dimanche 6 janvier 2019

LA FUITE : UN SIGNE INCROYABLE DES FILS DE DIEU (le berceau de Juda)

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Par Éric Ruiz

Avant tout, revenons à la Bible : Ce livre n’est pas comme les autres, il est miroir.
C’est un livre miroir qui vous montre ce que vous êtes. Par conséquent, interpréter des versets alors qu’inconsciemment on cherche à dissimuler des fautes, ne renvoie pas à la vérité.
A l’inverse venir s’inspirer de la Bible après s’être purifié, nous ouvre le chemin du ciel et Dieu partage alors sa sagesse infiniment variée.

Je voudrais donc, avec l’aide du Saint-Esprit, rétablir une vérité concernant une fausse interprétation du texte de Paul dans Galates 4 : 21 qu’il prend, lui, de manière complètement allégorique (c’est Paul qui le dit lui-même).
Donc, les deux femmes et leur fils qui s’opposent : le fils de la femme libre et le fils de la femme esclave est une image à but uniquement pédagogique.
Paul se sert de cette image pour expliquer comment se séparer du péché.
Mais, ici il ne s’agit surtout pas de créer une division synonyme même de ségrégation raciale entre le fils de l’égyptienne : Ismaël (trop souvent associé aux arabes, aux musulmans, aux esclaves, à une race inférieure) et le fils de Sara : Isaac (trop souvent associé aux juifs, hommes pieux, libres, riches, d’un esprit supérieur dans la pensée de beaucoup de gens).
Comme si le Seigneur regardait à la religion, plutôt qu’à l’homme et à sa détermination.
C’est tellement facile et tentant d’assimiler Sara à la bénédiction et à la rédemption, qu’Abraham a reçu ; et de maudire Agar et sa descendance en l’assimilant au péché et à l’extermination d’un peuple inique et rebelle.

Ne faisons pas ce pourquoi Agar s’est repentie ; Elle s’est repentie de maudire sa maîtresse, de mépriser Sara, au moment où elle s’est vue enceinte d’Ismaël.
Il n’y a pas un combat de femme pure ou impure.
Elles sont impures toutes les deux et elles ont besoin l’une comme l’autre d’une rédemption en Christ pour devenir justes.
Dieu a bien séparé les deux postérités d’Abraham, mais attention, pour les rassembler à sa manière.
C’est vrai, que la prophétie d’Ismaël va dans le sens d’une vie de tribulations et de guerre puisqu’il « sera comme un âne sauvage (un homme farouche, version Martin, donc tout le temps en train de fuir) ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui et il habitera face à ses frères » ;

Mais, malgré les apparences, je crois là aussi qu’elles sont trompeuses ; et j’affirme que de ce peuple opposé naîtra une postérité qui se joindra au bois de Juda ; pour ne faire qu’un seul bois dans la main de Dieu ;
Tout comme Ephraïm qui s’est joint au bois de Juda, alors que sa mère est égyptienne.
N’oublions pas que Joseph a eu deux enfants (Manassé et Ephraïm avec Asnath (fille de Poti-Phéra, une étrangère, encore une)
Cette postérité j’en ai parlé dans plusieurs messages, (« Existe-il une tribu d’Israël maudite ») elle est loin d’être maudite ; la rédemption et le rachat est pour elle aussi.
L’adoption est un principe de base qu’utilise notre Seigneur pour joindre des enfants illégitimes à sa lignée royale.

Par conséquent, il y a bien deux figuiers en Israël : un figuier fertile et un figuier sec, stérile ; et c’est sur le figuier fertile que des sarments de la postérité d’Ismaël seront greffés.

Oui, mais alors quels sarments ?
Nous avons connaissance que ce que notre Dieu nous révèle et c’est tout.

Si vous n’avez pas cette justice dans le cœur, pardonnez-moi ce ton direct, mais c’est que vous ne connaissez pas encore notre Seigneur et que vous connaissez l’accusateur, le père du mensonge qui est venu pour condamner et détruire.

SARA est la mère des nations, par qui sortira des rois et des nations (Genèse 17 :16) ; Elle fait figure de figuier, mais est-ce le figuier fertile ou stérile ? Il y a un figuier double ici.

AGAR est le type de la femme migrant, étrangère, esclave, chassée avec son fils légitime, mais pourtant greffée au figuier par Abraham.
C’est la première fois que le récit biblique évoque une femme qui élève la voix vers Dieu et qui pleure.
Le résultat est stupéfiant : un ange de Dieu l’appela du ciel par son nom, pour la consoler.
Le consolateur, le Saint-Esprit descendant sur le croyant ; une femme brisée,(qui plus est : esclave) et qui attend un sauveur.
Agar fait figure de sarment.
Elle retrouvera son pays d’origine en Christ et franchira les portes de Sion, sa consécration en témoigne.
Oui j’insiste encore sur ce point crucial : pour se consacrer il faut obligatoirement une mise à l’épreuve.

Par conséquent et je l’sais, c’est contre l’avis de nombreux théologiens bien-pensants, Sara (bien qu’elle soit la mère de beaucoup de nations)  n’est pas la mère de la foi, parce qu’Abraham est le père de la foi (cette équivalence n’existe pas). Mais Agar l’Egyptienne, elle, a acquis une particularité plus noble grâce aux épreuves de sa vie ; et pourtant son nom signifie « fuite » en hébreu ; De même Ismaël porte en lui la même destinée en étant farouche, donc fuyard et menant une vie d’exilé.

·       Agar a fui son pays d’origine ; elle a fui sa famille de sang,
·       Agar a fui sa maîtresse oppressante.
·       Elle s’est retrouvée seule à élever son fils aîné
·       Elle a fui son péché, un cœur endurci manifesté par le fait d’avoir maudit sa maîtresse, en se sentant trahi.
·       Elle a fui sa condition privilégiée de concubine auprès d’Abraham,
·       elle a fui son orgueil en s’humiliant devant Sara et tout cela…pour une destinée inconnue faite de tribulations, d’épreuves et de souffrances.
·       A peine a-t-elle fui, qu’elle s’est perdu dans le désert de Beer-Shéba.
·       Sa foi a encore été mise fortement à l’épreuve en voyant son fils périr de faim et de soif, mais un ange vint le secourir à la dernière minute.

Cela ne vous rappelle pas une histoire ? …
Celle du sacrifice d’Abraham avec son fils Isaac.

Agar a eu exactement la même épreuve de foi qu’Abraham.
Elle est passée par la même abnégation :
La montagne, pour le père de la foi, le désert, pour la mère de la foi.

Abraham a appelé le lieu de son sacrifice : Jehova Jiré qui signifie Dieu a pourvu.
Mais Dieu a aussi pourvu face au sacrifice d’Ismaël avec l’apparition d’un puit rempli d’eau pour qu’il ne meure pas de soif ; il était là aussi, Jéhova Jiré.
Abraham a gravi le mont Morija (qui signifie traduit de l’hébreu : « choisi par l’Eternel »).
Mais Agar s’est égarée dans un désert et elle y vit apparaître elle aussi dans un lieu « choisi par l’Eternel » (Morija) le puits des sarments de Beersheba (un puits rempli d’eau, de révélation et contenant une alliance).
Et curieusement c’est à Beersheba que leurs chemins se sont presque recroisés, à Abraham et Agar.

Le puit des serments ; ou le puit des 7.
C’est là où Abraham fit le serment de fidélité à Abimelec et c’est là aussi qu’Agar fit serment de fidélité envers Dieu, en voyant apparaître (non pas un bélier comme pour Abraham) mais un puits d’eau en plein milieu du désert.
Son serment de fidélité nous rappelle celui d’Anne qu’elle fit pour elle et pour son fils, prophète, Samuel.
C’était pendant ces 7 jours de repentance en vue de sa consécration.

« Le puit des serments » c’est la dernière porte qui mène à la grâce ; c’est le dernier jour, le septième, juste avant le huitième jour.
Qu’Agar soit la première à s’égarer à Beersheba, n’est pas un hasard.

Beersheba est
·       un lieu d’alliance,
·       un lieu de rencontre,
·       là où on apporte des offrandes,
·       où l’on bâti un autel,
·       là où on invoque le nom de Dieu et
·       là où on s’engage à le suivre fidèlement ; et là où Dieu aussi établit sa promesse ; et Agar reçoit sans que cela soit dit explicitement,
·       la confirmation de son alliance.
La femme consacrée, quand on y regarde bien a toujours été une aide pour l’homme pour l’aider à exercer sa destinée et pour l’aider à accomplir la promesse de l’alliance divine.

Deux serments, comme deux alliances se font face : celui de Dieu pour Abraham et Isaac : multiplier à l’infini sa postérité et bénir toutes les nations en lui .
Celui d’Agar et d’Ismaël : de multiplier à l’infini sa postérité et d’en faire une grande nation.
De ces deux alliances naîtra un peuple de croyants.

En fait, n’est-ce pas tout simplement la même alliance ?
Avouez, qu’il y a un mystère qui rôde autour de ce puits.

Beersheba : c’est 33 versets bibliques qui y font référence. Le chiffre de la purification, de l’adoption bien-sûr, mais aussi des choses que Dieu tient cachées pour les révéler ; c’est là qu’il révèle des indices de son plan, de sa stratégie.

Pourquoi Agar est-elle à ce lieu mythique juste avant Abraham, avant Isaac, Jacob et Jacob devenu Israël, qui y retournera ?
Ce puits a une profondeur méconnu qui traduit un mystère. Lequel ?

Un indice arrive avec Josué (Josué 15 :28) Beersheba fait partie de l’héritage que va recevoir la tribu des enfants de Juda, selon leur familles.

Donc, Agar s’inscrit en premier dans cet héritage par le fait d’y avoir été bénie avec Ismaël. Agar comme Ismaël font parties tous deux de cette tribu de Juda, celle dont Christ est sorti.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec Dieu…

ABIMELEC était lui aussi invité à ce puits pour y faire alliance avec Abraham.
Abraham, pour sceller son alliance, a sacrifié 7 brebis afin de signifier à Abimelec qu’il a creusé ce puit par son sacrifice pour lui et pour 6 autres brebis.
D’ailleurs sans Abimelec le « puit des 7 » ne signifierait plus son nom.
1-Agar 2-Ismael 3-Abraham 4- Abimelec 5-Isaac 6-Jacob et 7-Israël, voilà avec qui Dieu a fait alliance à Beersheba.
D’où venait Abimelec roi de Guerar ?
Du pays des Philistins (l’ennemi numéro 1 d’Israël Genèse 21 : 32).

Dieu fait-il alliance avec le peuple des philistins ?

Abimelec n’était pas n’importe quel philistin. C’était un homme droit, pieu et miséricordieux.
Une fois le mensonge dévoilé sur la vraie identité de Sara (qu’Abraham avait fait passer pour sa sœur), il ne se vengea point, il ne déshonora point la femme d’Abraham, en couchant avec elle.
Le songe de Dieu qu’il reçut pendant la nuit est fait aussi pour le faire agir selon la justice divine.
Il rendit Sarah à son mari moyennant quelques animaux et serviteurs. Mais Abimelec ne chassa pas Abraham de son pays, au contraire il lui laissa la liberté totale d’aller et venir selon son bon vouloir (donc il n’y avait pas un manque de pardon de sa part).
La justice manifestée d’Abimelec lui valut la guérison de son peuple et la stérilité s’éloigna de chez lui.
N’ayons pas peur des mots : ce philistin avait les yeux grands ouverts sur la volonté de Dieu. (Genèse 21 :22) : « Il parla ainsi à Abraham : Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais ».
Abraham enfin, planta un Tamaris dans ce lieu pour immortaliser (c’est le cas de le dire) l’alliance entre lui, Dieu et Abimelec. Le Tamaris est un arbre dont les feuilles souvent blanches et en grappes évoquent la purification, comme d’ailleurs la longévité de son bois qui sert au chauffage et à la construction montre l’union éternelle.

Une autre particularité qui répond à celle d’Abimelec : c’est que la tribu de Siméon hérite avec celle de Juda de cette ville du sud d’Israël qu’est Beersheba. (Josué 19 :2).
Dieu surprend toujours, il exauce (Siméon) les prières de ceux qui l’invoquent et il leur donne le même héritage : Juda, la louange, son cœur, là où est son trône.

Jésus annonçait-il une nouvelle alliance quand il prophétisait que le figuier sécherait et que les nations boiraient à sa source comme la samaritaine l’a fait à son puit ? Et que cette eau ne tarira point et que ceux qui en boiront n’auront plus soif ?

Non, rien n’est vraiment nouveau, puisque l’alliance en Abraham préfigure l’alliance en Christ.

Une autre preuve encore:

Prenons la généalogie d’Ismaël ; on retrouve une partie de sa descendance en Esaü, puisqu’Esaü prit pour femme des filles d’Ismaël : Mahalat, qui signifie flute, harpe, instrument à cordes (Genèse 28 :9).
Il prit aussi Bosmath signifiant  épice, parfum ;  
Nous avons-là que des composants qui inspirent, ouvrent l’esprit, apportent la paix, élèvent l’âme vers Dieu.
Bosmath  eut un fils Réuel qui signifie « ami de Dieu » ; là aussi un sarment de plus.
Réuel eut lui aussi des fils: Nahath, Zérach, Schamma et Mizza  (1 chronique 1 :37) ; (Genèse 36 :17) nous précise que les fils de Réuel « sont là les chefs issus de Réuel, dans le pays d'Edom. Ce sont là les fils de Basmath, femme d'Esaü ».

Si maintenant, on prend la signification des 4 noms des fils de Réuel (Nahath, Zérach, Schamma et Mizza) : on aboutit encore une fois aux deux figuiers. L’un sera sec et l’autre fertile.

Donc résumons :
En Abraham nous avons bien toutes les nations.
D’Isaac sortira deux figuiers : un sec et un fertile ; mais d’Ismaël, il sortira aussi un figuier sec et un autre fertile (Ismaël, son nom se trouve répété dans 44 versets, chiffre double, deux lignées, deux peuples, deux héritages).
Les deux postérités bien que séparées ne s’opposent pas, elles se complètent et bien-sûr se consolident en Christ.

La particularité à retenir c’est que la fuite, l’exil, la migration est un trait de reconnaissance des vrais Judaïtes.

(Michée 4 :7 « Des boiteux je ferai un reste, De ceux qui étaient chassés une nation puissante; Et l’Éternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, Dès lors et pour toujours ».

Agar et Ismaël n’ont-ils pas été chassés ?
La promesse, l’alliance qui leur a été faite est fortement répétée par Michée.

De même, au temps des juges sur Israël, nous avions Ruth et Horpa toutes deux Moabites  qui épousèrent des hommes de Bethléem, de Juda. Leurs époux ont émigrés, fuit à cause d’une famine:
A la mort de leur époux, l’une s’est exilée à Bethléem et l’autre, Horpa a préféré rester ; Ruth sera ajoutée au bois de Juda, tandis qu’Horpa, dont le nom témoigne de son cœur dur (arrière du cou ou cou raide) fait apparemment parti du figuier stérile.
La fuite, l’émigration de Ruth : toujours ce lien avec le rassemblement.

Quand Jésus fuyait, lui, manifestait-il un manque de courage ?
N’était-ce  pas un acte de lâcheté de sa part ?
Non, il fuyait Babylone, l’oppression religieuse, les carcans spirituels, tout comme certains habitants d’Edom ont fait pour se retrouver en terre de Juda ; ou comme Juda a fui aussi pour échapper à l’oppression, la famine en allant s’exiler en Edom.
La prophétie d’Esaïe sur Edom au chapitre 34 en témoigne aussi  (je rappelle qu’en Edom il y a des fils d’Ismaël): Dans un premier temps, le jugement est terrible : La colère s’abat sur Edom, l’épée, le sang, la vengeance de Dieu ; et là soudainement, aux derniers versets, tiens, nous lisons verset 16 à17 :
« Oui c’est l’Eternel qui l’a ordonné, et c’est son esprit qui les rassemblera, il a procédé à un tirage au sort pour eux, sa main leur a partagé ce pays à mesurer. Ils en prendront possession pour toujours, ils y auront leur résidence de génération en génération. »

Un peuple dans Edom, est tiré au sort pour partager lui aussi l’héritage promis à Juda.
Que signifie cette distinction ?
Que Dieu choisira comme il l’entend (selon ses propres critères) celles et ceux de son peuple ; ce peuple caché parmi l’étranger l’édomite (comme chez les Judaïtes, d’ailleurs).

Edom c’est la couleur rouge du sang, (c’est ce qu’il signifie dans son étymologie). Le sang du double sacrifice ; celui des impies comme celui des rachetés par le sang rouge du fils de Dieu.

Allons plus loin encore et reprenons un détail (qui n’en est pas un) Ismaël, nous dit Genèse 21 :21 « habita dans le désert de Paran et sa mère lui pris une femme du pays d’Egypte. »

Le désert de PARAN cache une énigme.

Paran, pourtant c’est un endroit désertique, qui est loin d’être attirant et accueillant. C’est un lieu pour des peuples nomades, car rien en apparence n’y pousse. C’est l’inverse de la fertilité et de la bénédiction.
Le plus souvent c’est là que Dieu parle, lorsqu’il n’y a plus rien à quoi se raccrocher.
« Pa’ran » est un mot hébreu qui signifie « lieu de cavernes » ; un lieu encore plus mystérieux ; surtout quand on apprend que Moïse et le peuple sorti d’Egypte, y passèrent, et que la nuée s’y arrêta aussi ;
Mais ce n’est pas tout :
Paran, c’est à partir de ce lieu que Moïse envoya un représentant de chaque tribu pour examiner la terre de Canaan, où coulent le lait et le miel promis aux israélites.
Même le roi David à la mort de Samuel parti dans ce lieu mystérieux. Cela lui a permis de révéler le cœur de Nabal et sa méchanceté.
Ce lieu : c’est en fait un lieu de révélation, un lieu où le chandelier de Dieu brûle et enseigne ses fils.

Où se trouve ce lieu Paran ?
Tout bonnement en territoire ennemi, chez l’ennemi d’Israël.
Nous comprenons maintenant pourquoi, Jésus nous demande d’aimer nos ennemis ; car parmi nos ennemis d’hier, il y a sans aucun doute des amis de Dieu, des amis de demain, des frères et sœurs consacrés.
Si nous méprisons des élus, nous méprisons un peuple béni et nous nous mettons alors sous une malédiction. Rappelez-vous Balaam, lui pourtant faux prophète ne cessait de rappeler qu’il ne pouvait maudire un peuple que Dieu avait béni.

Maintenant, montons encore un peu plus haut dans la révélation : le Saint-Esprit m’a révélé l’identité et le mobile d’une histoire se passant sous le règne du roi Salomon et qui va complètement à contre-courant des paradigmes de la foi chrétienne, de notre manière de concevoir les adversaires d’Israël. On nous a appris à les voir comme étant les maudits, les persécuteurs ou les impies.

Alors, allons briser ces idoles de bois et de pierre et rentrons dans les détails.

1 Rois 11 à partir du verset 9 (là encore le nombre 11 du chapitre est un indicateur lumineux).

« L'Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son cœur de lui,… L'Eternel fit surgir un adversaire pour Salomon: Hadad, l'Edomite, membre de la famille royale d'Edom… »

Lorsque David avait combattu contre Edom…il avait tué tous les Edomites de sexe masculin…excepté Hadad qui avait alors, pris la fuite avec des serviteurs édomites de son père et s'était rendu en Egypte. Il était encore un tout jeune garçon (donc une enfant).
(Un détail et pas des moindres, Hadad l’Edomite non seulement ne combat pas contre David, mais il a la vie sauve, sa fuite le protège d’une mort certaine)
Ensuite, partis de Madian, ils allèrent à Paran. Ils prirent avec eux des hommes de Paran, et arrivèrent en Egypte auprès de Pharaon, roi d'Egypte, (un autre détail important Hadad passe lui aussi par le désert de Paran ; Mais qu’a-t-il reçu de Dieu là-bas, en plus que des serviteurs? Je pense que la suite de l’histoire nous dévoile ce que Dieu lui aurait dit…)

Pharaon donna une maison à Hadad, pourvut à sa subsistance, et lui accorda des terres. .. Mais c’est pas tout,
19 « Hadad trouva grâce aux yeux de Pharaon, à tel point que Pharaon lui donna pour femme la sœur de sa femme, la sœur de la reine Thachpenès … »

(et maintenant voilà le tournant de l’histoire) : Lorsque Hadad apprit en Egypte que David était mort, et que Joab, chef de l'armée, aussi, il dit à Pharaon: « Laisse-moi aller dans mon pays. 22Et Pharaon lui dit: Que te manque-t-il auprès de moi, pour que tu désires aller dans ton pays? Il répondit: Rien, mais laisse-moi partir.»

Comment expliquer un tel changement chez Hadad ?
Premièrement il désire partir en Israël (donc tout abandonner : richesse, statut, famille royale, gloire) alors qu’il a tout en Egypte, il est second de Pharaon comme Joseph ou Moïse l’étaient eux aussi.
Deuxièmement il appelle Israël : son pays, lui l’Edomite ?!!!

N’a-t-il pas reçu cela de Dieu quand il est passé à Paran ? N’a-t-il pas reçu une promesse de Dieu, lui prophétisant son retour en Israël après la mort de David et de son chef d’armé ? (c’est évident que oui)

Il faut pour comprendre la stratégie du Seigneur, s’enlever de la tête que l’ennemi de Salomon ne peut être l’ennemi de Dieu. Pourquoi ?
Parce que c’est Salomon qui est devenu l’ennemi de Dieu. C’est lui qui a désobéi. Et l’ennemi de l’ennemi de Dieu, c’est par évidence « l’ami de Dieu » (Réuel fils d’Esaü et descendant d’Ismaël… nous savons d’où vient Hadad comme les amis de Dieu)
Donc Hadad est loin d’être un opportuniste illégitime. Il est envoyé par Dieu lui-même pour diviser le royaume de Salomon (mais je crois qu’il ne le sait pas).

Hadad porte le nom d’une divinité syrienne : « Dieu de la foudre ».

C’est un tonnerre qui arrive en Israël avec lui. Tonnerres c’est Elohim, C’est Elohim qui envoie ses prophètes.
Même si on ne parle plus de Hadad après, dans la Bible, nous savons ce que va devenir le royaume d’Israël après la mort de Salomon et nous connaissons maintenant ce que signifie la prophétie qu’Israël a donner à Juda : « Juda, tu recevras les hommages de tes frères; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi ».

Hadad est arrivé par derrière, il a surpris tout le monde et en premier Salomon quand il a mis sa main sur sa nuque, c’est-à-dire… quand il l’a neutralisé alors qu’il ne s’y attendait pas du tout.
Qui se prosterneront ?
Les fils de ton père, c’est-à-dire : les fils d’Abraham les fils d’Ismaël et d’Isaac, comme ceux d’Esaü et de Jacob.

Bien-sûr, reconnaissez que cette stratégie vient de Dieu et non d’un échafaudage de raisonnements que j’aurai pu avoir. Moi qui suit complètement étonné et perplexe au moment où je reçois cela.

Notre Seigneur a un objectif avoué : il veut que la vérité vous affranchisse, vous rende libre, et rendent la liberté et la justice à ses enfants qui viennent de partout et non pas d’une tribu, d’une nation ou d’une race précise.

Maintenant la vraie question est : Allez-vous accepter de voir et d’admettre que celui qui a pris par la nuque votre idole… soit l’ami de Dieu et qu’il n’a jamais été un ennemi ?

Que le Seigneur bénisse et qu’il fasse fléchir les genoux de ceux qui veulent retrouver la vue.
Amen

dimanche 30 décembre 2018

LA NOUVELLE ÈVE

256
Par Éric Ruiz

Lors du message précédant sur « la révélation du 8ème jour », j’insistais sur le fait que c’est la consécration de la mère qui consacre sa famille et ses enfants en particulier.
Mais, il arrive que la mère ne réponde pas à ce que Dieu attend-elle ; par exemple si la mère rejette la grâce de Dieu en refusant de se convertir ou de se reconvertir.
Donc, Il y a bien-sûr des exceptions à ce que la mère ne soit pas le lien de la consécration de son fils aîné.

Mais faisons attention, car quoi qu’il arrive, le plan de Dieu se fera avec ou sans mère consacrée
Car, si le fils aîné est consacré dans l’esprit de Dieu, il le sera dans les faits, de toute manière.

Nous devons bien comprendre que la Bible se comporte aussi comme un livre d’énigmes policières; et que l’on peut connaître quelques indices d’un crime sans pour cela avoir la clé pour les relier entre eux.

Récemment je disais à ma femme que j’avais l’impression que je jouais au Cluedo, ce jeu de déduction, célèbre. Vous savez dès qu’on croit avoir deviné, on dit par exemple : « j’accuse le colonel moutarde avec le chandelier dans la cuisine ».
Mais à l’inverse du jeu, le Saint-Esprit me révèle non seulement le personnage principal, le crime, le lieu mais aussi et surtout le mobile.
Et cela en renverse des préjugés religieux ! Et cela en casse des personnages bibliques érigés en véritables héros de la foi.
Alors je continue concernant le plan de Dieu et les chemins qu’il prend, qui ne sont en tous points pas les nôtres.

« Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées […] Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus
de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Esaïe 55 :7-9).

·       Alors, ne soyez pas comme Sara la femme d’Abraham, elle a ri quand 3 anges sont venus annoncés à Abraham qu’elle deviendra enceinte. Elle a ri des pensées et des voies de l‘Eternel.
Vous me répondrez et vous aurez raison, Abraham, lui aussi a ri.
Oui mais, les détails bibliques ont leur importance ; et Abraham a reconnu sa faute.
Tandis que Sara (Genèse 18 :12), elle rit en elle-même, d’abord, puis au verset 15, elle nie avoir ri « Sara menti en disant : je n’ai pas ri. Car elle avait peur ».
Mais peur de quoi ?
C’est la même attitude qu’Eve a eu dans le jardin d’Eden en étant dans le déni et la dissimulation de ses actes et qui a eu peur (elle aussi) d’être prise en faute.

L’incrédulité de Sara, femme d’Abraham, lui a coûté cher à elle.
Elle lui ôté la bénédiction.
Cette grâce qu’ont reçue plus tard, la mère du juge Samson, ou Anne mère du prophète Samuel, ou Elisabeth mère de Jean le baptiste, ou encore Marie mère de Jésus de Nazareth.
Sara, elle, ne fut pas comme toutes ces mères : heureuse.
Elle ne reçut ni grâce, ni prophétie, car elle mit en doute les paroles de Dieu à son égard.
Elle accusa même le Seigneur de sa stérilité : « Voici, l’Éternel m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants » (Or la stérilité ne vient pas de Dieu, elle provient d’un état de péché, l’humilité serait de reconnaître que la faute provient de soi et non de Dieu).
Mais pour Sara, l’humilité n’est pas son fort.

·       Sara se comporte comme une femme de haute noblesse, une princesse qui n’a aucune leçon à recevoir de quiconque (c’est bien la signification de son nom Sara qui lui colle à la peau).
Sara n’a pas changé de caractère, elle a toujours été une femme regardant au physique, à sa personne, séductrice, et dirigiste.
Le fait de changer de nom, (qui entre parenthèse Saraï comme Sara signifie toujours princesse), n’a pas marqué un changement d’état d’âme, chez elle.
Par contre une chose est évidente : le fruit de son ventre, sa grossesse a été bénie… mais pas par sa consécration, par la consécration de son époux Abraham.
C’est lui qui fut mis à l’épreuve à sa place.

Oui j’insiste encore sur ce point crucial : pour se consacrer il faut obligatoirement une mise à l’épreuve.

Donc, c’était Sara qui devait se consacrer pour son fils Isaac ; c’est elle qui aurait dû monter avec lui sur le mont Moriah.
Sara comme toute les mères, nous l’avons vu, est mandatée à gracier sa descendance par sa consécration.
C’est à elle d’ailleurs que Dieu aurait dû révéler le nom de son fils. Mais c’est Abraham qui reçut le nom de son fils Isaac (il rit)
Abraham devait (comme Anne plus tard avec le prophète Samuel), avoir un cœur entièrement consacré, un cœur sacrifiant son enfant pour son Dieu.

Alors Abraham connu des tribulations et la plus forte est comme devenue une légende populaire aujourd’hui : Il emmena son fils sur le mont Moriah pour le sacrifier, avant qu’un ange apparu au dernier moment, pour le faire changer d’avis.
C’est un peuple innombrable qui a été béni à travers sa consécration.

·       Donc, messieurs, vous qui manifestez un cœur consacré, ne soyez pas dans la tristesse ; si votre épouse a pris un chemin tortueux, vos enfants ne sont pas égarés et perdus pour autant. Ils seront alors consacrés par votre propre consécration.

En fait, Dieu a été plus que patient avec Sara.
Il a attendu jusqu’à sa 90ème année pour la rendre féconde.
Il a attendu en allant même au-delà de ses limites biologiques pour concevoir des enfants.
Il aurait aimé qu’elle le devienne plus tôt, par sa piété, les choses auraient été plus rapide, sans aucun doute.
Mais Sara voulait garder sa puissance et le contrôle sur tout et elle lutta comme Jacob l’a fait avec Dieu.
Sarah, signifie aussi en hébreu : « persister, lutter, lutter avec Dieu ».

·       Alors, Pierre dans son épître semble contredire ces faits, puisque dans 1 Pierre 3 :5, il met en avant la soumission de Sara vis-à-vis de son mari, qu’elle appelle : « mon Seigneur ».
Mais où Pierre dit que Sara fut soumise à Dieu ?
Pierre prend l’exemple de Sara pour montrer une belle attitude de femme soumise.
Mais il met aussi en apparence, la parure intérieure qui est souvent cachée et qui n’est pas forcément celle qui est montrée par les cheveux tressés, les ornements d’or et les beaux habits.
Alors oui, Sara était soumise à son mari, et elle manifestait de belles apparences extérieures de princesse. Elle était belle, mais l’intérieur ne reflétait pas son aspect extérieur. C’était une belle religieuse, c’est-sûr, aimant obéir à la loi, soumise à son mari, mais elle n’était assurément pas soumise à Dieu.
Qui ne connait pas dans son entourage des couples très respectueux, l’un pour l’autre, une femme soumise, mais se forçant à ne rien dire au risque de contrarier son mari, non pas par amour, mais par obéissance à la loi religieuse, par peur de la loi ou aussi par orgueil, pour montrer une fausse sainteté, alors qu’au fond d’elle-même, elle brûle de colère et elle rit de son mari.
Encore une attitude double montrant l’apparence seulement de la piété mais reniant ce qui en fait la force (l’amour).

·       Maintenant, pourquoi les noms qu’a portés la femme d’Abraham, ont toujours révélé un état de princesse et non de reine ?
Dieu aurait dû en toute logique, après son mariage avec Abraham changer son nom et l’appeler du nom de Malkah qui signifie reine en hébreu.
Je crois qu’il ne l’a pas fait, pour plusieurs raisons.
La première est pour nous révéler la vraie Sara (pas celle qui transparaît lors d’une simple lecture biblique, mais celle qui prend forme entre les lignes, par le chuchotement de l’Esprit).
Ensuite pour nous montrer comment il rétabli la justice malgré des apparences trompeuses ; car Sara s’est refusée d’une certaine manière à Abraham (là je vous dis une chose qui n’est pas dit ouvertement dans la Genèse, mais Sara s’est refusée à maintes reprises à Abraham).
Sara a préféré, tout simplement la jeune fille à la femme, comme la princesse à la reine.

Sa stérilité était sans doute plus psychologique que biologique.

Elle a pris Agar sa servante à sa place, parce qu’inconsciemment elle ne voulait pas avoir à subir un corps flétrit et dégradé par la grossesse.
Sara était une femme splendide physiquement, d’une beauté unique, un vrai mannequin ; Abimélec, roi de Guérar succomba à sa beauté et l’enleva croyant au mensonge d’Abraham, disant qu’elle était sa sœur.
Donc nous le savons : le corps d’une mère transforme le corps d’une femme.

Avez-vous remarqué une autre chose ?

Dieu change le nom de Saraï, juste après qu’il ait donné l’alliance avec Abraham par la circoncision du huitième jour, comme s’il voulait marquer aussi un temps révolu pour Sara.
Comme s’il voulait signifier qu’il est allé au bout de sa patience et que rien n’a changé en elle et que rien ne changera plus.

·       Avez-vous prêté attention au passage où Sara rit lorsqu’elle apprend, qu’elle deviendra enceinte ? Pourquoi rit-elle ?

Elle rit parce qu’elle met en doute ses désirs sexuelles, vis-à-vis d’un homme devenu vieux et moins attirant qu’autrefois. «  …maintenant que je suis vielle aurai-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux »
Quand Abraham rit, il ne le fait pas pour les mêmes raisons.
Il pense comme incroyable le fait d’avoir une grossesse à 90 ans et qu’Ismaël (qui et le fils qu’il a eu avec la servante Agar) lui convient bien après tout comme descendance.

Sara rit mettant en premier l’attirance sexuelle, alors qu’Abraham ri mettant en évidence les problèmes biologiques naturels, liés à l’âge.
Deux manières bien différentes de rire, vous en conviendrez.
Les deux, c’est vrai, Sara comme Abraham font preuve d’incrédulité, mais je suis désolé, sans vouloir accabler Sara, elle montre vraiment des pensées charnelles et égoïstes.
Où se trouve le désir pour elle d’avoir un enfant pour concrétiser l’union, l’amour qu’elle éprouve pour Abraham ?
Sara prouve par son attitude ingrate, que sa stérilité est reliée directement à son attirance pour son mari.
Facile de l’appeler «  mon seigneur », alors qu’elle s’inquiète plus de sa libido que d’honorer son mari par amour.
C’est elle qui s’est proclamée seigneur à sa place ; et Baal signifie : maître, seigneur.
Vers quel seigneur et maître se prosterne-t-elle ? (je vous laisse la réponse)
Alors, pour en revenir à sa libido :
La baisse de la libido n’est pas liée uniquement à l’âge, puisque très jeune on peut être atteint de ce mal ; et apparemment Abraham à 86 ans n’a pas eu ce problème avec Agar.
La diminution de la libido tire son origine le plus souvent, soit de la maladie, soit à cause de l’anxiété, de la dépression ou d’un poids psychologique.
Par ailleurs, une grossesse, déclenche en amont le mécanisme de l’ovulation, qui naturellement se fait avec une réelle augmentation de la libido. Pourquoi s’en inquiéter, alors ?

·       Un autre indice m’amène à penser qu’Agar sa servante a compris que la grossesse n’intéressait pas sa maîtresse.
C’est Genèse 16 :4 : «  Abraham alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris (l’hébreu nous renvoie aussi à un terme plus fort : elle l’a maudit)».

·       Pourquoi Agar a eu subitement ce sentiment fort envers sa maîtresse, alors que c’est Sara qui aurait dû par jalousie éprouver cette amertume ?
Agar aurait due au contraire, comme les servantes de Léa et de Rachel, femmes de Jacob, se sentir honoré de mettre au monde une telle descendance.

En fait, Agar s’est sentie, non pas honorée, mais bien manipulée par sa maîtresse.

Et la réaction de Sara le prouve, puisqu’elle l’a maltraité jusqu’à ce qu’elle parte, démontrant ainsi son désir machiavélique que la vérité reste cachée et qu’elle ne parvienne pas jusqu’aux oreilles d’Abraham.
C’est un ange qui vint voir l’Egyptienne pour lui signifier que le fruit de son sein (Ismaël) sera béni en elle malgré son injuste humiliation, « son affliction » mais elle doit pour cela revenir s’humilier devant sa maîtresse (même si elle se sent dans son droit).

Ismaël signifie : « Dieu entend ou Dieu comprend ».

Dans cette situation ou Agar est allée traversant le désert  jusqu’à la source de Schur pour se fortifier (Elle n’a rien dit a Abraham, mais son fils témoigne que malgré l’opprobre qu’elle a subi, elle est justifiée par « Dieu qui comprend »).

Moi je comprends une chose certaine : Agar s’est consacrée, elle a reçu le nom de son fils et a pu prophétiser sur lui. Le fruit de sa grossesse a été béni au travers de sa consécration. « L’ange de l’Eternel lui dit : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter. »

Mais Sara très perturbée par la naissance d’Isaac, son fils ; anticipant le fait que connaissant son histoire beaucoup se moqueront d’elle, ils riront. Sara, donc, irrité (et on peut le dire : honteuse de la naissance d’Isaac) lorsqu’elle vit rire le fils d’Agar, elle les chassa tous les deux.

·       Toute cette histoire, montre ce qui se passe dans de très nombreux couples aujourd’hui :
Le sexe est une monnaie de domination.

La femme met un masque de tromperie.
Elle fait croire à son mari qu’elle lui est soumise ; elle n’hésite pas à mettre un voile sur ses cheveux, comme à s’habiller de manière à lui plaire (sa séduction c’est son arme numéro un) ;

Ou bien elle simule la maladie, la fatigue, la stérilité pour en fait conserver la maîtrise du couple, la maîtrise des naissances et gérer comme elle l’entend sa famille.

En fait, la femme fait payer à l’homme d’une certaine façon sa relation avec elle.
Elle se prostitue à lui, sans en avoir forcément conscience.
Ce masque est une maladie.
De nos jours, nous connaissons ces formes de maladies dans un genre qu’on appelle les maladies psychosomatiques.
Ces pathologies apparaissent avec une sorte de foi.
La foi d’avoir tellement besoin de tomber malade que la maladie se créé et s’installe d’elle-même.
Concrètement : la peur d’avoir un enfant bloque, inhibe la fécondation.

Le comportement déloyal, double-jeu de Sara, est loin d’être un fait unique.
Et quelques générations plus-tard, nous aurons la terrible illustration de cette tromperie avec, la reine Jézabel qui s’emparera des fonctions de son mari Achab en affaiblissant son pouvoir.
La fameuse fonction castratrice : qui change la nature de l’homme et de la femme ; elle est très parlante avec cette expression populaire: « Qui porte la culotte dans le couple ? » Qui a l’autorité dans le ménage? Qui mène l’autre par le bout du nez, à la baguette ?

·       Abraham on le voit, fait de nombreux compromis. «  Abraham écouta la voix de Saraï »
Ici le verbe écouter en hébreu, c’est "shawmah" qui précise qu’écouter : c’est obéir, apprendre.
Abraham écouta la voix de Saraï en lui obéissant et en apprenant d’elle ; c’est lui qui était soumis et qui faisait les quatre volontés de sa femme, allant jusqu’à chasser la servante égyptienne, celle, quand même, qui lui a assurée une postérité.
D’ailleurs, c’est Sara qui ordonne d’une certaine façon à Abraham de prendre sa servante « viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants ».
Et le père de la foi, en arrive à la terrible lâcheté de dire à Sara
« Voici ta servante est en ton pouvoir»  (sous ton autorité, fais ce que tu voudras d’elle).
Abraham donne le pouvoir de vie ou de mort à la mère de son enfant, de son unique fils.
Mais où se trouve l’amour de Christ à ce moment-là chez Abraham ? Il préfère plaire à Sara plutôt qu’à Dieu, ça saute aux yeux.

·       Connaissant les conséquences désastreuses d’une telle relation, la femme qui se consacre à Dieu doit absolument couper net avec tout double face, avec tous ces artifices de séduction et de manipulation.
Elle doit se repentir de ses péchés qui sont si commun et si répandus chez la femme.
Sinon, elle ne retrouvera pas le rôle que lui a attribué le Seigneur ; celui « d’être la mère de tous les vivants »  La vraie mère aujourd’hui est morte, mais elle doit renaître, ressusciter.

C’est la nouvelle Eve, qui s’est débarrassée de son corps naturel au profit d’un corps spirituel, redessiné par sa conversion.
« Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant », nous dit Paul.
Le Saint-Esprit est ce deuxième Adam.
Il vient vivifier une nouvelle Ève, une Ève qui ne ressemble plus à l’original, ni à Sara, une dissimulatrice ; mais une Ève qui sacrifie tout pour ce que lui confie le Seigneur.
Une Ève bénissant et graciant tout ce qui sort d’elle ; une Ève portant bien son nom : « la vie ». 
Mais cette femme doit concevoir un enfant avec vraiment l’aide de l’Eternel (Genèse 4 :1) ; et pour cela passer par le huitième jour de sa conversion: c’est indispensable.
Ève, la mère de tous les vivants a enfanté le fils du péché avec Caïn ; Et Marie enfante le fils de Dieu avec le Saint-Esprit.
Ève, donc, revivifiée, doit par sa consécration donner vie aux fils de Dieu, au fils de l’homme.
C’est la concrétisation de la nouvelle alliance.
Car il faut bien comprendre que Ève une fois graciée, est adoptée, comme le fils de l’homme l’est aussi en Jésus-Christ ; si vous suivez mon raisonnement : il y a un nouvel héritage pour cette nouvelle Ève et les enfants qui sortiront d’elle.

Les Ève, les mères vivantes formeront alors ensemble ce huitième âge de l’Eglise, après celui de Laodicée, (la septième Eglise). Agissons rapidement, en attendons avec patience ce moment, qui se généralisera lors du millénium, un nouveau millénaire.
Amen