dimanche 31 mars 2024

LA REPENTANCE DE DIEU

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Par Eric Ruiz

 

Quand une âme se repent, c’est que Dieu s’est repenti en premier de sa colère envers elle.


 

Alors ne cherchez pas, ce n’est pas un verset qui se trouve dans la Bible ; c’est juste une inspiration de ma part, issue de la connaissance de Dieu. Mais avant de développer ce que je crois être une vérité, je voudrais passer par un autre chemin. 

 

En France, un mot circule beaucoup : c’est celui de RESILIENCE. 

La résilience : C’est une capacité, une force morale qui permet de surmonter un choc traumatique ; ce sont des ressources que l’on mobilise pour ne pas se laisser sombrer, découragé par des évènements traumatisants ; bref il s’agit de rebondir comme le mot latin resilio le signifie.

Lorsqu’on touche le fond, il faut rebondir pour refaire surface.

Le psychologue et le psychiatre sont dans nos sociétés occidentales, des professionnels de la santé mentale, qui ont cette mission de favoriser la résilience ; de redonner du courage à celles et ceux qui n’arrivent pas à retrouver la joie de vivre ou qui sont hantés par des pensées négatives récurrentes. L’objectif est d’aider la personne à se reconstruire, et à ne plus vivre dans le malheur.

Oui, ces professionnels sont utiles, ils soulagent de bien des maux ; mais comme toute religion le fait aussi, ils ne font que de donner une béquille à l’handicapé. Elle l’aide à marcher, certes, mais elle ne lui rend pas sa mobilité du départ.

La personne demeure confrontée chaque jour à son problème. Et la société ou la thérapie pense avoir réussie quand le malheureux retrouve un peu goût à la vie.

Alors si vous êtes dans ce cas bien qu’étant chrétien, c’est que votre foi s’est sérieusement en tiédie ; et que la résilience a remplacé la foi. Vous pensiez alors renaitre de vos cendres, mais le constat prouve le contraire : une illusion. Alterner des moments de joie avec des moments de tristesse ce n’est pas la foi, la cicatrice est toujours visible.

Car, il n’y a que la foi en Christ qui ôte le handicap et qui rend la mobilité complète. Il n’y a que la foi qui ne redonne pas simplement du courage, mais une joie pleine et entière.

Je ne dévoile aucun mystère en affirmant que notre Dieu sauveur, Jésus-Christ est la véritable résilience.

 

Alors ce mot : résilience est à la mode, non pas parce que la presse ou la littérature en parle souvent, mais  parce que les gros chocs traumatiques se multiplient autour de nous et cela de manière assez incontrôlables et qu’ils peuvent alors toucher n’importe qui.

On dirait que le monde est déjà dans un état d’après-guerre, comme l’était la génération qui a connu la seconde guerre mondiale.

C’est vrai aujourd’hui, encore plus qu’avant, personne n’est à l’abri d’un accident ou d’une agression, ni de perdre sa santé, ou un de ses proches, de perdre son travail, ses économies,  sa maison, ou encore son honneur.

De même le cœur brisé par amour ou par trahison comme la perte des idées dans lesquelles on mettait toutes sa confiance, créent un choc, une ruine soudaine de l’âme ; Et quand on perd plusieurs des choses que je viens de citer en même temps, le choc parait insurmontable. Comment ne pas être totalement désespéré et penser au suicide dans ces cas-là ?

Et je le répète, si vous  alternez  des phases de bien-être avec des phases de découragement, et que vous priez souvent : c’est que votre foi s’est éloignée du créateur et que vous commencez à vous désespérer.

 

Des cas désespérés qui s’approchaient de Jésus de Nazareth, il y en avait beaucoup, et pourtant combien d’entre eux avaient la prière aux lèvres chaque matin.

Une femme qui avait une grande perte de sang ; des  aveugles, des muets, des boiteux, des estropiés, des lépreux, comme aussi ceux qui étaient désespérés à cause des démons, d’esprits impurs qui les maintenaient dans la dépression, ou dans la dépendance (comme l’alcool, ou la drogue ou dans des envies malsaines) ; tous étaient alors totalement guéris.

L’esprit qui maintient la personne dans la dépression ou la dépendance sort d’elle immédiatement, aussitôt après l’imposition des mains.

Le malade passe alors de la mort à la vie.

Je pourrais m’arrêter là ; et finir ce plaidoyer pour la foi en incitant toute personne dans le malheur à se tourner vers Dieu en l’invoquant de tout son cœur.

Mais je me dois d’insister sur les causes profondes qui sont plus importantes que la résilience à elle seule.

Le but n’est pas de chercher juste à rebondir, à retrouver de l’air, mais à trouver les causes de son effondrement, qui, elles, nous permettront de guérir complètement du mal ;  Ces causes profondes nous libéreront de ce sentiment profond d’injustice. « C’est injuste ce qui m’arrive ! ». Oui ce serait injuste si nous étions toutes de bonnes personnes.

Alors, se repentir encore et encore autant que cela soit nécessaire, c’est la seule solution, parce qu’aucun d’entre nous est bon. Nous ne sommes pas une bonne personne. « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, (dit Paul dans Romains 7 :18) c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. ».

Alors face à la bonté de Dieu qui est inégalable, nous devons aussi entendre d’autres choses sur la repentance ; et la chose importante pour aujourd’hui c’est de savoir que Dieu se repend en premier. Il se repend afin que nous puissions nous repentir.

Comme je le disais lors d’un précédent message sur « Dieu est-il radical ? », Dieu a créé un monde où ceux qui s’écartent de ses voies subissent des malheurs.  Pour avoir irrité Dieu, ils reçoivent leur juste rétribution.

Or, il n’y a pas qu’une seule rétribution.

Des coupes de colère ont été prévues face à leur endurcissement de plus en plus fort (et là je vous renvoie, pour plus de détails, sur un message d’il y a 8 ans déjà « les 7 coupes de la colère de Dieu »).

Au total notre Dieu a prédestiné 7 coupes, qui sont comme 7 châtiments que peut recevoir un être humain en fonction du niveau d’oppression et de crime qu’il exerce sur les autres. Oui, ce sont bien des marches d’escaliers vers l’enfer. Dès la première coupe, un ange envoie sur terre un « ulcère malin », aujourd’hui ces ulcères sont, des cancers, des AVC, des scléroses, etc.  Et lors de la septième coupe de colère, ce sont les ennemis de Dieu qui s’entretuent pour assouvir leur soif de pouvoir de sagesse et de gloire. Ce dernier fléau qui fait tomber Babylone est basé sur l’accusation, la dénonciation, la rumeur, la médisance, la délation, la diffamation etc.,…. Toutes ces actions tombent comme une très forte grêle dont les grêlons sont énormes et font très (très) mal nous dit le chapitre 16 du livre de l’Apocalypse. Cette chasse aux sorcières est typique de notre ère moderne de l’après Covid.

 

Or, cette septième coupe ne dévoile pas que l’enfer. Elle annonce un temps glorieux et de délivrance ; un temps de grandes eaux à venir.

Parce qu’à la vérité,  Dieu n’est pas comme un homme qui ne cesse de s’endurcir, et qui au final brutalise et fait périr celui ou celle qu’il considère comme traitre. Dieu est Bon ; et son amour pour nous est sans mesure.

Il pardonne là où tous unanimement useraient de radicalité.

Pour l’homme et la femme, par amour Il a créé le salut ; le salut pour montrer qu’Il se repend de sa colère, qu’Il revient de son ardente fureur et qu’Il se repend du mal qu’Il voulait faire à son peuple.

-Sa repentance signifie quoi ?

-Sa repentance signifie notre vraie résilience, parce qu’Il sèche nos larmes. Il nous donne sa joie à la place de la tristesse.

-Sa repentance signifie notre salut, parce qu’Il vient nous délivrer et nous sauver de tout ce qui nous détruit.

-Sa repentance vient séparer les ténèbres, parce qu’Il nous aide à nous séparer du mal.

-Sa repentance nous montre son chemin, sa vérité et sa vie, parce qu’Il nous les partage.

-Sa repentance a un corps, une âme, une identité terrestre : c’est le second Adam : Jésus-Christ. Et par lui nous héritons de la même identité, et par là même, de sa destinée aussi.

Alors j’aime…j’aime quand Dieu se repent ; et je prie Dieu que sa repentance se manifeste dans ce monde si enténébré où tant de malheurs tombent les uns derrière les autres, comme des pluies sans fin ou comme un soleil dont les rayons brûlent de plus en plus forts.

Je prie pour que des âmes assoiffées de délivrance supplient notre Dieu.

Parce que : lorsqu’une âme se repend c’est que Dieu s’est repentie en premier de sa colère envers elle.

Pouvoir dire sur la croix pour tout un peuple de criminels « Père pardonne leur, Ils ne savent ce qu’ils font », cela montre bien l’étendue infinie de la repentance divine. Jésus, fils de Dieu se repend, alors qu’il subit le pire des outrages, la plus grande humiliation, le plus grand mépris, une solitude et un abandon que personne ne voudrait vivre ; et tout cela au milieu d’une souffrance extrême, parce qu’il est à ce moment-là  crucifié sur le calvaire.

Alors, je ne suis pas en train de minimiser les malheurs qui peuvent nous arriver. Je ne méprise aucune souffrance, ni aucune soif de résilience, mais j’aimerai que chacun et chacune prenne conscience de la grandeur d’âme de notre Seigneur face à ce que nous méritons tous à juste titre.

Si Dieu n’était que justice, où serions-nous ? Et qu’aurions-nous à attendre de l’avenir et de la mort ? L’enfer et la mort seraient nos seuls compagnons ; la philosophie, la psychologie, la religion, la médecine, ou les drogues, seraient nos seuls remèdes, rien que des antidouleurs.

Personne ne réchapperait à ce destin fatal. La résurrection ne serait qu’un doux rêve. Nous pourrions crier comme ces peuples de la Bible qui se faisaient envahir par l’ennemi : « Malheur à nos familles, nous sommes perdus, nous capitulons devant l’ennemi, qui pillent nos richesses, qui violent nos femmes et fait de nos enfants d’éternels prisonniers et esclaves. »

Ou, nous pourrions à juste raison si nous sommes les vainqueurs nous enivrer d’aliments et de plaisirs charnels jusqu’à la mort en contemplant nos richesses passagères.

 

Mais  comme il est écrit dans Néhémie 9 :31 et 33 : «Mais, dans ta grande miséricorde, tu ne les anéantis pas, et tu ne les abandonnas pas, car tu es un Dieu compatissant et miséricordieux…Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t'es montré fidèle, et nous avons fait le mal ». Parce que dans sa grande miséricorde, Dieu délivras maintes fois un peuple qui se détournait de lui. Malgré ses avertissements par son esprit, par ses prophètes; et malgré qu’ils firent longtemps la sourde oreille, il ne les anéanti pas.

 

Alors, à contrario, Dieu a un autre plan que celui de détruire sa création. Il nous a prédestiné à recevoir un équipement pour être son serviteur bon et fidèle, afin d’être son ami.

- Il a prédestiné un caractère que nous pourrions avoir : le sien.

-Il a prédestiné une place sur son trône. Il souhaite tellement que nous partagions ce qu’il possède, qu’il a prédestiné un jour pour cela.

De même, pensons aux malheurs auxquels nous avons échappé ou à ceux auxquels nous échapperons en nous sanctifions pour Dieu ; Pensons aux promesses qu’ils nous faits, si nous revenons à lui avec authenticité, animé de la seule crainte de le décevoir.

Au final, Dieu ne rejette jamais celui qui vient à lui…

Amen

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