dimanche 13 décembre 2020

EXPLIQUONS-LE A NOS ENFANTS

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Par Eric Ruiz

 

Un jour, il faudra leur dire…

Un père devrait raconter à ses enfants que leur conversion, puis leur baptême (à eux) n’ouvrira pas la porte étroite menant tout droit au royaume de Dieu. 

Il faudra leur dire qu’il n’y a aucune fatalité liée à l’onction. Dire : « J’ai reçu l’onction, donc je suis sauvé », c’est un leurre. 

On n’est pas dans la vérité et le salut, parce qu’on s’est engagé à suivre Christ !

Un bon père devrait donc mettre en garde ses enfants sur les Églises, les assemblées religieuses qui sont de vrais repères de démons, des lieux de pouvoirs et de manipulation.

Il devrait leur enseigner que : s’engager pour Dieu ce n’est pas un chemin tranquille et sans embûches.

On croit être entrée par la porte étroite en entrant dans une assemblée ou une Église, comme si on entrait en terre sainte.

La terre sainte serait alors là où viennent s’assembler des croyants remplis de sincérité et de foi, mais attention, prudence, ce n’est pas encore Sion la cité céleste, la véritable Église de Dieu.

Car c’est là que tout commence et on est loin, très loin de la porte étroite. On vient de  franchir une porte, certes, mais c’est une porte qui demeure spacieuse et large et qui nous amène à la perdition (attention : si nous restons passif, sans réagir).

Pourquoi ?

Car il y a des mercenaires, de faux apôtres, oui mais aussi et surtout :

Parce que Jésus nous a montré qu’après son baptême d’eau, survient l’épreuve de sa propre foi.

La tentation est là. Le désert et satan nous attendent. Comme pour Jésus, ce sont la convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil qui viennent nous attiser et nous montrer d’autres projets.

Conséquence, je suis désolé de ternir un si beau paysage de foi : mais ce sont les malheurs qui tombent d’abord sur les croyants et l’Église de Christ, parce que l’onction attire tout naturellement la tentation.

Et succomber à la tentation est le lot de tout être humain. La prière du « notre Père » devrait nous faire réfléchir sur la puissance de la tentation.

Donc un croyant, refait le chemin du jardin d’Éden. Il repasse par la même tentation qu’Adam et Eve.

Nous devons réaliser la faiblesse de notre chair et cet adultère spirituel qui nous fait tomber (aussi oint que nous soyons, ou aussi saint que nous croyons être devenus, il nous fait tomber).

C’est un triste constat de départ, je vous l’accorde, mais heureusement pour nous (gloire à Dieu !) il ne se termine pas là.

Ésaïe au chapitre 30 nous montre la stratégie du salut. Une stratégie bien différente de celle que nous enseignent les religions.

Il faudra le dire à nos enfants : Dieu ne vient pas au départ confirmer un peuple fidèle et véritable, mais il vient mettre sa lumière sur un peuple qui a abandonné son premier amour.

Il vient reprendre un peuple qui l’a renié plusieurs fois comme l’apôtre Pierre ; un peuple qui a écouté des désirs sataniques, comme Pierre en reprenant Jésus et en le censurant (arrière de moi satan, lui a dit Jésus, tes pensées sont celles des hommes) ; un peuple aussi qui ne veut pas qu’on lui lave les pieds (comme Pierre l’a refusé , donc un peuple qui refuse de voir ses fautes et qu’on les lui purifie) ; un peuple qui ne veille pas comme Pierre à Gethsémané, un peuple qui prend l’épée, use de violence pour protéger ce qu’il aime comme encore Pierre devant le serviteur du souverain sacrificateur.

Donc, Même en étant oint, converti à Christ, notre nouvelle naissance commence dans la rébellion :

Nous renaissons d’abord : enfant rebelle.

Vous en doutez encore ?

Christ ne reproche-t-il pas cela à chaque Église (de Éphèse à Laodicée) ?

« ce que j’ai contre toi…c’est que tu m’as abandonné,…comme ceux qui se disent juifs et qui ne le sont pas…ceux qui restent attachés à la doctrine de Balaam…qui se laissent séduire et enseigner par la prophétesse Jezabel…tu passes pour être vivant et tu es mort …tu te vantes d’être bouillant et riche mais tu es tiède  pauvre, aveugle, misérable et nu».

 C’est ainsi que commence le salut, et Ésaïe au chapitre 30 dit la même chose que Jean dans l’Apocalypse, même si ce qu’il dit est pour Israël car c’est l’ombre des choses à venir, c’est l’ombre de l’Église:

« 1Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles, qui forment des desseins, mais sans moi, qui traitent alliance, mais sans mon Esprit, afin d'ajouter péché sur péché! 2 Qui descendent en Égypte, sans avoir consulté ma bouche, pour se réfugier sous la protection de Pharaon, et se retirer à l'ombre de l'Égypte! 3 La protection de Pharaon sera votre honte, et cette retraite sous l'ombre de l'Égypte, sera votre confusion. 4 Que ses princes soient à Tsoan et que ses envoyés soient parvenus à Hanès, 5 Tous seront rendus honteux par ce peuple, qui ne leur servira de rien, ni pour aider, ni pour secourir, mais qui sera leur honte, et même leur opprobre ».

Il faudra leur dire à nos enfants : le début de l’histoire d’un croyant, finit dans la honte, l’humiliation publique.  La protection qu’il a cru recevoir de Dieu ne provenait que d’un pharaon, d’une élite religieuse ; Et quant aux  élites, au clergé, aux princes des assemblées, ils seront honteux face à leur inutilité, quelle humiliation publique !

Ils n’aident personne, ils ne secourent pas en fin de compte. On les voyait comme des champions. Ils sont alors déchus au même titre que des sportifs dopés. Leur performance, leur gloire n’est que du bluff, elle ne vaut rien. Ils perdent leur trophée et leur titre et ils n’ont plus de crédibilité.

Ce n’est pas dans l’Esprit saint que vous vous êtes confiés, mais dans un homme et son système religieux comme l’Égypte qui vous a (comme un pharaon et sa religion l’Égypte) opprimé, dirigé et rendu confus sur la parole de vérité et qui vous a séduits par ses projets à lui. C’est le sens de ces cinq premiers versets du chapitre 30.

Ensuite, au verset 6, Esaïe pointe les richesses accumulées par tous ces croyants qui ont placé, Dieu, au centre de la bénédiction.

Tout ce qu’ils ont reçu ne leur a servi à rien et le crier dans les rues, évangéliser de cette manière n’a fait que de montrer leur vanité et non leur salut.

 6 Les bêtes de somme sont chargées pour aller au midi, dans la terre de détresse et d'angoisse, d'où viennent le lion et la lionne, la vipère et le dragon volant; ils portent leurs richesses sur le dos des ânons, et leurs trésors sur la bosse des chameaux, vers un peuple qui ne leur servira de rien. 7 Le secours de l'Égypte ne sera que vanité et néant; c'est pourquoi j'appelle cela: grand bruit pour ne rien faire.

Ce constat est accablant mais si important : Parce que les religions émettent de grands bruits pour au final ne rien produire.  La rébellion contre Dieu s’est généralisée par les croyants dès leur début.

Ce constat n’est sûrement pas à cacher aux yeux des croyants et de leurs enfants et encore moins à ceux des païens.

Même si la honte et l’humiliation sont devenues publique, il faut expliquer pourquoi elles le sont devenues.

Et cette explication doit au contraire être annoncée comme une loi de Dieu.

Le brisement commence par une lumière : C’est la lumière de Dieu sur un peuple enténébré. La honte de constater un peuple saint dans le péché est une réalité qui doit être (je le répète) divulguée et expliquée.

Ésaïe, ne le cache pas, il le dit comme un commandement venant du Seigneur :


   8 Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité; 9 Car c'est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l'Éternel; 10 Qui disent aux voyants: Ne voyez point! et aux prophètes: Ne nous prophétisez pas la vérité! Dites-nous des choses flatteuses; voyez des illusions! 11 Sortez de la voie, détournez-vous du chemin! Otez de notre vue le Saint d'Israël!

 La rébellion dans l’Église, dans Israël, parmi les croyants, n’a jamais été et ne sera jamais un détail, ce n’est pas une petite ombre au tableau. C’est un fait permanent et qui se répète. C’est pour cela qu’il faut le publier, l’annoncer et en parler de génération en génération…

Même et surtout à nos enfants, nous devons dire aussi la vérité concernant la suite, les malheurs qui découleront de cette rébellion : La ruine soudaine.

 12C'est pourquoi, ainsi a dit le Saint d'Israël: Puisque vous rejetez cette parole,  (puisque vous ne voulez pas l’admettre et montrer votre honte)et que vous vous confiez dans la violence et dans l'artifice, et que vous les prenez pour appuis;13A cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s'écroule tout à coup, en un moment.14Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l'eau à la citerne.15Car ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel, le Saint d'Israël: C'est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés; c'est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu. Et vous avez dit: "Non; mais nous nous enfuirons sur des chevaux! " à cause de cela vous fuirez; - "Nous monterons sur des coursiers légers! " à cause de cela ceux qui vous poursuivront seront légers.

Le fait de perdre confiance, de perdre son calme, sa tranquillité, son repos, montre encore la résistance de ceux qui ne veulent pas abdiquer et reconnaître leurs fautes. La ruine sera soudaine . Eh oui la ruine commence par la maison de Dieu avant de tomber sur les nations.

Ensuite, je ne reviendrais pas sur ces chevaux, ces coursiers légers qui galopent pour gagner une course perdue d’avance comme ces 4 cavaliers de l’Apocalypse qui recherche la vitesse plutôt que l’endurance.

Mais ce qui va suivre, je ne l’ai jamais compris jusqu’à ce jour. Et c’est très récemment que j’en ai eu la révélation...Alors écoutez attentivement.

17 « Mille s'enfuiront à la menace d'un seul; et à la menace de cinq, vous fuirez, jusqu'à ce que vous restiez comme un signal au sommet de la montagne, comme un étendard sur le coteau. »

Le 27 juin 2014 j’annonçais devant mes frères et sœurs de la communauté, un message, comme un remède, une délivrance à notre maladie spirituelle. J’étais persuadé que nous rentrions tous dans une ère de guérison et de renouveau.

Le soir à table entre nous, la communion était particulièrement agréable et je me suis laissé aller à révéler une vision : « Je voyais une foule de personnes devant le portail de notre Église ».

Je croyais que cette foule serait la conséquence de notre guérison. Et aujourd’hui, il n’y a personne devant ce portail, comme il n’y a personne à l’intérieur de la propriété. Est-ce une fausse vision, ou va-t-elle se produire beaucoup plus tard ?

En fait, elle s’est déjà produite. Cette vision a déjà eu lieu.

Je m’explique : Il y a six ans, je ne comprenais pas ce que je voyais au portail. Je ne savais pas que cela correspondait au symptôme du mal qui touchait la communauté.

Ce symptôme, Ésaïe l’a révélé au verset 17 : «  Mille s’enfuiront à la menace d’un seul ».

La foule que j’avais vu correspondait à ce millier de personnes qui s’était enfuit à la menace de l’un d’entre nous.

L’un d’entre nous, qui s’est choisi ses propres disciples ; cet enfant rebelle qui a formé ses propres desseins, mais sans Dieu, qui s’est sélectionné son peuple et qui a rejeté ceux qu’ils voyaient comme inutiles et sans intérêts (donc qui a traité alliance, mais sans l’accord de l’Esprit saint).

Maintenant, tous ces gens laissés pour compte : ce sont des familles. La preuve aussi, c’est le mot d’origine hébraïque « Eleph » qui se traduit par mille ou par famille ; (j’en avais déjà parlé lors d’un message précédent le 26 février 2017 : » Où se trouve Sion » 3ème partie)

Donc, cette traduction est véritable : «  Des familles ont fui à la menace d’un seul »

Tous ceux, en fait, (adultes et enfants) qui nous ont quitté ou qui ont eu peur d’entrer sont effectivement derrière ce portail.

Quelque mois et quelques années passèrent et la communauté et ses biens furent vendus. « à la menace de cinq, vous fuirez, ».

Personne ne put rester face à la menace d’un petit groupe d’élites religieuse qui avait décidé du sort de la communauté.

Nous aujourd’hui, par notre témoignage, notre histoire, en divulguant les enjeux de ce schisme, nous sommes « comme un signal au sommet de la montagne, comme un étendard sur le coteau ».

 L’étendard est formé par la solitude et la dispersion des familles. La diaspora n’est pas que le fait d’un seul peuple : Israël. Cet étendard montre ce qu’il reste du fondement de cette foi basée sur des desseins humains.  Nous sommes les témoins vivant de ce qu’est le Malheur, prononcé par l'Éternel, aux enfants rebelles, qui forment des desseins, mais sans lui et qui rejette sa parole, par ceux qui se confient dans la violence et dans l'artifice (je ne fais que reprendre les mots d’Esaïe encore une fois, car tout se répète).

Alors si l’histoire s’arrêtait là, mais quel échec pour l’homme et pour Dieu aussi. Tout s’est écoulé. Tout le monde s’est dispersé ; et tout ce qui a été bâti spirituellement a été détruit.

Mais Jésus nous a bien dit : en trois jours je détruirai ce temple… et ensuite plus rien ?

Non, il a dit je le reconstruirai. C’est pourquoi ce 30ème chapitre porte le nombre 30, c’est parce qu’il sauve. Il avertit d’abord, puis, il châtie et enfin il porte secours et sauve.

Donc ce chapitre ne s’arrête pas au verset 17 au nombre des malheurs et à la ruine, mais il continue…Regardez comment.

   18 Cependant l'Éternel attend pour vous faire grâce; il se lèvera pour avoir compassion de vous; car l'Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui! 19 Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras; dès qu'il t'entendra, il t'exaucera. 20 Le Seigneur vous donnera le pain d'angoisse et l'eau d'affliction; mais ceux qui t'enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t'enseignent

Après un temps d’attente, correspondant à une épreuve douloureuse, les yeux des croyants remplis de larmes et qui crieront à Dieu verront leurs yeux essuyés.

Ils verront alors le Saint-Esprit, cet esprit de vérité sortir de la bouche des véritables enseignants et ce pain sera délicieux même s’il provient des suites de l’angoisse, de la persécution ; et cette eau aussi les désaltéra au milieu de l’affliction, après les épreuves et les peines…

Est-il nécessaire d’expliquer la suite ?…

21 Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira: C'est ici le chemin, marchez-y! 22 Vous tiendrez pour souillées vos images recouvertes d'argent et vos statues revêtues d'or. Tu les jetteras loin, comme une chose impure: Hors d'ici! leur diras-tu. 23 Il(Dieu) enverra la pluie sur tes semences dont tu auras ensemencé tes champs; et le pain que donnera la terre sera savoureux et nourrissant; ton bétail, en ce jour-là, paîtra dans de vastes pâturages. 24 Les bœufs et les ânes, qui labourent la terre, mangeront un fourrage savoureux, qu'on aura vanné avec la pelle et le van. 25 Et sur toute haute montagne, et sur toute colline élevée, il y aura des ruisseaux, des courants d'eau, au jour du grand carnage, lorsque les tours tomberont

Quel constat, ici : Pendant une grande épreuve, pendant que ceux qui dominent tomberont, Dieu pourvoira en abondance aux besoins de ceux qui crieront à lui avec un cœur brisé et repentant.

26 Et la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus grande, pareille à la lumière de sept jours, lorsque l'Éternel bandera la plaie de son peuple, et guérira la blessure faite par ses coups.

La guérison des blessures de son peuple se fera pendant la ruine et le démantèlement des nations. Finies la tristesse et les épreuves, leurs cœurs ne souffriront plus.

   27 Voici, le nom de l'Éternel vient de loin; sa colère brûle, et le poids en est accablant; c'est un violent incendie; ses lèvres sont pleines de courroux, sa langue est comme un feu dévorant. 28 Son souffle est comme un torrent débordé, qui monte jusqu'au cou. Il vient pour cribler les nations avec le crible de la destruction, pour mettre aux mâchoires des peuples un frein qui les égare. 29 Vous chanterez comme dans la nuit où l'on célèbre la fête; vous aurez la joie dans le cœur, comme celui qui monte au son de la flûte, pour venir à la montagne de l'Éternel, vers le Rocher d'Israël. 30 Et l'Éternel fera entendre sa voix majestueuse; il fera voir son bras qui s'abaisse, dans l'indignation de sa colère, au milieu des flammes d'un feu dévorant, de l'orage, de la pluie violente et de la grêle pesante. 31 Car, à la voix de l'Éternel, Assur (l’Assyrien, celui qui a abandonné Dieu) tremblera. Il le frappera de sa verge; 32 Et partout où passera la verge que Dieu lui destine, et qu'il fera tomber sur lui, on entendra les tambourins et les harpes; il combattra contre lui à main levée. 

Juste un mot pour redire que les instruments de musiques illustrent la joie retrouvé d’un peuple saint qui voit tomber autour de lui au milieu des flammes ou de toutes sortes de calamités ; et ce peuple sera victorieux sans qu’il n’ait à le combattre, de l’assyrien, de l’oppresseur, du séducteur.

33 Car dès longtemps il est réservé pour Thopheth, et Thopheth est préparé pour le roi. On a fait son bûcher, profond et large, avec du feu, du bois en abondance; le souffle de l'Éternel, comme un torrent de soufre, va l'embraser».

Topheth mot hébreu employé dans la traduction Ostervald, est intéressant, car ce mot renvoie au bûcher.

Mais par n’importe quel bûcher. C’est le bucher des vaniteux, où brulent les faux sacrifices, les offrandes aux faux dieux, comme aussi le lieu d’abomination où l’on brulait ses propres fils et ses filles consacrées.

C’est sur ce dernier bucher que seront sacrifiés ceux qui sacrifiaient les enfants du Dieu très-haut. Ceux qui ont sacrifié Jésus-Christ en se faisant roi à sa place, assis de force sur son trône ; Ils seront eux-aussi à Topheth.

Alors un jour il faudra leur dire… à nos enfants qu’un jour les vrais croyants, ceux qui se seront re-consacrés, se réjouiront, qu’ils danseront et joueront de la musique au milieu d’un grand brasier. Une épreuve, un feu qui fera disparaitre leurs dominateurs qui brûleront, entièrement consumés par leurs épreuves. A partir de ce jour, ils ne seront plus là pour ternir la joie d’un peuple redevenu saint.

Amen

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