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Par Eric
Ruiz
Un jour,
il faudra leur dire…
Un père devrait raconter à ses enfants que leur conversion, puis leur baptême (à eux) n’ouvrira pas la porte étroite menant tout droit au royaume de Dieu.
Il faudra leur dire qu’il n’y a aucune fatalité liée à l’onction. Dire : « J’ai reçu l’onction, donc je suis sauvé », c’est un leurre.
On n’est
pas dans la vérité et le salut, parce qu’on s’est engagé à suivre Christ !
Un bon
père devrait donc mettre en garde ses enfants sur les Églises, les assemblées
religieuses qui sont de vrais repères de démons, des lieux de pouvoirs et de
manipulation.
Il devrait
leur enseigner que : s’engager pour Dieu ce n’est pas un chemin tranquille
et sans embûches.
On croit
être entrée par la porte étroite en entrant dans une assemblée ou une Église,
comme si on entrait en terre sainte.
La terre
sainte serait alors là où viennent s’assembler des croyants remplis de
sincérité et de foi, mais attention, prudence, ce n’est pas encore Sion la cité
céleste, la véritable Église de Dieu.
Car c’est
là que tout commence et on est loin, très loin de la porte étroite. On vient
de franchir une porte, certes, mais
c’est une porte qui demeure spacieuse et large et qui nous amène à la perdition
(attention : si nous restons passif, sans réagir).
Pourquoi ?
Car il y a
des mercenaires, de faux apôtres, oui mais aussi et
surtout :
Parce
que Jésus nous a montré qu’après son baptême d’eau, survient l’épreuve de sa
propre foi.
La tentation est là. Le désert et satan nous attendent. Comme pour Jésus, ce sont la convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil qui viennent nous attiser et nous montrer d’autres projets.
Conséquence,
je suis désolé de ternir un si beau paysage de foi : mais ce sont les
malheurs qui tombent d’abord sur les croyants et l’Église de Christ, parce que l’onction attire
tout naturellement la tentation.
Et
succomber à la tentation est le lot de tout être humain. La prière
du « notre Père » devrait nous faire réfléchir sur la puissance
de la tentation.
Donc un
croyant, refait le chemin du jardin d’Éden. Il repasse par la même tentation
qu’Adam et Eve.
Nous
devons réaliser la faiblesse de notre chair et cet adultère spirituel
qui nous fait tomber (aussi oint que nous soyons, ou aussi saint que nous
croyons être devenus, il nous fait tomber).
C’est un triste constat de départ, je vous l’accorde, mais heureusement pour nous (gloire à Dieu !) il ne se termine pas là.
Ésaïe au chapitre 30 nous
montre la stratégie du salut. Une stratégie bien différente de celle que nous
enseignent les religions.
Il faudra
le dire à nos enfants : Dieu ne vient pas au départ confirmer un peuple
fidèle et véritable, mais il vient mettre sa lumière sur un peuple qui a
abandonné son premier amour.
Il vient
reprendre un peuple qui l’a renié plusieurs fois comme l’apôtre Pierre ;
un peuple qui a écouté des désirs sataniques, comme Pierre en reprenant
Jésus et en le censurant (arrière de moi satan, lui a dit Jésus, tes pensées
sont celles des hommes) ; un peuple aussi qui ne veut pas qu’on lui lave
les pieds (comme Pierre l’a refusé , donc un peuple qui refuse de voir ses fautes
et qu’on les lui purifie) ; un peuple qui ne veille pas comme Pierre à
Gethsémané, un peuple qui prend l’épée, use de violence pour protéger ce qu’il
aime comme encore Pierre devant le serviteur du souverain sacrificateur.
Donc, Même
en étant oint, converti à Christ, notre nouvelle naissance commence dans la
rébellion :
Nous renaissons d’abord : enfant rebelle.
Vous en doutez encore ?
Christ ne
reproche-t-il pas cela à chaque Église (de Éphèse à Laodicée) ?
« ce que j’ai contre toi…c’est que tu m’as abandonné,…comme ceux qui se disent juifs et qui ne le sont pas…ceux qui restent attachés à la doctrine de Balaam…qui se laissent séduire et enseigner par la prophétesse Jezabel…tu passes pour être vivant et tu es mort …tu te vantes d’être bouillant et riche mais tu es tiède pauvre, aveugle, misérable et nu».
C’est ainsi que commence le salut, et Ésaïe au chapitre 30 dit la même chose que Jean dans l’Apocalypse, même si ce qu’il dit est pour Israël car c’est l’ombre des choses à venir, c’est l’ombre de l’Église:
« 1Malheur, dit
l'Éternel, aux enfants rebelles, qui forment des desseins, mais sans moi, qui
traitent alliance, mais sans mon Esprit, afin d'ajouter péché sur péché! 2 Qui
descendent en Égypte, sans avoir consulté ma bouche, pour se réfugier sous la
protection de Pharaon, et se retirer à l'ombre de l'Égypte! 3 La
protection de Pharaon sera votre honte, et cette retraite sous l'ombre de l'Égypte,
sera votre confusion. 4 Que ses princes soient à Tsoan et
que ses envoyés soient parvenus à Hanès, 5 Tous seront
rendus honteux par ce peuple, qui ne leur servira de rien, ni pour aider, ni
pour secourir, mais qui sera leur honte, et même leur opprobre ».
Il faudra
leur dire à nos enfants : le début de l’histoire d’un croyant, finit dans la
honte, l’humiliation publique. La
protection qu’il a cru recevoir de Dieu ne provenait que d’un pharaon, d’une
élite religieuse ; Et quant aux
élites, au clergé, aux princes des assemblées, ils seront honteux face à
leur inutilité, quelle humiliation publique !
Ils
n’aident personne, ils ne secourent pas en fin de compte. On les voyait comme
des champions. Ils sont alors déchus au même titre que des sportifs dopés. Leur
performance, leur gloire n’est que du bluff, elle ne vaut rien. Ils perdent
leur trophée et leur titre et ils n’ont plus de crédibilité.
Ce n’est pas dans l’Esprit saint que vous vous êtes confiés, mais dans un homme et son système religieux comme l’Égypte qui vous a (comme un pharaon et sa religion l’Égypte) opprimé, dirigé et rendu confus sur la parole de vérité et qui vous a séduits par ses projets à lui. C’est le sens de ces cinq premiers versets du chapitre 30.
Ensuite, au
verset 6, Esaïe pointe les richesses accumulées par tous ces croyants qui ont
placé, Dieu, au centre de la bénédiction.
Tout ce qu’ils ont reçu ne leur a servi à rien et le crier dans les rues, évangéliser de cette manière n’a fait que de montrer leur vanité et non leur salut.
6 Les bêtes de somme sont chargées pour aller au midi, dans la terre de détresse et d'angoisse, d'où viennent le lion et la lionne, la vipère et le dragon volant; ils portent leurs richesses sur le dos des ânons, et leurs trésors sur la bosse des chameaux, vers un peuple qui ne leur servira de rien. 7 Le secours de l'Égypte ne sera que vanité et néant; c'est pourquoi j'appelle cela: grand bruit pour ne rien faire.
Ce constat
est accablant mais si important : Parce
que les religions émettent de grands bruits pour au final ne rien produire. La rébellion
contre Dieu s’est généralisée par les croyants dès leur début.
Ce constat
n’est sûrement pas à cacher aux yeux des croyants et de leurs enfants et encore
moins à ceux des païens.
Même si la
honte et l’humiliation sont devenues publique, il faut expliquer pourquoi elles
le sont devenues.
Et cette
explication doit au contraire être annoncée comme une loi de Dieu.
Le brisement commence par une lumière :
C’est la lumière de Dieu sur un peuple enténébré. La honte de constater un peuple saint dans le
péché est une réalité qui doit être (je le répète) divulguée et expliquée.
Ésaïe, ne le
cache pas, il le dit comme un commandement venant du Seigneur :
8 Va maintenant,
grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que
cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité; 9 Car
c'est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne
veulent point écouter la loi de l'Éternel; 10 Qui disent
aux voyants: Ne voyez point! et aux prophètes: Ne nous prophétisez pas la
vérité! Dites-nous des choses flatteuses; voyez des illusions! 11 Sortez
de la voie, détournez-vous du chemin! Otez de notre vue le Saint d'Israël!
La rébellion dans l’Église, dans Israël, parmi les croyants, n’a
jamais été et ne sera jamais un détail, ce n’est pas une petite ombre au
tableau. C’est un fait permanent et qui se répète. C’est pour cela qu’il faut le publier, l’annoncer et en
parler de génération en génération…
Même et surtout à nos enfants, nous devons dire aussi la vérité concernant la suite, les malheurs qui découleront de cette rébellion : La ruine soudaine.
12C'est pourquoi, ainsi a dit le Saint d'Israël: Puisque vous rejetez cette parole, (puisque vous ne voulez pas l’admettre et montrer votre honte)et que vous vous confiez dans la violence et dans l'artifice, et que vous les prenez pour appuis;13A cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s'écroule tout à coup, en un moment.14Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l'eau à la citerne.15Car ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel, le Saint d'Israël: C'est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés; c'est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu. Et vous avez dit: "Non; mais nous nous enfuirons sur des chevaux! " à cause de cela vous fuirez; - "Nous monterons sur des coursiers légers! " à cause de cela ceux qui vous poursuivront seront légers.
Le fait de
perdre confiance, de perdre son calme, sa tranquillité, son repos, montre
encore la résistance de ceux qui ne veulent pas abdiquer et reconnaître leurs
fautes. La ruine sera soudaine . Eh oui la ruine commence par la maison de Dieu
avant de tomber sur les nations.
Ensuite, je
ne reviendrais pas sur ces chevaux, ces coursiers légers qui galopent pour
gagner une course perdue d’avance comme ces 4 cavaliers de l’Apocalypse qui
recherche la vitesse plutôt que l’endurance.
Mais ce qui va suivre, je ne l’ai jamais compris jusqu’à ce jour. Et c’est très récemment que j’en ai eu la révélation...Alors écoutez attentivement.
17 « Mille s'enfuiront à la menace d'un seul; et à la menace de cinq, vous fuirez, jusqu'à ce que vous restiez comme un signal au sommet de la montagne, comme un étendard sur le coteau. »
Le 27 juin
2014 j’annonçais devant mes frères et sœurs de la communauté, un message, comme
un remède, une délivrance à notre maladie spirituelle. J’étais persuadé que
nous rentrions tous dans une ère de guérison et de renouveau.
Le soir à
table entre nous, la communion était particulièrement agréable et je me suis
laissé aller à révéler une vision : « Je voyais une foule de personnes devant le portail de
notre Église ».
Je croyais que cette foule serait la conséquence de notre guérison. Et aujourd’hui, il n’y a personne devant ce portail, comme il n’y a personne à l’intérieur de la propriété. Est-ce une fausse vision, ou va-t-elle se produire beaucoup plus tard ?
En fait,
elle s’est déjà produite. Cette vision a déjà eu lieu.
Je
m’explique : Il y a six ans, je ne comprenais pas ce que je voyais au
portail. Je ne savais pas que cela correspondait au
symptôme du mal qui touchait la communauté.
Ce
symptôme, Ésaïe l’a révélé au verset 17 : « Mille
s’enfuiront à la menace d’un seul ».
La foule
que j’avais vu correspondait à ce millier de personnes qui s’était enfuit à la
menace de l’un d’entre nous.
L’un
d’entre nous, qui s’est choisi ses propres disciples ; cet
enfant rebelle qui a formé ses propres desseins, mais sans Dieu, qui
s’est sélectionné son peuple et qui a rejeté ceux qu’ils voyaient comme
inutiles et sans intérêts (donc qui a traité
alliance, mais sans l’accord de l’Esprit saint).
Maintenant, tous ces gens laissés pour compte : ce sont des familles. La preuve aussi, c’est le mot d’origine hébraïque « Eleph » qui se traduit par mille ou par famille ; (j’en avais déjà parlé lors d’un message précédent le 26 février 2017 : » Où se trouve Sion » 3ème partie)
Donc,
cette traduction est véritable : « Des
familles ont fui à la menace d’un seul »
Tous ceux, en fait, (adultes et enfants) qui nous ont quitté ou qui ont eu peur d’entrer sont effectivement derrière ce portail.
Quelque
mois et quelques années passèrent et la communauté et ses biens furent vendus.
« à la menace de cinq, vous fuirez, ».
Personne
ne put rester face à la menace d’un petit groupe d’élites religieuse qui avait
décidé du sort de la communauté.
Nous aujourd’hui,
par notre témoignage, notre histoire, en divulguant les enjeux de ce schisme,
nous sommes « comme un signal au sommet de la
montagne, comme un étendard sur le coteau ».
L’étendard est formé par la solitude et la dispersion des familles. La diaspora n’est pas que le fait d’un seul peuple : Israël. Cet étendard montre ce qu’il reste du fondement de cette foi basée sur des desseins humains. Nous sommes les témoins vivant de ce qu’est le Malheur, prononcé par l'Éternel, aux enfants rebelles, qui forment des desseins, mais sans lui et qui rejette sa parole, par ceux qui se confient dans la violence et dans l'artifice (je ne fais que reprendre les mots d’Esaïe encore une fois, car tout se répète).
Alors si l’histoire s’arrêtait là, mais quel échec pour l’homme et pour Dieu aussi. Tout s’est écoulé. Tout le monde s’est dispersé ; et tout ce qui a été bâti spirituellement a été détruit.
Mais Jésus
nous a bien dit : en trois jours je détruirai ce temple… et ensuite plus
rien ?
Non, il a
dit je le reconstruirai. C’est pourquoi ce 30ème
chapitre porte le nombre 30, c’est parce qu’il sauve. Il avertit d’abord, puis, il châtie et enfin il porte secours et sauve.
Donc ce chapitre ne s’arrête pas au verset 17 au nombre des malheurs et à la ruine, mais il continue…Regardez comment.
18 Cependant l'Éternel attend pour vous faire grâce; il se lèvera pour avoir compassion de vous; car l'Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui! 19 Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras; dès qu'il t'entendra, il t'exaucera. 20 Le Seigneur vous donnera le pain d'angoisse et l'eau d'affliction; mais ceux qui t'enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t'enseignent.
Après un
temps d’attente, correspondant à une épreuve douloureuse, les yeux des croyants
remplis de larmes et qui crieront à Dieu verront leurs yeux essuyés.
Ils verront alors le Saint-Esprit, cet esprit de vérité sortir de la bouche des véritables enseignants et ce pain sera délicieux même s’il provient des suites de l’angoisse, de la persécution ; et cette eau aussi les désaltéra au milieu de l’affliction, après les épreuves et les peines…
Est-il nécessaire d’expliquer la suite ?…
21 Et quand vous
irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous
la voix qui dira: C'est ici le chemin, marchez-y! 22 Vous
tiendrez pour souillées vos images recouvertes d'argent et vos statues revêtues
d'or. Tu les jetteras loin, comme une chose impure: Hors d'ici! leur
diras-tu. 23 Il(Dieu) enverra la pluie sur tes semences
dont tu auras ensemencé tes champs; et le pain que donnera la terre sera
savoureux et nourrissant; ton bétail, en ce jour-là, paîtra dans de vastes
pâturages. 24 Les bœufs et les ânes, qui labourent la
terre, mangeront un fourrage savoureux, qu'on aura vanné avec la pelle et le
van. 25 Et sur toute haute montagne, et sur toute colline
élevée, il y aura des ruisseaux, des courants d'eau, au jour du grand carnage,
lorsque les tours tomberont.
Quel constat, ici : Pendant une grande épreuve, pendant que ceux qui dominent tomberont, Dieu pourvoira en abondance aux besoins de ceux qui crieront à lui avec un cœur brisé et repentant.
26 Et la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus grande, pareille à la lumière de sept jours, lorsque l'Éternel bandera la plaie de son peuple, et guérira la blessure faite par ses coups.
La guérison des blessures de son peuple se fera pendant la ruine et le démantèlement des nations. Finies la tristesse et les épreuves, leurs cœurs ne souffriront plus.
27 Voici, le nom de l'Éternel vient de loin;
sa colère brûle, et le poids en est accablant; c'est un violent incendie; ses
lèvres sont pleines de courroux, sa langue est comme un feu dévorant. 28 Son
souffle est comme un torrent débordé, qui monte jusqu'au cou. Il vient pour
cribler les nations avec le crible de la destruction, pour mettre aux
mâchoires des peuples un frein qui les égare. 29 Vous
chanterez comme dans la nuit où l'on célèbre la fête; vous aurez la joie
dans le cœur, comme celui qui monte au son de la flûte, pour venir à la
montagne de l'Éternel, vers le Rocher d'Israël. 30 Et
l'Éternel fera entendre sa voix majestueuse; il fera voir son bras qui
s'abaisse, dans l'indignation de sa colère, au milieu des flammes d'un feu dévorant, de l'orage, de la
pluie violente et de la grêle pesante. 31 Car, à la voix
de l'Éternel, Assur (l’Assyrien, celui qui a abandonné Dieu) tremblera. Il le
frappera de sa verge; 32 Et partout où passera la verge
que Dieu lui destine, et qu'il fera tomber sur lui, on entendra les tambourins
et les harpes; il combattra contre lui à main levée.
Juste un mot pour redire que les instruments de musiques illustrent la joie retrouvé d’un peuple saint qui voit tomber autour de lui au milieu des flammes ou de toutes sortes de calamités ; et ce peuple sera victorieux sans qu’il n’ait à le combattre, de l’assyrien, de l’oppresseur, du séducteur.
33 Car dès longtemps il est réservé pour Thopheth, et
Thopheth est préparé pour le roi. On a fait son bûcher, profond et large, avec
du feu, du bois en abondance; le souffle de l'Éternel, comme un torrent de
soufre, va l'embraser. ».
Topheth mot hébreu employé dans la traduction
Ostervald, est intéressant, car ce mot renvoie au bûcher.
Mais par
n’importe quel bûcher. C’est le bucher des vaniteux, où brulent les faux
sacrifices, les offrandes aux faux dieux, comme aussi le lieu d’abomination où
l’on brulait ses propres fils et ses filles consacrées.
C’est sur
ce dernier bucher que seront sacrifiés ceux qui sacrifiaient les enfants du
Dieu très-haut. Ceux qui ont sacrifié Jésus-Christ en se faisant roi à sa place,
assis de force sur son trône ; Ils seront eux-aussi à Topheth.
Alors un
jour il faudra leur dire… à nos enfants qu’un jour les vrais croyants, ceux qui
se seront re-consacrés, se réjouiront, qu’ils danseront et joueront de la
musique au milieu d’un grand brasier. Une épreuve, un feu qui fera disparaitre
leurs dominateurs qui brûleront, entièrement consumés par leurs épreuves. A
partir de ce jour, ils ne seront plus là pour ternir la joie d’un peuple
redevenu saint.
Amen
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