accord avec notre créateur.

« Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent à un" (1Jean 5 :8)

Ces trois sacrifices montrent notre unité avec notre Epoux puisqu’ils se rapportent à Un.
Voilà les 3 missions qui n’en sont qu’une. Même si elles sont d’une forme différente (j’en conviens), elles ont le même fond. 

Alors qu’elle est votre mission ? une mission de repentis ou une mission de puissance ou une mission de oints (partager la vengeance de Dieu) ?

Quel que soit votre mission, vous ne manquerez pas d’huile, puisque vous aurez le niveau correspondant à votre niveau de sacrifice. Mais, pour ceux qui ne se seront pas sacrifiés ou qui auront exercés un faux sacrifice, ils ne franchiront par les portes de la ville de la nouvelle Jérusalem ( c’est ce que signifie le chapitre 22 de l’apocalypse comme le chiffre 22 : il y a une séparation).

Alors ce qui me paraît évident : c’est qu’il n’y a pas d’âge, pour réaliser ses œuvres de justice (sa mission, son sacerdoce) mais bien un moment spécial pour recevoir sa mission divine.

Moïse, sa mission de oint, il l’a reçu tard, vers 80 ans, au milieu d’un buisson ardent, alors qu’il faisait paitre les moutons de son beau-père (cette mission c’était de conduire les enfants d’Israël hors d’Egypte), et moi, (toute modestie gardée) ma mission je l’ai reçu à l’âge de 53 ans, il y a 4 ans maintenant, pas comme Moïse avec l’ange de l’Eternel ; non, j’ai été ravi en esprit, avec cette sensation inexplicable d’être sorti de mon corps pour me retrouver au ciel, en Elohim.

Je me rappelle ce «  jour du Seigneur » non pas un dimanche, mais ce lundi 30 juin 2014, gravé en moi comme une nouvelle naissance, alors que ma première conversion d’origine datait, elle, de 25 ans d’avant.
Là aussi, je vous dis cela, pas pour me glorifier, me mettre au-dessus de vous, mais car Dieu marque le disciple dans sa mission d’Epouse ; c’est encore une affaire surnaturelle.

Et Dieu prend un étalon de mesure, un roseau pour mesurer son Épouse, car le nombre est très précis.
Apocalypse 11 :1 « On me donna un roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent ».

Alors, certains, je l’entends se posent la question : s’ils font partie de l’Epouse.
Ils doutent de leur appel ou de leur élection.
Ce n’est pas à moi ou à quelqu’un d’autre d’y répondre. Seul l’Epoux, a ce pouvoir et je sais qu’il l’exercera le moment voulu et de la manière qu’il aura décidé avec chacun et chacune.

Pour vous, mon conseil, vivez ce que l’Esprit vous pousse à faire et ne vous souciez pas du lendemain, Dieu s’en charge, Que la paix et la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ reposent sur vous !
Amen.

dimanche 29 juillet 2018

PÈRE, FILS & SAINT-ESPRIT : POURQUOI CE MYSTÈRE ?

234
Par Éric Ruiz

(Je vous demande au préalable de bien vous accrocher car ce que le Saint-Esprit m’a révélé demande à être réécouter, relus donc à méditer).

Pourquoi y a-t-il autant de problème avec l’unité de Dieu?
Pourquoi tant de personnes, je devrais dire, tant d’esprits voient et louent plusieurs Dieu, alors qu’ils n’ont qu’un seul nom dans leur bouche ?
https://youtu.be/EzO0hsnoccU

C’était un mystère... mais aujourd’hui nous savons que ce qu’ils voient, c’est eux-mêmes et ce qu’ils aiment le plus en eux-mêmes, ce sont leurs idoles ;

Par quel phénomène cela s’explique-t-il?

Par le phénomène psychologique bien connu de la projection; ils projettent leur aspiration profonde.
Ce n’est pas un fait nouveau, bien avant la psychanalyse, Jésus en faisait déjà référence dans ses jugements.

LA VERITE DE LA VITRE

Je vais prendre une image :
Savez-vous que pour voir la vérité, il faut voir comme au travers d’une vitre ?
Si la lumière est derrière la vitre, vous y verrez la réalité.  Lorsque le soleil brille, la vitre qui me sépare du dehors, me montre alors tout ce qu’il y a à l’extérieur.
Or, beaucoup voient au travers d’une vitre obscurcie.
Lorsque le noir ou la nuit est derrière la vitre, ce n’est pas le noir que vous voyez alors, ce n’est pas l’obscurité non plus....C’est vous-mêmes.
Je dirais même que plus l’obscurité se fait noir derrière la vitre et plus vous vous voyez distinctement.
En traduction : plus vous êtes dans les ténèbres plus votre opinion de vous-même est importante.
Tous les miroirs sont faits ainsi et c’est pourquoi ils nous renvoient notre propre image.
Et c’est comme cela que commence le combat entre la lumière et les ténèbres.
Si l’image corrompue de nous-mêmes nous plaît ou que nous cherchons à l’oublier, nous choisissons les ténèbres.
Si cette image nous renvoie nos péchés et que nous cherchons à nous en libérer en invoquant le nom du Seigneur, nous choisissons la lumière.

Le miroir nous renvoie notre image naturelle ou charnelle, pour un but : que nous voyons nos péchés face à face pour nous en séparer.
Jacques, l’apôtre le disait bien :
« Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel,  et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était ».
Il a oublié quoi ?
Il a oublié, en fait de se séparer de ses péchés parce qu’il ne met pas la parole en pratique.
Alors ici, je vois arriver un quatrième élément qui crée lui aussi bien des égarements :
La Parole.

LA PAROLE

Jean 1 :1
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ».
La Parole fait partie du tout de Dieu le Père.
Mais avez-vous réagit à ce que Jacques dit ?
Si nous ne mettons pas la parole qui vient de Dieu, en pratique, nous oublions ce que nous avons vu dans le miroir. La parole devient alors ténèbres. A contrario si nous la mettons en pratique, la parole devient alors lumière.
Oui vous avez bien entendu, la parole peut être un objet de malédiction et de ténèbres pour celle ou celui qui ne pratique pas ce qu’il a entendu (compris). C’est pourquoi il y a autant de croyances fausses aujourd’hui, divulguées partout.
Peu de croyants mettent la parole en pratique, c’est pour cela que la majorité ont de faux raisonnements (Jacques 1 :22)

Alors il y a un autre mystère : « la parole s’est faite chair » nous dit Jean ; La chair c’est le corps aussi ;
Alors, de quel corps s’agit-il ?
De Jésus, Dieu le Père en chair ?
Ou bien y-a-t-il encore ici un mystère de plus ?
C’est ce que je vais développer maintenant.

MIROIR, VISION, REVELATION, PAROLE

C’est quand même très intrigant de constater que le mot miroir employé dans la Bible en hébreu est le même mot que « vision » ou « mode de révélation » :c’est « mar’ah » ce mot est employé 11 fois.

Prenons Nombre 12 :6, Dieu parle et dit: « Écoutez bien mes paroles! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision [un miroir ; dans ce mode de révélation] que moi, l'Éternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai ».

Dieu annonce aux hébreux que la révélation leur sera promulguée au moyen du miroir.
Quand Dieu leur parlera, verront-ils Dieu alors ?
Non, ils verront leur fautes, leurs péchés, leur visage naturel.
Est-ce que Dieu parle ainsi encore de nos jours ?
Oui bien sûr c’est comme cela qu’il commence à rentrer en relation avec un croyant.
La première action du Saint-Esprit c’est l’esprit de prophétie. Le croyant prophétise sur quoi ? Eh bien sur ses propres péchés en premiers. Il les voient comme morts, anéantis par Jésus.
Mais,  il y a une étape supérieure. Et cette étape nous la lisons au verset suivant Nombres 12 :7 version Martin

« [Mais] il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, qui est fidèle en toute ma maison.
Je parle avec lui bouche à bouche, et il me voit en effet, [et] non point en obscurité, ni dans aucune représentation de l'Eternel
 ».

Avez-vous vu, pour Moïse, le filtre du miroir n’existe plus, [il ne voit point en obscurité] ; et nous venons aussi de le lire : il ne voit point dans aucune représentation de l’Eternel.
C’est-à-dire qu’il n’a pas besoin de statue, d’image quelconque pour se représenter Dieu car cela aussi c’est voir l’obscurité.
Que voit-il alors ?

Réponse : Rien. Absolument rien.

Lui, il n’a pas besoin de voir puisque ce qu’il dit c’est ce que Dieu pense ; et c’est ce que Dieu veut qu’il dise.
Il est la parole incarné.
Il n’a plus besoin de voir ses péchés, car sa fidélité lui a rendu honneur.
Si on suit bien les choses, Dieu parlait par Moïse de la même façon qu’il parlait par Jésus.
Je vous pose une question : Ceux qui voyaient Moïse, voyaient-ils alors le Père ?
Pour moi la réponse me paraît évidente.
Allons plus loin, l’Epouse de Christ, est-t-elle comme Moïse ?
Pour moi cela ne fait aucun doute, Dieu lui parle bouche à bouche.
Mais une nuance toutefois :
Pour Moïse : de la parole du Père émanait la loi ; alors que pour Jésus : de la parole du Père émanait la grâce et la vérité (Jean 1 :14). Moïse et Jésus n’ont pas la même mission, c’est tout.

Qu’en est-t-il pour son Epouse, (qui est aussi l’Epouse parole) ?
Jean, Pierre, Paul, les apôtres s’étaient l’Epouse parole.
Et aujourd’hui ?
Eh bien je crois que l’Epouse a Trois missions. Celle du fils, celle de Moïse et celle de Elie.
Mais ces missions ne font qu’une puisque ce sont celles du Père aussi, (rappelez-vous la montagne de la transfiguration).
Mais vous aurez sans doute compris qu’un autre problème demeure, puisque beaucoup pensent être arrivé à cette étape (l’Epouse parole) alors qu’ils en sont encore restés qu’à l’étape du miroir.

Pourquoi les choses sont-elles ainsi, puisqu’au départ nous étions pourtant tous en lui ?
En lui qui?
En Dieu dans le Père.

LE PERE UNIT ET DESUNIT

Mais un esprit de désunion s’est manifesté dans son corps et Dieu le Père n’a rien fait pour s’y opposer directement.
Son plan était que ceux qui ont cet esprit contraire, ténébreux s’en débarrassent eux-mêmes, sans qu’il les oblige à abdiquer devant lui.
Dieu le Père n’abuse pas de sa puissance pour soumettre les insoumis mais il préfère que l’amour devienne la seule issue possible dans leur vie.
Le Père souhaitait que de leur propre initiative ceux qui l’on trahit reviennent en arrière (se convertissent) et se réconcilient avec lui.
Mais il savait que revenir en arrière se fait uniquement dans l’humilité, qui ne peut s’obtenir que dans le brisement, à savoir par la souffrance, le deuil, et l’oppression.

Comme il a tout fait avec ses fils dès le départ, ils ont donc tous décidés (nous avons tous décidés) d’un commun accord de créer un monde où l’amour serait révélé face à la haine, un monde où la vérité serait révélée face au mensonge, un monde où la vie serait révélée face à la mort.
C’est-à-dire que « l'esprit de Dieu se meut au-dessus des eaux…mais que Elohim Dieu sépare la lumière d'avec les ténèbres. ».
Tout cela pour un but : pour qu’au final, l’amour finisse par vaincre.
Mais vaincre qui ?
Eh bien que l’amour finisse par briser même ceux qui ont le cœur trop endurci pour aimer…pour aimer quelqu’un d’autre qu’eux-mêmes. Voilà l’œuvre de Satan : sur-endurcir les cœurs, c’est celle-là qui sera anéantie.

LE FILS : SEUL LIEN D’UNION

Donc, Dieu le Père a envoyé son fils unique pour permettre cette réconciliation, car sans son sacrifice, l’esprit de désunion n’aurait pu être vaincu. Et par conséquent aucun d’entre nous n’aurait pu être sauvé.

Qui a-t-il envoyé sinon lui-même le sauveur ?
Le Fils : c’est Dieu le Père qui sauve.

Si vous en douter…Esaïe 9 :6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné…On l'appellera… Dieu puissant, Père éternel »
Tout est dit ici…un fils que l’on appelle Dieu et Père.
Matthieu 28 :17 « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre » et  Actes 4 :11 :« Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle.  Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ».

Le FILS: C’EST LA PUISSANCE DE DIEU

Mais qui est véritablement le Fils ?
Nous le savons par 1 Pierre 3 :22 : » Jésus-Christ est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis ».
La droite de Dieu : C’est la puissance du Père ; Voilà pourquoi nous l’invoquons par Jésus-Christ.
C’est la fonction de Dieu la plus puissante qui vient nous sauver, c’est Jésus-Christ. Il n’y a pas de plus puissant en Dieu que Jésus-Christ. C’est pourquoi nous le louons hautement. Quand nous sommes faible, c’est lui qui nous rend fort. Quand nous sommes perdu c’est lui qui nous remet sur le chemin. Quand nous mourrons, c’est lui qui nous ressuscite.

Pour en revenir à la désunion :
En fait, Dieu a résolu le problème en créant un monde où son corps serait matérialisé et par conséquent où la désunion serait bien réelle,(pour bien faire comprendre les choses : La désunion qui a eu dans le ciel doit se concrétiser.
Attention, l’esprit ne peut agir que si il a un corps) pour employer une image biblique : La désunion prend forme là où la séparation serait consommée, officialisée comme un acte de divorce.
Ici je veux parler bien sûr de l’apostasie.
Alors oui,  la division est là où il y a le Père et le Fils et les fils de Dieu. Oui, Dieu le Père se sert de la division pour mieux rassembler.

Lisons dans la version Martin
Matthieu 28:19 « Allez donc, et enseignez toutes les nations, (autres versions « faites de toutes les nations des disciples »), les baptisant au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; »

Père fils et Saint-Esprit ce sont trois nominations d’un même et unique Dieu. Ce ne sont pas trois formes, ou trois théophanies, ou trois apparitions, ou trois têtes d’un même corps, ou que sais-je encore : trois parties différentes,  non ! ...ce sont lui.
Il est Père, il est Fils, il est Saint-Esprit.

L’ESPRIT DIFFÉRENT DE LA MATIÈRE

On ne peut pas séparer le corps, l’âme d’un esprit, c’est le même être. Les sciences humaines ont compris le non-sens d’une dualité cartésienne, car la vérité ne se voit pas par nos sens.
Ces sciences ont donc décidées de rassembler la personne dans une unité indivisible : corps âme et esprit.
Mais l’homme irrégénéré a un problème d’unité à la base.
Aussi, se sentant accusé par sa propre division, il va se lancer dans pleins d’explications pour faire comprendre qu’une unité possède plusieurs parties.  

Mais la neurobiologie nous montre que la structure moléculaire de notre pied c’est la même que celle de notre cerveau, non? La même que celle de  notre main, que celle de nos cheveux etc.
Il n’y a là aucune différence.
La matière reste de la matière et l’esprit lui ne peut se réduire à la matière.
Alors arrêtons, de vouloir expliquer les choses de l’esprit avec de la matière. Ne parlons pas de personne ni de somme des parties, ni d’assemblage entre plusieurs parties d’un même corps. Tout cela c’est du réel mais pas de la réalité.

Nous devons bien comprendre qu’au départ c’est Elohim qui créa le ciel et la terre.
Mais qui est Elohim ? Un autre Dieu ?
Un esprit ? Deux esprits ?
Elohim c’est beaucoup d’esprits....mais qui ne forment en fait qu’un seul… sauf qu’il y avait des esprits contraires et que l’unité n’y était pas.
Alors le Père a voulu tout réunir en lui en réconciliant tout avec lui-même tant ce qui est sur la terre qu’au ciel (Colossiens 1 :20).

JESUS-CHRIST C’EST LE PERE SUR TERRE ;

Jésus est venu montrer qu’il ne fallait pas séparer l’homme de l’onction. Jésus est venu montrer Christ, Jésus-Christ, Jésus oint. L’homme, Jésus de Nazareth, le deuxième Adam est venu montrer Dieu.
Comme je l’avais déjà dit c’est Jésus-Christ qui est le Père. Quand il dit « celui qui m’a vu a vu le Père…ou nul ne peut aller au Père que par moi ».
Il n’est pas en train de montrer une porte à atteindre. Il est la porte.
Il n’est pas l’homme Jésus, mais le Saint-Esprit dans l’homme, l’onction dans l’homme c’est-à-dire Jésus-Christ.
Jésus unit au Père lors de son baptême par Jean Baptiste, c’est le Père sur terre, n’ayons pas peur des mots, le vrai sens ne cherchez pas ailleurs, c’est celui-là !

Matthieu 3:16: « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. »


PERE, FILS & SAINT-ESPRIT : L’UNITE

Dieu nous montre dans ce passage tout son ADN, Père, Fils et Saint-Esprit.
L’ensemble de son identité se trouve là.
C’est cet ADN que nous retrouvons par la naissance d’en-haut. Pas une partie, la totalité.
Si nous commençons à vouloir comparer le Père et le Fils, c’est comme si nous affirmions que l’ADN du Père est différent de celui du Fils.

Là encore nous réduisons le Fils à un esprit amoindri, enfermé dans un corps et le Père à un esprit supérieur, libre et hors des limitations humaines.

Mais nous sommes en train de faire une erreur fondamentale en schématisant ou plutôt en vulgarisant, le divin.
Nous sommes en train de séparer Dieu de son unité pour pouvoir expliquer simplement les choses.
L’éternité, attention: c’est l’union parfaite avec notre Père, donc avec Jésus-Christ, donc avec le Saint-Esprit.
Il n’y a que cet esprit qui est saint et éternel.

Alors pourquoi avoir besoin d’un corps?
C’est que tous les esprits, soumis ou insoumis, ont été séparés du Père au jardin d’Eden et par conséquent ils sont mortels et ils ont besoin d’un corps et d’une onction pour arriver à cette perfection du Père.
Jésus-Christ désirait que tous les esprits soient plus fort qu’ils ne sont  et qu’ils puissent résister au mal.
D’ailleurs c’est ce qu’il a montré lors de sa 33ème année : comment être puissant en résistant au mal.
Le but c’est qu’au final, la sainteté qui entre dans le corps d’un croyant, finisse par l’habiter complètement avec le baptême de l’esprit et alors après avoir persévérer jusqu’au bout il puisse obtenir la couronne de vie, l’Eternité.

Et pour la conscience du bien et du mal, qu’a-t-elle produit, elle ?
La conscience du bien et du mal c’est elle qui nous a coupée du monde infini, du monde éternel.
Le péché, la désobéissance ne permet plus à l’homme de se concevoir ni de se projeter comme un être infini.
Il commence alors à avoir peur de la mort et se voit fini, avec un début et une fin.

Si on reprend l’image de la vitre :
Tant que l’on voit sa propre image, c’est que l’on regarde vers l’extérieur donc vers les ténèbres.

LE PRESENT ETERNEL

Lorsque qu’on commence à regarder son être intérieur, pour se corriger, nous ne voyons plus le monde extérieur mais la réalité éternelle qui n’est que présent.
Car dès que l’on regarde les choses avec l’œil de Dieu, il n’y a plus de passé et d’avenir mais un présent éternel (qui ne s’arrête jamais).
C’est de cette façon que le Père s’est présenté à Moïse
« Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité…tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous ».

Dieu c’est « je suis », le présent. Et nous devons conjuguer au même temps que lui : au présent éternel. Voilà l’ordre temporel. C’est ce qui est éternel qui plonge la chair dans le temps de l’épreuve et qui la juge.

L’ETANG DE FEU

Lorsque la Bible fait par exemple référence à l’étang de feu et de souffre. Cet étang n’est pas un endroit, mais un temps (une étendue temporelle) c’est cela qui juge. Le feu, le souffre font référence à la dureté extrême de l’épreuve, un temps qui se prolonge sur plusieurs générations de souffrance et de tourments.
Comprenons bien que nous traversons nous-mêmes des temps d’épreuves qui jugent au présent de notre éternité ou pas.

Donc, pour ceux qui se veulent fidèles, mettant en pratique la parole, eh bien dans le présent, dans le quotidien, ne vous souciez pas de l’avenir, Dieu pourvoira à tous vos besoins et ne regardez pas non plus en arrière, le passé a été effacé, il n’existe plus. Seul le présent compte et existe.
C’est de cette façon que nous pouvons réellement accéder au repos de Dieu.
C’est ce Sabbat qui témoigne de notre Eternité.
Voilà la réalité d’un disciple qui est Fils, (donc aussi fort que Jésus), vivant dans le Père, animé du Saint-Esprit : il manifeste sa nature qui est présente parce qu’elle est complète et parfaite.
C’est là que réside la clé du bonheur en Dieu ; Et cette clé nous l’avons dans l’Eternel présent : par le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Amen