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Par Eric Ruiz
Par Eric Ruiz
Pourquoi trouve-t-on autant de satanistes dans les Églises?
On devrait y trouver que des gens remplis d’amour n’ayant aucune intention malhonnête, aucune duplicité.
Mais à défaut d’y trouver cela, que constate-t-on ?
Ce sont trop souvent des nids d’adorateurs de Satan où règnent des
esprits d’opposition, des esprits méchants et hypocrites.
Non, je n’y vais pas trop fort, c’est la réalité ; et la preuve c’est que Jésus nous a prévenu de cela.
Non, je n’y vais pas trop fort, c’est la réalité ; et la preuve c’est que Jésus nous a prévenu de cela.
Le fait de succomber à la tentation est à la base de cette séduction
diabolique.
Jésus nous l’a montré, car il a été lui aussi tenté dans le désert.
Ce n’était sûrement pas pour nous montrer sa toute grande puissance sur Satan
(dans le sens de montrer ses gros muscles, excusez-moi la légèreté de
l’expression).
Il ne l’a pas fait pour que nous admirions son épreuve comme une
prouesse et une victoire sur le mal ; et que nous restions là à applaudir,
comme au spectacle, en signe de louange.
La pensée collective qui règne, c’est qu’il était parfaitement homme et
parfaitement Dieu ; tandis que nous, nous restons parfaitement homme mais
des petits christs, des chrétiens ; et c’est pour cela que nous cédons si
facilement à la tentation.
Pactiser avec le diable est devenu une banalité.
Mais où se trouve le disciple qui sera comme son maître ?
Alors non !
Il y a un autre enseignement derrière, puisqu’il est le premier en tout.
Que voulait-il nous faire savoir ?
Et surtout : que voulait-il nous montrer que nous allions vivre,
nous aussi?
Quand Jésus rencontre le diable dans le désert, il ouvre un chemin par lequel tous les croyants vont passer après lui, les uns après les autres (personne ne va y échapper).
Lui comme nous, devions rencontrer sur ce chemin, 3 tentations: La
convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil.
(pour retenir ces 3 esprits, un moyen mnémotechnique simple :
pensez à cet organisme international
prestigieux : le CIO le comité International olympique, qui entre parenthèse montre à
l’évidence des fondements bien sataniques, puisqu’il est dominé bien-sûr, par ces
3 mauvais esprits)
1- La Convoitise : Pour Jésus, la tentation a été de transformer les pierres en pain pour subvenir à sa faim.
1- La Convoitise : Pour Jésus, la tentation a été de transformer les pierres en pain pour subvenir à sa faim.
Dans les situations quotidiennes, cela équivaut à s’accaparer les
biens, les êtres, les événements pour soi et transformer ou tourner les
choses à son avantage pour sa propre consommation ; alors
que le pain de vie, la parole de Dieu nous inciterai plutôt à agir à l’opposé
de soi-même, pour les autres.
Par exemple, dans l’assemblée un dirigeant va convoiter l’argent de ses donateurs pour son service, à ses fins personnels et pour son enrichissement. Cela montre bien la transformation des pierres en nourriture personnelle.
Par exemple, dans l’assemblée un dirigeant va convoiter l’argent de ses donateurs pour son service, à ses fins personnels et pour son enrichissement. Cela montre bien la transformation des pierres en nourriture personnelle.
2- l’Idolâtrie Pour
Jésus, la tentation était de régner sur tous les royaumes du monde, lui et
lui seul.
Pour le commun des mortels c’est : être dans la mégalomanie, la
folie des grandeurs, l’envie de domination, qui amène n’importe qui à
rechercher et à louer la réussite sociale comme si c’était « La
Bénédiction ».
3- L’Orgueil : Pour Jésus : c’est sauter en bas du temple se sachant de toute façon gardé, protégé.
Pour tous, cela équivaut à se croire invincible et agir en toute
impunité.
Par exemple, tourner les lois divines en sa faveur. Se vanter de n’avoir besoin de rien et d’être pur et sans péché en prétextant que Dieu s’est déjà sacrifié pour nous ; ou encore de penser que les démons ont peur et qu’ils fuient devant nous ; tout cela, c’est d’une certaine manière : sauter du haut du temple.
Par exemple, tourner les lois divines en sa faveur. Se vanter de n’avoir besoin de rien et d’être pur et sans péché en prétextant que Dieu s’est déjà sacrifié pour nous ; ou encore de penser que les démons ont peur et qu’ils fuient devant nous ; tout cela, c’est d’une certaine manière : sauter du haut du temple.
Soyons honnêtes, n’avons-nous pas tous eu à un moment donné de notre vie chrétienne de telles tentations, bien-sûr à des échelles différentes ?
Mais quand
même, c’étaient déjà des pousses d’ivraie.
Et Jésus
a-t-il été tenté comme nous ? L’ivraie s’est-elle trouvée en lui ?
Car s’il y
a eu de l’ivraie en lui, alors c’est que sa chair commençait à prendre le
dessus sur l’esprit et qu’elle attirait les mauvais esprits et Satan.
Or, nous n'avons pas ici, à faire à une tribulation ou à une épreuve, mais
à une tentation. Nous avons juste amorcé, nous-mêmes, les effets négatifs
pouvant nous faire pécher : qui consiste à désirer suivre les mauvais penchants
de sa chair. Il n'y a pas une fatalité, mais bien un pas délibéré pour la
convoitise, un pas que nous choisissons ensuite de faire ou non pour en manger
le fruit.
"Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre
convoitise" nous enseignait Jacques dans son épître.
Alors, voilà encore, une autre façon de concevoir la parabole du semeur.
Je vous la lis et je commente après…
Matthieu 13- 24 à 30 : « Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.
Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. »
Voilà mon commentaire :
Lorsqu’un croyant est touché par la grâce, par l’esprit de repentance, il
doit veiller sur son terrain parce qu’il y pousse de l’ivraie (en latin c’est
une plante qui signifie ivresse et qui procure de l’ivresse) ; par
conséquent le croyant est loin d’être invulnérable, même en Christ.
Pour comprendre cela, revenons à la chronologie des faits bibliques.
A quel moment Jésus a-t-il été tenté ?
Réponse : juste après
qu’il ait été baptisé par Jean Baptiste et qu’il ait reçu l’Esprit du Père
(Marc 1 : 9 à 13).
Pourquoi, ce moment-là est-il si important?
Pourquoi, ce moment-là est-il si important?
Parce que c’est inévitable, lorsque vous allez porter du fruit, la bonne
semence va être mêlée à la mauvaise.
Pour nous, comme pour
Jésus, l’ennemi est venu semer une mauvaise semence dans son cœur, juste
après que la bonne semence ait été semée.
La tentation
la plus forte pour un croyant se trouve donc, après sa repentance, après avoir
été oint et que des fruits sont apparus.
Jésus a été
oint en premier et ensuite…il a été tenté en tout point comme nous ; cela
signifie qu’il a eu vraiment envie de régner seul, vraiment eu envie de
dominer le monde et de détourner les choses en sa faveur.
Et que cela lui a coûté, comme à nous, cela doit nous coûter,
de se détourner de nos tentations, afin de ne pas pécher.
Il est le
royaume de Dieu (l’avez-vous réalisé
lorsqu’il prend l’exemple de la parabole du semeur ?); et
Le royaume de Dieu est semblable à lui Jésus et à ce champ où après
qu’il y ait eu une bonne semence, L’ennemi est venu en semer une autre.
Dieu s’est
fait chair par Jésus-Christ ; Il s’est laissé volontairement inoculé (si
on le peut dire) le poison du péché dans les veines.
Bien qu’il
soit divin, cela ne l’empêchait pas d’être homme, et d’être parfaitement homme
avec les mêmes tentations à surmonter.
La
religion veut à tout prix qu’il soit d’une infaillibilité surnaturelle.
Pourquoi ?
Sans doute
pour relativiser ceux qui cèdent à la tentation, ils n’ont pu y résister, car
après tout, quel humain n’ait pas tombé dans ce piège et y retombera tôt ou
tard ? La religion peut ensuite
s’octroyer le pouvoir de pardonner ou non les fautes et d’estimer leur niveau
de gravité (c’est encore une façon très subjective et très manipulatrice d’agir).
Mais Dieu
n’est pas venu montrer son invincibilité et sa perfection, il est venu montrer la force dans sa
faiblesse ;
Une perfection qui ne pourra s’atteindre, qu’une fois seulement la
mauvaise semence semée en Jésus-Christ, comme en nous-mêmes aussi.
Le fils de
Dieu est venu montrer l’état de faiblesse de la chair qui pouvait le toucher
lui aussi et pour montrer la puissance du Père par sa parole qui vient nous
aider à arracher l’ivraie, la mauvaise semence.
Pensez-vous
crédible de penser que le diable serait venu tenter un Jésus qui n’est pas
« tentable » ?
Mais Jésus, n’a pas cédé au
péché, puisqu’il ne l’a pas choisi, ni consommé comme l’a fait avant lui Adam
et Ève. Il a fait appel à son Père céleste, à sa force, à sa puissance pour le
délivrer.
Il a
souffert comme nous, pour nous laisser un exemple et c’est pour cela « qu’il n'a point commis de
péché, Et que dans sa bouche il ne s'est point trouvé de fraude; »(1
Pierre 2 :22)
Par contre cette semence, devient notre péché si nous décidons de l’entretenir avec des mauvaises pensées, elle va faire croître l’ivraie qui va étouffer la bonne semence à partir des 3 mauvaises graines d’ivraie que sont : la Convoitise, l’Idolâtrie et l’Orgueil.
Satan et ses esprits mauvais viennent nous visiter quand les épreuves touchent notre existence.
C’est pendant la nuit, pendant que nous dormons que la mauvaise semence
est semée.
La nuit correspond à un temps de repos comme à un temps d’épreuves importantes.
Pour Jésus, sa tentation a duré 40 jours dans le désert.
La nuit correspond à un temps de repos comme à un temps d’épreuves importantes.
Pour Jésus, sa tentation a duré 40 jours dans le désert.
Le désert (justement, parlons-en) :
C’est l’absence
d’aide extérieure, la solitude du combattant, confronté qu’à lui-même et à ses
addictions.
Il n’y a plus de communion fraternelle à ce moment-là ; le croyant
est mis en quarantaine.
Je pose une question qui a son importance : Pourquoi pensez-vous qu’autant de chrétiens se
retrouvent isolés actuellement ? Réfléchissons bien sur l’épreuve et le
but de cette mise à part.
L’expression «mettre en quarantaine » est une vieille
expression qui remonte au XVIIème siècle, pour signifier l’isolement totale
d’une personne ou d’un groupe pendant quarante jours, atteint d’une maladie
contagieuse ou d’une épidémie.
Si c’est du péché que nous devons nous débarrasser, cette mise en
quarantaine, ne serait-elle pas salutaire ?
40 : c’est le chiffre d’une importante épreuve, mais qui, au final,
amène à la justice.
40 années dans le désert pour Moïse et les Israélites, avant la terre
promise.
40 jours pour Élie afin d’atteindre le mont Horeb, sa consécration et la
révélation de sa mission divine.
David fut pendant 40 jours confronté à Goliath, avant que sa victoire le
place à la tête de l’armée d’Israël.
Ninive et ses habitants durent se repentirent pendant 40 jours, avant
leur délivrance.
40 jours
pour les disciples avant de recevoir l’esprit saint dans la chambre haute.
Pourquoi est-ce si important de comprendre les choses selon cette logique divine?
Eh bien, parce qu’un croyant qui s’est repenti une première fois pense être à l’abri du mal, protégé par le sang de Jésus.
Il pense être arrivé en terre promise.
Il croit que ses plus gros combats sont terminés.
L’ivresse de l’ivraie lui fait penser que : comme Jésus-Christ est dans sa vie, il est indestructible ; et comme Jésus a vaincu Satan sur la croix il serait héritier, lui aussi, de cette victoire.
L’ivresse de l’ivraie lui fait penser que : comme Jésus-Christ est dans sa vie, il est indestructible ; et comme Jésus a vaincu Satan sur la croix il serait héritier, lui aussi, de cette victoire.
Mais en voyant les choses ainsi, le croyant tombe directement dans le
piège de son autosuffisance ; Et il est une proie facile aux pièges
sataniques, c’est l’orgueil, alors, le tentateur.
Par conséquent, ne
soyons pas idolâtres : Jésus, le Fils de Dieu a vu, en lui-même, de
l’ivraie pousser, une forme d’ivresse.
Il a été tenté parce qu’il a été attiré et amorcé
par sa propre convoitise, c’est ce que nous dit Jacques
dans son épître.
Nos combats ont été
aussi les siens. Il devait comme nous, comme Adam le premier homme, garder son
jardin. Et lui le second Adam n’a pas failli à cette tâche (il a désamorcé la
convoitise à son apparition).
Donc, si nous laissons notre terre, notre âme, sans la cultiver et sans
la garder, nous revenons au temps du jardin d’Eden et désobéissons encore une
fois à la mission du Seigneur de Genèse 2 : 15 : « L’Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça
dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder. »
Le jardin, c’est notre cœur, notre âme. C’est lui, c’est elle que nous
devons cultiver pour pouvoir la garder en retour.
Cette mission est toujours valable, elle n’a jamais été supprimée.
Le Fils de l’homme a cette principale mission.
Or, il existe plusieurs terrains, comme plusieurs cœurs; et un terrain mal entretenu laisse croître des mauvaises semences.
Ces semences, je le répète, finiront par étouffer la bonne semence au
profit de l’ivraie.
Un jardin à cultiver pour qu’il soit gardé, c’est comme un potager, cela signifie en clair que nos actes de
conversion sont de l’ordre du quotidien.
C’est un travail sur nous-même, à faire au quotidien.
Nous savons par expérience que des mauvaises herbes, vont naturellement
germer, tout comme nous aurions dû savoir qu’un ennemi a semé en nous de
mauvaises choses.
Un terrain qui n’a pas été travaillé pendant plusieurs années devient comme
le cœur, dur et tassé : un simple labourage (une simple repentance) en surface
ne suffit pas à l’assainir et à le rendre cultivable.
Combien de croyants labourent leur terrain de cette manière, en surface, et
se retrouvent endurcis ?
Un sol dur et mal labouré fait aussi obstacle à l’écoulement des eaux de
ruissellement et d’arrosage, et favorise l’humidité stagnante, nuisible aux
plantes potagères.
Pourquoi l’eau de la parole stagne actuellement et ne pénètre plus les
cœurs ?
Parce que les croyants ont cédé à la tentation ; beaucoup se sont
résignés face à la difficulté et ils préfèrent se battre plutôt avec leur
conscience qu’avec le péché.
Donc leur sol humide, dur et mal labouré n’est guère favorable à la
germination des graines ni au développement des racines, qui sont des parties
essentielles de la majorité des plantes potagères.
Que faut-il faire, alors ?
Nous devons revenir à Genèse 2 :15, qui a été occulté.
Il faut donc :
Défricher le terrain
Dépierrer la parcelle
Enlever les mottes
Défoncer le sol
Labourer le terrain
Affiner la terre
Dresser des planches de culture.
Voyez, il a du travail à faire (tout cela c’est se détourner
des mauvaises choses) ; et si tout ce travail n’est pas fait, rien de bon
n’y poussera ;
Et à la longue, le sol restera dur comme un cœur mal disposé ;
et l’eau de la parole stagnante, pourrira et sera nauséabonde.
Votre maison qui est aussi l’image de votre cœur sera vide et
il y aura sept esprits plus mauvais qui viendront y faire leur demeure et votre
dernière condition alors, sera bien pire que la première (c’est Jésus qui
parlait au peuple).
C’est pour cette raison que nous devons veillez attentivement sur
nos âmes (Josué 23 :11) et sur nos actes.
« Veillez afin que vous ne
tombiez pas en tentation, l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible »
disait Jésus à ses disciples (en toute connaissance de cause).
« Veiller, et
demeurez ferme dans la foi ...Persévérez dans la prière,
veillez-y …veillez car votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant,
cherchant qui il dévorera».
Voyez-vous poindre le jugement à l’horizon ?
On en revient au jugement du père incrédule venant vers Jésus, se
plaignant de l’échec de ses disciples, incapable de libérer son fils.
« Viens au secours de mon
incrédulité ! » finira-t-il par exprimer, en sanglotant et en
suppliant Jésus.
Ceux qui garderont le jardin se garderont du mal en se repentant comme
lui, pour le cultiver.
Dieu viendra au secours de leur incrédulité ; mais pour ceux qui
auront laissé la convoitise, l‘idolâtrie et l’orgueil se développer et étouffer
la bonne semence, ils manifesteront (c’est inévitable) le blasphème.
C’est quoi au juste blasphémer ?
Eh bien
c’est voir dans son épreuve une injustice.
C’est
croire que cette épreuve est envoyée par Dieu comme un test de foi.
C’est paradoxal,
mais quelqu’un qui se voit injustement condamné savait qu’il allait affronter
les conséquences négatives de son péché ; C’est pourquoi il blasphème et
reproche à Dieu ce qu’il devrait se reprocher à lui-même, sa faute, son
iniquité.
Dieu
serait-il alors coupable du mal ?!!!
Allons...
Job était
dans cet état : se croyant juste, il voyait par conséquent l’injustice en
Dieu.
Il se
voyait subir une tribulation pire que les païens, peuvent vivre.
C’est vrai
que beaucoup de versets bibliques laissent entrevoir un châtiment divin à
l’origine de nos épreuves.
Mais, Dieu
nous a prévenu et nous laisse toujours un choix. En fait, ceux qui font le
mauvais choix finissent dans la confusion. L’ivresse
de l’ivraie amène à la confusion.
La
confusion est d’avoir cédé à la tentation. Elle nous amène une épreuve qui
martèle notre conscience ; et on ne sait plus qui est à l’origine, car on
s’est faussement juger innocent dans l’affaire.
Alors l’ivresse
nous fait nous poser la mauvaise question : c’est le diable ou c’est Dieu le responsable ?
C’est un comportement d’évitement classique en psychologie ; qui
consiste à se mettre en position de défense pour ne pas se trouver confrontée à
une situation redoutée. La personne se protège ainsi car elle a peur.
La
tentation a été permise par Dieu, mais c’est pour que nous puissions y mettre un terme rapidement comme Jésus l’a
fait et non chercher à l’éviter ou à la cacher.
C’est
toujours nous qui sommes à l’origine de nos problèmes et de leur accroissement.
Dieu ne
cherche pas à nous coincer, bien au contraire, il a créé les conditions d’une
malédiction mais d’abord et avant tout celles d’une bénédiction.
Après,
c’est à nous d’agir en conséquence.
Choisis la
vie ou la mort nous dit-il (pas l’inverse, la grâce avant la loi) !
Deutéronome
30 :14-18
« Ce
commandement que je te prescris aujourd'hui n'est certainement point au-dessus
de tes forces et hors de ta portée…C'est une chose, au
contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que
tu la mettes en pratique.
Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. (vous voyez : la vie en étant associée au bien montre que nos actes nous sauvent et qu’inversement la mort associée au mal nous condamnent) Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. (Dieu cherche constamment notre bien, il veut nous sauver, nous gracier en premier) Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir (là c’est avoir cédé à la tentation),je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. ».
Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. (vous voyez : la vie en étant associée au bien montre que nos actes nous sauvent et qu’inversement la mort associée au mal nous condamnent) Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. (Dieu cherche constamment notre bien, il veut nous sauver, nous gracier en premier) Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir (là c’est avoir cédé à la tentation),je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. ».
Voilà notre relation avec l’épreuve. Passer
la tentation avec succès nous fera passer le Jourdain et entrer dans notre
héritage en Christ (sacrificateur à perpétuité selon l’ordre de Melchisédek).
De plus,
il faut se rendre à l’évidence : Sion c’est la cité sainte de la
bénédiction ; et Babylone, la cité de l’ivraie, de l’ivresse, bref de la
confusion totale, c’est la malédiction.
Rejeter la faute sur Dieu ou
sur le diable c’est être toujours en Babylone, et développer une confusion qui
revient à nier son péché.
Dans les derniers jours, tous ceux qui sont dans le déni par rapport à leurs fautes, blasphémeront, et pour beaucoup, en croyant même rendre un culte à Dieu.
Voilà où la tentation nous amène lorsque nous la négligeons.
Ne soyons pas négligeant, veillons, attentivement pour contrer la tentation.
Car c’est après l’avoir vaincu que
nous recevons la puissance du Saint-Esprit comme Jésus l’a reçu avant nous.
Luc 4 :13 à 15 « Après l'avoir tenté de toutes ces manières,(par la convoitise,
l’idolâtrie et l’orgueil) le diable
s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable. Jésus,
revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se
répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les
synagogues, et il était glorifié par tous ».
Jésus a montré la voie en étant baptisé d’Esprit
Saint après avoir vaincu la tentation, pas avant…La virginité de la fille de Sion
possède un coût très élevé. C’est notre consécration qui montre notre prix de
rachat.
Amen.
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