dimanche 15 mars 2020

LE CHAOS EST INÉLUCTABLE ET SURTOUT INDISPENSABLE!


321

Par Eric Ruiz

(Ce message sonne comme un compte à rebours, 321)

Quoi pensez de ce que reçoit le prophète Esaïe 400 ans avant Jésus-Christ, au chapitre 6?
Ah, ce fameux chapitre 6… mais à qui l’attribuer ?



« J'entendis la voix du Seigneur, disant:…Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son cœur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.

11Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude; 12Jusqu'à ce que l'Eternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert, ».

Cette parole m’a saisi quand je l’ai relu là le 9 mars.

J’ai vu la même chose : notre pays ravagé par la solitude, un désert semblable à l’Italie, comme Rome, Milan, Venise, les rues, les commerçants, les transports et les églises vidés et désertés ; Toutes ces grandes villes mise en quarantaine, quel choc ! ; Tout ça à cause du Covid-19, de ce virus à couronne !

Et j’ai reçu simultanément la raison, d’une telle désolation, elle est identique à celle des contemporains d’Esaïe.

« Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi ; Et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine.».

Ces préceptes ne sont que des choses apprises et répétées comme des vérités évidentes, mais qui ne sont que des traditions religieuses, ils ne proviennent pas de Dieu.

« Ce peuple m’honore des lèvres », ces paroles sont répétées aussi par Jésus qui relie souvent ses pensées à celle de l’ancien prophète, il le dit clairement : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous ».

Aujourd’hui le constat est alarmant et criant de la même vérité:
J’ai envie de crier, moi-aussi, comme eux :
« Hypocrites, Jésus et Esaïe ont bien prophétisé sur vous ! ».
Pourtant, rien ne peut changer, car c’est ceux qui se disent croyants en premier qui persévèrent dans leur hypocrisie. Ils font mine de comprendre, mais en fait rien ne se passe dans la réalité.
Pourquoi ?
Parce que les cœurs sont aussi durs qu’autrefois.
Les coupes de colères de Dieu se sont accumulées, sans que la repentance hurle à l’intérieur de tous ses enfants (qui sont enfants de la promesse : la promesse faite à Abraham).

Jésus, comme Esaïe, ont annoncé un message, ils ont été la voix de Dieu, et la majorité… ont pris leurs paroles à la légère : ils ont eu les yeux obscurcis, les oreilles bouchées, le cœur insensible, car dans les faits, hier comme aujourd’hui rien ni personne ne bouge.
Aujourd’hui, ils disent par exemple : Amen… le coronavirus m’a montré que je suis arrogant et dans la peur ; et que je dois changer : transformer ma peur en foi et mon arrogance en soumission ; ou alors, ils réalisent et disent : le virus m’a mis à l’épreuve: c’est vrai, ma foi est petite, mes prières semblent inutiles, je dois m’humilier, confesser mes fautes et m’en séparer.
Mais à peine ont-ils confessé leurs faiblesses, qu’ils courent vers d’autres prophètes qui leur montrent qu’ils ont raison d’avoir peur ou que les arrogants se sont les autres, ceux qui veulent nuire à la planète et qu’il vaut mieux dans ces temps obscurs prier plus souvent, c’est ce qui changera la donne. En fait, ils sont ballottés, d’un côté et de l’autre.
Ils disent aussi : « la religion est mauvaise, elle ne procure que de l’idolâtrie », et les voilà aussitôt vantant les paroles d’un « homme de Dieu » lambda, ne rapportant que les paroles de sa religion.
D’autres comprennent l’utilité de jeûner, on les croit animer d’un désir fort de repentance…
Mais ils ont le cœur insensible.
Alors, après leur jeûne, je ne suis pas étonné de voir leurs paroles pires qu’avant.
La maison est balayée, propre et sept démons plus mauvais se sont installés.
Eh oui, quand on jeûne on rencontre trois tentations : sa convoitise, son orgueil, son idole.
Et alors que se passe-t-il avec une volonté si illusoire?
Eh bien, on dit oui à tout ce que Jésus a dit non, quand il a jeûné et qu’il s’est retrouvé devant le diable.
Le jeûne aujourd’hui sert à couronner des personnes qui se sentent après coups, encore plus dans leur droit. Ils sont au final plus orgueilleux, plus idolâtre et leur prière est exaucée, ils sont bénis : Dieu aurait répondu à leur désir de convoitise.

Où est passé le bon sens ? Où est passé l’intelligence de ceux qui se disent animés par l’Esprit Saint?

Esaïe a répondu à cette question : «Ils ne comprennent rien…afin qu’ils ne se convertissent point et ne soit point guéri » ; car c’est la même voix, c’est celle d’un Dieu qui ne change pas pour un peuple qui lui  agit toujours en s’embourbant de plus en plus dans le déni.

Non, Il faut la dévastation. Il faut la ruine, il faut le malheur, le chaos est inévitable pour qu’ils comprennent…
Rien d’autres ne les fera changer : et ce n’est pas moi qui le dis : c’est la voix qui est en Jésus et la même voix qui est en Esaïe et qui affirme encore aujourd’hui que dans le malheur uniquement, ils croiront à Dieu et par aucun autre chemin.
A ceux-là je réponds : rassurez-vous vous n’aurez pas longtemps à attendre car les jours mauvais sont là.

Nous sommes le 13 mars, jour de mes 59 ans et le pays s’est refermé sur lui, chacun chez soi, toutes les festivités et les divertissements sont annulés.
Plus rien pour se réjouir. L’Europe devient l’épicentre de la propagation du virus à couronne et la première puissance mondiale (les Etats-Unis) est déclarée en état d’urgence.
La peur, comme je le disais dans mon message précédent sur le Covid-19) est le premier mobile.

Croyez-vous que je vais convaincre par mes messages ? Impossible car l’Esprit Saint lui-même ne le peut pas.
On aura beau l’écrire, le dire, le prêcher, le redire, le re-prêcher rien n’y fera.
C’est comme avec Moïse, ils prennent une partie de la nourriture et délaissent l’autre. La manne n’est mangée qu’à moitié, car ils s’accommodent d’une autre nourriture.
Dès qu’un « homme de Dieu » annonce ce que leur vielle nature désire, ils retournent ; ils reviennent à la nourriture, à celle qu’ils avaient pourtant vomie hier.

Alors pourquoi prêcher justement me direz-vous ? A quoi ça sert ?

La raison est que mes messages, ma voix, ne serviront que bien plus tard quand ils auront vécu leur temps de malheur.
Après le chaos, ils reconnaîtront alors celui qu’ils ont percé.
Ils reconnaîtront que leurs actes s’étaient une infamie aux yeux de Dieu et qu’ils crucifiaient à nouveau la chair de Dieu en mangeant une autre nourriture que lui (lui, parce que c’est lui, Christ, qu’il faut manger).

Il y a toujours eut un peuple égaré qui se croit dans la lumière.
Au temps d’Esaïe, à la mort du roi Osias, les habitants de Jérusalem se croyaient au-dessus des autres. Ils pensaient que parce que ce roi idolâtre avait été dévoilé et exilé, la lumière était revenue et qu’ils avaient chassé les ténèbres (comme aujourd’hui aussi)
Mais relisez bien Esaïe chapitre 6 ; quand le prophète a la vision de Dieu…
Il ne voit pas Dieu assis dans son temple, il est beaucoup plus haut ; il voit seulement à l’intérieur, les pans de sa robe et il voit des Séraphins, des anges agir en se voilant la face avec leurs ailes pour ne pas voir l’iniquité se répandre ; et en se voilant les pieds avec leurs ailes pour montrer qu’ils n’entrent dans aucune action.
Mais quand ils agissent c’est uniquement par la voix ; leurs ailes font qu’ils se déplacent en volant, c’est-à-dire par la voix, car c’est la voix, la parole qui agit et qui plane au-dessus des frontières. Cette voix réconforte, inspire, mais attention ici…

C’est elle, cette voix, qui fait tomber les fondements du faux temple.

Qui sont ces Séraphins ?

Ce sont des disciples prophètes, (des envoyés c’est ce que signifie le mot ange). Disciples prophètes : car « tous disciples accomplis sera comme son maître » et le Fils de l’homme est prophète ; Donc tout disciple accompli est prophète et fils de l’homme.
Mais Séraphins portent aussi un autre sens ; En hébreu Saraph [saw-rawf’] c’est celui de serpent venimeux, plus précisément le venin ayant un effet de brûlure.
Pourquoi un tel sens ?
Sont-ils mauvais, alors ? Sont-ils des anges des ténèbres ?
Bien-sûr que non,

Au verset 3 du chapitre 6, le doute ne peut s’envisager :
« 3Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! Toute la terre est pleine de sa gloire! »
Il y a un autre passage (Apocalypse 4) ; Il nous dit qui sont ceux qui crient :  « trois fois saint » :

« Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient! "

Ces quatre êtres vivants, devant le trône sont des traits puissants de la réputation ou, de la renommée de Jésus-Christ, que l'on retrouve dans ses vrais disciples. Ils ont le courage du lion, la force du bœuf, la soumission de l’homme brisé, et enfin des prières d’aigle au regard aiguisé.

Donc ces Séraphins, sont aiguisés en Dieu et Dieu est en eux et ils portent sa parole ; mais voilà, la parole de Dieu qui sort de leur bouche pique, brûle, comme le venin du serpent et finalement, elle détruit.
La Parole, ici, n’est pas réconfortante, elle est source d’angoisse et de terreur, c’est pourquoi ces disciples prophètes ne sont pas recherchés et qu’ils sont même diabolisés.

On croit et on veut toujours associer le serpent au diable dans la religion, mais on oublie la fonction de révélateur du serpent.
Le serpent qui mord le talon du cheval, c’est la prophétie et l’emblème attachés à la tribu de Dan. Cette tribu de prophètes, qui en mettant un cavalier à terre révèle son état mauvais et soumis uniquement à ses propres valeurs.
Le serpent d’Airain de Moïse, lui, n’avait rien à voir avec le serpent ancien du livre de la Genèse.
Lorsque des hébreux étaient mordus par un serpent, il leur suffisait de regarder le serpent d’airain placé au sommet d’un mat pour être guérit.
Le sens profond de ce serpent de bronze réside dans le regard.
Regarder son ennemi avec crainte et tremblement, c’est regardé vers le bas et voir le diable s’acharner contre soi ; mais le regarder en levant la tête vers Dieu, c’est voir dans le serpent, l’ennemi (qui n’est en fait qu’un ami), qui vous aide dans votre guérison. Il ne vient pas vous détruire, il vient vous délivrer. Ne vous fiez pas à son apparence, mais regardez à son cœur !

On va lire Esaïe 6
« L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. 2Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.
4Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée ».

Attention ce ne sont pas les Séraphins qui ont ébranlés les portes. Ils n’ont fait que de prononcer des mots. Ces mots ont alors eut l’effet d’une bombe.
Ces mots ont révélé les ténèbres.

Les croyants d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier, ils ont ébranlés eux-mêmes les fondements de la foi (les portes du temple sont brisées) et ils ont le cœur rempli de fumée ; ce qui signifie qu’ils ont caché, enfumé ce qu’il y a à l’intérieur pour que rien ne puisse se voir.

Mais ce ne fut pas le cas d’Esaïe.
Il ne se sent pas meilleur que les autres, mais il reconnait que sa foi est ébranlée, car contrairement aux autres  aucune fumée ne cache ses intentions.
Voilà pourquoi il dit :
« Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées. »
Juste un petit aparté pour dire qu’Esaïe a fait une description de l’Eternel des armées , qui n’est pas ce que beaucoup de visions de croyants nous montrent.
Il n’y a là aucun cheval, aucun troupeau de cavaliers dans le ciel, aucune formation de chars et de chevaux rangés en formation de combat et armés jusqu’aux dents.
Non, juste des anges avec six ailes qui ne veulent plus voir et plus agir ; mais par leurs paroles ils déclenchent l’effondrement des portes du temple.
Eh oui, la parole est ce qu’il y a de plus fort. La parole est plus forte qu’une armée de combattants très nombreux et préparés à la guerre.
Rappelons-nous que le juge Gédéon a mis en déroute une armée de plusieurs centaines de milliers de guerriers expérimentés avec simplement des trompettes.

De même, l’armée de l’Eternel ce n’est pas non plus le cavalier du premier sceau de l’Apocalypse, qui chevauche un cheval blanc, avec un arc et une couronne car il part en vainqueur, pour vaincre.
Non celui-là justement, se veut imiter Dieu en prenant un cheval blanc. Mais, son orgueil se voit de loin, avec sa couronne, parce qu’il convoite les premières places ;
Et il a un arc sans flèche, parce qu’il croit être invincible et n’avoir pas besoin de combattre pour gagner : c’est un imposteur ce cavalier blanc.
Donc si vous avez eu une vision d’un cavalier blanc, c’est que vous avez la vision d’un imposteur ; et cet imposteur ce peut-être vous et c’est sûrement vous car Dieu révèle le mal en chacun de nous.

L’armée de Dieu, je le redis, c’est la Parole, c’est le message porté par un messager qui tranche, sa prière est comme un glaive ;
L’armée de Dieu est invisible, elle n’a jamais été reconnaissable par la vue, toute image la représentant doit-être brisée.
Pourquoi ?
Simplement parce que sa Parole est parlée et révélée.
Donc, il suffit juste de la comprendre Elle agit comme une simple épée : l’épée de la parole à double tranchant : voilà comment agit l’Eternel des armées :
Celui qui reçoit l’épée de la parole ne se devient pas un guerrier conquérant, mais comme Esaïe nous le montre, on lui pose d’abord une pierre brûlante sur la bouche pour le purifier de ses fautes, puis dans l’humilité il reçoit le pouvoir de marcher vers un peuple rebelle pour lui annoncer comme le venin d’un  serpent, son intelligence obscurcit et son chaos à venir.

Esaïe 6 :6
« l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. 7Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.
8J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.9Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point ».

Jésus-Christ n’a-t-il pas reçu le même message, lui, quand il dit : « je suis venu dans ce monde pour que ceux qui voient deviennent aveugles » ?

Beaucoup d’enseignants prennent ce passage d’Esaïe 6  pour expliquer comment un clergé est appelé, comment les « hommes de Dieu » reçoivent leur appel. Ils s’identifient complètement alors à Esaïe.
Mais voilà, leur explication est pleine de fumée.
La quasi-totalité s’est autoproclamée. Ils se sont eux-mêmes posés la question de leur élection et ont répondu seuls à cette question. Ils se sont oints et se sont consacré par la tradition des hommes (la religion).

Pourquoi suis-je si affirmatif ?

Parce qu’ils ont sauté la première étape. Ils n’ont pas crié à Dieu avec ces mots dans le cœur : « Malheur à moi je suis perdu, mes lèvres sont impures et je suis dans l’iniquité comme les autres. »
Non, ils avaient déjà dans le cœur la volonté de se placer au-dessus de la meute (le cavalier blanc du premier sceau, c’est eux).

Alors mes frères et sœurs ne me rejetez pas parce que je vous annonce un réveil dans le sang.
Mais ma bouche est soumise à la parole, parce que je suis passé au creuset, parce que j’ai dit le cœur brisé, l’esprit abattu, le 22 juin 2014 : « malheur à moi je suis perdu et je suis dans l’iniquité ».
Que cette parole soit la vôtre, que votre épreuve soit votre délivrance, au nom Christ qui vit en nous !
Amen

dimanche 8 mars 2020

LE COVID-19 : COMMENT DIEU NOUS PARLE !

320

Par Eric Ruiz

Quoi dire sur ce nouveau phénomène sans être ni alarmiste, ni insouciant, ni accusateur.
Allons directement à la question principale : le Covid-19 est-il un des bras armés de Dieu ?
Je dirai oui… d’une certaine manière (cette nuance est très importante)

Ce virus est arrivé, c’est le cas de le dire sans crier gars, en ce douzième mois de l’année 2019 !
Les chiffres, les nombres comme toujours, nous fournissent une compréhension parallèle et ils servent à confirmer des pensées venant de l’Esprit Saint.

Pour ma part, j’ai été amené à écrire sur ce thème alors que le nombre de personnes atteintes et répertoriées en France a augmenté en un seul jour de 19 cas supplémentaires (je parle là, du jour du 28 février).
Et que la veille j’ai été comme surpris, arrêté, devant l’heure qui s’affichait sur mon smartphone : 19h19.

Ce virus s’est implanté au départ à Wuhan, une métropole chinoise de 11millions d’habitants (11 nombre du jugement) ;
Et le Covid-19 porte ce nombre : révélateur d’une attention spéciale de Dieu.
Donc ce n’est pas un hasard si ce virus est apparu ainsi…
19, C’est un « rendez-vous » qu’Elohim donne à tous les humains sur la montagne ; c’est le même rendez-vous qu’il donne dans Genèse 19-19 sur la montagne, à tous les habitants de Sodome pour échapper au carnage.
Donc sur cette frontière, il y a un jugement. Il y a une séparation entre ceux qui se complaisent dans leurs péchés et ceux qui cherchent la vérité en commençant par eux, en s’examinant soi-même.
Exode 8 :19
« Je placerai une séparation entre mon peuple et le tien. Ce signe sera pour demain.» 
Ce signe c’est la sainteté ou la corruption, ou encore la fausse sainteté qui s’exclue.

Pharaon lors de son rendez-vous avec Moïse, et le Dieu d’Israël reçut lui aussi, 10 jugements.
Et le 10ème jugement, ou fléaux signifiait : « la morts des premiers-nés ».
La mort ou la vie correspond au sommet de cette montagne où Dieu donne rendez-vous.

Je me sens obligé de faire un parallèle avec le Covid-19 qui n’est pas un virus classique comme la grippe;
Il inquiète, car sa mortalité est plus forte, sa  contagion plus facilement répandue; De plus elle ne touche pas en majorité toutes les personnes fragiles (les plus jeunes enfants et les personnes âgées).
Les enfants, les adolescents seraient immunisés naturellement contre le covid-19, (ils sont porteurs mais pas victimes) puisqu’une seule victime de moins de 19 ans est à déplorée depuis le début de l’épidémie dans le monde (source la Dépêche) ; et 70% des décès sont des personnes de plus de 60 ans ; (on le sait, beaucoup d’ aînés, de premiers-nés sont âgés dans leur famille, et ils sont les principales victimes).

Le temps d’incubation de la maladie durerait quant à lui :14 jours selon l’OMS (c’est le temps que chaque malade connait dans les pays contaminés) ; c’est-à-dire que la personne est, comme le désigne Lévitique 12, impure pendant ce temps et elle est mise en quarantaine. Ce temps de 14 jours m’a fait penser aux jours de repentance pour une femme.
Lévitique 12 « Lorsqu'une femme deviendra enceinteSi elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines (14 jours), comme au temps de son indisposition menstruelle; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang. ».

Comme si Dieu voulait nous faire comprendre que le rendez-vous avec lui se fait après 14 jours, où nous devons nous séparer de la femme impure qui est en nous.
Apocalypse 14 :3 « …les 144000 qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes,(on a envie de rajouter pendant au moins 14 jours) »
ll faut comprendre ici que les saints sont comptabilisés, et qu’ils sont peu nombreux, car ce sont celles et ceux qui résisteront à de fortes influences négatives, mais attention pas à cause de la femme, (ne tombons pas dans le sexisme), mais ce sont les mauvais côté du sexe féminin, c’est ce qui est de la séduction féminine ; cette séduction souillée qui les amènent à l'infidélité, à la prostitution ou à la divination. (c’est le thème que j’avais développé le 1er octobre 2017 sur le message : « Qui est la femme souillée d’Apocalypse 14? ».

Voilà donc cette séduction qui est à mettre au feu au plus vite ; Et là, je ne parle pas de perversion sexuelle uniquement mais de spiritualité. Car aller vers d’autres dieux équivaut à se corrompre avec des femmes illégitimes.

Donc, je persiste, car je ne crois ni à un complot planétaire, ni à un accident de la nature, ni encore à une punition divine qui enverrait un virus indestructible provoquant l’extermination massive, éliminant l’espèce humaine de la terre. Mais je crois par contre à une mise à l’épreuve planétaire.
Le bras de Dieu ne vient pas détruire mais mettre à l’épreuve notre foi, notre amour.
La mise à l’épreuve c’est ce que laisse envisagée le nombre 19 :
Lisons Exode  20 :19 à 20
«  Ils dirent à Moïse: «Parle-nous, toi, et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle pas, sinon nous mourrions.» 20 Moïse dit au peuple: «N'ayez pas peur, car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux afin de ne pas pécher.»

Moïse rappelle au peuple de ne pas avoir peur, de ne pas être effrayé.
De nos jours, c’est la même peur et la même angoisse, celle de se voir malade et mis en quarantaine, et peut-être mourant, ; c’est cela qui inquiètent les populations du monde entier, qui se sentent impuissantes à contrôler et à maîtriser, ce phénomène nouveau.

Cette peur devrait leur faire réaliser que c’est d’un Dieu sauveur qu’ils ont besoin.
Cette phobie est bien-sûr entretenue par les médias, les politiques. Ils sur-informent, et mettent constamment ce sujet à la Une de l’actualité.
En voulant se faire passer pour des professionnels consciencieux, ils font l’inverse que de rassurer, ils font monter des sentiments de panique chez les gens.

Que faire alors de toutes ses informations inquiétantes où on n’arrive pas par exemple à retrouver le patient 0 ?
Comme on n’arrive pas à contrôler l’évolution, ni la mutation possible du virus, ni sa durée de vie (puisque qu’un malade guéri peut retomber malade, la preuve et je ne le fais pas exprès mais Franceinfo a fait part d’une japonaise qui sorti de l’hôpital le 1er février une fois guérie, retomba malade 19 jours plus tard, le 19 février et fut à nouveau testée positif au virus) etc.
On ne peut pas non plus, repousser le mal en fermant les frontières, comme veut le faire Israël. Quoi faire, alors ?
L’impuissance s’est généralisée…
Informer, mettre en quarantaine, confiner, se protéger par tous les moyens et attendre.

Tout est fait pour pousser les gens à l’angoisse voire la panique, car les gens ne retiennent que les zones d’incertitudes qu’on laisse pointer.

Je crois que pour bien comprendre ce fléau, nous devons le replacer dans le contexte des 10 fléaux de l’Egypte relaté par le livre de l’Exode.
Ces fléaux existent bien en réalité (il suffit juste d’ouvrir les yeux sur les catastrophes qui ont lieu depuis plusieurs mois en Australie) mais ici le propos n’est pas celui-ci ; les 10 plaies créent (ou plutôt révèlent) un comportement spécial chez l’homme
1-l'Eau changé en sang
C’est la parole qui est corrompue, elle est mensonge et manipulation.
2-Les Grenouilles
leur croassements créent des Insomnies, elles provoquent l'angoisse, le tourment, l'anxiété, le burn-out, la psychose.
3-Les Poux
En créant des démangeaisons sur la tête et sur le corps créent de l'énervement de l'irritabilité et à la longue, de la colère.
4-Les Mouches
Le venin, par leur bouche, amène la calomnie, la dénonciation, les mensonges, la trahison, ou la vengeance.
5- Épidémies du bétail
C’est le manque à gagner. Le pouvoir d'achat qui baisse, les classes moyennes les plus nombreuses qui s’appauvrissent encore plus ; cela provoque le sentiment d’injustice, la sensation de perdre ce que l’on avait acquis auparavant en droit et en liberté, c’est le découragement, voire le désespoir qui gagne la majorité.
6- Les ulcères Purulents
Ce sont les maladies cancéreuses, les épidémies honteuses, celles que l’on n’ose avouer).Le sentiment de honte qui pousse à se cacher, à s’isoler.
7- La Grêle
Inondations, catastrophes climatiques amenant des destructions en tout genre (habitation, véhicules, récoltes). Ce sentiment de ruine, celui d’avoir tout perdu amène lui aussi son lot de désespoir et de révolte.
8- Les Sauterelles
Destruction des récoltes. Ruine de l'agriculture, dévastation des cultures. Là aussi le sentiment de pénurie, pousse les gens à faire des actions de survie, à se ruer sur certains produits de consommation courant, pour faire des provisions d’aliment de base. Le vol et le banditisme s’accroît alors.
9- les Ténèbres
Ne plus avoir de lumière devient source de méfiance, la paranoïa, l'isolement, la peur de l'autre s’installe.
10-Mort des premiers-nés et la pâque de l’Eternel
La mort vient surprendre les aînés d'une famille, c'est une mort rapide, incontrôlable, et qui provoque l’angoisse de savoir qui va être touchée ?
Le mot virus est étymologiquement, par sa racine latine rattaché à celui de toxique, de venin ou encore au mot poison. Le coronavirus agit comme un poison.
Jérémie disait dans ses lamentations au chapitre 3 verset 19 : « quand je pense à ma détresse, et à ma misère, à l’absinthe et au poison » ; il ne parlait pas que d’un poison physique qui rend malade, mais aussi d’un poison moral, qui fait l’effet d’un venin : Il trouble le comportement.
Le comportement alors s’enflamme. Il  devient l’origine de tous les excès. Nous avons bien là l’effet du démon qui met le feu dans le sang.

D’ailleurs, tout s’ajoute et se surajoute :
Au mensonge, à la calomnie, à la trahison viennent se surajouter, le tourment, l’anxiété, l’énervement, la colère, la révolte ; puis vient se mélanger la honte, le découragement, la peur des autres qui vont pousser les gens dans leur retranchement en pillant pour survivre, ou se repliant sur soi ; en s’isolant ou en fuyant ceux qu’ils verront comme des pestiférés.
Voilà ce que fait l’accumulation des 10 plaies !

Donc le coronavirus ne met pas la lumière sur la mort, (arrêtez de vous fixer sur le nombre de décès !), mais il met l’accent sur le comportement.
Comment les gens réagissent à ce fléau, que font-ils en parallèle?
C’est très souvent dans les temps extrêmes comme en temps de guerre que se révèle les cœurs (les traîtres, les lâches, les dénonciateurs, les calomniateurs, les manipulateurs, comme de l’autre côté, les courageux, les bienveillants, les actes héroïques, ceux qui se sacrifient pour les autres.)

Les 10 fléaux de l’Egypte montrent une escalade dans le comportement qui atteint son paroxysme chez un nombre important d’individus ;
Et c’est pourquoi la crise sociale économique politique et religieuse va devenir plus profonde encore, plongeant le monde encore plus dans le chaos et la destruction de Babylone.

Revenons à la dixième plaie :
Exode 12 :33 «Les Egyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de le renvoyer du pays, car ils disaient: Nous périrons tous ».
Vous voyez la peur de mourir pousse encore plus à la séparation ; elle donne du zèle pour trouver un ennemi à fuir ou à chasser le plus rapidement possible.
Les gens trouveront des ennemis responsables de la crise sociale, de la crise économique ou religieuse, bref du mal qu’ils subissent.
Ils agiront rapidement en les montrant du doigt, en les condamnant, et en les répudiant.
Nous sommes entrés dans une période sombre ou les réactions de guerre priment sur celle de paix.

Mais ce n’est pas tout : Le coronavirus dévoile par son nom même un autre comportement :
Corona signifie couronne. Le virus couronne se distingue par sa forme en couronne.
Est-ce un hasard ? Je ne le crois vraiment pas.
Il montre des gens couronnés. La couronne officialise une position de leader, de roi.
Qui règne alors sur leur vie, qui est leur maître ? Ils se sont jugés seuls maître à bord, ou alors ils s’illusionnent par leurs prières qui diffèrent tellement de leurs actes.

Job 19 :9 : c’est Job qui se juge lui-même déjà au verset 6 : « Sachez alors que c'est Dieu qui me poursuit, Et qui m'enveloppe de son filet …Voici, je crie à la violence, et nul ne répond; J'implore justice, et point de justice!
Il m'a fermé toute issue, et je ne puis passer; Il a répandu des ténèbres sur mes sentiers.
19 Il m'a dépouillé de ma gloire, Il a enlevé la couronne de ma tête. »

Voilà ce que la couronne de ce virus dévoile : il dévoile la violence, les ténèbres et la fausse gloire que l’homme s’attribue. Il montre cette couronne qui est déjà sur sa tête et qui doit être enlevé, arrachée mis au sol de façon brutale (foulée au pied).
Cette violence, elle se manifeste par la prise de conscience de se voir dépouillé de sa gloire.
Esaïe prophétisait le malheur attachée à cette couronne : il disait : « Malheur à la couronne de fierté des ivrognes d’Ephraïm (ivrognes : parce qu’ils se sont saoulés avec la lettre, la parole)…qui sera foulée au pieds ».

Au moment où j’écris ces lignes, l’information de la journée relate le procès de plusieurs couples politiques français, connus pour avoir volés des fonds et détournés des fonctions publiques à leur avantage.
Ces têtes couronnées se sont effondrées. Les journalistes ont employé le mot de « mis à genoux » pour traduire leur extrême désillusion ainsi que leur grande détresse.

Mais je tiens à le rappeler, ce « virus couronne » sert comme la dixième plaie d’Egypte, pas seulement à mettre un peuple à genoux, mais à sauver, à libérer un peuple captif.
D’un côté il y a la détresse, de l’autre on célèbre la Pâque.
Avant que la mort frappe, les Hébreux, pendant sept jours ne faisaient plus de pain avec du levain.
La pâte ne montait plus, leur esprits non plus, Ils s’humiliaient, voilà comment ils célébraient la Pâque, pendant la dixième plaie.
Exode 12 :19
« Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain levé sera retranchée de l'assemblée d'Israël, que ce soit un étranger ou un indigène »
C’est dans ce genre d’épreuves ultime, extrême, que la Pâque a toute sa raison d’être et tout son sens.
L’agneau immolé qui était partagé en famille avait du sens ; le sang de cet agneau aussi, puisqu’il servait à marquer les linteaux des portes en signe de consécration.
Plus qu’un symbole, ce sang montrait le haut sacrifice de l’épreuve comme l’absence aussi de sacrifice. On est alors dans ce dernier cas retranché.
Oui « retranché »…On ne peut pas mettre du sang sur les linteaux ; notre sacrifice n’est pas visible.

Alors, ne nous trompons pas : le jugement de Dieu commence par sa maison. Donc, dans ceux qui prenaient la Pâque, des Israélites, des étrangers et des indigènes ont dû aussi être retranché. Pourquoi ?
Parce qu’ils prenaient un jugement contre eux en mangeant du pain levé, en essayant de dissimuler leur orgueil.

Alors, maintenant pour en revenir à ce poison, ce venin mortel….vous l’aurez tous compris : il sert de révélateur et il retranche.
De quelle manière ?
C’est le fossé qui se creuse de plus en plus entre deux genres de personnes que nous allons voir clairement prendre forme. C’est aussi une forme de mise en quarantaine.
La frontière n’est plus seulement virtuelle, elle se voit clairement, aussi clairement que des murailles, des fortifications qui entourent une cité.
Comment se voit-t-elle ?
Par la séparation, l’éloignement.
Le fossé creuse un espace.
Il met des personnes d’un côté, qui ne peuvent plus être en relation avec les autres.
Car la frontière va se refermer.
Et cette frontière va bien entendue se voir à l’œil nu, comme se ressentir spirituellement aussi.
Alors ne soyons pas léger, ne prenons rien à la légère en se disant : ce n’est qu’un petit virus sans importance, ou bien, je suis protéger par ma foi, ou encore, de toute manière Dieu a tout prévu (donc le nombre 19 ou pas, ce n’est pas important, Dieu reconnaîtra les siens…).
La fatalité rend sourd et le manque de nourriture aussi. Ceux qui dénigrent la révélation agissent pareil.
Exode 16 :19
« Moïse leur dit: «Que personne n'en laisse (de la nourriture) jusqu'au matin.» 20 Ils n'écoutèrent pas Moïse et certains en laissèrent jusqu'au matin ; alors il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.  » (Parce qu’ils vomissaient la révélation tout simplement;
Alors, soyons zélés et persévérant en tous points, la frontière est étroite. 
Amen

dimanche 1 mars 2020

LA FIN DES MINISTÈRES DU CORPS DE CHRIST

319

Par Eric Ruiz

Je constate qu’il y a un thème qui revient souvent et qui accapare les pensées : celui des ministères du corps de l’Eglise.

Il y a selon Éphésiens 4 :11, cinq ministères dans l’Eglise
«  il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ».
Ces rôles sont bien réels, mais à quoi servent-ils réellement ?
C’est le verset suivant qui nous donne leurs buts.
« pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ ».
Vous avez vu : Deux mots sont sans cesse répéter comme des trophées dans les assemblées : « perfectionnement » et édification », comme si on amenait encore plus haut des athlètes, déjà arrivés à un stade de haute performance.
Comme si l’édification consistait à finir de tisser un habit de fin lin éclatant et pur.
Je vais vous montrer qu’on est très  loin de cette apothéose ; et que ce bel habit n’est encore qu’un vulgaire tissu rempli de tâches.
Car, stupeur, la majorité  s’arrête là, à ce verset, pour justifier l’absolu nécessité de ces ministères.

Ils croient tous à cette « super-Eglise », et à la venue de cette assemblée au summum qui doit manifester ces cinq grands ministères ; et beaucoup attendent avec impatience que ces grandes fonctions soient rétablies, déjà dans leur Eglise au retour du Seigneur.

Mais c’est l’inverse qui doit se passer au retour de Christ. Si la foi est là, c’est qu’il n’y a plus de ministères, ils ont cessé d’être utiles, puisqu’il n’y a plus de captifs, alors à délivrer.
Les ministères sont pour redonner la santé à un corps mourant, et pour délivrer des captifs prisonniers de leur passion.
Au verset 8, il est écrit que le fils de Dieu est monté, amenant avec lui des captifs, mais qu’il est aussi redescendu dans les régions inférieures de la terre ; 
A votre avis pourquoi ?

C’est pour chercher aussi des captifs et les ramener en haut.
Les régions inférieures de la terre, ne veulent pas dire : sous terre, ici, mais c’est d’un sens spirituel qu’il s’agit.

Ces régions, ce sont des groupes toujours vivants où règnent des esprits inférieurs par leur soumission charnelle, par leurs rébellions à Dieu. Et le but est de le les faire sortir de cet état, de les tirer vers le haut, alors qu’ils sont tombés si bas.
Qui doit se charger de ces captifs-là ? Jésus-Christ ? Le Père ?
N’est-ce pas plutôt le Saint-Esprit vivant dans une personne, qui a cette vocation ?
Le verset suivant nous le montre clairement : Ce sont des dons que Dieu donnent aux hommes qui servent aux captifs ; et ces dons sont donnés aux apôtres, aux prophètes, aux évangélistes aux pasteurs et docteurs.

La preuve  évidente en tous les cas, que le corps de l’Eglise est dans un état lamentable, c’est que ceux qui aiment les ministères, recherchent celui qui les incarneraient tous les cinq. Ils recherchent la perle rare pour l’admirer et le suivre aveuglément ; et combien prient aussi pour incarner tous ses ministères au complet (en feignant bien-sûr, d’aimer l’Eglise comme Christ l’a aimé) ?

Alors, on comprend mieux pourquoi ils ne lisent pas la suite, pourquoi ils s’arrêtent à Éphésiens 4 :12 et ne voient pas Éphésiens 4 :13 
Car ce passage met une limite, un point final à cette mission divine.
Je reprends à partir du verset 11 :

« il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, »
Avez-vous prêté attention au fait que ce corps spécial, qu’est le ministère apostolique, prophétique, pastoral évangélique, a une fin ? « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus… jusqu’à ce que»
Attention, c’est trop facile de faire croire à tous que cette fin n’est pas sur cette terre. Et qu’il faudra attendre un passage au ciel pour revêtir cette stature parfaite.
Excusez-moi cette image très peu flatteuse : C’est un peu comme sur nos emballages, il y a une date limite de consommation.
Cette date de péremption, c’est lorsque les croyants sont devenus des hommes faits, donc des hommes matures, qu’ils font unité (puisqu’ils ont le même esprit qui les inspire), et qu’ils manifestent par leurs actes la stature parfaite de Christ…alors, ces ministères n’ont plus raison d’être. Ils deviennent inutiles.
Ce sont, par conséquent, des fonctions temporelles. Au ciel, il n’y aura plus d’apôtre, plus de prophète, plus de pasteur…? Oui mais pas seulement…Là, ici-bas, aussi (n’oublions pas cette prière « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel »).
Ce qui veut dire clairement que ces ministères ne sont (surtout pas) un but à atteindre pour le croyant. Ce n’est surtout pas une consécration.

Or, quel combat autour de nous ! Quelle compétition de haute volée !
Tous ces croyants qui s’agitent pour que l’on reconnaisse qu’ils sont pasteurs ou apôtres, prophètes ou docteurs ou évangélistes.
Certains portent déjà ce nom comme un titre de noblesse, une couronne de gloire.
D’autres se battent pour savoir à qui appartient le rôle de missionnaires qui s’apparente tellement à Paul (est-ce au prophète, à l’apôtre, à l’évangéliste ?). Ils cherchent encore et toujours : une meilleure couronne (celle qu’ils ont mise eux-mêmes sur leur tête).

Non ! Le véritable but à atteindre, l’apôtre Paul le donne dans le verset que l’on vient de lire : C’est de parvenir à l’unité de la foi, être un disciple accompli en ayant atteint la stature parfaite de Christ.
C’est cette stature qui vivra éternellement, pas les ministères (voués dès leur conception à disparaître).
Cette stature n’est pas atteinte par les dons des ministres ; mais par uniquement le don de l’amour qui est la seule voie par excellence.
Le plus grand don est celui qui demeurera éternellement : l’amour (1 Corinthiens 13) : c’est le meilleur ministère !
D’ailleurs Paul le dit clairement « aspirer aux dons les meilleurs…aspirez à l’amour ».

Donc, « les ministères de la parole » (comme Calvin les nommaient) n’ont rien de glorieux en soi (là je sens que j’en choque plus d’un). Oui je choque ceux qui convoitent (et le mot n’est pas fort), mais ils convoitent une place d’honneur, une place meilleure que les autres.

Lisons ce que dit Paul au verset 14 :
« 11 il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètesafin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction ».
Voilà à quoi servent les ministres de l’Evangile : à édifier des croyants immatures, qui sont comme des enfants instables, séduits par des doctrines, trompés par ceux qu’ils aiment, manipulés par ceux qu’ils réclament comme ayant autorité sur leur vie : des prophètes prédateurs.

Où se trouve la gloire à édifier des enfants si rebelles ?

Paul ne s’en glorifie pas, bien au contraire.
Il use de patience, d’amour ; aucune parole blessante ne sort de sa bouche.
Mais il juge spirituellement leur état, qui n’est pas glorieux.
Paul a été souvent obligé de justifier sa fonction d’apôtre, comme venant de l’Esprit seul, pour se faire respecter et éviter d’être encore plus dénigré, son passé de persécuteur de disciples, le rattrapant sans cesse.
Ici, il se sent obliger d’employer des mots durs, afin de secouer un peuple hostile :
A partir du verset 17, il montre comme ce nombre l’indique, les malheurs, la ruine qui arrive sur ce peuple:

« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. 18 Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. 19 Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. ».

Voilà les gens d’Eglise décrits par Paul :

Ils marchent comme les païens, ils fonctionnent comme eux, ils sont orgueilleux, sans discernement, ils ne connaissent pas Dieu, car ils ont le cœur dur, et ils commettent les pires actes par amour de l’argent, parce qu’ils se soucient de leur richesses intérieures, de leurs passions.
Ce sont les frères et sœurs d’Ephèse, mais aussi ceux de notre époque, car l’histoire se répète.
Paul va même plus loin…il montre à qui il a à faire : à des esprits diaboliques.

Lisons le verset 25 ( le nombre de l’incrédulité et de l’aveuglement)
« C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable».

Les Éphésiens, comme les chrétiens ont donné accès au diable et c’est pourquoi ils sont si ballottés, si inquiets, si bourrés de questionnements, si colériques, si menteurs, si calomnieux, si méchants et si attirés par les richesses de ce monde.
Paul n’en fait pas une petite exception ; il en parle des versets 25 jusqu’à la fin du chapitre ; mais pas seulement : tout le chapitre suivant aussi(Le chapitre 5 de la lettre aux Éphésiens).

Pourtant ne vous y fier pas, ce jugement est loin d’être une condamnation, car les ministères de l’Eglise ont été justement créés pour que la condamnation ne tombe pas sur un peuple ingrat et infidèle.
Sans ces ministres de l’Evangile, chacun suivrait ses propres voies tortueuses et renieraient Christ, celui qu’ils ont tant aimé au départ.

Donc ces ministres ont une fonction salvatrice et pédagogique.

Ce sont des pédagogues, car ils professent la loi.
« la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.» (Galates 3 :24).
Ces ministères ont pour vocation d’expliquer, de montrer, ce qu’est la loi pour un chrétien aveuglé qui se croit sous la grâce. Le but étant qu’il retrouve la vue pour marcher sur le bon chemin de Christ (je vous le rappelle on le tire vers le haut avec force, on le fait sortir des profondeurs de la terre).
Mais une fois le chemin de Christ trouvé, » La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. » nous dit Paul.
La liberté en Christ permet alors à chacun d’exercer le seul rituel agréable à Dieu : se laisser enseigner et conduire par l’Esprit du Père.
Le pédagogue terrestre doit donc disparaître.

Comment sait-on que nous sommes passés de la mort à la vie, de la loi à la grâce, de l’enfance à la stature parfaite de Christ ?
La question est importante car nombreux sont ceux qui se croient déjà accomplis et autonomes dans leur marche en Christ.

Qui peut alors officialiser leur maturité ?

Eh bien, ce sont justement ceux qui ont été oints comme apôtres et prophètes, ceux qui ont réellement reçus ce don du Père. Eux seuls, savent si vous avez été baptisés du Saint-Esprit.
Pourquoi eux seuls ?
Car eux ils le sont, sinon ils ne pourraient vous enseigner la vérité.
Ils continueraient à vous perdre dans les mensonges.

Alors attention, je le répète ne courrez pas après ces fonctions, après ce « service divin de la parole », car il y a un prix fort à payer.
« Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ».(Jacques 3 :1)
Il y a, là aussi, « beaucoup d’appelés et peu d’élus ».
Comment ça ?

C’est le premier livre des Rois, le chapitre 13 qui nous montre bien le prix à payer en cas d’infidélité.
Au temps du roi d’Israël Jéroboam, « un homme de Dieu se rendit de Juda à Bethel ».
Cet homme reçu un message d’avertissement pour le roi, qui le prenant comme une menace personnelle étendit la main et ordonna son arrestation. Jéroboam vit alors sa propre main se paralyser et la prophétie se réaliser en voyant l’autel se fendre et la graisse se répandre à terre.
Le roi demanda alors à l’homme de Dieu d’invoquer l’Eternel, (ce qu’il fit) et sa main redevint normale.
Aussitôt, pris de remords, Jéroboam voulut récompenser l’homme de Dieu.
Mais ce dernier refusa prétextant qu’il avait reçu un ordre de Dieu de ne rien recevoir en retour, de personne, même la nourriture et l’eau.
Il continua donc, son chemin et à Bethel, l’homme de Dieu rencontra un autre homme, c’était un ancien prophète qui (ayant eu vent de son histoire) voulut lui aussi le recevoir et compromettre sa consécration.
Il lui dit un mensonge : qu’il avait reçu, d’un ange de Dieu, le fait de lui donner à manger et de pourvoir à ses besoins.
Or, l’homme de Dieu, malheureusement, accepta sa proposition.
Eh bien, sa désobéissance lui coûta très chère :
Premièrement, cela lui coûta la vie puisqu’il fut tué par un lion (et non dévoré, c’est encore plus troublant ; et que son âne fut trouvé en vie à côté du lion, encore une chose plus remarquable encore), mais ce n’est pas tout : elle lui coûta aussi son héritage puisqu’il ne fut pas enterré dans la tombe de ses ancêtres, comme Dieu l’avait prédit en cas de désobéissance.

Alors, combien d’appelés, de pasteurs, de docteurs, d’apôtres, de prophètes, d’évangélistes ont renié Christ en acceptant des fonctions, des cadeaux, des primes, des offrandes qu’ils n’avaient ni à accepter, ni à prendre.
Cela rejoint tellement mon premier message de l’année 2020, celui du 5 janvier dernier sur : « le clientélisme » qui est entré dans l’Eglise.
Celui qui mange la graisse des offrandes s’exclue lui-même de l’assemblée de Christ.
Dans les Eglises, ne voit-on pas l’autel brisé par cette graisse répandue au sol ?
Cette graisse : c’est toute cette compromission des dirigeants et de leurs disciples, elle se constate à vue de nez, elle est tellement évidente, pourquoi la nier, alors que tout le monde l’a voit ? 
Leur récompense… sera la même que cet homme de Dieu du temps de Jéroboam.
Car cette loi est valable pour tout homme de Dieu, appelé aux ministères de la parole.

Alors, je sais qu’il n’y a rien de systématique et de définitif.
Certains resteront sourds aux appels des apôtres, des prophètes, comme Jéroboam l’a été, lui, qui a persévéré dans le mal, même après avoir été averti, malade puis guéri miraculeusement.
Dans notre siècle, notre génération, les choses seront pareilles;
On n’échappe pas à son endurcissement, (ceux-là, les endurcis, en tous cas, verront un miracle comme Jonas l’a vécu en revenant sur terre finir ce qu’ils n’ont pu terminer) ;
Mais d’autres reconnaîtront la voix du Père et se convertiront.
Ils vivront, eux, un autre miracle : celui  de recouvrir la vue comme Paul l’a vécu sur le chemin de Damas.

Il y a toujours eu deux destinés : la mort ou la vie ; et avec Christ maintenant deux miracles : la première résurrection et la seconde mort (la deuxième résurrection).

Prenons ce que Dieu nous tend sachant que tout est éphémère sur terre ; mais que nos renoncements témoignent réellement de la valeur de nos engagements.
Amen