Par Eric Ruiz
Nous sommes le plus souvent nous-mêmes, l’origine de nos maux.
C’est encore un encouragement à nous poser des questions, à nous remettre
en cause…
Plutôt qu’essayer de trouver ou d’attendre la réponse magique, le
médicament miracle ou la prière qui rétablira tout parfaitement.
Bien-sûr, la guérison instantanée existe. Et lorsqu’une personne est
touchée par l’Esprit de Dieu, il arrive très fréquemment qu’elle guérisse immédiatement
de ses maladies.
Mais, il arrive aussi que des maladies subsistent ou que d’autres arrivent
et ne parviennent pas à disparaître.
Pourquoi ?
Alors juste un petit préambule pour dire que l’homme naturel (charnel) n’a
pas intérêt à donner les moyens à chaque personne de guérir par soi-même.
La maladie est beaucoup trop lucrative, elle rapporte, elle enrichie.
Et il n’y a pas que l’industrie du médicament et des médecines conventionnelles
ou alternatives. Le commerce de la maladie touche aussi la religion.
Dépendre d’un homme et de ses dons c’est un enjeu déterminant des religieux
et des religions.
Mais le mal parle…. « la mal-a-dit » en 3 mots.
Alors, avant toute
chose nous devons resituer le corps dans son contexte de vie.
Le corps ne se limite
pas à son enveloppe, son volume ou sa consistance. Il fait partie de la vie. L’esprit,
l’âme, et le corps tout est lié.
1 Thessaloniciens
5 :23
« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout
entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit
conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! ».
D’abord, il y a un état d’urgence : c’est l’avènement
de notre Seigneur en nous et la sanctification, qui ne peuvent se faire que
si nous sommes irrépréhensibles.
Ce n’est pas rien, c’est l’aboutissement de notre foi en
Christ (c’est le sens du chiffre 5 enseigné par la Bible).
Ensuite, cette prière de Paul, Silas et Timothée montrait
déjà que chaque élément : esprit, âme et corps interagissent l’un sur
l’autre. Le mot clé dans tout cela est au début du verset : la paix, le
Dieu de paix.
Le Dieu de paix ne peut vous sanctifier que si l’esprit,
l’âme et le corps sont en harmonie.
En d’autre mot : perdre sa paix revient à devenir
répréhensible et à laisser l’esprit, l’âme et le corps s’influencer
mutuellement de façon négative.
Platon, grand philosophe grec, plus de 400 ans avant Jésus-Christ écrivait
la chose suivante : « qu’on ne peut guérir sans soigner le tout. On
ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps
retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur
fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le
corps ».
Donc l’être tout
entier, c’est l’esprit, l’âme et le corps ;
Et notre corps, où
plus précisément, les parties de notre corps (comme elles vivent et agissent
sur le monde), elles nous parlent.
Que nous
disent-elles ?
*Le dos par exemple, qui sert à porter des
sacs, des fardeaux. Si le fardeau est trop lourd, nous devons porter moins ;
et la Bible elle aussi nous incite « à ceindre nos reins », pour
alléger la tension du dos.
Or, les fardeaux
existent aussi en esprit. Mais à la différence c’est qu’on ne les remarque plus,
ou que l’on préfère ne pas les voir. Ils deviennent inconscients.
Une expression connue « j’en ai plein le dos » révèle des
fardeaux qu’on n’a pas déposés. Ce sont des fardeaux que l’on porte
inutilement. On se fait du souci sur ses proches ou sur soi-même, sur ses
projets, ou sur un changement de vie qui nous déstabilise complètement. On perd
sa paix et donc, on devient propice aux
reproches (on devient répréhensibles).
Plus le temps passe et plus ce mal devient chronique et s’en séparer
devient très problématique.
Donc le mal de dos a souvent ses racines dans les soucis du quotidien.
Une personne stressée : c’est une personne qui ne s’est pas
débarrassée des soucis de sa journée.
Venez
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux
et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 3Car mon joug est doux,
et mon fardeau léger. ».
Jésus-Christ nous invite à rentrer dans un repos, autant corporel que
spirituel, que pour nos âmes.
Alors, maintenant, il y a le
***Psaumes 32:3
« Tant que je me suis tu,(tant que je taisais ma faute, version Semeur)
mes os se consumaient »
Examinons dans le détail ce verset très important.
Il y a une puissance négative cachée dans le fait de se taire, de rester
muet.
Quelle est cette puissance ?
Eh bien, tout ce que nous traitons sans l’exprimer vraiment en le poussant
sous le tapis, ne disparaît pas.
Mais notre inconscient l’utilise, lui, et cela ressort par les os comme ici
dans le psaume 32, où les os se détruisent.
Les os, le corps est un révélateur de nos pensées les plus profondes.
Le stress, l’anxiété sont à l’origine de la grande majorité de nos troubles
et de nos maux.
Mais selon l’origine et
la cause, la localisation corporelle de la maladie n’est pas la même.
Retenez bien cette loi. L’origine de la maladie à sa propre partie du corps.
Le corps retranscrit nos souffrances, nos excès, nos peurs, nos inhibitions
(ce que l’on s’obstine à vouloir garder cacher, enfoui, muet).
Le corps donc en cherchant à se rééquilibrer, rejette l’excès en éliminant
les toxines dans le sang ; et ces toxines vont alors créer une ou
plusieurs inflammations ; et cela de la même façon que l’excès d’alcool
(par exemple) crée automatiquement des migraines. L’excès crée des
inflammations diverses comme des tendinites aux tendons ou des arthrites aux
articulations allant jusqu’à la fibromyalgie qui est d’avoir mal partout.
Donc, c’est dans l’expression, dans la
confession de ce qui nous trouble que se trouvent les clés véritables de notre
santé.
Si les
péchés ne sont pas confessés, ils ne sont pas pardonnés.
« Confessez donc vos péchés les uns aux
autres, reconnaissez vos péchés les uns devant les autres et priez les
uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »(Jacques 5 :16).
Vous voyez,
l’apôtre Jacques insiste sur un mécanisme. Il y a plusieurs étapes cruciales à
respecter pour nos péchés : 3 étapes.
D’abord
(1ére étape) les reconnaître, les
confesser, et les avouer ;
et ensuite, Prier ? Si nous prions pour nos péchés sans les avouer
aux autres (aux
autres : deuxième étape, la troisième étape étant la prière), eh bien, ces péchés restent bloquer dans
notre corps. On ne commence pas par la prière.
C’est ce que nous confirme « Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l'Eternel, et détourne-toi
du mal : Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes
os » (Psaumes 3 :7-8)
La contrariété par exemple, cache un mal plus profond qui n’a pas été
confessé, ni avoué.
Dire aux autres : « excusez-moi je suis contrarié, j’ai des
soucis ! » ce n’est pas cela avouer ses fautes ; Ou penser s’humilier
en disant : « Priez pour moi parce que j’ai toujours le même mal qui
me ronge et me fait mal au ventre », c’est pareil, c’est juste montrer le
symptôme mais pas la cause.
Combien de
croyants confessent leurs symptômes au lieu de la cause réelle de leur mal et
ne sont pas guéris ?
« Priez pour moi j’ai mal à la tête ! » ; ils devraient
dire plutôt : « priez pour moi pour que je sache pourquoi j’ai
souvent mal à la tête ».
Ils pensent confesser leurs péchés, mais ils n’avouent que leur symptôme.
En Christ nous devons dire la cause, prononcer le nom, non pas le nom de la
maladie mais le nom de la cause de cette maladie et le dire, le confesser
autour de soi, dans son cercle familial ou celui de ses frères et sœurs en
christ.
Sinon, le mal empirera car les causes de cette contrariété persistante feront
des ravages dans le corps et plus précisément ici, dans ce cas, dans *l’estomac (la contrariété a sa
projection directe, dans l’estomac).
Le mal à l’estomac qu’est-ce que c’est ?
Ce mal qui, dès la première contrariété rappelle qu’il est bien réel,
révèle des peurs inhibées comme le manque de confiance envers les autres. Ce
mal touche souvent ceux qui voulant absolument tout contrôler dans leur vie
n’y parvienne pas. Donc ce qui vient contredire leurs plans ou leurs idées
leur font mal à l’estomac, cela les ronge réellement.
Voilà ce qu’ils devraient confesser alors devant les autres:
« Je veux toujours tout contrôler dans ma vie, les gens, les
évènements et c’est ce mal dont je veux me séparer dans le nom de Jésus-Christ ;
Reprenez-moi si vous voyez que je persiste encore dans cet orgueil, et priez
pour moi, je vous en supplie !».
Ça, c’est la juste attitude à avoir face à nos péchés.
En fait, tous les problèmes d'estomac ont un lien direct avec la difficulté
d'accepter ou de bien digérer une personne ou un événement mal vécu.
« je ne peux pas le piffrer », c’est une expression qui signifie
je ne peux pas m’en empiffrer. Je ne peux pas le manger et le digérer.
Un supérieur dans votre travail vous
empêche de tout contrôler et voilà l’estomac devient douloureux.
« L’amour ne soupçonne pas le
mal » ; or si nous le soupçonnons, nous créons nous-mêmes le
terrain pour que le mal se retourne contre nous.
Le célèbre neurobiologiste français, Henri Laborit a relaté des expériences
très intéressantes.
La sourit, lorsqu’elle est placée dans un environnement artificiel qui l’empêche
de combattre ou de fuir va alors voir son stress s’orienter contre elle-même et
développer une maladie humaine : l’ulcère de l’estomac.
Pourquoi la Bible dit de ne pas s’endormir sur la colère ?
« Si vous vous mettez en
colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère »
Ephésiens 4 :26
Tout simplement parce qu’au réveil, le subconscient qui a
une activité très importante la nuit, va au petit matin inscrire dans votre
corps un symptôme douloureux, une tension. Alors que si avant de dormir vous
confesser votre péché, vous pardonner, eh bien, vous vous réveillerez plus
détendus et sans douleur.
Prenons un autre éclairage salutaire : Nos expressions.
Nos expressions issues de faits réels, témoignent souvent des causes de nos
problèmes.
Si, si, regardez !
*L’épaule : « avoir une épaule
sur laquelle on peut se reposer » ;
Cette expression montre que notre état de santé est lié à un partenaire, à un
milieu proche qui communique et qui est aidant (je peux me reposer sur
quelqu’un).
Donc, avoir une épaule constamment douloureuse révèle un problème d’aide.
On ne se sent pas soutenu, ni aider par son entourage. On se sent un peu laissé
pour compte et délaissé par son entourage.
C’est un problème de communication à la base. C’est un mal-être qui s’est
développé par de la rancune ou des reproches. On reproche aux autres alors leur indifférence, leur manque d’attention
et de compassion.
Pourquoi je parle si bien de l’épaule ?
Parce que pendant plusieurs années, j’étais moi-même très handicapé avec une
douleur chronique à l’épaule, une espèce de tendinite.
J’ai essayé les antidouleurs, le repos, les massages, la prière bien-sûr,
mais rien à faire cette douleur persistait. Mais lorsque j’ai rétabli une
communication saine avec mon entourage, et que j’ai arrêté de leur en
vouloir sur ce que je ressentais de négatif venant d’eux, tout s’est arrêté
subitement. « Je leur aie confessé que je les jugeais pour leur
indifférence envers moi, alors que c’était moi qui était indifférent ou
plutôt qui me plaçais supérieur à eux ; c’était moi, l’indifférent. Mon
problème, je le voyais chez les autres.
Depuis je ne souffre plus de l’épaule.
L’humilité précède la gloire, il précède la guérison. Avouer ses fautes
amène et facilite la guérison.
Alors maintenant, on peut localiser de façon générale nos maux.
Tout ce qui est au niveau supérieur des épaules concerne nos idéaux, nos idées,
notre façon de voir et de concevoir le monde, soi-même et ce qui nous entoure.
*La nuque douloureuse, le torticolis,
Cela dévoile le fait de s’entêter sur une chose, s’obstiner sur des idées,
ne pas vouloir voir la vérité en face.
« Refuser de se mettre la corde au cou » ; Cette expression
bien connue indique la peur d’être sous la domination et la servitude de
quelqu’un ou de quelque chose.
Cela provoque un dérèglement intérieur dans le fait qu’il y a un conflit
entre revendiquer la paix, l’ouverture d’esprit et le fait de toujours vouloir
avoir raison.
Pour les yeux, le nez, les oreilles,
c’est « faire la sourde oreille, se boucher le nez, ne vouloir voir que ce
qui nous arrange ». En fait cela concerne aussi le fait d’être borné et de
refuser de voir la vérité en face, d’entendre ce qu’on a besoin de comprendre.
*Les migraines par exemple :
Elles surviennent souvent quand on n’arrive pas à prendre une décision,
parce qu’on a peur des effets négatifs de cette décision. On s’entête alors et
surtout on exprime rien, on refoule tout dans l’inconscient. C’est un conflit
entre nos besoins, nos désirs et notre morale.
Exemple : j’ai une faute que je commets sans cesse mais c’est plus fort que
moi, je ressens un besoin trop fort pour ne pas m’y soustraire et ma pensée, la
morale, le spirituel me renvoie une interdiction, c’est un péché.
Ce qui fait que ce que les gens pensent de moi ou de ce qu’ils disent de
moi devient obsessionnel. Car on a inconsciemment peur d’être démasqué.
Restons dans la zone de la tête :
*Avoir des vertiges, cela rejoint l’expression :
« avoir le tournis »
Toujours, toujours à s’obstiner...ici c’est un mélange d’idées
contradictoires. Ne plus voir la direction mais se laisser entraîner par
beaucoup de directions possibles. C’est « se faire des nœuds dans la tête ».
Fuir dans un labyrinthe d’idées et de fausses conceptions.
*Pour les acouphènes
Ce sifflement dans leurs oreilles traduit aussi une peur, celle de perdre
sa puissance mentale. Ce sont souvent des gens qui pensent beaucoup et qui
croient que leur intuition ne les trompent jamais ; or quand ils voient le
contraire cela affectent leur équilibre mental.
S’ils se disent croyants ils manifestent une oreille sourde à la réprimande.
La délivrance sera dans la confession : « Pardon de m’être
obstiné, pardon de ne pas vouloir voir la vérité en face, pardon de croire que
j’ai toujours raison… » Ça s’est une confession juste et libératrice.
Alors, on va faire un saut radical et passer de la tête au pied.
L’entorse,
la fracture du *pied
Partons de l’expression populaire : « J’attends de
pied ferme ta décision »
Le pied symbolise la fermeté, la stabilité dans ses relations
aux autres et pour les croyants, la stabilité avec Dieu.
Si le pied se dérobe lors de l’appui au sol. Cela signifie
donc que notre appui n’est pas solide. Nos valeurs, nos idéaux sur lesquels
nous nous appuyons sont contrairement à ce que l’on croit très superficiels. Ce
que nous affirmons avec force, est fragile et faux et nous ne « savons
plus sur quel pied danser ».
« Mais je crois en Jésus ! j’ai la
foi ! » Oui, ça c’est ce que l’on croit.
Osons, nous poser la question : « mes croyances
sont-elles vraies ?
Ne me suis-je pas fabriqué un faux Dieu, en pensant
certaines choses de lui, qui ne donne aucun appui solide dans ma vie ?».
Je dois prendre une décision et changer de pieds,
changer ma foi.
Le pied symbolise aussi la liberté. Suis-je vraiment
libre ? Il ne suffit pas de le dire, mais est-ce une réalité ?
Tant de croyants disent : « Je suis libre en
Christ » mais ils affichent dans la réalité beaucoup de crainte et
d’appréhensions. Ils ont le pied fragile.
Jacob, fils d’Isaac, lui aussi affichait une apparente
stabilité ; surtout quel aplomb pour s’accaparer du droit d’aînesse de son
frère Esaü ! Encore plus pour se battre avec l’ange de Dieu. Il en ressort
touché à l'emboîture de *la hanche.
Dieu le rend handicapé et il boîte par la hanche.
Pourquoi l’ange a-t-il atteint cet endroit du corps, plutôt
qu’une autre partie ?
Rien n’arrive, encore une fois, au hasard.
L’esprit qui est touché ici c’est la trahison et l’abandon.
Cette lutte avec Dieu montre l’abandon de Jacob. Il gagne c’est vrai, mais en
abandonnant le Seigneur. Il a trompé Esaü ; et sa trahison lui vaudra
d’être lui-même trahit par Laban qui le forcera à prendre comme épouse sa fille aînée Léa avant sa fille cadette Rachel.
Jacob d’ailleurs est trahi aussi par son nom (celui qui
supplante, trompeur en hébreu).
Donc un problème de hanche relève un sentiment fort d’abandon
et de trahison refoulé dans l’inconscient.
Passons maintenant au centre du corps : *le cœur.
Le cœur, c’est le lieu de vie, mais aussi celui de l’amour.
Avoir un cœur brisé témoigne que notre relation à l’amour est problématique.
Et plutôt que de laisser place à l’humilité, c’est le plus souvent une place trop grande laissée aux
ressentiments, à la haine, à l’amertume.
Voilà ce qui augmentent la tension artérielle. Ces émotions fortes sont
contenus, refoulées en permanence et elles procurent des problèmes cardiaques.
Beaucoup de croyants parlent de la joie, du plaisir, du bonheur, mais ne le
ressent pas et ne le constatent pas dans leur vie. Ils veulent donner cette
image pour ne pas trahir leur manque de foi, alors ils se forcent à sourire, se
forcent à être aimable, ils recherchent des moyens de rire, de se divertir mais
en fin de compte, le bonheur reste une frustration importante.
Proverbes 17:22
« Le cœur joyeux vaut une médecine;
mais l'esprit abattu dessèche les os. »
Mais alors, pourquoi Dieu affirme garder tous nos os?
Et que de nombreux croyants se sont vus avoir les os brisés ?
« Le malheur
atteint souvent le juste, Mais l'Eternel l'en délivre toujours. Il garde tous
ses os, Aucun d'eux n'est brisé » (Psaume 34 :19-20).
La réponse est évidente, si nous, croyants, nous voyons nos
os se briser, c’est que nous ne sommes plus considérés comme justes aux yeux de
Dieu.
Jésus disait, dans Matthieu 23 :27 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens
hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent
beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et
de toute espèce d'impuretés ».
Jésus montrait par leur maladie, leurs ossements de morts, leurs
impuretés qu’ils n’étaient pas guérie malgré le fait qu’ils soient reconnues
comme des sages, des religieux respectables et haut placés socialement.
Leur malheur réside en un seul mot : « hypocrites », Ils sont sans cesse à
confesser leurs symptômes pour qu’on les croit humbles et soumis, mais ils
cachent et se cachent sans cesse, la cause de leur maux.
Le croyant qui veut être sanctifié au retour du Seigneur,
ne peut se contenter de vivre sans connaître l’origine des maux qui l’accable.
Il ne peut continuer à se satisfaire seulement d’une amélioration de son état. L’état
de guérison de son corps montre le niveau de la guérison de son âme et de son
esprit.
Sinon c’est que l’âme est détachée du corps (c’est que nous
sommes dans la tombe).
Ne cherchons pas la facilité et le chemin le plus court.
Nos lampes doivent être remplies d’huile jusqu’à déborder pour pouvoir éclairer
nos zones d’ombre et les ténèbres des autres aussi.
« Celui qui
rejette la correction, méprise son âme » (Proverbes 15 :32) Eh bien
nous savons maintenant que celui qui rejette la correction, qui a un esprit
rebelle méprise aussi son corps et il doit s’attendre à une correction douloureuse,
se traduisant par des maladies.
Frères et sœurs, soyons renouvelés en Christ : esprit
corps et âmes
Amen.
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