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Par Eric Ruiz
Par Eric Ruiz
La maison
de Dieu :c’est l’Eglise.
L’histoire
de Jacob, l’histoire d’Israël sont à
l’origine de la construction de cette sainte communion : l’Eglise.
Mais il y a une histoire dans l’histoire, une structure qui se répète et des événements qui se répètent aussi, qui mettent la lumière sur ce que Dieu veut que nous comprenions aujourd’hui pour le pratiquer.
Mais il y a une histoire dans l’histoire, une structure qui se répète et des événements qui se répètent aussi, qui mettent la lumière sur ce que Dieu veut que nous comprenions aujourd’hui pour le pratiquer.
Lisons :
(Genèse
28 : 16-19) "Jacob s'éveilla de son
sommeil et il dit : Certainement, l'Eternel est en ce lieu, et moi, je ne le
savais pas!
Il eut
peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C'est ici la maison de Dieu, c'est
ici la porte des cieux ! Et
Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il
la dressa pour monument, et il versa de l'huile sur son sommet. Il donna à ce lieu le nom
de Béthel; mais la ville s'appelait auparavant Luz"
Bethel en hébreu signifie maison de Dieu.
Qui habite
dans sa maison ?
Pour
situer le contexte, Jacob est en route pour retrouver Laban (c’est son oncle, c’est le frère de sa mère Rebecca, mariée à
Isaac)
Jacob est
parti sur les ordres de son père Isaac, pour bâtir sa maison avec une des filles
de Laban.
Isaac lui
a prophétisé qu’une multitude de peuples sortira de sa maison. Et le songe de Jacob confirme qu’il a reçu
l’onction pour bâtir la maison du Seigneur. Jacob nous venons de le lire sort
de son sommeil et prend conscience que Dieu est là ; Et que là où il est
c’est la maison de Dieu : Bethel.
Sa maison: Elle va être faite de quoi ?
Deux
femmes : Léa et Rachel et leurs servantes, Bilha et Zilpa et tous leurs
enfants.
Une fois
sa maison bâtie, Dieu lui donnera le nom d’Israël. Donc la maison de Jacob
deviendra véritablement la maison d’Israël avec ses 12 fils, par qui sortiront
les douze tribus (Genèse 35 :14).
·
Comment et dans quelles circonstances Jacob
a-t-il bâti la maison d’Israël ?
L’histoire commence au chapitre 29 du livre de
la Genèse, quand Jacob rencontre les filles de Laban.
Léa est la
fille ainée, la promise, mais c’est
Rachel la cadette que Jacob va désirer.
Léa dont
la racine hébraïque est "La’ah" signifie : être fatigué,
affligé, lassé, épuisé.
Son prénom
montre l’état d’accablement de la fille ainée de Laban. Son manque de
reconnaissance l’amène à un état dépressif, accablé par la peine.
·
Léa c’est le premier matériau
solide de construction de la maison de Dieu. Ce sont les fondements de Bethel.
Lorsqu’une
personne s’effondre, lorsque son cœur est brisé, alors cette personne est
sensible à la voix de Dieu, elle est dans le même état que Léa.
Léa est la
mal aimée. Elle est meurtrie par l’indifférence de Jacob qui préfère Rachel.
Léa comme
Jacob est dans l’épreuve pendant sept ans, mais pas pour les mêmes raisons. Jacob est mis à l’épreuve pour obtenir la main
de Rachel et doit travailler pour
Laban ; alors que pendant sept ans Léa, elle, voit Jacob, l’aime mais se
voit rejetée par lui qui porte ses yeux et son cœur sur Rachel, sa petite sœur,
beaucoup plus belle ("belle de
taille et belle de figure" Gen 29 :17) alors que Léa "a les yeux délicats".
Léa
n’avait rien pour attirer le regard, tout comme Jésus, mais elle avait un cœur,
un cœur plein d’amour.
Léa vit réellement
une injustice. Etant l’ainée ; elle est dans son droit et devrait mériter
les faveurs de Jacob.
Mais Dieu
a un plan pour ceux qui ont le cœur brisé et qui vivent des injustices. L’épreuve
peut durer longtemps : sept ans pour contrir le cœur et l’amener
progressivement à la repentance. Mais Dieu n’oublie pas, il n’oublie jamais. Il
connait ce que procure l’humiliation pour être passé lui-même par cet état.
Il sait
que cela amène soit une rébellion, un cœur qui s’endurcit, soit un abattement,
un cœur qui saigne et qui implore le Seigneur.
Léa tout
comme les bien-aimés du Seigneur, possède ce deuxième cœur qui inspire un plan de délivrance
par Dieu.
Laban qui
aime sa fille aussi, a un plan que lui inspire le Seigneur.
Une
stratégie qui va consister à placer Léa dans le lit nuptial de Jacob à la place
de Rachel.
Dans la
tradition abrahamique, c’est l’ainée la promise avant la cadette ; et
Laban le dit clairement à Jacob " que
ce n’est pas la coutume de donner la cadette avant l’ainée".
Voyez,
Dieu fait comme Laban, il cache ses plans, il cache ses enfants ; il met
comme avec son épouse un voile sur Léa et ne l’a révèle qu’au dernier
moment ; Au matin seulement, Jacob se rend compte que c’est avec Léa qu’il
a passé sa nuit de noces et non avec Rachel.
La loi du " droit
d’ainesse" a encore sévi.
Juste retour des choses.
Juste pourquoi ?
Car Jacob avait auparavant acheté
illégalement le droit d’ainesse à son frère Esaü.
Et là il subit à son tour la loi du
droit d’ainesse de Léa qui doit légalement hériter du premier mariage.
Jacob lutte encore une fois avec Dieu,
mais sa lutte est vaine ; il combat encore illégalement.
Et Dieu approuve le double mariage,
bien qu’il n’aime pas cela ; il l’approuve d’autant qu’il n’existe pas de
loi contre la polygamie et que rien n’empêche Jacob d’avoir plusieurs femmes.
Mais surtout, Dieu met l’amour au-dessus de la loi Il approuve le double
mariage par amour pour Léa.
" Mais L’Eternel vit que Léa n’était pas
aimée ; et il l’a rendit féconde" (Genèse
29 :31).
Et Rachel,
elle, va être rendue stérile.
Voilà les fondements de la maison de
Jacob qui apparait : une partie féconde, une partie stérile, une partie
solide, l’autre fragile (comme la statue de Daniel aux pieds de fer et d’argile).
Cela ne
vous-fait-il pas penser aux Eglises des nations ?
Le récit
biblique nous montrera une Rachel au cœur dur :
1. jalouse de la fécondité de sa sœur ;
2. Accusatrice, car rejetant sa faute sur
Jacob ;
3. Autoritaire au point de vouloir accoucher
elle-même sa servante Bihla.
Voilà les deux matériaux des
Eglises :
1.
les matériaux d’argile (Rachel) ;
le cœur dur, l’accusation, l’autoritarisme. Et comme fruit : la stérilité.
2.
Les matériaux de fer (Léa) : l’humiliation
et l’injustice vécue dans la souffrance,
sans revendication ; le cœur contrit, prêt à la repentance ; Et comme
fruit : la fécondité.
C’est une
évidence : Léa a une toute autre attitude que celle de Rachel.
Et les
enfants qu’elle va avoir avec Jacob vont révélér bien plus que sa relation avec
Dieu, une similitude avec les 7 tonnerres, avec la révélation des Fils de Dieu.
Commençons :
Lorsque Léa
a son premier enfant avec Jacob, son premier sentiment est de rendre grâce a
Dieu et Léa mettant au monde Ruben dira avec reconnaissance : " L’Eternel a vu mon humiliation"
·
L’origine
du nom de Ruben est "Ra’ah"
[raw-aw ‘] littéralement c’est : discerner, avoir une vision, fixer les
yeux. Il est le fils de l’humiliation. Léa qui a crié à Dieu a eu la
bénédiction de son humiliation, un fils qui ouvre les yeux sur Dieu ; qui
discerne Dieu. 1er tonnerre ;
la conscience, la révélation de son état
de péché ; quand on voit Dieu on voit son péché.
·
Siméon, c’est le deuxième enfant que Léa
aura. Siméon, signifie : qui a été entendu, exaucé : Léa dit : " L’Eternel a entendu que je
n’étais pas aimé". voyez c’est
Dieu lui-même qui a entendu les pleurs de Léa et qui est venu sécher ses larmes,
par la repentance. Il a senti ce parfum d’aloès qui émane de ses souffrances.
Siméon marque le deuxième tonnerre :
la repentance.
·
Lévi est arrivé ensuite : qui traduit l’attachement,
être attaché, se joindre
Lévi montre les œuvres de justice de sa mère,
son attachement à Dieu : " Pour cette fois mon mari s’attachera à moi car je lui ai enfanté trois
fils".
Léa
est justifiée aux yeux de Jacob avec ce troisième fils.
C’est
la persévérance d’un croyant dans la conversion et le pardon. La preuve de
l’attachement au Seigneur.
On
préfère les œuvres de l’Esprit à celles de la chair.
Ici
Léa témoigne qu’elle ne tient pas rigueur du manque de sentiment de Jacob à son
égard, elle lui a pardonné.
Elle
lui prouve son amour, son attachement par la persévérance à lui donner des
enfants (3 enfants : le chiffre 3, l’accomplissement en Dieu, le troisième
jour de la reconstruction du temple par Jésus). Troisième tonnerre : la
justice ou la justification.
·
Juda le quatrième enfant sera sa
consécration: le fruit de la louange : Léa jubile : "cette fois je louerai l’Eternel."
Juda c’est le fruit, la conséquence du renoncement, du sacrifice. " celui qui ne renonce pas à tout ce qu’il
possède ne peut être mon disciple". On le sait, sans
le sacrifice on ne peut plaire au Seigneur. Il faut acheter de l’or éprouvé par
le feu. L’épreuve du feu passé, le cinquième fruit, le cinquième enfant apparaîtra alors et ce sera comme la purification, comme l’Esprit Saint. Avec Juda,
il émane un parfum de myrrhe, un parfum que seul produit l’huile d’onction.
·
Or à partir de là,
chose étrange, on a une coupure : Léa cessa d’enfanter (Genèse
29 :35) et c’est la servante de Rachel, Bihla, qui prit le relais.
A ce stade, le caractère oppressant de Rachel grossit à vue
d’œil ; elle est guidée par son cœur jaloux et envieux. Ce n’est pas un
fils de la bénédiction qui naitra alors mais Dan. Celui qui juge mais aussi qui
montre le cœur de Rachel ; ce cœur qui conteste sans cesse et qui est
querelleur.
D’ailleurs l’opposition et la lutte entre Rachel et Léa continuera
une deuxième année avec la naissance de Nephtali.
Jacob céda sans doute à la jalousie de Rachel qui
l’oppressait. Il préféra aller vers la servante de Léa pour avoir Gad, plutôt que
d’aller vers Léa et avoir les reproches de Rachel.
Ici c’est le comportement de Léa qu’il faut souligner,
toujours aussi conciliante ; elle ne cherche pas à avoir le dessus. Dieu
réserve une surprise à Léa avec les mandragores de son fils Ruben.
Rachel, qui est au
sommet de sa jalousie, lui proposera alors un marché : donnes-moi quelques mandragores, et tu auras le lit de
Jacob.
Car en fait les mandragores font rêver Rachel. Les mandragores,
c’est une plante riche en propriétés et connues pour ses vertus favorisant la
procréation et la fertilité.
·
Quoiqu’il en soit
Léa obtint son salaire en accouchant de sont cinquième fils Isaccar qui signifie récompense, salaire.
Quelle comparaison éclatante avec la récompense du
disciple, la couronne de vie, le don
du Saint-Esprit promis à ceux qui persévèrent dans les œuvres de la foi.
On voit bien cette persévérance de plusieurs années, malgré
une opposition forte, pour obtenir ce beau fruit par cette terre fertile ou les
ronces et les épines n’ont pu grandir et qui ont été arraché par la justice et
le renoncement de Léa. Ce temps
d’épreuves est curieusement très similaire aux 50 jours d’épreuves des
disciples à la pentecôte !
·
Apres ce cinquième
enfant, ce cinquième tonnerre du
Saint-Esprit, arriva rapidement par le dernier fils de Léa : Zabulon (qui se traduit
littéralement par habitation).
Par ce fils, Léa montre qu’il marque définitivement son
droit à l’héritage. Elle fait définitivement partie de la maison de Jacob,
c’est ce qu’elle dit-elle-même. Une référence des plus significatives à l’adoption.
Les fils adoptés habitent dans la maison
du père. Quand les enfants de Dieu deviennent des fils adoptés, ils partagent
l’héritage du père : C’est le Sixième
tonnerre : l’adoption.
Bien, nous voici
arrivés a la fin de la lignée de Léa, sauf qu’il a un problème majeur : C’est
que Léa n’a en fin de compte mis au monde que six fils et le compte n’y est
pas, il y a sept tonnerres ! Où est passé le septième tonnerre ?
·
C’est là que rentre
en scène le dernier enfant de Léa le septième et dernier nouveau-né, sa seule
et unique fille : Dina
Si vous n’y voyez pas un signe de l’Epouse de Christ c’est
que vous ne mettez pas beaucoup de volonté.
Peu de messages je pense ont du faire état de la vie de
Dina ;
Noyée au milieu de tous ces hommes, de tous ces mâles
symbolisant des tribus, des peuples, des rois bénis. Que vient-elle faire
ici ?
Est-ce une marque de misogynie en montrant la
faiblesse d’une femme séduite par des étrangers? Ou plutôt c’est peut-être pour
montrer que la femme a quand même un rôle à jouer dans l’histoire?
Quelle maladresse, et quel manque d’amour pour la
femme ! C’est ni l’un ni l’autre. Non, Le septième tonnerre marque
l’Epouse de Christ. Seul les élus partage cette couronne de gloire.
Ceux qui vaincront, Dieu les fait asseoir avec lui sur son
trône, comme son fils unique Jésus a vaincu aussi (Apocalypse 3).
Il les fait asseoir pour JUGER les 12 tribus. Et Dina littéralement c’est : jugement, justice
en hébreu.
Matthieu 19 :18 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de
l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa
gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël.
Là il nous faut un temps pour réaliser et méditer
cela !
Car non
seulement sans Dina la maison de Jacob, n’aurait pu se transformer en maison
d’Israël. Mais sans Dina le jugement de la maison d’Israël n’aurait pu se faire.
Disons-le
clairement : Dina est la pièce maîtresse du rassemblement des tribus donc
du rassemblement de l’Eglise-Epouse.
Alors Dina, quel rôle a-telle eu à joué, comment
rassemble-t-elle ?
Le chapitre 34 de la Genèse va nous révéler plusieurs choses
d’une extrême importance.
La
première chose : c’est le
déshonneur, l’humiliation et
la séduction fait à Dina par le prince Sichem fils d’Hamor.
Sichem
n’avait pas le droit de s’allier avec elle ainsi, en la forçant à coucher avec
lui et donc en la traitant comme une prostituée.
Son
acte était mûrement réfléchi puisqu’il convoitait à travers Dina les richesses
de Jacob, son troupeau et son immense bétail. Il était même prêt à embrasser
leur croyance en se faisant circoncire pour forcer le mariage.
Il
savait que de cette façon il hériterait une part de l’héritage destiné aux 12
fils de Jacob.
Sichem,
manifeste clairement qu’il est le faux fils, l’usurpateur, celui qui veut être
adopté, c’est un faux oint.
La
aussi, le déshonneur de Dina montre la souffrance des vrais croyants dans les
fausses assemblées, calomniés, déshonorés et subissant toutes sortes
d’humiliations).
Eh
oui n’en déplaise à certains, l’Epouse est traitée ainsi non comme une reine
mais au départ comme une prostituée ; tout comme son Epoux :
Jésus-Christ traité au rang des
malfaiteurs.
La
deuxième chose : c’est la
vengeance. Apres le déshonneur, vient la vengeance. Elle est organisée
par les fils de Jacob, qui vont tuer les
dirigeants du pays (Sichem et Hamor) et tous les mâles.
Ils
vont enlever ensuite leur sœur Dina de la maison de Sichem ainsi que tous leurs
enfants, leurs femmes et leurs richesses.
Ce
qui s’est passé ici avec Dina se passe et se passera de manière identique avec
l’Eglise inique et ses faux dirigeants.
Quand le septième
tonnerre gronde, la jalousie de Dieu est à son comble et le Seigneur se venge
de deux manières. (Il
partage sa gloire de deux manières).
·
La première, par ses Fils : il extermine, il détruit
le pouvoir, les richesses de tous les faux oints et de leurs soutenants, ceux qui ont amené les croyants à la
prostitution spirituelle, et à l’idolâtrie ; eux, au final qui ne convoitaient
que leurs biens et leur argent.
·
Deuxièmement, par ses Fils toujours, il amène les autres à la repentance et
à la justice.
Les Fils prirent les enfants et les femmes du pays et les
joignirent à la famille d’Israël. Les deux fils de Léa et de Jacob :
Siméon (repentance) et Lévi (justice) arrivèrent le troisième jour (troisième
tonnerre), pendant la souffrance du peuple (causée par la circoncision). Et
pendant qu’ils se croyaient en sécurité. Quand les hommes diront: Paix et sûreté!
alors une ruine soudaine les surprendra.
Eh bien aujourd’hui ceux
qui se repentent, et ceux qui pratiquent
les œuvrent de justice comme le pardon, la conversion, se rassemblent avec
l’Epouse (Dina). Ils se joignent à elle. Ils se discernent (ils se jugent)
parmi les 12 tribus, ils se joignent à la famille d’Israël.
L’histoire de Dina, n’est
pas anodine, elle nous montre une révélation ; le peuple de Sichem fait
partie des 12 tribus d’Israël
C’est
encore Matthieu 19 :18 qui se réalise !
En conclusion :
La
maison de Jacob est devenue la maison d’Israël de la même manière que l’Eglise
des nations devient et deviendra l’Eglise-Épouse.
"Ce
qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il
n'y a rien de nouveau sous le soleil. "
3 conditions sont réunies pour manifester la
maison d’Israël ; voilà les 3 fondements:
1.
Léa
est rétablie comme étant la seule et unique épouse de Jacob. (tout comme Dieu qui n’accepte
qu’une seule épouse)
Rachel
meurt à Ephrata près de Bethléem, à quelques kilomètres de Jérusalem. Elle ne
verra pas le territoire promis. Rachel quitte la famille en mettant au monde deux
enfants Joseph et Benjamin ; le dernier dans la douleur et la mort,
puisque Rachel mourut juste après l’accouchement.
Si
on doit faire une comparaison avec notre époque : C’est la justice et
le droit qui ont été rétablis dans l’assemblée.
2.
Jacob
devient Israël. ( deuxième condition, deuxième fondement)
La
première maison de Jacob fut bâtie à Padan-Aram, en Mésopotamie, en Babylonie,
au nord d’Israël, où il y a vécu 20 ans (curieusement comme la demi-heure de
silence à l’ouverture du septième sceau).
Sa
deuxième maison porte le même nom : Béthel mais elle ne figure pas dans le
même lieu ; Cette deuxième maison : Israël sera construite lorsqu’il qu’il
quittera Laban et partira au-delà de Migdal-Eder au sud, en Canaan, dans
le pays promis à Abraham, tout près de Jérusalem.
Ce sont
aujourd’hui les croyants sortant de Babylone, quittant l’Église des nations.
Migdal- Eder : le prophète Michée
(4 :8) nous montre que c’est la colline de
la fille de Sion, Le royaume de la fille de Jérusalem ; que c’est là
qu’arrivera l'ancienne domination. Que l’Eglise de la fin ressemblera à
celle du début : celle de Jérusalem
1.
3. Dina doit-être vengée par ses frères pour que les
idoles, les dieux étrangers doivent être ôtés du pays. (troisième condition,
troisième fondement)
C’est-à-dire :
que la repentance doit revenir dans l’assemblée et que les faux oints doivent être
disséminés ou dispersés.
Voilà
les trois conditions au renouveau de l’Eglise.
La
maison de Jacob, l’Eglise de Babylone était près d’un lieu nommé Béthel.
Israël,
lorsque Dieu changea son nom, Dieu le fit aller à un autre lieu qu’il nomma
aussi Béthel. Mais à la différence que là était construite la nouvelle
Église : la maison d’Israël.
Le
corps du Seigneur je le répète sera:
1. Israël, lorsque Léa, la justice et le
droit seront rétablis dans l’assemblée ;
2. lorsque Israël, l’Eglise de la fin ressemblera
à celle de Jérusalem, la première assemblée ;
3. et lorsque Dina, la repentance sera
revenue dans l’assemblée et que les faux oints auront été dispersés.
Ce
qu’il faut retenir c’est que nous sortions tous de Bethel, la maison de Dieu à
Babylone quelle soit catholique, protestante, baptiste, évangélique, mormone, Jehova...
quel que soit le nom que portait notre église, c'était la maison de Jacob.
Au
réveil de l’Epouse, au renouvellement de toutes choses, nous changeons ou nous
changerons cette maison en maison d’Israël par
les 7 tonnerres... Cette maison
est toujours Bethel, mais à Canaan au royaume de
la fille de Jérusalem.
Les
7 tonnerres ramènent le cœur des enfants à leurs pères et le cœur des pères à
leurs enfants.
Amen
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