dimanche 24 mars 2019

UN CROYANT DOIT-ETRE « MIS EN QUARANTAINE »


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Par Eric Ruiz

Pourquoi trouve-t-on autant de satanistes dans les Églises?
On devrait y trouver que des gens remplis d’amour n’ayant aucune intention malhonnête, aucune duplicité.


Mais à défaut d’y trouver cela, que constate-t-on ?
Ce sont trop souvent des nids d’adorateurs de Satan où règnent des esprits d’opposition, des esprits méchants et hypocrites.
Non, je n’y vais pas trop fort, c’est la réalité ; et la preuve c’est que Jésus nous a prévenu de cela.

Le fait de succomber à la tentation est à la base de cette séduction diabolique.

Jésus nous l’a montré, car il a été lui aussi tenté dans le désert.
Ce n’était sûrement pas pour nous montrer sa toute grande puissance sur Satan (dans le sens de montrer ses gros muscles, excusez-moi la légèreté de l’expression).
Il ne l’a pas fait pour que nous admirions son épreuve comme une prouesse et une victoire sur le mal ; et que nous restions là à applaudir, comme au spectacle, en signe de louange.

La pensée collective qui règne, c’est qu’il était parfaitement homme et parfaitement Dieu ; tandis que nous, nous restons parfaitement homme mais des petits christs, des chrétiens ; et c’est pour cela que nous cédons si facilement à la tentation.
Pactiser avec le diable est devenu une banalité.
Mais où se trouve le disciple qui sera comme son maître ?

Alors non !
Il y a un autre enseignement derrière, puisqu’il est le premier en tout.
Que voulait-il nous faire savoir ?
Et surtout : que voulait-il nous montrer que nous allions vivre, nous aussi?

Quand Jésus rencontre le diable dans le désert, il ouvre un chemin par lequel tous les croyants vont passer après lui, les uns après les autres (personne ne va y échapper).

Lui comme nous, devions rencontrer sur ce chemin, 3 tentations: La convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil. 
(pour retenir ces 3 esprits, un moyen mnémotechnique simple : pensez  à cet organisme international prestigieux : le CIO le comité International  olympique, qui entre parenthèse montre à l’évidence des fondements bien sataniques, puisqu’il est dominé bien-sûr, par ces 3 mauvais esprits)

1- La Convoitise : Pour Jésus, la tentation a été de  transformer les pierres en pain pour subvenir à sa faim. 
Dans les situations quotidiennes, cela équivaut à s’accaparer les biens, les êtres, les événements pour soi et transformer ou tourner les choses à son avantage pour sa propre consommation ; alors que le pain de vie, la parole de Dieu nous inciterai plutôt à agir à l’opposé de soi-même, pour les autres.
Par exemple, dans l’assemblée un dirigeant va convoiter l’argent de ses donateurs pour son service, à ses fins personnels et pour son enrichissement. Cela montre bien la transformation des pierres en nourriture personnelle.

2- l’Idolâtrie Pour Jésus, la tentation était de régner sur tous les royaumes du monde, lui et lui seul.
Pour le commun des mortels c’est : être dans la mégalomanie, la folie des grandeurs, l’envie de domination, qui amène n’importe qui à rechercher et à louer la réussite sociale comme si c’était « La Bénédiction ».

3- L’Orgueil : Pour Jésus : c’est sauter en bas du temple se sachant de toute façon gardé, protégé.
Pour tous, cela équivaut à se croire invincible et agir en toute impunité. 
Par exemple, tourner les lois divines en sa faveur. Se vanter de n’avoir besoin de rien et d’être pur et sans péché en prétextant que Dieu s’est déjà sacrifié pour nous ; ou encore de penser que les démons ont peur et qu’ils fuient devant nous ; tout cela, c’est d’une certaine manière : sauter du haut du temple.

Soyons honnêtes, n’avons-nous pas tous eu à un moment donné de notre vie chrétienne de telles tentations, bien-sûr à des échelles différentes ?
Mais quand même, c’étaient déjà des pousses d’ivraie.
Et Jésus a-t-il été tenté comme nous ? L’ivraie s’est-elle trouvée en lui ?
Car s’il y a eu de l’ivraie en lui, alors c’est que sa chair commençait à prendre le dessus sur l’esprit et qu’elle attirait les mauvais esprits et Satan.

Or, nous n'avons pas ici, à faire à une tribulation ou à une épreuve, mais à une tentation. Nous avons juste amorcé, nous-mêmes, les effets négatifs pouvant nous faire pécher : qui consiste à désirer suivre les mauvais penchants de sa chair. Il n'y a pas une fatalité, mais bien un pas délibéré pour la convoitise, un pas que nous choisissons ensuite de faire ou non pour en manger le fruit.
"Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise" nous enseignait Jacques dans son épître.

Alors, voilà encore, une autre façon de concevoir la parabole du semeur.
Je vous la lis et je commente après…

Matthieu 13- 24 à 30 : « Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.
Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi
. »

Voilà mon commentaire :
Lorsqu’un croyant est touché par la grâce, par l’esprit de repentance, il doit veiller sur son terrain parce qu’il y pousse de l’ivraie (en latin c’est une plante qui signifie ivresse et qui procure de l’ivresse) ; par conséquent le croyant est loin d’être invulnérable, même en Christ.

Pour comprendre cela, revenons à la chronologie des faits bibliques.
A quel moment Jésus a-t-il été tenté ?

Réponse : juste après qu’il ait été baptisé par Jean Baptiste et qu’il ait reçu l’Esprit du Père (Marc 1 : 9 à 13).
Pourquoi, ce moment-là est-il si important?

Parce que c’est inévitable, lorsque vous allez porter du fruit, la bonne semence va être mêlée à la mauvaise.
Pour nous, comme pour Jésus, l’ennemi est venu semer une mauvaise semence dans son cœur, juste après que la bonne semence ait été semée.

La tentation la plus forte pour un croyant se trouve donc, après sa repentance, après avoir été oint et que des fruits sont apparus.

Jésus a été oint en premier et ensuite…il a été tenté en tout point comme nous ; cela signifie qu’il a eu vraiment envie de régner seul, vraiment eu envie de dominer le monde et de détourner les choses en sa faveur.
Et que cela lui a coûté, comme à nous, cela doit nous coûter, de se détourner de nos tentations, afin de ne pas pécher.
Il est le royaume de Dieu  (l’avez-vous réalisé lorsqu’il prend l’exemple de la parabole du semeur ?); et
Le royaume de Dieu est semblable à lui Jésus et à ce champ où après qu’il y ait eu une bonne semence, L’ennemi est venu en semer une autre.

Dieu s’est fait chair par Jésus-Christ ; Il s’est laissé volontairement inoculé (si on le peut dire) le poison du péché dans les veines.
Bien qu’il soit divin, cela ne l’empêchait pas d’être homme, et d’être parfaitement homme avec les mêmes tentations à surmonter.
La religion veut à tout prix qu’il soit d’une infaillibilité surnaturelle.
Pourquoi ?
Sans doute pour relativiser ceux qui cèdent à la tentation, ils n’ont pu y résister, car après tout, quel humain n’ait pas tombé dans ce piège et y retombera tôt ou tard ?  La religion peut ensuite s’octroyer le pouvoir de pardonner ou non les fautes et d’estimer leur niveau de gravité (c’est encore une façon très subjective et très manipulatrice d’agir).
Mais Dieu n’est pas venu montrer son invincibilité et sa perfection, il est venu montrer la force dans sa faiblesse ;
Une perfection qui ne pourra s’atteindre, qu’une fois seulement la mauvaise semence semée en Jésus-Christ, comme en nous-mêmes aussi.
Le fils de Dieu est venu montrer l’état de faiblesse de la chair qui pouvait le toucher lui aussi et pour montrer la puissance du Père par sa parole qui vient nous aider à arracher l’ivraie, la mauvaise semence.
Pensez-vous crédible de penser que le diable serait venu tenter un Jésus qui n’est pas « tentable » ?
Mais Jésus, n’a pas cédé au péché, puisqu’il ne l’a pas choisi, ni consommé comme l’a fait avant lui Adam et Ève. Il a fait appel à son Père céleste, à sa force, à sa puissance pour le délivrer.
Il a souffert comme nous, pour nous laisser un exemple et c’est pour cela  «  qu’il n'a point commis de péché, Et que dans sa bouche il ne s'est point trouvé de fraude; »(1 Pierre 2 :22)

Par contre cette semence, devient notre péché si nous décidons de l’entretenir avec des mauvaises pensées, elle va faire croître l’ivraie qui va étouffer la bonne semence à partir des 3 mauvaises graines d’ivraie que sont : la Convoitise, l’Idolâtrie et l’Orgueil.

Satan et ses esprits mauvais viennent nous visiter quand les épreuves touchent notre existence.
C’est pendant la nuit, pendant que nous dormons que la mauvaise semence est semée.
La nuit correspond à un temps de repos comme à un temps d’épreuves importantes.
Pour Jésus, sa tentation a duré 40 jours dans le désert.

Le désert (justement, parlons-en) :

C’est l’absence d’aide extérieure, la solitude du combattant, confronté qu’à lui-même et à ses addictions.
Il n’y a plus de communion fraternelle à ce moment-là ; le croyant est mis en quarantaine.
Je pose une question qui a son importance : Pourquoi pensez-vous qu’autant de chrétiens se retrouvent isolés actuellement ? Réfléchissons bien sur l’épreuve et le but de cette mise à part.

L’expression «mettre en quarantaine » est une vieille expression qui remonte au XVIIème siècle, pour signifier l’isolement totale d’une personne ou d’un groupe pendant quarante jours, atteint d’une maladie contagieuse ou d’une épidémie.
Si c’est du péché que nous devons nous débarrasser, cette mise en quarantaine, ne serait-elle pas salutaire ?
40 : c’est le chiffre d’une importante épreuve, mais qui, au final, amène à la justice.
40 années dans le désert pour Moïse et les Israélites, avant la terre promise.
40 jours pour Élie afin d’atteindre le mont Horeb, sa consécration et la révélation de sa mission divine.
David fut pendant 40 jours confronté à Goliath, avant que sa victoire le place à la tête de l’armée d’Israël.
Ninive et ses habitants durent se repentirent pendant 40 jours, avant leur délivrance.
40 jours pour les disciples avant de recevoir l’esprit saint dans la chambre haute.

Pourquoi est-ce si important de comprendre les choses selon cette logique divine?

Eh bien, parce qu’un croyant qui s’est repenti une première fois pense être à l’abri du mal, protégé par le sang de Jésus.
Il pense être arrivé en terre promise.
Il croit que ses plus gros combats sont terminés.
L’ivresse de l’ivraie lui fait penser que : comme Jésus-Christ est dans sa vie, il est indestructible ; et comme Jésus a vaincu Satan sur la croix il serait héritier, lui aussi, de cette victoire.
Mais en voyant les choses ainsi, le croyant tombe directement dans le piège de son autosuffisance ; Et il est une proie facile aux pièges sataniques, c’est l’orgueil, alors, le tentateur.

Par conséquent, ne soyons pas idolâtres : Jésus, le Fils de Dieu a vu, en lui-même, de l’ivraie pousser, une forme d’ivresse.
Il a été tenté parce qu’il a été attiré et amorcé par sa propre convoitise, c’est ce que nous dit Jacques dans son épître.
Nos combats ont été aussi les siens. Il devait comme nous, comme Adam le premier homme, garder son jardin. Et lui le second Adam n’a pas failli à cette tâche (il a désamorcé la convoitise à son apparition).

Donc, si nous laissons notre terre, notre âme, sans la cultiver et sans la garder, nous revenons au temps du jardin d’Eden et désobéissons encore une fois à la mission du Seigneur de Genèse 2 : 15 : «  L’Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder. »
Le jardin, c’est notre cœur, notre âme. C’est lui, c’est elle que nous devons cultiver pour pouvoir la garder en retour.
Cette mission est toujours valable, elle n’a jamais été supprimée.

Le Fils de l’homme a cette principale mission.

Or, il existe plusieurs terrains, comme plusieurs cœurs; et un terrain mal entretenu laisse croître des mauvaises semences.
Ces semences, je le répète, finiront par étouffer la bonne semence au profit de l’ivraie.

Un jardin à cultiver pour qu’il soit gardé, c’est comme un potager, cela signifie en clair que nos actes de conversion sont de l’ordre du quotidien.
C’est un travail sur nous-même, à faire au quotidien.
Nous savons par expérience que des mauvaises herbes, vont naturellement germer, tout comme nous aurions dû savoir qu’un ennemi a semé en nous de mauvaises choses.

Un terrain qui n’a pas été travaillé pendant plusieurs années devient comme le cœur, dur et tassé : un simple labourage (une simple repentance) en surface ne suffit pas à l’assainir et à le rendre cultivable.

Combien de croyants labourent leur terrain de cette manière, en surface, et se retrouvent endurcis ?

Un sol dur et mal labouré fait aussi obstacle à l’écoulement des eaux de ruissellement et d’arrosage, et favorise l’humidité stagnante, nuisible aux plantes potagères.
Pourquoi l’eau de la parole stagne actuellement et ne pénètre plus les cœurs ?
Parce que les croyants ont cédé à la tentation ; beaucoup se sont résignés face à la difficulté et ils préfèrent se battre plutôt avec leur conscience qu’avec le péché.
Donc leur sol humide, dur et mal labouré n’est guère favorable à la germination des graines ni au développement des racines, qui sont des parties essentielles de la majorité des plantes potagères.

Que faut-il faire, alors ?
Nous devons revenir à Genèse 2 :15, qui a été occulté.

Il faut donc :
Défricher le terrain
Dépierrer la parcelle
Enlever les mottes
Défoncer le sol
Labourer le terrain
Affiner la terre
Dresser des planches de culture.

Voyez, il a du travail à faire (tout cela c’est se détourner des mauvaises choses) ; et si tout ce travail n’est pas fait, rien de bon n’y poussera ; 
Et à la longue, le sol restera dur comme un cœur mal disposé ; et l’eau de la parole stagnante, pourrira et sera nauséabonde.
Votre maison qui est aussi l’image de votre cœur sera vide et il y aura sept esprits plus mauvais qui viendront y faire leur demeure et votre dernière condition alors, sera bien pire que la première (c’est Jésus qui parlait au peuple).
C’est pour cette raison que nous devons veillez attentivement sur nos âmes (Josué 23 :11) et sur nos actes.
« Veillez afin que vous ne tombiez pas en tentation, l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » disait Jésus à ses disciples (en toute connaissance de cause).
« Veiller, et demeurez ferme dans la foi ...Persévérez dans la prière, veillez-y …veillez car votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera».

Voyez-vous poindre le jugement à l’horizon ?

On en revient au jugement du père incrédule venant vers Jésus, se plaignant de l’échec de ses disciples, incapable de libérer son fils.
« Viens au secours de mon incrédulité ! » finira-t-il par exprimer, en sanglotant et en suppliant Jésus.
Ceux qui garderont le jardin se garderont du mal en se repentant comme lui, pour le cultiver.
Dieu viendra au secours de leur incrédulité ; mais pour ceux qui auront laissé la convoitise, l‘idolâtrie et l’orgueil se développer et étouffer la bonne semence, ils manifesteront (c’est inévitable) le blasphème.

C’est quoi au juste blasphémer ?

Eh bien c’est voir dans son épreuve une injustice.
C’est croire que cette épreuve est envoyée par Dieu comme un test de foi.
C’est paradoxal, mais quelqu’un qui se voit injustement condamné savait qu’il allait affronter les conséquences négatives de son péché ; C’est pourquoi il blasphème et reproche à Dieu ce qu’il devrait se reprocher à lui-même, sa faute, son iniquité.
Dieu serait-il alors coupable du mal ?!!!
Allons...
Job était dans cet état : se croyant juste, il voyait par conséquent l’injustice en Dieu.
Il se voyait subir une tribulation pire que les païens, peuvent vivre.
C’est vrai que beaucoup de versets bibliques laissent entrevoir un châtiment divin à l’origine de nos épreuves.

Mais, Dieu nous a prévenu et nous laisse toujours un choix. En fait, ceux qui font le mauvais choix finissent dans la confusion. L’ivresse de l’ivraie amène à la confusion.

La confusion est d’avoir cédé à la tentation. Elle nous amène une épreuve qui martèle notre conscience ; et on ne sait plus qui est à l’origine, car on s’est faussement juger innocent dans l’affaire.
Alors l’ivresse nous fait nous poser la mauvaise question : c’est  le diable ou c’est Dieu le responsable ?
C’est un comportement d’évitement classique en psychologie ; qui consiste à se mettre en position de défense pour ne pas se trouver confrontée à une situation redoutée. La personne se protège ainsi car elle a peur.

La tentation a été permise par Dieu, mais c’est pour que nous puissions  y mettre un terme rapidement comme Jésus l’a fait et non chercher à l’éviter ou à la cacher.
C’est toujours nous qui sommes à l’origine de nos problèmes et de leur accroissement.

Dieu ne cherche pas à nous coincer, bien au contraire, il a créé les conditions d’une malédiction mais d’abord et avant tout celles d’une bénédiction.
Après, c’est à nous d’agir en conséquence.
Choisis la vie ou la mort nous dit-il (pas l’inverse, la grâce avant la loi) !

Deutéronome 30 :14-18
« Ce commandement que je te prescris aujourd'hui n'est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée…C'est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.
Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. (vous voyez : la vie en étant associée au bien montre que nos actes nous sauvent et qu’inversement la mort associée au mal nous condamnent) Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. (Dieu cherche constamment notre bien, il veut nous sauver, nous gracier en premier) Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir (là c’est avoir cédé à la tentation),je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. ».

Voilà notre relation avec l’épreuve. Passer la tentation avec succès nous fera passer le Jourdain et entrer dans notre héritage en Christ (sacrificateur à perpétuité selon l’ordre de Melchisédek).
De plus, il faut se rendre à l’évidence : Sion c’est la cité sainte de la bénédiction ; et Babylone, la cité de l’ivraie, de l’ivresse, bref de la confusion totale, c’est la malédiction.
Rejeter la faute sur Dieu ou sur le diable c’est être toujours en Babylone, et développer une confusion qui revient à nier son péché.

Dans les derniers jours, tous ceux qui sont dans le déni par rapport à leurs fautes, blasphémeront, et pour beaucoup, en croyant même rendre un culte à Dieu.
Voilà où la tentation nous amène lorsque nous la négligeons.
Ne soyons pas négligeant, veillons, attentivement pour contrer la tentation.
Car c’est après l’avoir vaincu que nous recevons la puissance du Saint-Esprit comme Jésus l’a reçu avant nous.

Luc 4 :13 à 15 « Après l'avoir tenté de toutes ces manières,(par la convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil) le diable s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable. Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous ».

Jésus a montré la voie en étant baptisé d’Esprit Saint après avoir vaincu la tentation, pas avant…La virginité de la fille de Sion possède un coût très élevé. C’est notre consécration qui montre notre prix de rachat.
Amen.

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