dimanche 15 septembre 2019

LA MALADIE PEUT-ELLE ETRE UN BIENFAIT ?

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Par Eric Ruiz

Pourquoi chez deux personnes de la même famille, les deux ayant la même alimentation, le même train de vie, et la même disposition à faire du cholestérol, l’une va en faire excessivement et souffrir de cela, mais pas l’autre ?

Nous touchons-là l’origine des maux qui dépassent et de loin, la simple explication biologique et médicale.

Le stress est aujourd’hui (et c’est démontré scientifiquement par les médecins chercheurs) qu’il augmente le taux de cholestérol dans le sang. Mais cette explication reste trop vague.
C’est bien la peur de manquer, la peur de perdre sa sécurité matérielle ou, financière qui va avoir pour conséquence de retenir certaines mauvaises graisses par l’organisme.
La graisse c’est le symbole de la richesse dans la Bible. Ici c’est la mauvaise richesse (le matériel et non l’esprit dont il est question).
Le corps comme l’esprit, cherchent à se payer grassement d’un manque qu’ils revendiquent.

En fait, Il y a beaucoup de similitudes entre la médecine chinoise, la médecine japonaise et ce que nous révèle, c’est vrai, le Saint-Esprit concernant l’influence de l’esprit sur le corps ; Et même concernant le mal qui est d’abord en nous, avant d’être à l’extérieur de notre être.

Faut-il pour autant tout prendre de ces médecines pour « vérité absolue et Parole d’évangile » ?

Bien-sûr que non.
Mais à l’inverse faut-il tout rejeter parce que ces médecines orientales s’imprègnent de principes taoïstes et bouddhistes, ou qu’elles résonnent New-âge ?
Rejetez-vous le cachet anti-inflammatoire qui va vous soulager de la douleur, sous prétexte que le médicament est un manque de foi ou parce que vous contribuez en achetant des médicaments à financer des lobbys mafieux ?
De la même manière, refuser-vous d’étirer vos muscles sous certaines postures parce qu’elles vous rappellent celle du yoga ? C’est la même logique, celle de voir le mal partout autour de soi.

Pourquoi être si dur avec soi-même ?
Il n’y a pas de vertu à souffrir, pour des causes qui n’en sont pas ; et le bien-être n’est pas un péché.
Mais juger et condamner ceux qui recherchent un mieux-être, c’est un péché.
Ne faites pas un blocage qui consiste à croire que s’occuper de soi signifie être égoïste.
Ça, c’est juger ceux qui s’aiment et qui s’occupent d’eux-mêmes.
Comme on se dévalorise, alors on dévalorise ceux qui s’occupent d’eux-mêmes : ils apparaissent sans grandes vertus.
Avec une telle vision de soi et des autres vous préparez le terrain à
L’hypoglycémie.

Le taux de sucre va baisser dans le sang par votre jugement qui est exercé, (inconsciemment) d’abord, sur vous-même.
Vous projetez alors un sentiment de exagéré de protection maternel ou paternel sur les autres, vous négligeant vous-mêmes.
Cette conscience de soi, c’est un déséquilibre et les hypoglycémiques l’ont.
Mais Jésus nous donne l’équilibre :
« Aime ton prochain comme toi-même »  1er commandement.

Alors, tant qu’on ne se fait pas de fausses illusions sur qui est le grand médecin (Dieu bien-sûr), on ne pèche pas, parce qu’on connaît les limites des œuvres humaines ; on sait sans s’illusionner que toute médecine soulage sans guérir, donc : où est le problème ?

Cette médecine chinoise se veut rassurante et elle montre la vérité lorsqu’elle pointe parfois le malade qui s’accable de maux par sa culpabilité. Cette culpabilité est responsable de son déséquilibre.
Est-ce pour autant que la racine du mal va disparaître avec la médecine?
Nullement.
Nous croyants, nous savons que les efforts humains ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Car cette médecine peut-elle sanctifier notre corps, notre âme et notre esprit ? A-t-elle cette puissance ?

Non, elle ne le peut, pour la seule et simple raison que seul Dieu le fait en Christ.
Si on regarde au concret, les malades parviennent à une guérison, c’est vrai... mais ce rétablissement n’est pas total, Pourquoi ?
Parce que le corps, c’est aussi l’esprit, c’est aussi l’âme. Et guérir l’être tout entier, c’est guérir l’esprit, l’âme et le corps.

Donc, le mal sera toujours présent car il ne sera pas éradiqué, sanctifié mais simplement déplacé, transposé ailleurs.

Sanctifier c’est quoi ?
C’est rendre saint, rendre pur, c’est brûler par le feu.
La purification demande une action surnaturelle au moyen de la grâce.
La grâce ne vient pas comme par magie ; mais elle vient finir d’accomplir ce que l’homme a commencé à faire (c’est comme avec la loi, la grâce vient accomplir la loi).
La loi, ici, c’est de commencer à reconnaître ses fautes, de dire aux autres les causes de sa maladie et de prier ensemble, et Dieu pourra gracier en terminant la guérison.
On dit souvent que la guérison suit un processus.
Le voilà ce processus : passer de la loi à la grâce ; Passer de la reconnaissance de ses fautes à la guérison.

Sinon, chassez le naturel il reviendra au galop, mais d’une autre manière.

Par exemple :
Je peux évacuer la contrariété en m’appliquant à relativiser tout ce qui m’arrive.
Je vais donc, d’une certaine manière apprendre à me libérer des effets de la contrariété.
Par exemple : par la pensée positive,(en visualisant que tout ce qui m’arrive de mal c’est pour mon bien) par la psychanalyse (en recherchant les causes dans mon enfance).
Je peux apprendre aussi des techniques de relaxations, de sophrologie, des massages de shiatsu, des postures de yoga, suivre des séances acupuncture : Tout cela va m’aider à me relaxer ;
Je peux donc évacué le mal à l’estomac de cette façon.
Est-ce mal ?
Non.
Mais suis-je pour autant délivré des causes profondes ? Suis-je pour autant délivré de mon orgueil à vouloir tout contrôler, de mon manque de confiance envers les autres ?
Non.
Et peut-être même que mes anciens problèmes vont revenir ou que d’autres problèmes vont pointer ; comme des problèmes de genoux qui vont alors apparaître ?
D’ailleurs, pourquoi des problèmes du genou ?
Pourquoi de l’estomac peut-il aussi naître un problème aux genoux ?

Parce que les personnes qui ont du mal avec l’autorité (et il en a pléthore) peuvent avoir ce genre de problème.

Pour moi qui suis professeur d’EPS, c’est le mal numéro 1 que je rencontre quotidiennement.
Est-ce un hasard parmi une jeunesse rebelle ?

L’esprit de rébellion se manifeste par des paroles déplacées, de l’insolence, des actes violents envers les plus âgés, mais aussi physiquement : par des douleurs au genou.

Paul, l’apôtre disait « Je fléchis les genoux devant le Père ».  
C’est plus qu’une image ou une intention.
Eh bien, refuser de fléchir les genoux : c’est une attitude intérieure qui consiste à placer la soumission comme un élément douloureux dans sa relation aux autres. Ça fait mal de s’abaisser. On refuse de voir l’autre comme supérieur à soi, on refuse de s’humilier et bien sûr de reconnaître ses fautes. On s’entête à chercher à avoir raison.

Ceux qui ont peur de perdre le contrôle sur ce qui les entoure sont souvent dans ce conflit intérieur-là.
Leur moralité ou une  leur spiritualité leur montre les bonnes raisons d’être soumis, mais d’un autre côté, ils ne l’acceptent pas au fond d’eux-mêmes.
Cette lutte intérieure se traduit par des inflammations chroniques, qui peuvent dégénérer en arthrite (inflammation des articulations).
La personne peut même sans qu’elle le recherche avoir un accident immobilisant l’articulation du genou.

Pourquoi ce mal, n’est pas si mal que ça en fin de compte?

Parce que la maladie, comme d’ailleurs nos accidents ne sont pas nos ennemis.
Ils viennent nous informer de l’origine de nos malheurs ou d’une information (comme de ne plus manger certains aliments néfastes pour notre santé ou de changer certaines habitudes elles-aussi néfastes) ;
Comme pour moi, fin août 2018, à la veille de ma reprise de travail, où la maladie m’a informée d’un événement important, de toute dernière minute : celle de « la dernière heure » : L’heure où le jugement tombe.
Et je vois que beaucoup le ressentent, cet empressement des choses à venir.
La maladie en est encore la preuve.

L’hypertension artérielle.
Elle est provoquée par un sentiment d’urgence souvent reliée d’ailleurs à une peur accrue de la mort. Vous savez cette peur de ne pas avoir tout accompli avant de mourir ; de partir en se disant que l’on n’a pas complètement terminé son projet de vie, un sentiment d’inachevé.
Eh bien cet crainte provoque de l’hypertension.

Revenons à ma maladie du mois d’août 2018.
J’étais hospitalisé à la suite d’une intoxication alimentaire, (la première de ma vie).
Cette attaque m’informait des douleurs de l’enfantement qui étaient là maintenant, présents, et que Dieu voulait marquer ce moment ;
Esaïe le dit : « A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ».

Pour moi, les symptômes que j’avais ressemblaient point par point aux douleurs d’une femme sur le point d’accoucher (contractions abdominales, perte d’eau, de sang, vertiges, respiration saccadée, bouffées de chaleur..).

Donc ce que nous voyons comme nos ennemis, nos maladies : viennent nous aider en nous informant, en nous mettant en garder ou en nous montrant pour nous délivrer, de la cause profonde de nos maux.
Je dirai comme les paroles d’une chanson  (« Beau malheur »):
« Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher »
La maladie a cette cause et cette conséquence à la fois. Elle cause les pleurs par sa souffrance, mais elle a comme conséquence de permettre de voir ce que l’on a caché pour s’en séparer.
C’est à ce moment-là que la gloire de Dieu apparaît, justement.

Il y a un autre mal qui touche très souvent le peuple de Dieu : Un mal qui révèle son état d’oppression.
Israël a été longtemps oppressé par l’ennemi. L’Eglise est elle aussi très fréquemment oppressée.
La cause générale ? C’est toujours la même :
C’est nous-mêmes qui avons créé les causes de cette oppression.
Comment ?
En suivant nos désirs, nos passions qui nous ont amenés à faire les mauvais choix.
Nous nous sommes mis dans une situation inconfortable et injuste ; et cette situation a perduré et amplifié, jusqu’à devenir pour nous insoutenable.
Le pire d’ailleurs, c’est que l’on a tendance soi-même à rajouter l’oppression à l’oppression.
Vous savez : vouloir justifier l’injustifiable.
Par exemple :
« Je dois donner et donner davantage pour l’œuvre de Dieu mais je n’y arrive pas, j’ai le sentiment de manquer de foi, d’amour ou de compassion ».
Cette oppression vient alors se surajouter à l’oppression religieuse qui vous incite en premier à manifester ce genre de foi (donner ce que vous ne pouvez donner et en plus, attention à ne pas donner sans le contentement, sinon vous annuler les conséquences bénéfiques de votre don et vous augmenter votre culpabilité).

Et cela fini par faire grandir dans votre subconscient la chose suivante: que la pauvreté spirituelle et matérielle et votre santé défaillante proviennent de votre manque de foi. Vous allez vous dévaloriser, vous déprécier et sentir que vous ne méritez pas l’amour de Dieu.
Cette culpabilité entretenue, elle va somatiser, ressortir par le corps.

De quelle façon ?

L’oppression ressort par les poumons.

Le poumon et ses affections (Difficulté à respirer, gêne ressentie au niveau de la poitrine, asthme, pneumonie, apnée du sommeil, bronchite chroniques, sans parler du fameux cancer du poumon, etc.)
Voilà l’oppression : une réalité physique qui a été provoquée par un virus, une bactérie.  L’œdème, ou l’inflammation n’est que la conséquence d’une muraille qui s’est effondrée.
Regardez les expressions courantes : « Cela devient irrespirable...cette situation est étouffante, ma famille m’asphyxie, vous me pomper l’air... » 
Toutes ces expressions traduisent bien l’état intérieur d’angoisse et de détresse.
Là aussi l’asthme est diagnostiqué à la va vite. Le médecin va vous dire que vous avez un terrain allergique ou bien que vous vous angoisser un peu trop et hop un tube d’aérosol et le tour est joué.
Mais non, on a juste atténué un mal qui vit toujours par ses racines profondes.

L’attaque ressentie par l’oppression, semble provenir de l’extérieur de soi : Une personne ou une situation est mal vécue, elle provoque un sentiment irrespirable.

Vous chassez les démons et ils sont toujours là ! Pourquoi ?
Parce que la tyrannie n’a pas été éradiquée.
De même lorsque l’on subit une autorité violente (exercée par un père, une marâtre, un chef, un dirigeant spirituel), cela provoque un véritable harcèlement moral et une sensation de plus en plus grande de poids sur la poitrine.

Posez-vous la question : A qui, avez-vous laissé diriger votre vie ? Ou qui vous oblige à prendre des décisions que vous n’avez pas envie de prendre ?

La Bible nous dit :
« qu’Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter »
(1 Corinthiens 10-13).

Voilà le moyen de sortir de l’épreuve, d’annuler la tentation : en confessant aux autres, la cause profonde de vos oppressions et en vous éloignant de ce qui vous oblige à faire de mauvais choix.
Et je pense à l’inverse aussi que certains doivent confesser qu’ils ont été l’oppresseur des autres par leur attitude de chef décideur.

Je pense que beaucoup connaissent ce passage ou Jésus est interpellé par un aveugle nommé Bartimée. Qui crie « aie pitié de moi fils de David ! » 
On lit au verset 40 de Luc chapitre 18 : » Jésus s’arrêta et ordonna qu’on lui amène l’aveugle. »
Mais ce qui devrait nous interpellé, c’est le verset suivant : « que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Pourquoi une telle question évidente ?

« L’aveugle lui répondit : - Seigneur, fais que je puisse voir.
- Tu peux voir, lui dit Jésus. Parce que tu as cru en moi, tu es guéri.»
Croire en Jésus ce n’est pas juste l'interpeller ou le supplier. Cela beaucoup savent le faire ! Mais croire en lui c’est croire qu’il est le sauveur de notre être en entier, esprit, âme et corps.
Et l’ordre esprit âme et corps est important.
Dans le chapitre 5 de l’épître aux Thessaloniciens, la sanctification suit ce processus.
C’est d’abord l’esprit qui est sanctifié et guéri, ensuite l’âme et pour finir le corps.

Ici Jésus lui fait retrouver la vue physique, celle du corps (mais la délivrance d’un mauvais esprit l’empêchant de voir, de comprendre pourquoi il est aveugle, a déjà été faite). Quand Bartimée lui dit : « fasse que je puisse voir » il s’attend à une délivrance complète, le démon de cécité est avant tout dans l’esprit, c’est l’incrédulité.

Jésus a vu que ce démon était sorti, que l’esprit de Bartimée était déjà repenti.
La loi avait été accompli et il ne restait plus que la grâce à être manifestée.

Si Bartimée avait caché ses transgressions, il n’aurait pas pu insister autant et répondre ce qu’il a répondu à Jésus : « fais que je puisse voir » mais comme il s’était mis en ordre avec ses fautes, il a tenu compte de Proverbes 29 :13 » celui qui cache ses transgressions ne prospère point. Mais celui qui les avoue, obtient miséricorde ».

Un dernier mot pour dire que prospérer : c’est s’enrichir esprit, âme et corps. Et obtenir miséricorde : c’est prospérer dans son être entier.
Celui qui avoue ses transgressions prospère, guérit dans son être entier.
Amen

dimanche 8 septembre 2019

POURQUOI NE SOMMES-NOUS PAS GUÉRIS ?

293

Par Eric Ruiz

Nous sommes le plus souvent nous-mêmes, l’origine de nos maux.
C’est encore un encouragement à nous poser des questions, à nous remettre en cause…
Plutôt qu’essayer de trouver ou d’attendre la réponse magique, le médicament miracle ou la prière qui rétablira tout parfaitement.

Bien-sûr, la guérison instantanée existe. Et lorsqu’une personne est touchée par l’Esprit de Dieu, il arrive très fréquemment qu’elle guérisse immédiatement de ses maladies.
Mais, il arrive aussi que des maladies subsistent ou que d’autres arrivent et ne parviennent pas à disparaître.
Pourquoi ?

Alors juste un petit préambule pour dire que l’homme naturel (charnel) n’a pas intérêt à donner les moyens à chaque personne de guérir par soi-même.
La maladie est beaucoup trop lucrative, elle rapporte, elle enrichie.
Et il n’y a pas que l’industrie du médicament et des médecines conventionnelles ou alternatives. Le commerce de la maladie touche aussi la religion.
Dépendre d’un homme et de ses dons c’est un enjeu déterminant des religieux et des religions.
Mais le mal parle…. « la mal-a-dit » en 3 mots.

Alors, avant toute chose nous devons resituer le corps dans son contexte de vie.
Le corps ne se limite pas à son enveloppe, son volume ou sa consistance. Il fait partie de la vie. L’esprit, l’âme, et le corps tout est lié.
1 Thessaloniciens 5 :23
« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! ».

D’abord, il y a un état d’urgence : c’est l’avènement de notre Seigneur en nous et la sanctification, qui ne peuvent se faire que si nous sommes irrépréhensibles.
Ce n’est pas rien, c’est l’aboutissement de notre foi en Christ (c’est le sens du chiffre 5 enseigné par la Bible).

Ensuite, cette prière de Paul, Silas et Timothée montrait déjà que chaque élément : esprit, âme et corps interagissent l’un sur l’autre. Le mot clé dans tout cela est au début du verset : la paix, le Dieu de paix.
Le Dieu de paix ne peut vous sanctifier que si l’esprit, l’âme et le corps sont en harmonie.
En d’autre mot : perdre sa paix revient à devenir répréhensible et à laisser l’esprit, l’âme et le corps s’influencer mutuellement de façon négative.

Platon, grand philosophe grec, plus de 400 ans avant Jésus-Christ écrivait la chose suivante : « qu’on ne peut guérir sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le corps ».

Donc l’être tout entier, c’est l’esprit, l’âme et le corps ;
Et notre corps, où plus précisément, les parties de notre corps (comme elles vivent et agissent sur le monde), elles nous parlent.

Que nous disent-elles ?

*Le dos par exemple, qui sert à porter des sacs, des fardeaux. Si le fardeau est trop lourd, nous devons porter moins ; et la Bible elle aussi nous incite « à ceindre nos reins », pour alléger la tension du dos.
Or, les fardeaux existent aussi en esprit. Mais à la différence c’est qu’on ne les remarque plus, ou que l’on préfère ne pas les voir. Ils deviennent inconscients.
Une expression connue « j’en ai plein le dos » révèle des fardeaux qu’on n’a pas déposés. Ce sont des fardeaux que l’on porte inutilement. On se fait du souci sur ses proches ou sur soi-même, sur ses projets, ou sur un changement de vie qui nous déstabilise complètement. On perd sa paix et donc, on devient  propice aux reproches (on devient répréhensibles).
Plus le temps passe et plus ce mal devient chronique et s’en séparer devient très problématique.
Donc le mal de dos a souvent ses racines dans les soucis du quotidien.
Une personne stressée : c’est une personne qui ne s’est pas débarrassée des soucis de sa journée.
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 3Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. ». 
Jésus-Christ nous invite à rentrer dans un repos, autant corporel que spirituel, que pour nos âmes.

Alors, maintenant, il y a le
***Psaumes 32:3
« Tant que je me suis tu,(tant que je taisais ma faute, version Semeur) mes os se consumaient »
Examinons dans le détail ce verset très important.
Il y a une puissance négative cachée dans le fait de se taire, de rester muet.
Quelle est cette puissance ?
Eh bien, tout ce que nous traitons sans l’exprimer vraiment en le poussant sous le tapis, ne disparaît pas.
Mais notre inconscient l’utilise, lui, et cela ressort par les os comme ici dans le psaume 32, où les os se détruisent.
Les os, le corps est un révélateur de nos pensées les plus profondes.
Le stress, l’anxiété sont à l’origine de la grande majorité de nos troubles et de nos maux.
Mais selon l’origine et la cause, la localisation corporelle de la maladie n’est pas la même. Retenez bien cette loi. L’origine de la maladie à sa propre partie du corps.

Le corps retranscrit nos souffrances, nos excès, nos peurs, nos inhibitions (ce que l’on s’obstine à vouloir garder cacher, enfoui, muet).
Le corps donc en cherchant à se rééquilibrer, rejette l’excès en éliminant les toxines dans le sang ; et ces toxines vont alors créer une ou plusieurs inflammations ; et cela de la même façon que l’excès d’alcool (par exemple) crée automatiquement des migraines. L’excès crée des inflammations diverses comme des tendinites aux tendons ou des arthrites aux articulations allant jusqu’à la fibromyalgie qui est d’avoir mal partout.

Donc, c’est dans l’expression, dans la confession de ce qui nous trouble que se trouvent les clés véritables de notre santé.
Si les péchés ne sont pas confessés, ils ne sont pas pardonnés.
« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, reconnaissez vos péchés les uns devant les autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »(Jacques 5 :16).

Vous voyez, l’apôtre Jacques insiste sur un mécanisme. Il y a plusieurs étapes cruciales à respecter pour nos péchés : 3 étapes.
D’abord (1ére étape) les reconnaître, les confesser, et les avouer ; et ensuite, Prier ? Si nous prions pour nos péchés sans les avouer aux autres (aux autres : deuxième étape, la troisième étape étant la prière), eh bien, ces péchés restent bloquer dans notre corps. On ne commence pas par la prière.
C’est ce que nous confirme « Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l'Eternel, et détourne-toi du mal : Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os » (Psaumes 3 :7-8)

La contrariété par exemple, cache un mal plus profond qui n’a pas été confessé, ni avoué.
Dire aux autres : « excusez-moi je suis contrarié, j’ai des soucis ! » ce n’est pas cela avouer ses fautes ; Ou penser s’humilier en disant : « Priez pour moi parce que j’ai toujours le même mal qui me ronge et me fait mal au ventre », c’est pareil, c’est juste montrer le symptôme mais pas la cause.
Combien de croyants confessent leurs symptômes au lieu de la cause réelle de leur mal et ne sont pas guéris ?
« Priez pour moi j’ai mal à la tête ! » ; ils devraient dire plutôt : « priez pour moi pour que je sache pourquoi j’ai souvent mal à la tête ».
Ils pensent confesser leurs péchés, mais ils n’avouent que leur symptôme.

En Christ nous devons dire la cause, prononcer le nom, non pas le nom de la maladie mais le nom de la cause de cette maladie et le dire, le confesser autour de soi, dans son cercle familial ou celui de ses frères et sœurs en christ.
Sinon, le mal empirera car les causes de cette contrariété persistante feront des ravages dans le corps et plus précisément ici, dans ce cas, dans *l’estomac (la contrariété a sa projection directe, dans l’estomac).

Le mal à l’estomac qu’est-ce que c’est ?
 Ce mal qui, dès la première contrariété rappelle qu’il est bien réel, révèle des peurs inhibées comme le manque de confiance envers les autres. Ce mal touche souvent ceux qui voulant absolument tout contrôler dans leur vie n’y parvienne pas. Donc ce qui vient contredire leurs plans ou leurs idées leur font mal à l’estomac, cela les ronge réellement.

Voilà ce qu’ils devraient confesser alors devant les autres: 
« Je veux toujours tout contrôler dans ma vie, les gens, les évènements et c’est ce mal dont je veux me séparer dans le nom de Jésus-Christ ; Reprenez-moi si vous voyez que je persiste encore dans cet orgueil, et priez pour moi, je vous en supplie !».
Ça, c’est la juste attitude à avoir face à nos péchés.
En fait, tous les problèmes d'estomac ont un lien direct avec la difficulté d'accepter ou de bien digérer une personne ou un événement mal vécu.
« je ne peux pas le piffrer », c’est une expression qui signifie je ne peux pas m’en empiffrer. Je ne peux pas le manger et le digérer.
 Un supérieur dans votre travail vous empêche de tout contrôler et voilà l’estomac devient douloureux.
« L’amour ne soupçonne pas le mal » ; or si nous le soupçonnons, nous créons nous-mêmes le terrain pour que le mal se retourne contre nous.

Le célèbre neurobiologiste français, Henri Laborit a relaté des expériences très intéressantes.
La sourit, lorsqu’elle est placée dans un environnement artificiel qui l’empêche de combattre ou de fuir va alors voir son stress s’orienter contre elle-même et développer une maladie humaine : l’ulcère de l’estomac.

Pourquoi la Bible dit de ne pas s’endormir sur la colère ?
« Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère » Ephésiens 4 :26

Tout simplement parce qu’au réveil, le subconscient qui a une activité très importante la nuit, va au petit matin inscrire dans votre corps un symptôme douloureux, une tension. Alors que si avant de dormir vous confesser votre péché, vous pardonner, eh bien, vous vous réveillerez plus détendus et sans douleur.

Prenons un autre éclairage salutaire : Nos expressions.
Nos expressions issues de faits réels, témoignent souvent des causes de nos problèmes.
Si, si, regardez !
*L’épaule : « avoir une épaule sur laquelle on peut se reposer » ;
Cette expression montre que notre état de santé est lié à un partenaire, à un milieu proche qui communique et qui est aidant (je peux me reposer sur quelqu’un).
Donc, avoir une épaule constamment douloureuse révèle un problème d’aide. On ne se sent pas soutenu, ni aider par son entourage. On se sent un peu laissé pour compte et délaissé par son entourage.
C’est un problème de communication à la base. C’est un mal-être qui s’est développé par de la rancune ou des reproches. On reproche aux autres alors leur indifférence, leur manque d’attention et de compassion.

Pourquoi je parle si bien de l’épaule ?
Parce que pendant plusieurs années, j’étais moi-même très handicapé avec une douleur chronique à l’épaule, une espèce de tendinite.
J’ai essayé les antidouleurs, le repos, les massages, la prière bien-sûr, mais rien à faire cette douleur persistait. Mais lorsque j’ai rétabli une communication saine avec mon entourage, et que j’ai arrêté de leur en vouloir sur ce que je ressentais de négatif venant d’eux, tout s’est arrêté subitement. « Je leur aie confessé que je les jugeais pour leur indifférence envers moi, alors que c’était moi qui était indifférent ou plutôt qui me plaçais supérieur à eux ; c’était moi, l’indifférent. Mon problème, je le voyais chez les autres.
Depuis je ne souffre plus de l’épaule.

L’humilité précède la gloire, il précède la guérison. Avouer ses fautes amène et facilite la guérison.

Alors maintenant, on peut localiser de façon générale nos maux.
Tout ce qui est au niveau supérieur des épaules concerne nos idéaux, nos idées, notre façon de voir et de concevoir le monde, soi-même et ce qui nous entoure.

*La nuque douloureuse, le torticolis, 
Cela dévoile le fait de s’entêter sur une chose, s’obstiner sur des idées, ne pas vouloir voir la vérité en face.
« Refuser de se mettre la corde au cou » ; Cette expression bien connue indique la peur d’être sous la domination et la servitude de quelqu’un ou de quelque chose.
Cela provoque un dérèglement intérieur dans le fait qu’il y a un conflit entre revendiquer la paix, l’ouverture d’esprit et le fait de toujours vouloir avoir raison.
 Pour les yeux, le nez, les oreilles, c’est « faire la sourde oreille, se boucher le nez, ne vouloir voir que ce qui nous arrange ». En fait cela concerne aussi le fait d’être borné et de refuser de voir la vérité en face, d’entendre ce qu’on a besoin de comprendre.

*Les migraines par exemple :
Elles surviennent souvent quand on n’arrive pas à prendre une décision, parce qu’on a peur des effets négatifs de cette décision. On s’entête alors et surtout on exprime rien, on refoule tout dans l’inconscient. C’est un conflit entre nos besoins, nos désirs et notre morale.
Exemple : j’ai une faute que je commets sans cesse mais c’est plus fort que moi, je ressens un besoin trop fort pour ne pas m’y soustraire et ma pensée, la morale, le spirituel me renvoie une interdiction, c’est un péché.
Ce qui fait que ce que les gens pensent de moi ou de ce qu’ils disent de moi devient obsessionnel. Car on a inconsciemment peur d’être démasqué.

Restons dans la zone de la tête :
*Avoir des vertiges, cela rejoint  l’expression : « avoir le tournis » 
Toujours, toujours à s’obstiner...ici c’est un mélange d’idées contradictoires. Ne plus voir la direction mais se laisser entraîner par beaucoup de directions possibles. C’est « se faire des nœuds dans la tête ». Fuir dans un labyrinthe d’idées et de fausses conceptions.

*Pour les acouphènes
Ce sifflement dans leurs oreilles traduit aussi une peur, celle de perdre sa puissance mentale. Ce sont souvent des gens qui pensent beaucoup et qui croient que leur intuition ne les trompent jamais ; or quand ils voient le contraire cela affectent leur équilibre mental.
S’ils se disent croyants ils manifestent une oreille sourde à la réprimande.

La délivrance sera dans la confession : «  Pardon de m’être obstiné, pardon de ne pas vouloir voir la vérité en face, pardon de croire que j’ai toujours raison… » Ça s’est une confession juste et libératrice.

Alors, on va faire un saut radical et passer de la tête au pied.

L’entorse, la fracture du *pied
Partons de l’expression populaire : « J’attends de pied ferme ta décision »
Le pied symbolise la fermeté, la stabilité dans ses relations aux autres et pour les croyants, la stabilité avec Dieu.
Si le pied se dérobe lors de l’appui au sol. Cela signifie donc que notre appui n’est pas solide. Nos valeurs, nos idéaux sur lesquels nous nous appuyons sont contrairement à ce que l’on croit très superficiels. Ce que nous affirmons avec force, est fragile et faux et nous ne «  savons plus sur quel pied danser ».

« Mais je crois en Jésus ! j’ai la foi ! » Oui, ça c’est ce que l’on croit.

Osons, nous poser la question : « mes croyances sont-elles vraies ?
Ne me suis-je pas fabriqué un faux Dieu, en pensant certaines choses de lui, qui ne donne aucun appui solide dans ma vie ?».
Je dois prendre une décision et changer de pieds, changer ma foi.
Le pied symbolise aussi la liberté. Suis-je vraiment libre ? Il ne suffit pas de le dire, mais est-ce une réalité ?
Tant de croyants disent : « Je suis libre en Christ » mais ils affichent dans la réalité beaucoup de crainte et d’appréhensions. Ils ont le pied fragile.

Jacob, fils d’Isaac, lui aussi affichait une apparente stabilité ; surtout quel aplomb pour s’accaparer du droit d’aînesse de son frère Esaü ! Encore plus pour se battre avec l’ange de Dieu. Il en ressort touché à l'emboîture de *la hanche. Dieu le rend handicapé et il boîte par la hanche.
Pourquoi l’ange a-t-il atteint cet endroit du corps, plutôt qu’une autre partie ?
Rien n’arrive, encore une fois, au  hasard.
L’esprit qui est touché ici c’est la trahison et l’abandon. Cette lutte avec Dieu montre l’abandon de Jacob. Il gagne c’est vrai, mais en abandonnant le Seigneur. Il a trompé Esaü ; et sa trahison lui vaudra d’être lui-même trahit par Laban qui le forcera à prendre comme épouse sa fille aînée Léa avant sa fille cadette Rachel.
Jacob d’ailleurs est trahi aussi par son nom (celui qui supplante, trompeur en hébreu).
Donc un problème de hanche relève un sentiment fort d’abandon et de trahison refoulé dans l’inconscient.


Passons maintenant au centre du corps : *le cœur.
Le cœur, c’est le lieu de vie, mais aussi celui de l’amour.
Avoir un cœur brisé témoigne que notre relation à l’amour est problématique. Et plutôt que de laisser place à l’humilité, c’est le plus souvent  une place trop grande laissée aux ressentiments, à la haine, à l’amertume.
Voilà ce qui augmentent la tension artérielle. Ces émotions fortes sont contenus, refoulées en permanence et elles procurent des problèmes cardiaques.

Beaucoup de croyants parlent de la joie, du plaisir, du bonheur, mais ne le ressent pas et ne le constatent pas dans leur vie. Ils veulent donner cette image pour ne pas trahir leur manque de foi, alors ils se forcent à sourire, se forcent à être aimable, ils recherchent des moyens de rire, de se divertir mais en fin de compte, le bonheur reste une frustration importante.
Proverbes 17:22
« Le cœur joyeux vaut une médecine; mais l'esprit abattu dessèche les os. »

Mais alors, pourquoi Dieu affirme garder tous nos os?
Et que de nombreux croyants se sont vus avoir les os brisés ?
« Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Eternel l'en délivre toujours. Il garde tous ses os, Aucun d'eux n'est brisé » (Psaume 34 :19-20).
La réponse est évidente, si nous, croyants, nous voyons nos os se briser, c’est que nous ne sommes plus considérés comme justes aux yeux de Dieu.

Jésus disait, dans Matthieu 23 :27 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés ».

Jésus montrait par leur maladie, leurs ossements de morts, leurs impuretés qu’ils n’étaient pas guérie malgré le fait qu’ils soient reconnues comme des sages, des religieux respectables et haut placés socialement.
Leur malheur réside en un seul mot : « hypocrites », Ils sont sans cesse à confesser leurs symptômes pour qu’on les croit humbles et soumis, mais ils cachent et se cachent sans cesse, la cause de leur maux.

Le croyant qui veut être sanctifié au retour du Seigneur, ne peut se contenter de vivre sans connaître l’origine des maux qui l’accable. Il ne peut continuer à se satisfaire seulement d’une amélioration de son état. L’état de guérison de son corps montre le niveau de la guérison de son âme et de son esprit.
Sinon c’est que l’âme est détachée du corps (c’est que nous sommes dans la tombe).
Ne cherchons pas la facilité et le chemin le plus court. Nos lampes doivent être remplies d’huile jusqu’à déborder pour pouvoir éclairer nos zones d’ombre et les ténèbres des autres aussi.
« Celui qui rejette la correction, méprise son âme » (Proverbes 15 :32) Eh bien nous savons maintenant que celui qui rejette la correction, qui a un esprit rebelle méprise aussi son corps et il doit s’attendre à une correction douloureuse, se traduisant par des maladies.
Frères et sœurs, soyons renouvelés en Christ : esprit corps et âmes
Amen.

dimanche 1 septembre 2019

L’ETANG DE FEU, LA SECONDE MORT, LA FIN DU DIABLE : le grand mensonge


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Par Eric RUIZ

J’ai parlé il y a quelques semaines de l’étang de feu en faisant référence à la durée du millénium : 30 générations de 33 ans.
J’ai annoncé la révélation suivante aussi : comme le diable sera lié pendant mille ans, les 30 générations renaîtraient, mais vierge de tout tourment.



C’est ce que signifie :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans » Apocalypse 20 :2

J’avais expliqué que le diable et ses démons qui étaient liés pour 1000 ans, étaient des entités spirituelles alimentant le feu, c’est-à-dire alimentant les tourments des épreuves.
Lorsque ces entités spirituelles sont liées, le cycle infernal des malédictions s’arrête. La puissance de la mort est vaincue.
Ce qui signifie que chaque âme revient vivre sur terre une vie libre de ses fautes passées.
Son ardoise, ses casseroles (comme on dit) sont supprimées pour la bonne raison qu’on ne peut se sortir que très difficilement du cycle infernal de cette résurrection.

C’est par conséquent, une grâce de la part de notre Seigneur, une grâce de plus de l’agneau immolé qui porte le péché du monde. Il le fait pour confirmer que son fils Jésus est Fils de l’homme et qu’il n’est pas venu pour perdre mais pour sauver ses enfants.

Alors maintenant, quand vous lisez les versets du chapitre 20 de l’Apocalypse, vous ne devez plus les lire avec la grille de lecture de ce que les religions chrétiennes ont enseigné jusqu’à maintenant et cela depuis fort longtemps, depuis quelques dizaines d’années après les apôtres de Jésus de Nazareth !

Faisons attention… dans le chapitre 20, il y a Trois visions différentes et qui ne se suivent pas forcement de manière chronologique.

Cela change bien-sûr la compréhension mais plus encore : le plan du salut.

Première vision (jusqu’au verset 3): concerne celle d’un ange qui descend du ciel avec la clé de l’abîme dans le but de saisir le diable et de le lier pour mille ans et il sera délié après pour quelque temps.

Deuxième vision  (du verset 3 au verset 7): elle concerne des trônes sur lesquels sont assis des saints qui sont revêtus d’une autorité pour juger et régner avec Christ pour mille ans.

La deuxième vision est à relier bien-sûr avec la première. Et ce qui suit après (du verset 7 jusqu’au verset 10) est aussi dans la même chronologie, puisqu’on y parle qu’après les mille ans, le diable sera délivré et qu’il sortira pour séduire les nations.

Mais après ces deux visions, il y a une coupure nette à partir du verset 11 qui concerne totalement autre chose.

La troisième vision de Jean commence ainsi : «  puis je vis un grand trône blanc et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux » Cette vision concerne la loi du salut. Et elle ne suit surtout pas le verset 10.
Cette vision est intemporelle, car elle n’a pas sa place sur terre (dans un système temporel précis) mais elle n’a pas, non plus, une place précise au ciel, puisqu’il s’enfuit lui aussi. « il ne se trouva point de lieu pour eux… » (C’est du trône blanc et celui assis dessus dont il est question).

Cela veut dire que « le jugement du grand trône blanc » n’a pas de repère, ni terrestre ni céleste ; on ne peut pas le placer à la fin de quelque chose, d’un événement particulier, ni au début d’un autre.

Et le grand mensonge est là :
C’est celui d’avoir placé le grand trône blanc comme le jugement dernier… après lui, plus rien.

Et je ne suis ni le seul, ni le premier à dénoncer ce genre d’aveuglement : Hébreu 6 :1
« C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement …de la résurrection des morts, et du jugement éternel ». 

Quand Dieu exerce son jugement sur le grand trône blanc ce n’est pas à la fin, une fois que le diable sera soit disant détruit. Ce n’est pas un jugement dernier. Cette notion est fausse. Le jugement éternel n’est pas un jugement dernier.
Cà c’est poser de nouveaux fondements, c’est de l’interprétation par des raisonnements humains.

Au verset 10 nous lisons dans la Bible Martin : « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles  (à perpétuité, de génération en génération).
Ici tout le monde a été amené à penser que le diable, la bête, le faux prophète, bref tous ceux qui exercent le mal disparaissent à jamais, et par d’affreux tourments dans l’étang de feu et de souffre.

Or ici ce n’est pas la fin ;

Le diable qui est à l’origine des tourments ne va pas être tourmenté par ses propres tourments.
Un tourment ne peut pas être tourmenté, c’est un non-sens.

Relisez bien, c’est lui le diable qui renferme ces esprits séducteurs et destructeurs.
Non, le diable est jeté dans l’étang de feu et de souffre, et c’est bien lui au contraire qui vient tourmenter ce lieu où se trouve la bête et le faux prophète.
La bête caractérise non pas un animal, un être vivant, mais tous les êtres humains qui ont cet esprit d’animal, ceux qui sont toujours sujets à leurs mauvais penchants charnels et ceux qui sont faux prophètes, qui prédisent ce que Dieu n’a jamais dit (comme la mort du diable dans l’étang de feu, le salut sans les œuvres etc..);

Bien loin de se terminer, le cycle de la seconde mort à l’évidence n’est pas fini, il continue.
Ce qui est de la perpétuité, c’est plutôt la continuité des tourments pour ceux qui persévèrent dans le mal.

Cette seconde mort reçoit encore les tourments du diable pour ceux qui le suivent.
Cela veut dire qu’une fois le diable délié, le cycle des réincarnations recommencera, il continuera encore pendant des siècles et des siècles, de génération en génération.

Maintenant réexaminons la dernière vision de Jean (Bible Martin) :
« 11 Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux. 12 Je vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les Livres furent ouverts; et un autre Livre fut ouvert, [qui était le Livre] de vie; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les Livres, [c'est-à-dire], selon leurs œuvres. 13 Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres ».
On va s’arrêter un instant sur ces versets, puisque ici un grand mensonge subsiste encore de nos jours, et il est :
Dans le fait d’opposer toujours la grâce aux œuvres. (Comme si la grâce était dénuée d’œuvres elle aussi)
Ici : chacun est jugé selon ses œuvres et non selon sa foi. Les livres ouverts sont les œuvres de chacun et chacune. Je dirai comme l’apôtre Jacques dans son épître : « Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres ».
Il n’y a pas deux alternatives. Soit nos œuvres sont faites en Christ, soit elles ne le sont pas, c’est tout.
Au verset 13, nous lisons : « et la mer rendit les morts qui sont en elle »,  ici c’est le temps de la moisson. Ce passage nous montre le bon grain, ceux qui dorment en Christ ;
Et ce sont ceux écrits dans le livre de vie et qui ont fait leurs œuvres en Christ.

« et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; » Là, c’est l’ivraie qui a été brûlée dans l’étang de feu.

Continuons notre relecture:

 14 Et la mort et l'enfer furent jetés dans l'étang de feu : c'est la seconde  (ou la mort seconde, la mort première ne vient pas avant, c’est qu’elle est plus glorieuse). 

L’étang de feu : c’est (on vient de le lire) la seconde mort ou ceux qui s’y trouvent sont tourmentés jour et nuit. La nuit : c’est la mort dans le tombeau ; et le jour : c’est le retour à la vie dans un autre corps (voilà la nuit et le jour qui se succèdent).
Toute cette période marque l’étang comme une étendue de feu. Ce n’est pas un feu éternel ou un feu où les âmes seront damnées. C’est un feu de tourments.
Et comme je l’ai déjà dit, des tourments issus de soi-même, causés par ses propres mauvaises actions passées.

15 Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l'étang de feu. ». 
Ce verset vient montrer comment d’un côté ceux qui ont choisi la vie sont inscrits dans le Livre de vie alors que ceux qui ont choisi la mort sont jetés dans l’étang de feu, la seconde mort.

« Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. »

Ici, il faut comprendre que les autres morts ne reviennent pas à la vie comme ceux de la première résurrection. Eux ils sont sous la seconde mort qui se perpétue de siècle en siècle, de génération en génération.
Ce sont des morts qui reviennent à la mort, dans un corps de mort.
C’est pour cela que ces morts-là ne reviennent pas à la vie. Ils n’ont pas la Vie (en tous les cas pas encore).
Cette seconde mort ne les sauve pas tant qu’il ne passe pas par la première résurrection, tant qu’ils ne sont pas en Christ. Car la vie est en Christ, et la mort, la seconde mort : c’est pour les autres.

Alors maintenant, on peut se poser la question où se trouve le passage où le diable sera détruit définitivement ?

En tous les cas ce n’est pas dans l’étang de feu (là aussi comme on n’a tant voulu nous le faire croire).
Moi je dis que la réponse sans être explicitement donnée est facile à comprendre.
Quand toute la création sera retournée en Christ, alors les ténèbres auront disparu du même fait.
Pourquoi ?
Parce que les esprits de rébellion, d’accusation auront disparu. Il n’existera que des esprits soumis qui incluront les autres dans une formidable communion.
Ici, il n’y a rien à tuer, ou à exterminer par la violence.
C’est l’amour agapè qui étant uniquement lumière exclus les ténèbres par le fait qu’il remplit tout espace par la lumière.
Le temps du soir n’existera plus.
C’est pourquoi le jour régnera en seul maître.
Comprenez-vous mieux alors ce verset d’Apocalypse ?
Apocalypse 21 :23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau ».
Ici, il n’est plus questions de diable ni de démons ; le jour ne se lève plus et ne se couche plus, IL EST. Le jour est du début jusqu’à la fin. Il est constant, il est perpétuel.

« Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau » (Apocalypse 21 :27).

Ici, il n’y a pas d’exclusion, mis à part la souillure, mais une inclusion. Toute sa création finira par être écrit dans le Livre de vie, car c’est ce qui finira par arriver un jour sur terre. C’est « le grand BUT » que s’est donné notre Dieu.

Hébreu 2 :8 «Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. ».

Dieu le Père j’insiste, ne souhaite pas une soumission : contraint, forcée, malgré soi.
Non, il attend patiemment que chacun vienne à lui en ayant finalement exclue toute autre forme de relation contre nature.
Les plus endurcis, les blasphémateurs, les meurtriers reconnaîtront leur folie d’être passé par l’étang de feu, alors que leur fardeau aurait été tellement plus léger et glorieux. Leurs larmes seront essuyés et leurs cœurs consolés.
Au sortir de leur grande tribulation, ils auront une robe blanche et des palmes à la main, ils crieront le salut est à notre Dieu (Apocalypse 7 :9).
Eh oui ce peuple soi-disant damné bénéficiera du salut (cela étonne même un des anciens, un prophète, puisque ces choses ont été longtemps tenus cachées).

On peut dire que, lorsque nous verrons ces choses, alors finira la domination et l’ère du mal. La nuit cessera complètement d’exister.

Apocalypse 21 :24
« Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »

Alors on peut se réjouir de connaître ses choses sacrées aujourd’hui. Nous sommes dans le « temps de la restauration de toutes choses ».

Je ne viens pas rajouter à la parole, je viens mettre les bonnes pièces du puzzle les unes en face des autres.
On le pressentait au fond de soi : tellement de pièces ne se correspondaient pas les unes aux autres: Un puzzle bancal, comme le monde.

Comment par exemple pouvions nous adorer Dieu en esprit et en vérité en disant qu’il est le sauveur de l’humanité mais qu’une grande foule serait perdue ? (deux pièces non-emboîtables)

Comment pouvions-nous dire qu’il a pardonné à tous, même à ceux qui ont crucifié son fils sur la croix et parler d’un peuple prédestiné au salut et un autre prédestiné à la perdition éternelle ?
(Encore deux pièces impossibles à assembler)
C’est la même incohérence que d’affirmer que d’un côté la nature se régénère elle-même, que tout ressuscite au printemps, que même les terres brûlées donnent de meilleure récoltes et d’un autre côté affirmer que des espèces de plantes ou animales disparaissent à jamais, qu’on ne les verra plus.
C’est encore ignorer la vie et son fonctionnement.
Combien de théologiens, de grands penseurs de ce monde ont ignoré le principal ? 
La vie.

Trop accaparés par le désir de connaitre, d’être reconnus comme des sages ils se sont perdus dans des raisonnements humains.
Mais gloire à Dieu, « il a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, 29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ».

Je suis fier d’être une chose qu’on méprise, d’être dénué d’intelligence, de n’avoir que de tous petits talents et de ne pas faire partie des puissants de ce monde.
Mais quelle joie de pouvoir m’humilier devant mon Dieu, d’être relevé par lui, comme d’être enseigné par lui.
Amen