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Par Eric Ruiz
C’est très étonnant de voir en ce moment la suprématie de cet esprit antichrist qu’est celui de Jézabel.
Jézabel, pour le rappeler, était la reine du
roi d’Israël Achab.
C’est elle qui commandait et qui poussait son mari à adorer de faux dieux, et à pourchasser les vrais prophètes pour les éliminer. C’est elle, qui est partie en guerre contre le prophète Elie le Tischbite.
Jézabel ne rêvait que de pouvoir, de sang et
de guerre ; et cet esprit est toujours présent chez de très (très)
nombreuses femmes.
Jézabel signifie en hébreu : « Baal est l’époux ». Baal a le sens de seigneur. Cette divinité n’est que le reflet dans le miroir de celle ou de celui qui se prend pour un Seigneur.
Se croire un seigneur, un maitre, un commandant au pouvoir de plus en plus grand, c’est se prosterner devant Baal.
Des femmes au pouvoir, aujourd’hui il y en a
partout. Pas seulement en Angleterre, ou en Italie ; en France aussi avec
Élisabeth Borne au poste de premier ministre ;
L'Europe
est le continent qui compte le plus de femmes présidentes et premières
ministres.
Aujourd'hui, elles sont de plus en plus nombreuses dans les postes de décision, se positionnant dans les pas d’Ursula von Der Leyen, présidente de la commission européenne. Et aux États-Unis, la première vice-présidente Kamala Harris est un symbole fort de la montée des femmes au pouvoir. Elle ne tient pas à en rester-là. C’est elle qui tranche en cas d’égalité de votes au Sénat…Et puis Joe Biden peut décéder à tout moment vu son grand âge.
Mais ambitionner de hautes places ce n’est pas
un mal…
Si elles ont les compétences, c’est tout à fait légitime d’accéder à des postes qui leur étaient autrefois fermés et interdits.
Par contre, le mal, ce serait qu’elles soient animées
par une envie de revanche. Qu’elles veuillent se venger de la place et du rôle
secondaire qu’elles ont pu avoir avant.
Cet esprit revanchard, si elles l’ont, débouchera inévitablement sur de l’agressivité envers « le sexe opposé ».
Jézabel aurait rêvé d’être roi comme son mari et de pouvoir décider de tout. Elle voulait prendre sa revanche sur un mauvais destin. On le sait, car elle partait en guerre contre tous les opposants masculins.
Alors bien-sûr, la plupart des femmes nieront
cette agressivité. Elles répondront qu’elles ont juste un fort désir de
reconnaissance sociale et d’égalité avec l’homme.
Mais ce désir de vengeance est ancré bien
profondément dans l’inconscient féminin.
Et qui
dit vengeance féminine dit aussi impudicité. Impudique est aussi la
signification du mot hébreu Jézabel.
Parce que, force est de constater quand même
que beaucoup sont aguicheuses, elles
cherchent à plaire à séduire à tout prix et pourtant, c’est contradictoire,
mais
-elles remettent en place les hommes ;
-elles ne leur font aucun cadeau,
-elles leur donnent des leçons de vie,
-elles
se moquent de leur manque de maitrise,
-elles se rient aussi de leur faiblesse face
au pouvoir, ou encore
-elles les ridiculisent quand ils semblent
dépassés…
On pourrait s’en réjouir, pour le nombre d’années où elles ont été éteintes, absentes ou obligées de se taire devant tant de décisions incohérentes ou de comportements incongrues de la part des hommes.
Mais leur combat ne se situe pas dans l’espoir
d’avoir une meilleure condition. Leur combat est devenu une réalité quotidienne :
La femme a pris l’épée pour la guerre.
Sous l’étendard du féminisme, elle lutte à tous
les niveaux.
La lutte des femmes est organisée, ciblée et
ses objectifs affichés clairement : prendre le pouvoir sur l’homme.
L’idéologie vindicative est claire : la
femme sera toujours la victime, l’homme, lui est coupable d’être un prédateur
qui abuse de sa position de force ; Et les violences faites aux
femmes devient alors leur point central de bataille et de conquête.
Car, c’est sur ce terrain-là qu’elles gagnent leurs plus grandes victoires.
Revenons à la femme au départ, au récit du
livre de la Genèse. Elle a été conçue après l’homme, dans le but de l’aider et
non de le diminuer ou de prendre sa place. La femme était prédestinée à
soutenir l’homme.
Genèse 2 :18 : » L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. »
Mais avant sa conception, L’Éternel créa tous
les animaux des champs et du ciel, pour que l’homme s’en occupe et qui leur
attribut des noms. Or, cela ne fut pas suffisant.
Il lui fallait une compagne qui puisse
partager son intimité, son langage et ses secrets. Un être si proche qu’il soit
comme une partie de lui.
La femme devait permettre à l’homme d’évoluer
dans sa condition humaine; Qu’elle l’inspire à plus de bienveillance et de
bonté, qu’elle lui donne plus de confiance en lui ou qu’elle l’aide à se
maitriser dans des situations difficiles. Son rôle, sans se limiter qu’à cela,
bien évidemment, devait freiner la pugnacité ou l’agressivité de l’homme ;
le freiner dans ses pulsions de guerrier, de conquérant, ou de dominateur.
La femme a la particularité d’être incarnée
par une écoute attentive et attentionnée. Elle aime protéger. Elle parle et
agit avec la douceur aussi, cette douceur qui apaise l’homme, lui fait
retrouver ses esprits. C’est, elle, la pédagogue du foyer ; et c’est elle,
qui règne sur l’éducation de ses enfants.
La femme fait résonner le cœur de l’homme et lui rappelle que l’amour est un guide à ne pas oublier.
Or, de nos jours c’est bien le contraire qui domine. La femme fait comme Jézabel, plutôt que de l’éteindre, elle attise le feu de l’homme, excite sa colère, ou écrase ses initiatives, puis elle s’attribue elle-même son rôle.
Parlons des assemblées religieuses. Elles ne
sont pas épargnées par le féminisme. Toutes ces femmes prédicateurs, ces femmes
pasteurs, prophétesses, parlent avec autorité et remettent aussi à leur place
les hommes.
Elles ne sont plus une aide mais un substitut ; elles le remplacent comme pour lui signifier son incompétence ou son inutilité.
Certes, beaucoup d’hommes ont abdiqué devant
les revendications virulentes des femmes.
Certes, ils ont leur part de responsabilités. Leur
lâcheté ne les honore pas.
Ils réagissent comme au début. Dans le jardin
d’Éden à la question de Dieu à l’homme, s’il a mangé de l’arbre qui était
défendu, « Adam répondit : La
femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé ».
Achab, qui laissait sa femme conduire son
royaume était tout aussi lâche. Mais cela n’enlevait pas sa responsabilité
envers les faux dieux vers lesquels il se prosternait lui-aussi.
Et sa mort violente montre que la justice de Dieu ne l’a pas épargné. Il devait lui, comme son épouse, payer pour ses crimes.
Ce qui est devenue spectaculaire de nos jours,
c’est cette position de la femme. Elle a pris l’épée du bourreau, c’est une coupeuse de tête.
Elle, qui est censé se battre pour donner la
vie, elle va se battre pour faire voter des lois favorisant l’avortement ou le
mariage envers les couples du même sexe, par exemple.
Elle se bat comme Jézabel. Elle agit comme un
démon le ferait. Elle attise le feu dans le sang de l’homme. Elle excite ses
querelles, ses colères. Elle le pousse davantage dans ses ténèbres. Et va
jusqu’à l’inciter au crime.
Jézabel avait poussé son mari au meurtre
contre Naboth, pour lui voler sa vigne sous prétexte qu’elle était tout proche
du palais.
De lui-même Achab ne serait jamais passé à l’acte. Il était triste, et très déçu de ne pouvoir l’acquérir en l’achetant.
Mais voulant montrer à Jézabel sa virilité, voulant
lui démontrer qu’il était le roi, qu’il dirigeait vraiment son royaume, et que
ses désirs passaient bien au-dessus des autres, il alla trop loin et fit ce que
Jézabel voulu.
En lui donnant le sceau royal. Il lui donna
l’autorisation de couper la tête à cet innocent.
Et sa femme, toujours aussi Machiavélique,
monta un complot, diffusa de fausses rumeurs pour que tout le peuple, et les
magistrats se tournent contre le pauvre Naboth qui ne désirait dans l’affaire que
faire valoir son droit en protégeant l’héritage familial.
Cet esprit mauvais, comploteur, diffamant est à l’heure actuelle, répandu comme de mauvaises herbes dans un champ abandonné.
Les réseaux sociaux, les médias ne cessent d’être les véhicules privilégiés de ces déferlements incessants de violence et de haine.
Mais pourquoi la femme a-t-elle cette faiblesse qui la fait chavirer facilement dans l’impudicité ?
Genèse 3 :15 : « L'Eternel Dieu dit au serpent: …15Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ».
La femme a été séduite en premier par le serpent. Sa postérité en subit les conséquences. Certes, elle écrase la tête du serpent, c’est-à-dire qu’elle a ce pouvoir de dominer l’esprit de séduction ; mais le serpent en retour l’attaque par derrière sans qu’elle puisse le voir venir et lui blesse le talon ; c’est-à-dire que son point vulnérable (qu’elle est loin de soupçonner), ce venin est bien dans ce rapport de domination avec l’homme ; ce rapport qui la pousse à vouloir dominer celui qui la domine ; Et celui qui la domine c’est l’homme.
Genèse 3 :16 : « Dieu dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».
La fin de ce verset est vécue aujourd’hui comme la pire des
injures et des malédictions données à la femme. Cela la fait hurler de
contestation. C’est comme si elle hurlait de douleur parce qu’un serpent
l’avait mordu au pied.
Or, Cette domination n’est pas un fait contestable, c’est un fait visible de génération en génération. Et se battre contre cette domination naturelle, c’est se battre contre Dieu.
Le
féminisme attaque Dieu en premier en voulant changer la malédiction en
bénédiction.
Or, Dieu a inscrit dans l’ADN des hommes le fait de dominer
la femme. C’est un caractère qui est
devenu naturel ; aussi naturel que de faire des enfants.
Et plutôt que de l’admettre et de chercher le mieux
possible à rendre cette domination équilibrée, juste, et profitable aux deux
partis, beaucoup préfèrent s’y attaquer et lutter pour renverser la tendance.
Les féministes n’ont pas compris que le serpent continue à
leur mordre le talon ; qu’il continue à leur susurrer à
l’oreille : « c’est injuste révolte-toi ! ».
La morsure du serpent fait préférer à la femme la
malédiction de l’homme plutôt que la sienne. Elle le jalouse dans son travail
et dans sa réussite.
Concrètement, elle préfère elle aussi forcer sur les heures supplémentaires, transpirer au travail, plutôt que d’avoir une grossesse difficile et douloureuse.
Cette révolte, néanmoins, prend une autre forme dans l’Église :
Apocalypse 2 :20 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles ».
Cette forme nouvelle, c’est celle d’un faux enseignement.
Les hommes veulent la paix et plaire aux femmes, alors ils enseignent des
mensonges.
Ils mangent de la nourriture destinées aux idoles ;
c’est-à-dire qu’ils adoptent les idées
des femmes féministes. Ils se laissent reprendre par elles, lorsqu’ils veulent
de l’ordre dans l’Église.
Ils adoptent leur mode de vie et par ce biais, font rentrer l’impudicité dans le temple de Dieu (tout ce que nous avons décrit juste avant).
Maintenant, ce qui est bon de retenir pour notre vie
pratique, c’est d’abord que Dieu laisse du temps à l’homme pour se repentir de
sa lâcheté et afin que la femme se repente aussi de son impudicité.
Cette impudicité qui a donné à la femme un rôle contre
nature.
La
femme n’est pas destinée à séduire l’homme pour ensuite, l’humilier et le
dépouiller de ses fonctions.
Elle
n’a pas vocation à exalter les ambitions de l’homme.
Elle n’a pas cette fonction qui vise à le pousser toujours plus loin, toujours plus haut ; pour ensuite, profiter de ses faiblesses en ambitionnant sa fonction, et pour finir : prendre sa place. Cette aide-là est diabolique.
Pour adorer Dieu en esprit et en vérité nous devons prendre
parti pour replacer la femme dans son rôle premier… en montrant ce qui est
saint et louable.
La femme est dans son rôle:
-lorsqu’elle
inspire, ou remet l’homme dans une relation où lui peut s’exprimer pleinement ;
-lorsqu’elle
rétablit le cœur pour qu’il prenne le pas sur la raison ;
-Lorsqu’
elle pointe du doigt le spirituel qui doit guider chaque projet.
-Lorsqu’elle
replace l’humilité au centre, là où l’orgueil et l’ambition ont fait des
ravages par la guerre.
La
femme négocie pour la paix, jamais pour la guerre ; pour la vie jamais
pour la mort ; enfin pour l’amour, jamais pour la haine.
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