dimanche 6 janvier 2019

LA FUITE : UN SIGNE INCROYABLE DES FILS DE DIEU (le berceau de Juda)

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Par Éric Ruiz

Avant tout, revenons à la Bible : Ce livre n’est pas comme les autres, il est miroir.
C’est un livre miroir qui vous montre ce que vous êtes. Par conséquent, interpréter des versets alors qu’inconsciemment on cherche à dissimuler des fautes, ne renvoie pas à la vérité.
A l’inverse venir s’inspirer de la Bible après s’être purifié, nous ouvre le chemin du ciel et Dieu partage alors sa sagesse infiniment variée.

Je voudrais donc, avec l’aide du Saint-Esprit, rétablir une vérité concernant une fausse interprétation du texte de Paul dans Galates 4 : 21 qu’il prend, lui, de manière complètement allégorique (c’est Paul qui le dit lui-même).
Donc, les deux femmes et leur fils qui s’opposent : le fils de la femme libre et le fils de la femme esclave est une image à but uniquement pédagogique.
Paul se sert de cette image pour expliquer comment se séparer du péché.
Mais, ici il ne s’agit surtout pas de créer une division synonyme même de ségrégation raciale entre le fils de l’égyptienne : Ismaël (trop souvent associé aux arabes, aux musulmans, aux esclaves, à une race inférieure) et le fils de Sara : Isaac (trop souvent associé aux juifs, hommes pieux, libres, riches, d’un esprit supérieur dans la pensée de beaucoup de gens).
Comme si le Seigneur regardait à la religion, plutôt qu’à l’homme et à sa détermination.
C’est tellement facile et tentant d’assimiler Sara à la bénédiction et à la rédemption, qu’Abraham a reçu ; et de maudire Agar et sa descendance en l’assimilant au péché et à l’extermination d’un peuple inique et rebelle.

Ne faisons pas ce pourquoi Agar s’est repentie ; Elle s’est repentie de maudire sa maîtresse, de mépriser Sara, au moment où elle s’est vue enceinte d’Ismaël.
Il n’y a pas un combat de femme pure ou impure.
Elles sont impures toutes les deux et elles ont besoin l’une comme l’autre d’une rédemption en Christ pour devenir justes.
Dieu a bien séparé les deux postérités d’Abraham, mais attention, pour les rassembler à sa manière.
C’est vrai, que la prophétie d’Ismaël va dans le sens d’une vie de tribulations et de guerre puisqu’il « sera comme un âne sauvage (un homme farouche, version Martin, donc tout le temps en train de fuir) ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui et il habitera face à ses frères » ;

Mais, malgré les apparences, je crois là aussi qu’elles sont trompeuses ; et j’affirme que de ce peuple opposé naîtra une postérité qui se joindra au bois de Juda ; pour ne faire qu’un seul bois dans la main de Dieu ;
Tout comme Ephraïm qui s’est joint au bois de Juda, alors que sa mère est égyptienne.
N’oublions pas que Joseph a eu deux enfants (Manassé et Ephraïm avec Asnath (fille de Poti-Phéra, une étrangère, encore une)
Cette postérité j’en ai parlé dans plusieurs messages, (« Existe-il une tribu d’Israël maudite ») elle est loin d’être maudite ; la rédemption et le rachat est pour elle aussi.
L’adoption est un principe de base qu’utilise notre Seigneur pour joindre des enfants illégitimes à sa lignée royale.

Par conséquent, il y a bien deux figuiers en Israël : un figuier fertile et un figuier sec, stérile ; et c’est sur le figuier fertile que des sarments de la postérité d’Ismaël seront greffés.

Oui, mais alors quels sarments ?
Nous avons connaissance que ce que notre Dieu nous révèle et c’est tout.

Si vous n’avez pas cette justice dans le cœur, pardonnez-moi ce ton direct, mais c’est que vous ne connaissez pas encore notre Seigneur et que vous connaissez l’accusateur, le père du mensonge qui est venu pour condamner et détruire.

SARA est la mère des nations, par qui sortira des rois et des nations (Genèse 17 :16) ; Elle fait figure de figuier, mais est-ce le figuier fertile ou stérile ? Il y a un figuier double ici.

AGAR est le type de la femme migrant, étrangère, esclave, chassée avec son fils légitime, mais pourtant greffée au figuier par Abraham.
C’est la première fois que le récit biblique évoque une femme qui élève la voix vers Dieu et qui pleure.
Le résultat est stupéfiant : un ange de Dieu l’appela du ciel par son nom, pour la consoler.
Le consolateur, le Saint-Esprit descendant sur le croyant ; une femme brisée,(qui plus est : esclave) et qui attend un sauveur.
Agar fait figure de sarment.
Elle retrouvera son pays d’origine en Christ et franchira les portes de Sion, sa consécration en témoigne.
Oui j’insiste encore sur ce point crucial : pour se consacrer il faut obligatoirement une mise à l’épreuve.

Par conséquent et je l’sais, c’est contre l’avis de nombreux théologiens bien-pensants, Sara (bien qu’elle soit la mère de beaucoup de nations)  n’est pas la mère de la foi, parce qu’Abraham est le père de la foi (cette équivalence n’existe pas). Mais Agar l’Egyptienne, elle, a acquis une particularité plus noble grâce aux épreuves de sa vie ; et pourtant son nom signifie « fuite » en hébreu ; De même Ismaël porte en lui la même destinée en étant farouche, donc fuyard et menant une vie d’exilé.

·       Agar a fui son pays d’origine ; elle a fui sa famille de sang,
·       Agar a fui sa maîtresse oppressante.
·       Elle s’est retrouvée seule à élever son fils aîné
·       Elle a fui son péché, un cœur endurci manifesté par le fait d’avoir maudit sa maîtresse, en se sentant trahi.
·       Elle a fui sa condition privilégiée de concubine auprès d’Abraham,
·       elle a fui son orgueil en s’humiliant devant Sara et tout cela…pour une destinée inconnue faite de tribulations, d’épreuves et de souffrances.
·       A peine a-t-elle fui, qu’elle s’est perdu dans le désert de Beer-Shéba.
·       Sa foi a encore été mise fortement à l’épreuve en voyant son fils périr de faim et de soif, mais un ange vint le secourir à la dernière minute.

Cela ne vous rappelle pas une histoire ? …
Celle du sacrifice d’Abraham avec son fils Isaac.

Agar a eu exactement la même épreuve de foi qu’Abraham.
Elle est passée par la même abnégation :
La montagne, pour le père de la foi, le désert, pour la mère de la foi.

Abraham a appelé le lieu de son sacrifice : Jehova Jiré qui signifie Dieu a pourvu.
Mais Dieu a aussi pourvu face au sacrifice d’Ismaël avec l’apparition d’un puit rempli d’eau pour qu’il ne meure pas de soif ; il était là aussi, Jéhova Jiré.
Abraham a gravi le mont Morija (qui signifie traduit de l’hébreu : « choisi par l’Eternel »).
Mais Agar s’est égarée dans un désert et elle y vit apparaître elle aussi dans un lieu « choisi par l’Eternel » (Morija) le puits des sarments de Beersheba (un puits rempli d’eau, de révélation et contenant une alliance).
Et curieusement c’est à Beersheba que leurs chemins se sont presque recroisés, à Abraham et Agar.

Le puit des serments ; ou le puit des 7.
C’est là où Abraham fit le serment de fidélité à Abimelec et c’est là aussi qu’Agar fit serment de fidélité envers Dieu, en voyant apparaître (non pas un bélier comme pour Abraham) mais un puits d’eau en plein milieu du désert.
Son serment de fidélité nous rappelle celui d’Anne qu’elle fit pour elle et pour son fils, prophète, Samuel.
C’était pendant ces 7 jours de repentance en vue de sa consécration.

« Le puit des serments » c’est la dernière porte qui mène à la grâce ; c’est le dernier jour, le septième, juste avant le huitième jour.
Qu’Agar soit la première à s’égarer à Beersheba, n’est pas un hasard.

Beersheba est
·       un lieu d’alliance,
·       un lieu de rencontre,
·       là où on apporte des offrandes,
·       où l’on bâti un autel,
·       là où on invoque le nom de Dieu et
·       là où on s’engage à le suivre fidèlement ; et là où Dieu aussi établit sa promesse ; et Agar reçoit sans que cela soit dit explicitement,
·       la confirmation de son alliance.
La femme consacrée, quand on y regarde bien a toujours été une aide pour l’homme pour l’aider à exercer sa destinée et pour l’aider à accomplir la promesse de l’alliance divine.

Deux serments, comme deux alliances se font face : celui de Dieu pour Abraham et Isaac : multiplier à l’infini sa postérité et bénir toutes les nations en lui .
Celui d’Agar et d’Ismaël : de multiplier à l’infini sa postérité et d’en faire une grande nation.
De ces deux alliances naîtra un peuple de croyants.

En fait, n’est-ce pas tout simplement la même alliance ?
Avouez, qu’il y a un mystère qui rôde autour de ce puits.

Beersheba : c’est 33 versets bibliques qui y font référence. Le chiffre de la purification, de l’adoption bien-sûr, mais aussi des choses que Dieu tient cachées pour les révéler ; c’est là qu’il révèle des indices de son plan, de sa stratégie.

Pourquoi Agar est-elle à ce lieu mythique juste avant Abraham, avant Isaac, Jacob et Jacob devenu Israël, qui y retournera ?
Ce puits a une profondeur méconnu qui traduit un mystère. Lequel ?

Un indice arrive avec Josué (Josué 15 :28) Beersheba fait partie de l’héritage que va recevoir la tribu des enfants de Juda, selon leur familles.

Donc, Agar s’inscrit en premier dans cet héritage par le fait d’y avoir été bénie avec Ismaël. Agar comme Ismaël font parties tous deux de cette tribu de Juda, celle dont Christ est sorti.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec Dieu…

ABIMELEC était lui aussi invité à ce puits pour y faire alliance avec Abraham.
Abraham, pour sceller son alliance, a sacrifié 7 brebis afin de signifier à Abimelec qu’il a creusé ce puit par son sacrifice pour lui et pour 6 autres brebis.
D’ailleurs sans Abimelec le « puit des 7 » ne signifierait plus son nom.
1-Agar 2-Ismael 3-Abraham 4- Abimelec 5-Isaac 6-Jacob et 7-Israël, voilà avec qui Dieu a fait alliance à Beersheba.
D’où venait Abimelec roi de Guerar ?
Du pays des Philistins (l’ennemi numéro 1 d’Israël Genèse 21 : 32).

Dieu fait-il alliance avec le peuple des philistins ?

Abimelec n’était pas n’importe quel philistin. C’était un homme droit, pieu et miséricordieux.
Une fois le mensonge dévoilé sur la vraie identité de Sara (qu’Abraham avait fait passer pour sa sœur), il ne se vengea point, il ne déshonora point la femme d’Abraham, en couchant avec elle.
Le songe de Dieu qu’il reçut pendant la nuit est fait aussi pour le faire agir selon la justice divine.
Il rendit Sarah à son mari moyennant quelques animaux et serviteurs. Mais Abimelec ne chassa pas Abraham de son pays, au contraire il lui laissa la liberté totale d’aller et venir selon son bon vouloir (donc il n’y avait pas un manque de pardon de sa part).
La justice manifestée d’Abimelec lui valut la guérison de son peuple et la stérilité s’éloigna de chez lui.
N’ayons pas peur des mots : ce philistin avait les yeux grands ouverts sur la volonté de Dieu. (Genèse 21 :22) : « Il parla ainsi à Abraham : Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais ».
Abraham enfin, planta un Tamaris dans ce lieu pour immortaliser (c’est le cas de le dire) l’alliance entre lui, Dieu et Abimelec. Le Tamaris est un arbre dont les feuilles souvent blanches et en grappes évoquent la purification, comme d’ailleurs la longévité de son bois qui sert au chauffage et à la construction montre l’union éternelle.

Une autre particularité qui répond à celle d’Abimelec : c’est que la tribu de Siméon hérite avec celle de Juda de cette ville du sud d’Israël qu’est Beersheba. (Josué 19 :2).
Dieu surprend toujours, il exauce (Siméon) les prières de ceux qui l’invoquent et il leur donne le même héritage : Juda, la louange, son cœur, là où est son trône.

Jésus annonçait-il une nouvelle alliance quand il prophétisait que le figuier sécherait et que les nations boiraient à sa source comme la samaritaine l’a fait à son puit ? Et que cette eau ne tarira point et que ceux qui en boiront n’auront plus soif ?

Non, rien n’est vraiment nouveau, puisque l’alliance en Abraham préfigure l’alliance en Christ.

Une autre preuve encore:

Prenons la généalogie d’Ismaël ; on retrouve une partie de sa descendance en Esaü, puisqu’Esaü prit pour femme des filles d’Ismaël : Mahalat, qui signifie flute, harpe, instrument à cordes (Genèse 28 :9).
Il prit aussi Bosmath signifiant  épice, parfum ;  
Nous avons-là que des composants qui inspirent, ouvrent l’esprit, apportent la paix, élèvent l’âme vers Dieu.
Bosmath  eut un fils Réuel qui signifie « ami de Dieu » ; là aussi un sarment de plus.
Réuel eut lui aussi des fils: Nahath, Zérach, Schamma et Mizza  (1 chronique 1 :37) ; (Genèse 36 :17) nous précise que les fils de Réuel « sont là les chefs issus de Réuel, dans le pays d'Edom. Ce sont là les fils de Basmath, femme d'Esaü ».

Si maintenant, on prend la signification des 4 noms des fils de Réuel (Nahath, Zérach, Schamma et Mizza) : on aboutit encore une fois aux deux figuiers. L’un sera sec et l’autre fertile.

Donc résumons :
En Abraham nous avons bien toutes les nations.
D’Isaac sortira deux figuiers : un sec et un fertile ; mais d’Ismaël, il sortira aussi un figuier sec et un autre fertile (Ismaël, son nom se trouve répété dans 44 versets, chiffre double, deux lignées, deux peuples, deux héritages).
Les deux postérités bien que séparées ne s’opposent pas, elles se complètent et bien-sûr se consolident en Christ.

La particularité à retenir c’est que la fuite, l’exil, la migration est un trait de reconnaissance des vrais Judaïtes.

(Michée 4 :7 « Des boiteux je ferai un reste, De ceux qui étaient chassés une nation puissante; Et l’Éternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, Dès lors et pour toujours ».

Agar et Ismaël n’ont-ils pas été chassés ?
La promesse, l’alliance qui leur a été faite est fortement répétée par Michée.

De même, au temps des juges sur Israël, nous avions Ruth et Horpa toutes deux Moabites  qui épousèrent des hommes de Bethléem, de Juda. Leurs époux ont émigrés, fuit à cause d’une famine:
A la mort de leur époux, l’une s’est exilée à Bethléem et l’autre, Horpa a préféré rester ; Ruth sera ajoutée au bois de Juda, tandis qu’Horpa, dont le nom témoigne de son cœur dur (arrière du cou ou cou raide) fait apparemment parti du figuier stérile.
La fuite, l’émigration de Ruth : toujours ce lien avec le rassemblement.

Quand Jésus fuyait, lui, manifestait-il un manque de courage ?
N’était-ce  pas un acte de lâcheté de sa part ?
Non, il fuyait Babylone, l’oppression religieuse, les carcans spirituels, tout comme certains habitants d’Edom ont fait pour se retrouver en terre de Juda ; ou comme Juda a fui aussi pour échapper à l’oppression, la famine en allant s’exiler en Edom.
La prophétie d’Esaïe sur Edom au chapitre 34 en témoigne aussi  (je rappelle qu’en Edom il y a des fils d’Ismaël): Dans un premier temps, le jugement est terrible : La colère s’abat sur Edom, l’épée, le sang, la vengeance de Dieu ; et là soudainement, aux derniers versets, tiens, nous lisons verset 16 à17 :
« Oui c’est l’Eternel qui l’a ordonné, et c’est son esprit qui les rassemblera, il a procédé à un tirage au sort pour eux, sa main leur a partagé ce pays à mesurer. Ils en prendront possession pour toujours, ils y auront leur résidence de génération en génération. »

Un peuple dans Edom, est tiré au sort pour partager lui aussi l’héritage promis à Juda.
Que signifie cette distinction ?
Que Dieu choisira comme il l’entend (selon ses propres critères) celles et ceux de son peuple ; ce peuple caché parmi l’étranger l’édomite (comme chez les Judaïtes, d’ailleurs).

Edom c’est la couleur rouge du sang, (c’est ce qu’il signifie dans son étymologie). Le sang du double sacrifice ; celui des impies comme celui des rachetés par le sang rouge du fils de Dieu.

Allons plus loin encore et reprenons un détail (qui n’en est pas un) Ismaël, nous dit Genèse 21 :21 « habita dans le désert de Paran et sa mère lui pris une femme du pays d’Egypte. »

Le désert de PARAN cache une énigme.

Paran, pourtant c’est un endroit désertique, qui est loin d’être attirant et accueillant. C’est un lieu pour des peuples nomades, car rien en apparence n’y pousse. C’est l’inverse de la fertilité et de la bénédiction.
Le plus souvent c’est là que Dieu parle, lorsqu’il n’y a plus rien à quoi se raccrocher.
« Pa’ran » est un mot hébreu qui signifie « lieu de cavernes » ; un lieu encore plus mystérieux ; surtout quand on apprend que Moïse et le peuple sorti d’Egypte, y passèrent, et que la nuée s’y arrêta aussi ;
Mais ce n’est pas tout :
Paran, c’est à partir de ce lieu que Moïse envoya un représentant de chaque tribu pour examiner la terre de Canaan, où coulent le lait et le miel promis aux israélites.
Même le roi David à la mort de Samuel parti dans ce lieu mystérieux. Cela lui a permis de révéler le cœur de Nabal et sa méchanceté.
Ce lieu : c’est en fait un lieu de révélation, un lieu où le chandelier de Dieu brûle et enseigne ses fils.

Où se trouve ce lieu Paran ?
Tout bonnement en territoire ennemi, chez l’ennemi d’Israël.
Nous comprenons maintenant pourquoi, Jésus nous demande d’aimer nos ennemis ; car parmi nos ennemis d’hier, il y a sans aucun doute des amis de Dieu, des amis de demain, des frères et sœurs consacrés.
Si nous méprisons des élus, nous méprisons un peuple béni et nous nous mettons alors sous une malédiction. Rappelez-vous Balaam, lui pourtant faux prophète ne cessait de rappeler qu’il ne pouvait maudire un peuple que Dieu avait béni.

Maintenant, montons encore un peu plus haut dans la révélation : le Saint-Esprit m’a révélé l’identité et le mobile d’une histoire se passant sous le règne du roi Salomon et qui va complètement à contre-courant des paradigmes de la foi chrétienne, de notre manière de concevoir les adversaires d’Israël. On nous a appris à les voir comme étant les maudits, les persécuteurs ou les impies.

Alors, allons briser ces idoles de bois et de pierre et rentrons dans les détails.

1 Rois 11 à partir du verset 9 (là encore le nombre 11 du chapitre est un indicateur lumineux).

« L'Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son cœur de lui,… L'Eternel fit surgir un adversaire pour Salomon: Hadad, l'Edomite, membre de la famille royale d'Edom… »

Lorsque David avait combattu contre Edom…il avait tué tous les Edomites de sexe masculin…excepté Hadad qui avait alors, pris la fuite avec des serviteurs édomites de son père et s'était rendu en Egypte. Il était encore un tout jeune garçon (donc une enfant).
(Un détail et pas des moindres, Hadad l’Edomite non seulement ne combat pas contre David, mais il a la vie sauve, sa fuite le protège d’une mort certaine)
Ensuite, partis de Madian, ils allèrent à Paran. Ils prirent avec eux des hommes de Paran, et arrivèrent en Egypte auprès de Pharaon, roi d'Egypte, (un autre détail important Hadad passe lui aussi par le désert de Paran ; Mais qu’a-t-il reçu de Dieu là-bas, en plus que des serviteurs? Je pense que la suite de l’histoire nous dévoile ce que Dieu lui aurait dit…)

Pharaon donna une maison à Hadad, pourvut à sa subsistance, et lui accorda des terres. .. Mais c’est pas tout,
19 « Hadad trouva grâce aux yeux de Pharaon, à tel point que Pharaon lui donna pour femme la sœur de sa femme, la sœur de la reine Thachpenès … »

(et maintenant voilà le tournant de l’histoire) : Lorsque Hadad apprit en Egypte que David était mort, et que Joab, chef de l'armée, aussi, il dit à Pharaon: « Laisse-moi aller dans mon pays. 22Et Pharaon lui dit: Que te manque-t-il auprès de moi, pour que tu désires aller dans ton pays? Il répondit: Rien, mais laisse-moi partir.»

Comment expliquer un tel changement chez Hadad ?
Premièrement il désire partir en Israël (donc tout abandonner : richesse, statut, famille royale, gloire) alors qu’il a tout en Egypte, il est second de Pharaon comme Joseph ou Moïse l’étaient eux aussi.
Deuxièmement il appelle Israël : son pays, lui l’Edomite ?!!!

N’a-t-il pas reçu cela de Dieu quand il est passé à Paran ? N’a-t-il pas reçu une promesse de Dieu, lui prophétisant son retour en Israël après la mort de David et de son chef d’armé ? (c’est évident que oui)

Il faut pour comprendre la stratégie du Seigneur, s’enlever de la tête que l’ennemi de Salomon ne peut être l’ennemi de Dieu. Pourquoi ?
Parce que c’est Salomon qui est devenu l’ennemi de Dieu. C’est lui qui a désobéi. Et l’ennemi de l’ennemi de Dieu, c’est par évidence « l’ami de Dieu » (Réuel fils d’Esaü et descendant d’Ismaël… nous savons d’où vient Hadad comme les amis de Dieu)
Donc Hadad est loin d’être un opportuniste illégitime. Il est envoyé par Dieu lui-même pour diviser le royaume de Salomon (mais je crois qu’il ne le sait pas).

Hadad porte le nom d’une divinité syrienne : « Dieu de la foudre ».

C’est un tonnerre qui arrive en Israël avec lui. Tonnerres c’est Elohim, C’est Elohim qui envoie ses prophètes.
Même si on ne parle plus de Hadad après, dans la Bible, nous savons ce que va devenir le royaume d’Israël après la mort de Salomon et nous connaissons maintenant ce que signifie la prophétie qu’Israël a donner à Juda : « Juda, tu recevras les hommages de tes frères; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi ».

Hadad est arrivé par derrière, il a surpris tout le monde et en premier Salomon quand il a mis sa main sur sa nuque, c’est-à-dire… quand il l’a neutralisé alors qu’il ne s’y attendait pas du tout.
Qui se prosterneront ?
Les fils de ton père, c’est-à-dire : les fils d’Abraham les fils d’Ismaël et d’Isaac, comme ceux d’Esaü et de Jacob.

Bien-sûr, reconnaissez que cette stratégie vient de Dieu et non d’un échafaudage de raisonnements que j’aurai pu avoir. Moi qui suit complètement étonné et perplexe au moment où je reçois cela.

Notre Seigneur a un objectif avoué : il veut que la vérité vous affranchisse, vous rende libre, et rendent la liberté et la justice à ses enfants qui viennent de partout et non pas d’une tribu, d’une nation ou d’une race précise.

Maintenant la vraie question est : Allez-vous accepter de voir et d’admettre que celui qui a pris par la nuque votre idole… soit l’ami de Dieu et qu’il n’a jamais été un ennemi ?

Que le Seigneur bénisse et qu’il fasse fléchir les genoux de ceux qui veulent retrouver la vue.
Amen

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