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Par Eric Ruiz
Par Eric Ruiz
·
Dieu
a-t-il UN ou PLUSIEURS noms ?
·
Bien
que Dieu soit unique peut-il avoir plusieurs noms ?
·
Et
pourquoi en avoir plusieurs ?
·
Quels
sont les plus importants à prononcer ?
·
Y-a-t-il
une langue plus appropriée à la connaissance des noms de Dieu ?
On va
commencer fort en prenant le verset d’Exode 34 :14
"Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Eternel porte
le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. "
"L’Eternel porte le nom de Jaloux" (quanna en hébreux).
Dieu se
venge de ses adversaires. Il est plein de fureur.
Qui appelle
son Dieu de la sorte aujourd’hui?
Qui
appelle Dieu à la place de Jésus : Jaloux ?
Cela fait
peur et pourtant c’est un de ses nombreux noms :
N’est-il
plus à la mode aujourd’hui ? L’a-t-il réfuté ? L’a-t-il renié ?
Loin de
là. Surtout dans les temps obscurs dans
lesquels nous vivons où l’idolâtrie, la fornication spirituelle est à son comble.
Les
chrétiens nous l’avons vu avec le message précédent, se sont faits une foule
d’idoles.
Alors pour
nous disciples de Jésus-Christ quel sens ce nom a-t-il?
Ce nom a
un sens lorsque nous brisons les idoles, lorsque nous confessons nos fautes et
lorsque nous séparons ce qui est vil de ce qui est précieux. Notre Dieu quanna
aime cela. Lorsque nous brisons les idoles nous célébrons et louons son nom,
car notre Dieu ne tolère aucun autre dieu devant sa face et la nôtre ;
nous avons un Dieu qui est exclusif.
Pour en
venir maintenant au nom de Dieu le plus utilisé dans l’ancienne alliance :
Dans nos
Bibles françaises, nous avons très souvent la traduction de Dieu par " l’Eternel
" (6508 fois dans la Bible Segond)
qui peut se traduire par "Yehwah" " Yahvé " préféré à "Jéhovah " . Mais le nom d’origine
hébraïque est imprononçable c’est le tétragramme "YHWH " (héb. :
), le nom
personnel de Dieu, 4 lettres, 4 consonnes qui traduisent un mystère : Le
nom du vrai seul Dieu.
Le
mot : "L’Eternel", qui l’a remplacé se rencontre pour la
première fois en Gn 2:4. Curieusement le Nom Divin est un verbe, : c’est
le verbe hébreu
hawah,
" devenir ". Il est conjugué selon un mode dynamique et imparfait,
une action inachevée. Le nom divin signifie donc " Il fait devenir
", "Il se révèlera être". Voilà ce que nous montre
l’Eternel Dieu : une action en
cours, qui se fait devenir. C’est un verbe dans une forme dynamique et non
statique. Il y a un mouvement qui s’associe à lui. Pour illustrer tout
ça : Dieu n’est pas une image, une photo ou quelque chose de figée ; c’est un film, une vidéo ininterrompue.
En conclusion :
Dieu n’est pas fini, il est en devenir, en cours d’évolution. Il est en
train de révéler et se révéler. Il est
en lumière croissante et en pleine croissance. Voilà ce que révèle le nom imprononçable
YHWH traduit par l’Eternel.
Exode 3 : 13-14 nous
le confirme aussi, mais d’une autre manière.
"Moïse dit à
Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos
pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur
répondrai-je?
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta:
C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous.[…]
Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération. "
Je vous demande un peu plus votre attention :
Ici le mystère de Dieu reste entier puisque on a la juste impression
que Dieu répond à Moïse en disant : "
je suis qui je serai". Ce que je suis donc n’a pas été encore révélé, et
il le sera plus tard. Le verbe
hébreu employé ici, peut en plus se
traduire par "je suis", "j’étais", ou " je
serai", et en fait c’est sans doute
les trois à la fois. Dieu dit donc : " je suis celui qui était, qui est, et qui sera". C’est d’ailleurs de là que vient le nom de YHWH que les protestants ont eu l’idée de traduire
par: "l’Eternel".
Mais c’était une fausse bonne idée.
Eh oui, on pense se débarrasser un peu du problème, mais sans le
résoudre pour autant. Car on voit bien que dans ce passage d’Exode encore une
fois, on a bien à faire avec un Dieu en mouvement, en évolution, qui était, qui
est et qui devient.
Et contrairement aux idées théologiques reçues : Dieu change,
même quand Paul dit qu’il "est le même
hier aujourd’hui et éternellement " et même quand Jacques affirme qu’il n'y a en lui "ni changement ni ombre de variation".
Il est le même Dieu qui évolue sans cesse, hier, aujourd’hui et éternellement ;
mais là ou il ne change pas, c’est que ses alliances restent les mêmes, son
peuple demeure, sa grâce, son amour, sa compassion, son pardon pour Juda et
Israël demeurent ; sa répulsion pour le péché aussi ; mais son amour
qui demeure éternellement, grossit, s’amplifie avec ses élus.
C’est pour reprendre la phrase d’un célèbre président de la République Française (Valéry Giscard d’Estaing) :
"C’est le changement dans la continuité"
C’est vrai
qu’on peut comprendre qu’un Dieu nommé Eternel, puisse rencontrer des oppositions de compréhension
avec un Dieu qui n’est pas fini. Difficile à comprendre un Dieu non fini qui
est infini ?
Pourtant
l’Eternité semble, à première vue, ne rien à voir avec la notion de croissance.
Or, ce
n’est pas du tout contradictoire : l’un
se conçoit bien avec l’autre. Puisque qu’on peut tout à fait croître de manière
infinie.
L’infini
croit ; l’univers croit ; l’univers est en expansion ;(c’est ce que
les scientifiques nous le prouve aujourd’hui) alors pourquoi Dieu ne le
serait-il pas aussi ? C’est ce qu’on appelle en langage mathématique la
fonction exponentielle.
Rappelons-nous
que nous sommes faits à son image, à l’image de Dieu. Nous sommes faits pour
croitre. Physiquement, physiologiquement, intellectuellement et bien-sûr
spirituellement.
On passe
dans tous les cas par 4 étapes d’évolution tout comme semble nous montrer les
quatre lettres du tétragramme :
1. nouveau-né,
2. enfant,
3. adolescent, (jeune adulte)
4. adulte (mature).
Ces
étapes, au passage on bien été expliquée par Paul notamment quand il parle du
lait du nouveau-né et de la viande, de la nourriture solide de l’adulte.
Ce
tétragramme aurait donc une relation étroite avec l’accomplissement.
Quand
Jésus a prononcé les paroles " tout
est accompli " il ne
montrait pas, un état final d’achèvement, ou une fin en soi ; quelque
chose de terminée. Mais un état
permettant la véritable croissance. Totalement
différent d’une fin, c’est un début, c’est même un nouveau début, c’est un renouveau.
Jésus
aurait pu dire sur la croix, à la place de "tout est accompli", sans que cela sonne faux :
" Ca
y est Père tes fils vont enfin croitre. "
Tant que
nos péchés ne pouvaient être purifiés nous ne pouvions croitre spirituellement.
Et en plus comble de tout : lui non plus.
Car Dieu s’est
volontairement limité, et si vous préférez un mot plus fort de sens, il s’est
volontairement handicapé.
Il ne peut croitre que si nous croissons nous
aussi. Il s’est formé ainsi, fort et faible à la fois (homme et femme. Droite
et gauche ; un coté fort, un coté faible). Sa force se manifestant dans sa
faiblesse pour en tirer une force nouvelle.
Puisque
Dieu ne tire sa force que dans la faiblesse, il nous fallait comme lui
s’affaiblir, tomber à terre, s’écrouler, pour au final mourir. Et La mort manifeste
un nouveau commencement car c’est pour ressusciter plus fort :
Mourir à nous-mêmes, mourir à nos projets, mourir à nos envies, mourir
à notre vie sans lui.
Revenons
sur les noms de Dieu : Pourquoi le nom pose-t-il autant de problème ?
Je pense
que le problème principal vient qu’on le cherche comme une idole. On attribut
au nom des pouvoirs qu’il ne possède pas. On s’attache alors plus au nom qu’à
l’Esprit.
Le nom je le rappelle montre la
mission, l’identité de celui qui le porte, mais il n’a aucun pouvoir surnaturel.
Le fait de le répéter maintes et
maintes fois ne fait pas de vous un disciple plus mature, c’est même l’inverse
que cela montre : une immaturité, un manque de foi.
Et Jésus, Yeshoua, alors?
N’est-il pas le nom révélé de Dieu,
celui qui devrait remplacer tous les autres ?
Lisons Actes 4 :11
" Jésus est
La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de
l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun
autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions
être sauvés. "
Ce qui est clair ici, c’est que
le nom de Jésus est le seul et unique nom par lequel nous sommes sauvés. Et là,
rien d’incroyable puisque c’est la mission principale de notre
Dieu :
Alors est-ce que
c’est le nom que nous DEVONS nommer en
premier ?
Je suis toujours
aussi étonné à chaque fois que l’on cherche à nommer Dieu avec la notion de
devoir : "nous
devons ! "
On le cherche à ce
moment-là par la loi, par le raisonnement et la connaissance et non par le cœur et,
par la révélation.
C’est bien par le
cœur et la révélation que l’on trouve Dieu, sinon vous trouvez une idole.
Avez-vous remarqué quel est le nom que l’on crie dans toutes les circonstances
tragiques de notre vie ?
" Dieu viens à mon secours ! Sauve moi !
"
Voilà, là
on le prononce clairement le nom du Seigneur !
Sauver, sauveur, Dieu sauve ; c’est quelque soit la langue Jésus
(fr), Yeshouwa (héb), Iesous (grec), Jesus (angl) Josué, Issa (arabe)…
Quand quelqu’un se noie il crie le nom du Seigneur : il crie
instinctivement dans sa langue maternelle: sauve-moi !
Il n’y a que lui qui vient alors sauver ; les autres dieux sont
en pierre, ils n’ont pas d’oreilles, ni d’yeux, ni de bouches. Ils sont
aveugles, muets et sourds aux cris de détresse.
Donc Jésus vient sauver ceux qui sont perdus, sauver ceux qui sont
malades, possédés, affligés, découragés, ignorés, abandonnés, trahis,
emprisonnés, maltraités, outragés, calomniés, déshonorés, désespérés…
Bref nous revoilà encore avec la mission d’Esaie 61.
Mais à la différence, c’est que Jésus, englobe la totalité des autres
noms de Dieu. Je vous avais parlé d’un Dieu exclusif au début du message. Mais
il a aussi la particularité d’être inclusif.
Il inclut en lui tous ses noms, il ne les remplace pas, il ne les
efface pas, il les englobe. C’est comme avec la loi et la grâce.
Jésus n’est pas venu abolir mais accomplir. Donc tous ses noms sont
accomplis en Jésus.
Il rassemble en lui
en plus des élus, tous ses noms qui sont des personnes, des âmes vivantes. Il
inclut aussi, des régions, des villes, des montagnes qui lui appartiennent.
Là aussi Jésus a
tout accompli, il a tout rassemblé en lui, et tous ses noms aussi :
sont en lui.
Le rassemblement ne
concerne pas seulement les âmes des élus, mais aussi les noms des saints, la
ville sainte, sa montagne sainte, ses lieux saints.
Alors ces noms, avec lesquels Dieu a manifesté et partagé sa puissance,
quels sont-ils ?
Ces belles âmes qui sont-elles ?
Ces rois, ces prophètes, ces guerriers de la foi qui sont-ils ?
1.
Yehowzabad
[yeh-ho-zaw-bawd’] , Question :Yahvé
a doté ou Jéhovah a doté ou l’Eternel a doté ? Réponse : peu importe ; nous
dirons "Dieu a doté" pour faire plus simple.
Mais
employez comme vous le sentez Yahvé ou un autre substantif, comme il vous conviendra
le mieux, cela ne changera en rien la situation, ni votre relation avec le Seigneur.
2.
Yehow'achaz [yeh-ho-aw-khawz'] " Dieu a
saisi" (a pris possession).
3.
Yehowyada` [yeh-ho-yaw-daw'] " Dieu
connait "; (dans le sens de se révéler, de devenir connu. )
4.
Yehowceph [yeh-ho-safe'] : "
Dieu a
ajouté"
5.
Yehowchanan
[ yeh-ho-khaw-nawn] " Dieu a grâcié"
6.
Yehownathan
[ Yeh-ho-naw-thawn] " Dieu a donné " et enfin
7.
Yehowshuwa [yeh-ho-shoo'-ah ] " Dieu est salut"
Voyons les
âmes qui vivent et qui se cachent derrière ces noms divins : regardons encore là le septième tonnerre divin
gronder : Dieu partageant sa gloire, il ne la garde pas pour lui tout
seul. Son amour est pluriel. Il partage son nom avec ses élus.
Yehowzabad [Yeh-ho-zaw-bawd] " Dieu a doté".
C’est un homme de la tribu de Benjamin, chef d’une des grandes armées de Juda
composée de 180 000 hommes à l’époque de Josaphat. (2 Chroniques 17-18)
Yehow'achaz [yeh-ho-aw-khawz'] " Dieu a
saisi" (a pris possession). Le fils
de Joachaz, Joas,( donné par dieu) a repris des mains de Ben Hadad les villes d’Israël
enlevées, il les a saisies et restituées. Dieu saisit ce qui lui appartient.
Il redonne
à son peuple ce qui lui appartient de droit, pour qu’il administre ses biens
(la parabole de l’économe fidèle).
Yehowyada
[yeh-ho-yaw-daw'] " Dieu connait" .C’est le nom de plusieurs vaillants guerriers
a forte réputation, célèbres et connus par leurs exploits.
Yehowceph [yeh-ho-safe']: "
Dieu a ajouté" c’est
le nom de Joseph, un des fils de Jacob, qui a été rejeté par ses frères et
abandonné puis vendu aux Egyptiens. Dieu a ajouté c’est dans le sens de
son courage, de sa force)
Yehowchanan (Yeh-ho-khaw-nawn)
" Dieu a gracié". Un israélite qui épousa une étrangère du temps
d’Esdras et qui alla jeûner à cause du péché des fils de la captivité (Esdras10 :6) ;
pour que Juda et Benjamin reviennent à Jérusalem au plus vite.
Yehownathan [Yeh-ho-naw-thawn] " Dieu a donné
". Jonathan le fils de Saül, l’ami le plus proche et le plus fidèle du roi
David. Dieu donne un véritable ami fidèle à ceux qui l’aiment.
Yehowshuwa
[Yeh-ho-shoo'-ah] " Dieu est salut ". Josué fils de Nun de la
tribu d'Ephraïm et successeur de Moïse, chef des
enfants d'Israël; qui a permis la conquête de Canaan et libéra et sauva Israël
de ses ennemis.
Alors voilà, j’avais fini mon message et je ne m’étais pas aperçu que
j’avais oublié un des principaux noms de Dieu. C’est en me réveillant samedi
matin que mes pensées ont toutes convergées vers lui.
Yehowshaphat [
yeh-ho-shaw-fawt’] " Dieu a jugé". Josaphat, un
des plus grands rois de Juda, celui qui
a vaincu ses ennemis sans les combattre. Une grande figure de l’Epouse de
Christ. Qui juge et qui gouverne avec son Epoux. Un nom du Seigneur qui est à placer au même niveau que son Salut ; son Jugement. Rappelez-vous "je suis venu pour un jugement" dit
Jésus dans les Evangiles. Il ne peut y avoir de salut sans jugement comme il ne
peut y avoir de jugement sans salut ! (grâce au sacrifice du Fils unique
de Dieu ; pensons-y : quelle grâce !)
Voyons maintenant les noms de Dieu en rapport avec les hauts lieux, les
montagnes, les villes.
1. Yehovah shalowm : "Dieu est paix" c’était le nom d’un autel construit
par Gédéon à Ophra (Juges 6 :24) après qu’il ait reçu la paix de Dieu.
2. Yehova-Nissi,
[Yeh-ho-vaw' nis-see']= "Dieu
est ma bannière". Le nom donné par Moïse à l'autel qu'il construisit
pour célébrer la défaite d'Amalek
3. Yehovah yireh ( jiré)
[Ye-ho-vaw’yir-eh’] : "Dieu
pouvoira".
C’est le nom du mont Morija attribué par
Abraham en souvenir de l’ange qui a pourvu au remplacement du sacrifice de son
fils Isaac.
4. Yehova Shammah : " Dieu
est ici " ; c’est le nom de la ville que le prophète Jérémie
attribua à Jérusalem comme héritage du Seigneur pour les tribus d’Israël.
5. Yehovah tsidqenuw [Ye-ho-vaw’tsid-kay’-noo]
: "Dieu notre justice". Nom attribué à Dieu par le prophète
Jérémie, lorsque Juda a été enfin en sécurité dans sa demeure, à Jérusalem
(Jérémie 23 :6 ; 33 :16)
Bien-sur
toute cette liste n’est pas complète, il y a encore beaucoup d’autres noms de
Dieu.
Mais mon
but n’est pas d’en faire l’exhaustivité. Mon but est de se poser les vraies
questions et d’avoir les réponses adaptées.
Alors vous
posez-vous encore la question : Quand FAUT-il prononcer ces noms
divins ?
Moi, je
crois que tous ces noms attribués sur des hauteurs, sur des lieux élevés sont
des noms de louange (Juda, Yehouda).
Un exemple : quand je vois Dieu Jésus
répondre à mon besoin et à celui de ma fille Julie qui obtient un appartement
sur Paris et en plus dans le 16ème arrondissement deux jours avant
son embauche (au dernier moment) : eh bien je loue Dieu et je dis : "
Dieu a pourvu". Mon cœur à ce moment précis le loue sans réaliser pour
autant que son nom hébreu est Yehovah yireh (jiré). Je le fais instinctivement dans ma langue maternelle, en
français, avec le cœur.
Un autre
exemple : quand je prie et que je reçois une paix différente de celle du
monde, je remercie Dieu pour sa paix, je
pourrais dire Yehovah shalowm, mais je le confesse dans ma langue maternelle, sans
que je me mette à réfléchir sur le sens de ce que j’acclame haut et fort.
Voyez,
j’insiste : mais le nom de Dieu n’est décidément pas à restreindre, ni
géographiquement à Israël, ni à confiner à un peuple ou à une langue comme l’hébreu.
Le nom de Dieu est une
affaire de révélation et de cœur ; ce n’est pas l’affaire de la raison de la
théologie, ou de l’intelligence, ni de
savoirs spéciaux et spécifiques.
En ce
moment je me rends compte que je loue beaucoup le nom d’Élohim.
Elohim un
nom du Seigneur riche en signification. Dès que Dieu crée, c’est Elohim :
Elohyim qui crée avec ses élus qui sont en lui.
Ici, je n’en
retiendrai qu’un sens qui fait ma joie, c’est : " Tonnerres"
(au pluriel)
Je
remercie Dieu pour ses tonnerres qui grondent et qui créent des bouleversements
jusqu’aux extrémités de la planète.
Dieu exprime des tonnerres,
des puissances pour
amener un peuple à se repentir, à se convertir, à se sacrifier entièrement pour
lui.
Dieu amène
un peuple à se purifier, puis à exercer ses plans de délivrances.
Ce nom, Elohim, bien-sûr est
en Jésus, comme tous les autres ; Et en le prononçant nous le faisons
en lui comme d’ailleurs tout ce que fait un véritable disciple.
Il fait
tout en Jésus-Christ.
Mais
certains noms
résonnent plus à certains moments qu’à d’autres, c’est tout.
Nous avons
vu que YHWH est en train de se révéler. C’est le Dieu de la révélation. Il se
révèle dans les sept tonnerres.
Ces sept
tonnerres ont déjà fait entendre leur voix.
La révélation des Fils de
Dieu est en marche.
Et je le
rappelle, nous n’avons pas besoin de rajouter les filles de Dieu, car il n’y a
ni hommes ni femmes en Christ ; et le mot "Fils" ne traduit pas
une différence de sexe, mais il traduit une évolution .Celle d’être passé de
l’état de l’enfant à l’état de l’adulte mature.
Eh oui,
tout comme notre Dieu, nous sommes nous aussi en constante évolution.
Et nous connaitrons
comme nous avons été connus, tout comme Dieu notre Père et notre Epoux a été
connu, nous le connaitrons aussi.
Aujourd’hui,
le Seigneur veut des "Fils" qui partagent son héritage, cohéritiers
de Christ.
Et ces
noms divins font aussi partie de notre héritage.
Nous le
louerons dans tous ses noms manifestés, accomplis en lui.
Amen.Alléluia !!!
Amen.Alléluia !!!
Bonjour Eric,
RépondreSupprimerVous faites allusion à un immense processus évolutif immanent à l'Etre divin lui-même.
Pouvez-vous en dire plus ?