dimanche 5 août 2018

L’UNITÉ DE L’ÉPOUSE DE CHRIST

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Par Éric Ruiz

J’avais commencé à parler des « missions » de l’Epouse de Christ dans le message de la semaine dernière. Et j’avais dit que l’Epouse a 3 missions regroupées en Une.
https://youtu.be/NyxeBQH96DA
Du fait que Dieu est Un, l’Epouse ne peut-être que Un avec son époux.
Elle aura donc les missions à la fois de Moïse, d’Elie et de Jésus.

Cette unité est représentée par la transfiguration.


La transfiguration :
Jésus prend à l’écart sur une montagne  trois de ses disciples, pour montrer à ce moment-là à Pierre, à Jacques et à Jean, ce qu’est réellement l’Unité.

Lors de la transfiguration, Elie, Moise et Jésus ne forment qu’Un sous la voix du Père.
Cette voix céleste qui dit ; « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : Ecoutez-le »
Je ne reviendrait pas sur le sens de cela (pour l’avoir déjà expliqué dans un autre message sur la transfiguration) mais cette voix résonne alors comme un commandement à écouter des 3 personnages transfigurés.

Le sens de tout cela : c’est que les commandements de Dieu sont émis aussi bien par Moïse que par Elie ou que par Jésus, son Fils bien-aimé (au singulier, je le précise).
Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de commandements nouveaux ; et c’est Jésus lui-même qui l’affirme
Dans Matthieu 22 :36 à 40

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?  Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes ».

Les commandements de toute la loi : c’est Moïse (ce premier commandement qui devait être gravé sur les poteaux de la maison et sur les portes des hébreux) ; et les commandements des prophètes : c’est Elie.

Ces deux esprits Moïse et Elie ne sont qu’un seul et même esprit dans le Père ; et Jésus plutôt que de se mettre à part, ne fait que de rassembler tous les commandements en un seul. Il ne rajoute pas, il annonce un commandement « semblable » au premier (que Moise a proclamé avant lui) qui confirme l’Unité.

Si vous voyez les choses autrement, c’est que vous avez le même problème qu’avaient les religieux pharisiens qui interrogeaient le Fils de Dieu.

Oui mais que faire, alors de Jean 13 : 34 qui semble encore une fois contredire ces faits ?( c’est vrai, moi-même j’ai été troublé en retombant dessus, en me disant :  « mince je vois trouble », mais l’esprit m’a très vite éclairé..)

« Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ».

En quoi ce commandement de Jésus est-il nouveau ?

Prenons le grec d’origine : que nous dit-il ?
Ah, très intéressant : le mot « nouveau » est Kainos [kahee-nos] dont le premier sens signifie « nouveau dans la forme ».
Jésus ici, nous amène un commandement nouveau, non pas sur le fond mais dans la forme.
Prenons l’image d’un vêtement ; le vêtement neuf est un nouveau vêtement mais ils est semblable au vêtement usé ; en tous les cas s’est le même vêtement, non ? une robe neuve ou usée reste une robe ?
Eh bien c’est la même chose quand Jésus parle d’un nouveau commandement.
La loi mosaïque lave notre vêtement et Jésus le rend neuf.
C’est vrai, la loi de Moïse nous parlait autrement ; Moïse parlait d’amour sous la forme d’un « cœur circoncis, » circoncisez votre cœur et ne raidissez plus votre cou » (Deutéronome 10 :16).  
Le prophète Jérémie annonçait lui aussi la même chose : (Jérémie 4 :4)  « Circoncisez-vous pour l'Eternel, circoncisez vos cœurs, Hommes de Juda et habitants de Jérusalem, De peur que ma colère n'éclate comme un feu ».
Esaïe, Amos ,ou Osée le prophète allaient eux-aussi dans le même sens : (Osée 6 :6 )
« je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes ».

 Tous, Moise, Jérémie, Esaïe, Amos, Osée, ne parlaient-ils pas d’amour, plutôt que de dogmes, de doctrines et de traditions et de principes religieux à respecter ?
Ne brandissaient-ils pas le même étendard qui déclare que : sans amour, la loi est vaine et par conséquent qu’aimer son prochain comme soi-même c’est pratiquer tous les commandements de Dieu.
La loi de Moïse, celle d’Elie comme celle de Jésus : c’est l’Alliance unique et excusez-moi pour les « puristes » mais cette alliance, cette mitsvah (pour employer un terme bien juif et repris par beaucoup de chrétiens pour dire la loi) a toujours été l’amour.
La forme j’en conviens n’était pas la même, mais le fond, lui, a toujours été identique. (Deutéronome 30 :11)

« Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces, ni hors de ta portée…C’est une parole au contraire qui est tout près de toi dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu l’a mette en pratique ».

Ici, l’Eternel insiste bien sur le déclencheur de la loi qui se trouve dans un cœur rempli d’amour.

Alors pourquoi Jésus est-il obligé de confirmer ce qui est tellement clair et évident depuis le départ ?
Parce que l’homme naturel ne change pas et quand il se regarde, il se presse d’oublier les péchés qu’il a vu en lui.

C’est exactement dans ce contexte, qu’intervient Jésus lui aussi, et ce n’est pas dans un moment de pur hasard : Voilà ce que répond Jésus au verset 29 (toujours dans Matthieu 22) face aux esprits religieux, ceux qui ne mettent pas la parole en pratique, mais qui plutôt, en parlent comme si elles provenaient d’eux :

« : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ».

C’est pareil aujourd’hui avec les deux testaments. Cette Bible séparée en un ancien testament et un nouveau testament.
J’avais aussi évoqué cet égarement de voir plusieurs testaments, celui de la loi et celui de la grâce ; Alors qu’ils n’en forment qu’un seul et unique (message du 4 mars 2018 « La Bible c’est un, deux, trois testaments ou plus ? »).

Mais l’esprit rebelle projette toujours sa propre division sur sa connaissance.
Jésus n’est pas venu abolir mais accomplir ; c’est-à-dire finir ce qui a été commencé.
Alors, j’entends d’ici la réplique :
« Ah alors, vous voyez bien que Jésus est venu rajouter ce qu’il a de parfait à une loi imparfaite ! »

Quel non-sens et quel aveuglement !

Ces mêmes personnes, vous dirons, qu’il est l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, et ils ne voient même pas l’énorme contradiction dans leur propos.
Tout est parfait du début jusqu’à la fin, pour la bonne et simple raison que tout est fait en Dieu. Jésus-Christ est venu finir ce qu’il a commencé à faire lui-même ; puisqu’il faisait  les choses en Moise comme en Elie, comme dans tous les prophètes (pardon je devrais dire : « puisqu’il fait les choses en Moise comme en Elie ; c’est au présent de l’indicatif, puisque notre Dieu c’est « Je suis » et qu’il fait tout à l’éternel présent).

Alors, il y a aussi un autre problème…
L’autre problème est que l’esprit religieux ne comprend pas les choses terrestres, donc il ne peut comprendre les choses célestes.
Jésus le dit bien dans Jean 3 :12 :  « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? »

La preuve que ce problème perdure ? 

Jésus continue (Matthieu 22) en les questionnant sur la filiation du Christ.

« Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils? Ils lui répondirent: De David. Et Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit:
Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?
Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils?  Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n'osa plus lui proposer des questions.
 »

Vous voyez, la vraie filiation provient du ciel, alors qu’eux, ils ne regardent qu’à leurs origines religieuses et ethniques et par conséquent, ils confondent ce qui vient de la terre et du ciel. C’est pourquoi il ne voit pas Christ au milieu d’eux.

Et aujourd’hui y-a-t-il un exemple semblable ?
Qui est le fils de David ?
Qui est l’Epouse de l’Epoux ? (c’est la même question).
La filiation est-elle terrestre ou céleste ?
Celles et ceux qui se réclament du fils de David sont-ils les vrais croyants ?
Faut-il chercher l’Epouse de Christ du côté des juifs, ou bien des chrétiens ? dans quel groupe ? dans quelle doctrine ? dans quelle ethnie ? Qui adopte la meilleure tradition ?

Ces questionnements sont des interrogations terrestres.
Le vrai questionnement, lui, est céleste et la réponse est céleste, elle aussi.

Dieu le Père nous répond :
« ceux qui ont cette marque céleste sont ceux qui manifesteront les 3 missions ; celle de Moise, d’Elie et de Christ ; C’est à leurs œuvres qu’on les reconnaitra ».

Où je trouve cela dans la bible ?

Au moment où je l’écris,  je ne sais pas… j’attends, Dieu me le révèlera. En tous les cas des mots d’un verset me viennent subitement à l’esprit : « C’est à l’amour qu’ils ont les uns pour les autres que l’on reconnaitra mes disciples » (donc que l’on reconnaîtra mon Epouse). Voilà la mission de l’Epouse manifestée.
Beaucoup vont être déçus ou incrédules car il n’y a aucun dogme à croire, ni aucune tradition nouvelle vers quoi se soumettre.
Vous voyez, encore une confirmation que l’amour en acte vaut bien dix mille paroles de Dieu lues dans la bible, mais qui n’ont aucune résonnance si celui qui le dit n’est pas droit et honnête dans son cœur.

Alors le fait d’annoncer les actes d’amour envers les autres : est-ce pour susciter l’amour ? Est-ce pour montrer ce que chaque croyant doit faire ?
Non, cela n’est pas un commandement, c’est un état de fait.

Mon message n’est pas fait pour vous reprendre parce que vous ne donnez pas assez d’amour aux autres.
Mon message n’est pas pour que vous vous disiez aussi : Ah puisque c’est écrit dans la Bible je vais le faire !
Non, mon message sert uniquement à vous révéler si vous le faite déjà premièrement ; deuxièmement si vous le faite de bon cœur et troisièmement si vous ne le faite pas du tout ; c’est tout.
Il n’y a rien de nouveau dans le fond, mais seulement dans la forme. Et je pourrais aussi plagier l’Ecclésiaste qui dit qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Le fond, c’est toujours le même : c’est une question de profondeur de cœur. Si vous aimer superficiellement c’est que votre piété et votre foi sont bien petites. La foi, (pistis en grec dans les évangiles) , c’est la confiance totale en Christ, c’est une relation profonde).

Mais sur la forme oui, moi-même je me permets d’annoncer les choses un peu différemment que la Bible, dans une forme qui peut surprendre mais c’est un peu pour faire réagir et surtout pour provoquer un effet miroir.

Croyez-vous que c’est moi qui aie décidé de cette stratégie ?

Pas du tout…Moi je suis honnête et je sais devant Dieu que je ne triche pas. Je ne suis pas un théologien, je ne suis pas un professionnel des Ecritures et je passe pas mon temps à étudier la Bible, où à chercher à droite à gauche qui parle vrai ou qui prêche faux.
Je n’anticipe aucun message, j’attends le moment favorable, que je ne pressent jamais, d’ailleurs.
Parfois le Saint-Esprit me parle dans un commentaire, parfois c’est pendant un échange avec une personne ; d’autre fois, il me presse en voiture, un autre moment pendant que je fais mes courses, à un autre moment au réveil après une sieste, le lundi, le mardi, au travail ou à la maison, le matin, le soir ou la nuit même. Je ne sais jamais où et quand.
Mais je lui fais confiance entièrement, j’aime être surpris par lui et je me prépare en étant disponible dans le cœur et dans les actes. (J’ai toujours pas très loin une tablette, un support numérique pour écrire ce que je reçois)

 « Parle Seigneur ton serviteur écoute ! ». Si j’avais une devise ce serait celle-là.

Je reçois mais parfois sans avoir la structure, le plan et le thème : C’est par la suite que les éléments s’assemblent comme un puzzle.
C’est comme pour ma relation avec lui, c’est au jour le jour que ma relation avec Dieu se construit. Et si la lumière vient, c’est pour qu’elle éclaire mes ténèbres et celles des autres, qu’elle nous libère de nos fardeaux, de nos obsessions.
Je ne suis pas motivé par un besoin de me réaliser en Dieu, en convoitant tel ou tel ministère.
Ma seule et unique motivation, je le répète, c’est ma dépendance et ma disponibilité pour lui.

Pourquoi je vous dis tout cela ?

Sans doute pour que vous reconnaissiez que vous aspirez à avoir cette relation, ou alors, que votre relation avec Dieu est semblable ou encore qu’elle l’a été à un moment donné et qu’elle vous parle parce qu’elle vous a vraiment construit alors.

C’est dans la simplicité et l’honnêteté avec nous-mêmes, d’abord, que nous devons agir premièrement.
La dépendance avec lui est au prix, je le crois, d’une volonté de lui être fidèle en étant prêt à sacrifier, même s’il faut, ce qui compte le plus pour soi-même.
Dieu sonde nos cœurs, il sait de quoi nous sommes capables et surtout de quoi nous avons décidé au fond de nous-mêmes.
Abraham était prêt à sacrifier son propre fils, Isaac.

Et nous : où en sommes-nous ?

Le Père céleste a sacrifié son propre Fils, Jésus-Christ.
Et nous, si nous sommes Epouse de Christ n’avons-nous pas la même profondeur de cœur ? Ne sommes-nous pas au même point de sacrifice que notre Epoux ?
J’avais auparavant  (il y a un an environ) parlé du vêtement de l’Epouse en précisant qu’il y a trois sortes de robes. Elles sont blanches oui, mais l’éclat de chacune d’elle correspond au niveau du sacrifice que nous aurons manifesté.

Il y a un sacrifice de repentis, ou un sacrifice de purification ou encore un sacrifice de oints. C’est cela « entrer dans les portes de la ville
Apocalypse 22 :14 

"Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! "

Comment franchir ces portes ?
Par des baptêmes tout simplement.

La première porte : c’est le premier baptême ; celui d’eau, de la repentance ;
la deuxième porte c’est le baptême de l’Esprit ;
et enfin le troisième baptême c’est celui de sang.

Ce n’est que de cette manière que nous ne pouvons faire qu’Un avec lui et prendre notre mission respective. 
Pourquoi ?

Car c’est le témoignage de l’Epouse. Ce témoignage qui montre que nous sommes en accord avec notre créateur.

« Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent à un" (1Jean 5 :8)

Ces trois sacrifices montrent notre unité avec notre Epoux puisqu’ils se rapportent à Un.
Voilà les 3 missions qui n’en sont qu’une. Même si elles sont d’une forme différente (j’en conviens), elles ont le même fond. 

Alors qu’elle est votre mission ? une mission de repentis ou une mission de puissance ou une mission de oints (partager la vengeance de Dieu) ?

Quel que soit votre mission, vous ne manquerez pas d’huile, puisque vous aurez le niveau correspondant à votre niveau de sacrifice. Mais, pour ceux qui ne se seront pas sacrifiés ou qui auront exercés un faux sacrifice, ils ne franchiront par les portes de la ville de la nouvelle Jérusalem ( c’est ce que signifie le chapitre 22 de l’apocalypse comme le chiffre 22 : il y a une séparation).

Alors ce qui me paraît évident : c’est qu’il n’y a pas d’âge, pour réaliser ses œuvres de justice (sa mission, son sacerdoce) mais bien un moment spécial pour recevoir sa mission divine.

Moïse, sa mission de oint, il l’a reçu tard, vers 80 ans, au milieu d’un buisson ardent, alors qu’il faisait paitre les moutons de son beau-père (cette mission c’était de conduire les enfants d’Israël hors d’Egypte), et moi, (toute modestie gardée) ma mission je l’ai reçu à l’âge de 53 ans, il y a 4 ans maintenant, pas comme Moïse avec l’ange de l’Eternel ; non, j’ai été ravi en esprit, avec cette sensation inexplicable d’être sorti de mon corps pour me retrouver au ciel, en Elohim.

Je me rappelle ce «  jour du Seigneur » non pas un dimanche, mais ce lundi 30 juin 2014, gravé en moi comme une nouvelle naissance, alors que ma première conversion d’origine datait, elle, de 25 ans d’avant.
Là aussi, je vous dis cela, pas pour me glorifier, me mettre au-dessus de vous, mais car Dieu marque le disciple dans sa mission d’Epouse ; c’est encore une affaire surnaturelle.

Et Dieu prend un étalon de mesure, un roseau pour mesurer son Épouse, car le nombre est très précis.
Apocalypse 11 :1 « On me donna un roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent ».

Alors, certains, je l’entends se posent la question : s’ils font partie de l’Epouse.
Ils doutent de leur appel ou de leur élection.
Ce n’est pas à moi ou à quelqu’un d’autre d’y répondre. Seul l’Epoux, a ce pouvoir et je sais qu’il l’exercera le moment voulu et de la manière qu’il aura décidé avec chacun et chacune.

Pour vous, mon conseil, vivez ce que l’Esprit vous pousse à faire et ne vous souciez pas du lendemain, Dieu s’en charge, Que la paix et la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ reposent sur vous !
Amen.

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