L'ENLÈVEMENT ET LA GRANDE TRIBULATION : QUELLE DOCTRINE ?

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Eric Ruiz

On m’a posé récemment la question suivante :

Quels sont les versets qui nous montrent que l'enlèvement a lieu avant la grande tribulation ?

Sur le coup j’ai répondu que les associations de versets étaient nombreuses, et donc que cela me vaudrait un ou plusieurs message.

Puis j'ai alors été interpellé par une pensée forte.

Pourquoi vouloir toujours fonder sa croyance sur une doctrine?

Dès lors que l'on parvient à associer plusieurs versets les uns avec les autres, ça y est on est rassuré, la Bible nous montre la vérité.

Mais qui croire et quoi croire au juste?

Il y a des versets que vous trouverez qui montreront à coup sûr que l'enlèvement est avant les tribulations.

Mais vous en trouverez d'autres vous montrant que l'enlèvement sera plutôt pendant les tribulations et puis aussi encore d'autres qui vous montreront que l'enlèvement est post-tribulations.

Alors à qui se fier, sur quelles doctrines baser sa foi ?

Tous les grands prophètes de l’Ancienne Alliance comme Osée n'ont pas arrêté de dire que le peuple de Dieu mourrait par manque de connaissance et par rejet de la connaissance. Ezéquiel, Jérémie ou Esaïe eux aussi affirmaient de la bouche de Dieu qu’Israël (aujourd’hui l’Eglise) est un peuple au cou raide (qui n’est pas humble) qui ne connaît pas Dieu et qu'il est dépourvu d'intelligence et de sagesse.

Israël et l’Eglise ont la loi avec eux mais ils n’y comprennent rien, du plus petit jusqu’au plus grand, du simple serviteur, au prophète ou au roi, du croyant au prédicateur, ils n’y comprennent rien.

Alors qui est intelligent aujourd'hui pour nous dire ce que nous devons croire?

Qui a le plus de clairvoyance et le plus de connaissance des Écritures Saintes pour nous instruire au mieux ?

Ah, mais peut-être faut-il chercher ailleurs dans une version biblique plus ancienne, découverte il y a peu de temps dans les grottes de la mer morte ou sortir du canon biblique pour découvrir dans un livre apocryphe ce que nous n'avons que partiellement dans la Bible?

Ou peut-être qu’il faille relire ou réécouter ce que disaient d'anciens pères de l’Eglise ou d'anciens prophètes reconnus comme majeurs, piliers de la foi?

En tous les cas, toutes ces investigations, toutes ces recherches ne témoignent que d'une chose, d’une seule chose:

Le peuple de Dieu est aveugle et sourd et il erre comme des brebis sans berger, deci-delà, ne sachant quel est véritablement son pâturage.

Premier conseil : ce n'est pas dans la Bible que vous trouverez la connaissance qui vous manque 

Deuxième conseil :Ce n'est encore moins dans un autre écrit, que vous allez vous écrier : ça y est j'ai compris!

Ou encore, troisième conseil : n’optez pas pour la lecture d’un livre apocryphe. Ils ne sont pas inspirés, ils sont issus d’un courant de pseudo-intellectuels appelés gnostiques, qui a mis aux oubliettes les œuvres de rédemption et de justice de notre Seigneur ;

Oublier cette option !

Quatrième conseil : Ce n’est pas un prophète non plus, qui va vous éclairer !

Et, cela va vous choquer sans doute, mais ce n’est pas Jésus non plus (que vous avez idolâtré, un dieu fabriqué par une fausse image, qui va soudainement apparaître et vous montrer la vérité).

Alors Qui ?

Écoutez bien ceci : votre foi n'est pas extérieure à vous.

Arrêtez avec la lettre !

Arrêtez avec la connaissance !

Elles tuent toutes les deux, elles vous détruisent corps, âme et esprit.

Connaissez-vous Dieu?

Oui ?!

Alors pourquoi cherchez-vous à l'extérieur ce que vous devriez avoir en vous, à l'intérieur de vous?

Ne voyez-vous pas qu'il vous manque une relation intime avec lui?

Et ce n’est pas parce que vous lisez deux fois, trois fois et peut-être même plus la Bible par jour, ou que vous priez matin midi et soir ou que vous écoutez et mettez en pratique tout ce que vous comprenez que vous le connaissez intimement.

Si Dieu vous parle, alors ses pensées sont en vous.

Si vous manquez d’intelligence et de sagesse alors demandez-le-lui, il vous en donnera, si du moins son Esprit est en vous.

Je vais vous parler, sans vouloir être arrogant ni prétentieux, de ma propre expérience.

J'ai aujourd'hui acquis après avoir été brisé par le jeûne et la prière, lavé par le renoncement ; j’ai acquis des convictions intérieures qui ne viennent de nulle part que de mon propre cœur (de mon être intérieur si vous préférez).

Ces convictions sont des connaissances révélées, non pas sur Dieu, mais de Dieu (venant de lui).

La nuance n’est pas des moindres.

Dieu, par le Saint-Esprit m’a montré son cœur (pas tout son cœur, bien-sûr), mais

Il a soulevé un peu le voile de sa personnalité.

J’y ai découvert un amour démesuré.

Oui je dis bien démesuré, qui dépasse les bornes, les bornes ou les limites que nous, humains nous nous fixons ; démesuré aussi car Jésus possède un amour exagéré, extrême, qui est folie pour l’homme charnel parce qu’il va au delà de nos représentations (On le comprend alors le fait de s’interdire toute représentation des choses d’en haut).

Des exemples de sa démeusure :

·         Il Aime ses ennemis,

·         Il Pardonne inlassablement,

·         Il Donne sa vie pour une seule brebis qui s’est égarée.

·         Il ne comptabilise pas le nombre de nos infidélités, de nos blasphèmes.

·         Il frappe à la porte de notre cœur même après que nous l’ayons renié au moins trois fois

·         Il nous relève alors que nous avons chuté plus de sept fois, malgré ses avertissements.

·         Il met sa demeure dans les ténèbres, dans les endroits sordides, parmi les fréquentations les plus honteuses, pour venir au secours des méprisés, des laissés pour compte de l’existence.

Cela me rappelle la citation qui va très bien avec l’amour agapeo :

« La mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure »

Alors tout cela me fait dire une chose :

LA COLERE DE DIEU N’EST PAS POUR SON ÉPOUSE.

La colère de Dieu c’est d’abord pour les impies et aussi pour les soi-disant croyants pour ceux qui ont rejeté son esprit, son alliance ;

Quelle alliance ?

L’alliance faite en Jésus-Christ, celle de couvrir nos fautes, toutes nos fautes.

Alors, quelle bêtise, quelle méchanceté même de croire :

1.    que notre Seigneur prépare son Épouse pour l’éprouver en l’amenant dans un lieu ténébreux où elle va vivre une grande tribulation, un châtiment terrible.

2.    Elle, qui se pare de ses plus beaux bijoux et

3.    d’une couronne de plusieurs perles précieuses ;

4.     Elle, qui se parfume d’un parfum de nard exquis, d’un prix très élevé ;

5.     Elle, qui se confectionne une robe d’une blancheur éclatante brodée d'or sans aucune tâche, sans aucun pli ;

6.    Elle, qui cache son visage  d’un magnifique voile fait de lin, du même tissu pur que celui qui séparait le lieu très saint du Tabernacle.

Et tout ça, pour qu’au final cette splendide Épouse tant congratulée finisse abandonnée et jetée là, au milieu de la boue du péché, et donnée en pâture à une foule de personnes  s’entretuant, s’insultant et déshonorant Dieu à chaque seconde.

Pensez-vous sincèrement que notre Dieu rempli de charité parlant à sa fiancée dans un doux murmure, préparant un festin pour ses noces est à ce niveau-là de contradiction ? !!...

Si vous êtes ne serait-ce qu’une seconde habités par ce doute.

Arrêtez de méditer ! Posez votre Bible, arrêtez ce que vous êtes en train de faire, arrêtez tout et partez le plus rapidement possible dans un endroit isolé ou vous serez seul, coupé de toute relation !

Puis mettez-vous à genoux, à nu devant le Seigneur et pleurez sur vos péchés, invoquez-le par des supplications et des remords. Demandez-lui pardon pour votre insolence et votre mépris. Qu’il vous envoie l’esprit de repentance !

Faites-le je vous en conjure, sinon vous tomberez avec ceux qui tombent et vous périrez avec ceux qui périssent !

Nous sommes faits à l’image de Dieu, n’est-ce pas ?

Je reviens à mon expérience :

Comme beaucoup de croyants, je me suis fiancé pendant un an et je voulais honorer mon futur mariage en montrant à Dieu et à ma future Épouse la confiance que je leur faisais à eux deux.

C’était une année de bonheur, où mon cœur battait très fort pour elle. Je ne savais pas quoi faire pour lui plaire et la séduire encore plus, pour attirer son attention et sa bienveillance.

Nous avons appris à nous connaître, en se désirant l’un l’autre, mais sans aller plus loin, respectant trop la pureté que représentait cet engagement saint et unique.

La moindre épreuve, le moindre tracas, de ma fiancée était pour moi beaucoup plus qu’un déchirement.

Alors Dieu est-il si différent de nous ? Notre fiancé agit-il autrement avec sa fiancée ?

Nous sommes ses enfants, et plus maintenant en étant conviés aux repas des noces.

Connaissez-vous un fiancé qui vient consoler sa future épouse au moment du mariage, à cause des châtiments et des punitions qu’il lui a fait subir pendant le temps de sa promesse ?

Connaissez-vous un fiancé qui vient essuyer les larmes de sa fiancée, en lui disant que maintenant il a vraiment confiance en elle ?

Que toute cette souffrance et ces abominations qu’elle avait vécues pour lui, sont des preuves de son amour ?

Si oui, je suis certain que vous ne manqueriez pas de lui faire des remontrances et même de lui démontrer par A plus B qu’il est indigne et qu’il ne mérite pas d’être le marié.

Alors la question : l’enlèvement, avant pendant ou après la grande tribulation, n’a même pas raison d’exister.

C’est comme si on vous offrait une bouteille de vin d’un grand cru, et que vous passiez votre temps à critiquer l’emballage, la bouteille, le millésime, la validité du domaine de propriété.

Mais, ce qui compte n’est-ce pas le vin qui est à l’intérieur ? N’est-ce pas le goût exquis, l’odeur, la sensation qui suit la dégustation ?

"Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse".

Celui qui n’a pas la paix, la cherchera ailleurs, toujours par une connaissance.

Et cette soif de connaissance l’amènera à surfer sur les nombreuses vagues des doctrines faites de raisonnements humains et charnels.

Mais la soif de Dieu, c’est lui-même, sa Parole c’est lui et elle (sa Parole) est en vous, si toutefois vous avez le Saint-Esprit !

Jésus dit que ceux qui viendront à sa source n’auront plus jamais soif.

Cela signifie bien que la soif de connaissance sera annihilée, inutile, sans intérêt.

J’imagine bien les disciples rétorquant à Jésus lorsqu’il dit par exemple à l’homme riche :

 "Il te manque encore une chose : Vends tout ce que tu as, distribue le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi "

Je vois bien un disciple lui dire. Oui mais ou trouve-t-on cela dans les Saintes Écritures ? Dans quel rouleau d’Esaïe, des prophètes ou ceux de Moïse ? Ou cela est-il écrit ?

Si tu ne me montres pas le verset ou les versets correspondants, je ne croirais pas ce que tu me dis là !

Vous imaginez la scène ?

Eh bien c’est la même chose ici : c’est la même chose avec les doctrines.

Si vous vous reconnaissez, c’est que vous êtes un incrédule et vous avez besoin que Jésus vienne à votre secours.

Pourquoi ?

Car la réponse je la connais ou je la connaîtrai plus tard peu importe, ce n’est pas le plus important !

Si j’aime Jésus, c’est que je lui fais confiance, j’aime même ce moment de silence qui précède les révélations. Car en plus je sais que la révélation ne surprendra pas mon cœur. Que ce qui sera dévoilé c’est ce que je connais déjà au fond de moi, sans que j’en aie pris conscience.  Entendre la révélation, c’est juste une remise en mémoire des choses que je connaissais avant.

Tout cela pour vous dire quoi ?

Pour vous dire que j’ai aussi des choses dans le cœur concernant les temps à venir, notamment  que l’enlèvement se fera au dernier moment, comme si on arrachait le blé avant qu’il ne soit brûlé.

Je crois que le feu sera partout autour de nous, mais les flammes, la chaleur du feu, l’odeur même du feu ne nous atteindrons pas, tout comme les trois Judaïtes : Shadrak, Méshak et Abed-Nego dans le récit de Daniel, qui avaient été jetés dans la fournaise et qui ne ressentaient rien, alors qu’autour d’eux tout le monde s’enflammait et se consumait.

Je crois que nous sommes comme des brebis envoyées au milieu des loups, mais pas pour se faire dévorer par eux et y périr, mais pour manifester la gloire de Dieu.

Et la gloire de Dieu, n’est-ce pas de confondre les sages, l’ennemi, de rire d’eux au point même de les amener à reconnaître qu’ils  se sont fourvoyer avec leurs idoles et qu’ils sont dans l’erreur la plus profonde ?

Nebuccadnestar, roi de Babylone un des plus puissants rois et des plus oppressants de l’histoire a reconnu son idolâtrie en voyant les trois Judaïtes et Dieu au milieu de la fournaise et il s’est tourné vers Yahvé.

L’idolâtrie d’ailleurs sera elle aussi très présente, très importante, mais elle ne touchera plus les élus.

L’ennemi rôdera et sera à l’affut pour dérober à l’Epoux, sa bien-aimée.

Mais, il arrivera là encore trop tard.

Pourquoi Jésus attend-il le dernier moment, la dernière heure ?

La réponse est toujours celle de l’amour.

Car connaissant l’amour de Jésus, je sais qu’il attend patiemment que tout le blé arrive à maturité, prêt pour la moisson.

Aucun élu ne sera perdu ou oublié. La précision divine est à ce niveau-là !

A la seconde près, au millième de seconde près.

Là aussi il y a deux visions, deux regards sur les événements qui vont se produire.

1.    Le premier regard que j’appellerai réflexe, c’est d’être impressionné par la scène : Des hommes, des femmes, des enfants au milieu d’une fournaise qui brûle sept fois plus fort qu’à l’habitude. Ils sont là, au centre d’un feu impressionnant en hauteur et en volume, près à être brûlés vifs.

2.    Le deuxième regard  c’est celui de la foi, celui du cœur. C’est de voir la joie, la louange de ce peuple au milieu des flammes, se réjouissant d’être avec leur Roi, avec le Roi des rois.

Alors pour conclure : la doctrine de Christ est en nous d’abord.

Si nous avons le Saint-Esprit, c’est lui qui nous enseigne sa loi et ses mystères.

Arrêtez de courir après les connaissances !

Elles ne vous rassureront pas, Vous aurez besoin encore de plus, de toujours plus d’informations et de preuves, car vous aurez toujours un doute qui subsistera.

La seule et unique paix et Vérité réside dans un cœur repenti, converti prêt à tout sacrifier pour son bien-aimé, l’élu de son cœur.

Celui que nous aimons veut établir son tabernacle en nous, en vous. Mais il ne violera pas l’entrée de votre cœur. C’est à vous et à vous seul d’actionner la clé, pour lui ouvrir la porte.