531
Par Eric Ruiz
Quand une âme se repent, c’est que Dieu s’est repenti en premier de sa colère envers elle.
Alors ne cherchez pas, ce n’est pas un verset qui se trouve dans
la Bible ; c’est juste une inspiration de ma part, issue de la
connaissance de Dieu. Mais avant de développer ce que je crois être une vérité,
je voudrais passer par un autre chemin.
En France, un mot circule beaucoup : c’est celui de
RESILIENCE.
La résilience : C’est une capacité, une force morale qui
permet de surmonter un choc traumatique ; ce sont des ressources que l’on
mobilise pour ne pas se laisser sombrer, découragé par des évènements
traumatisants ; bref il s’agit de rebondir comme le mot latin resilio le signifie.
Lorsqu’on touche le fond, il faut rebondir pour refaire surface.
Le psychologue et le psychiatre sont dans nos sociétés occidentales,
des professionnels de la santé mentale, qui ont cette mission de favoriser la
résilience ; de redonner du courage à celles et ceux qui n’arrivent pas à
retrouver la joie de vivre ou qui sont hantés par des pensées négatives
récurrentes. L’objectif est d’aider la personne à se reconstruire, et à ne plus
vivre dans le malheur.
Oui, ces professionnels sont utiles, ils soulagent de bien des
maux ; mais comme toute religion le fait aussi, ils ne font que de donner
une béquille à l’handicapé. Elle l’aide à marcher, certes, mais elle ne lui
rend pas sa mobilité du départ.
La personne demeure confrontée chaque jour à son problème. Et la
société ou la thérapie pense avoir réussie quand
le malheureux retrouve un peu goût à la vie.
Alors si vous êtes dans ce cas bien qu’étant chrétien, c’est que
votre foi s’est sérieusement en tiédie ; et que la résilience a remplacé
la foi. Vous pensiez alors renaitre de vos cendres, mais le constat prouve le
contraire : une illusion. Alterner des moments de joie avec des moments de
tristesse ce n’est pas la foi, la cicatrice est toujours visible.
Car, il n’y a que la foi en Christ qui ôte le handicap et qui rend la
mobilité complète. Il n’y a que la foi qui ne redonne pas simplement du courage,
mais une joie pleine et entière.
Je ne dévoile aucun mystère en affirmant que notre Dieu sauveur, Jésus-Christ est la véritable résilience.
Alors ce mot : résilience est à la mode, non pas parce que la
presse ou la littérature en parle souvent, mais parce que les
gros chocs traumatiques se multiplient autour de nous et cela de manière
assez incontrôlables et qu’ils peuvent
alors toucher n’importe qui.
On dirait que le monde est déjà dans un état d’après-guerre, comme
l’était la génération qui a connu la seconde guerre mondiale.
C’est vrai aujourd’hui, encore plus qu’avant, personne n’est à
l’abri d’un accident ou d’une agression, ni de perdre sa santé, ou un de ses
proches, de perdre son travail, ses économies, sa maison, ou encore son honneur.
De même le cœur brisé par amour ou par trahison comme la perte des
idées dans lesquelles on mettait toutes sa confiance, créent un choc, une ruine
soudaine de l’âme ; Et quand on perd plusieurs des choses que je viens de
citer en même temps, le choc parait insurmontable. Comment ne pas être
totalement désespéré et penser au suicide dans ces cas-là ?
Et je le répète, si vous
alternez des phases de bien-être avec
des phases de découragement, et que vous priez souvent : c’est que votre
foi s’est éloignée du créateur et que vous commencez à vous désespérer.
Des cas désespérés qui s’approchaient de Jésus de Nazareth, il y
en avait beaucoup, et pourtant combien d’entre eux avaient la prière aux lèvres
chaque matin.
Une femme qui avait une grande perte de sang ; des aveugles, des muets, des boiteux, des
estropiés, des lépreux, comme aussi ceux qui étaient désespérés à cause des
démons, d’esprits impurs qui les maintenaient dans la dépression, ou dans la
dépendance (comme l’alcool, ou la drogue ou dans des envies malsaines) ;
tous étaient alors totalement guéris.
L’esprit qui maintient la personne dans la dépression ou la
dépendance sort d’elle immédiatement, aussitôt après l’imposition des mains.
Le malade passe alors de la mort à la vie.
Je pourrais m’arrêter là ; et finir ce plaidoyer pour la foi
en incitant toute personne dans le malheur à se tourner vers Dieu en
l’invoquant de tout son cœur.
Mais je me dois d’insister sur les causes profondes qui sont plus importantes que la résilience à
elle seule.
Le but n’est pas de chercher juste à rebondir, à retrouver de
l’air, mais à trouver les causes de son effondrement, qui, elles, nous
permettront de guérir complètement du mal ; Ces causes profondes nous libéreront de ce
sentiment profond d’injustice. « C’est injuste ce qui m’arrive ! ».
Oui ce serait injuste si nous étions toutes de bonnes personnes.
Alors, se repentir encore et encore autant que cela soit
nécessaire, c’est la seule solution, parce qu’aucun d’entre nous est bon. Nous
ne sommes pas une bonne personne. « Ce qui
est bon, je le sais, n'habite pas en moi, (dit Paul
dans Romains 7 :18) c'est-à-dire dans ma
chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de
faire le bien. ».
Alors face à la bonté de Dieu qui est inégalable, nous devons aussi
entendre d’autres choses sur la repentance ; et la chose importante pour
aujourd’hui c’est de savoir que Dieu se repend en premier. Il se repend afin que nous puissions
nous repentir.
Comme je le disais lors d’un précédent message sur « Dieu est-il
radical ? », Dieu a créé un monde où ceux qui s’écartent de ses voies
subissent des malheurs. Pour avoir irrité
Dieu, ils reçoivent leur juste rétribution.
Or, il n’y a pas qu’une seule rétribution.
Des coupes de colère ont été prévues face à leur endurcissement de
plus en plus fort (et là je vous renvoie, pour plus de détails, sur un message
d’il y a 8 ans déjà « les 7 coupes de la colère de Dieu »).
Au total notre Dieu a
prédestiné 7 coupes, qui sont comme 7 châtiments que peut recevoir un être
humain en fonction du niveau d’oppression et de crime qu’il exerce sur les
autres. Oui, ce sont bien des marches d’escaliers vers l’enfer. Dès la première
coupe, un ange envoie sur terre un « ulcère malin », aujourd’hui ces ulcères
sont, des cancers, des AVC, des scléroses, etc.
Et lors de la septième coupe de colère, ce sont les ennemis de Dieu qui
s’entretuent pour assouvir leur soif de pouvoir de sagesse et de gloire. Ce dernier fléau qui fait tomber Babylone est basé sur l’accusation,
la dénonciation, la rumeur, la médisance, la délation, la diffamation etc.,….
Toutes ces actions tombent comme une très forte grêle dont les grêlons sont
énormes et font très (très) mal nous dit le chapitre 16 du livre de
l’Apocalypse. Cette chasse aux sorcières est typique de notre ère moderne de
l’après Covid.
Or, cette septième coupe ne dévoile pas que
l’enfer. Elle annonce un temps glorieux
et de délivrance ; un temps de grandes eaux à venir.
Parce qu’à la vérité, Dieu
n’est pas comme un homme qui ne cesse de s’endurcir, et qui au final brutalise
et fait périr celui ou celle qu’il considère comme traitre. Dieu est Bon ; et son amour pour
nous est sans mesure.
Il pardonne là où tous unanimement useraient de radicalité.
Pour l’homme et la femme, par amour Il a créé le salut ; le
salut pour montrer qu’Il se repend de sa colère, qu’Il revient de son ardente
fureur et qu’Il se repend du mal qu’Il voulait faire à son peuple.
-Sa repentance signifie
quoi ?
-Sa repentance signifie notre vraie résilience,
parce qu’Il sèche nos larmes. Il
nous donne sa joie à la place de la tristesse.
-Sa repentance signifie notre
salut, parce qu’Il vient nous délivrer et nous sauver de tout ce qui nous
détruit.
-Sa repentance vient séparer les
ténèbres, parce qu’Il nous aide à nous séparer du mal.
-Sa repentance nous montre
son chemin, sa vérité et sa vie, parce qu’Il nous les partage.
-Sa repentance a un corps,
une âme, une identité terrestre : c’est le second Adam :
Jésus-Christ. Et par lui nous héritons de la même identité, et par là même, de
sa destinée aussi.
Alors j’aime…j’aime quand Dieu se repent ; et je prie Dieu
que sa repentance se manifeste dans ce monde si enténébré où tant de malheurs
tombent les uns derrière les autres, comme des pluies sans fin ou comme un
soleil dont les rayons brûlent de plus en plus forts.
Je prie pour que des âmes assoiffées de délivrance supplient notre
Dieu.
Parce que : lorsqu’une âme se repend c’est que Dieu s’est repentie
en premier de sa colère envers elle.
Pouvoir dire sur la croix pour tout un peuple de criminels « Père
pardonne leur, Ils ne savent ce qu’ils font », cela montre bien l’étendue infinie de la repentance divine. Jésus, fils de Dieu se repend, alors qu’il subit le pire des outrages,
la plus grande humiliation, le plus grand mépris, une solitude et un
abandon que personne ne voudrait vivre ; et tout cela au milieu d’une
souffrance extrême, parce qu’il est à ce moment-là crucifié
sur le calvaire.
Alors, je ne suis pas en train de minimiser les malheurs qui
peuvent nous arriver. Je ne méprise aucune souffrance, ni aucune soif de
résilience, mais j’aimerai que chacun et chacune prenne conscience de la
grandeur d’âme de notre Seigneur face à ce que nous méritons tous à juste
titre.
Si Dieu n’était que justice, où
serions-nous ? Et qu’aurions-nous à attendre de l’avenir et de la
mort ? L’enfer et la mort seraient nos seuls compagnons ; la
philosophie, la psychologie, la religion, la médecine, ou les drogues, seraient
nos seuls remèdes, rien que des antidouleurs.
Personne ne réchapperait à ce destin fatal. La résurrection ne
serait qu’un doux rêve. Nous pourrions crier comme ces peuples de la Bible qui
se faisaient envahir par l’ennemi : « Malheur à nos familles, nous sommes perdus, nous capitulons devant
l’ennemi, qui pillent nos richesses, qui violent nos femmes et fait de nos
enfants d’éternels prisonniers et esclaves. »
Ou, nous pourrions à juste raison si nous sommes les vainqueurs
nous enivrer d’aliments et de plaisirs charnels jusqu’à la mort en contemplant
nos richesses passagères.
Mais comme il est écrit dans Néhémie 9 :31 et 33 : «Mais, dans ta grande miséricorde, tu ne les anéantis pas,
et tu ne les abandonnas pas, car tu es un Dieu compatissant et miséricordieux…Tu
as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t'es montré fidèle, et
nous avons fait le mal ». Parce que dans sa grande miséricorde, Dieu délivras maintes fois un peuple
qui se détournait de lui. Malgré ses avertissements
par son esprit, par ses prophètes; et malgré qu’ils firent longtemps la sourde
oreille, il ne les anéanti pas.
Alors, à contrario, Dieu a un autre plan que celui de détruire sa
création. Il nous a prédestiné à
recevoir un équipement pour être son serviteur bon et fidèle, afin d’être son
ami.
- Il a prédestiné un
caractère que nous pourrions avoir : le sien.
-Il a prédestiné une place sur son trône. Il
souhaite tellement que nous partagions ce qu’il possède, qu’il a prédestiné un jour pour cela.
De même, pensons aux malheurs auxquels nous avons échappé ou à ceux auxquels nous échapperons en nous sanctifions pour Dieu ; Pensons aux promesses
qu’ils nous faits, si nous revenons à lui avec authenticité, animé de la seule
crainte de le décevoir.
Au final, Dieu ne rejette jamais celui qui vient à lui…
Amen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire