dimanche 30 juin 2019

16 : LE JUGEMENT DES FAMILLES

282
Par Eric Ruiz


Le 16 : c’est le jugement des familles.

Comment suis-je en arrivé là, à en déduire cela ?

J’ai suivi à mon insu un cheminement prodigieux comme le fait à son habitude notre Seigneur.
Pour mes 30 années avec Dieu, j’ai reçu ce message comme un cadeau du ciel.

Je suis tombé par hasard sur une page que me mère avait écrite; Elle parlait de ses parents qui ont fui, l’un depuis la Pologne et l’autre depuis l’Allemagne, à cause de l’antisémitisme nazi en 1933.

Et toujours par hasard je tombais sur des paroles de la célèbre chanson de Jean Jacques Goldman : « et si j’étais né en 17 à Leidenstadt, sur les ruines d’un champ de bataille aurais-je été meilleur ou pire que ces gens si j’avais été allemand ».
Ces paroles magnifiques, renferment une véritable sagesse, et elles ont pris un sens encore plus fort pour moi, avec l’histoire de ma mère.
Ma mère est né de parents juifs réfugiés à Paris ; mais sa famille a été éclatée, elle a été disséminé sur « les ruines d’un champ de bataille » ; et son prénom : Simone, a été choisi dans la plus stricte tradition juive, comme pour cimenter ce qui avait été démantelée après la mort subite et récente de son grand-père.
Simone, Siméon c’est : « celui qui a entendu, qui a été exaucé »
Je cherchais ensuite la signification de cette ville Leidenstadt (inventée bien-sûr, mais dont le sens s’applique parfaitement avec la chanson et la vie de ma mère) : ville des souffrances.
Maintenant si on associe cette ville de souffrance avec le prénom (celle qui a été exaucée) de ma mère, on arrive à la vérité suivante :
Ma mère était une femme de foi formidable et qui a entendu les souffrances de sa ville, et qui a été exaucée vis-à-vis des souffrances de sa famille.
Elle priait chaque jour pour sa famille, elle notait scrupuleusement les anniversaires, les dates marquantes ; et elle ne perdait jamais une occasion pour nous rappeler son affection pour l’un ou pour l’autre ; en fait, pour toutes celles et ceux qui étaient encore en vie.
Elle a su intuitivement que sa conversion à Christ lui avait donné le lien, le chaînon essentiel de la vie familiale, un cordon d’or et d’amour.
Alors, en lisant sur la page Wikipédia « né en 17 à Leidenstadt » j’y ai lu que le cingle s’est classé pendant 16 semaines dans le TOP 50.
Et là 16 et semaines a fait tilt en moi, un véritable choc électrique. Mon cerveau a associé d’un coup 16 avec  tout ce que j’y ai lu sur ma mère et je savais intuitivement que 16 avait un rapport avec la famille.
Et je savais que la Bible allait elle aussi confirmé cela et qu’elle allait complètement dans ce sens…(une parenthèse pour dire : n’oublions pas que l’esprit divin s’associe à notre intuition).

D’abord revenons sur le jugement qui lui seul amène à la vérité:
C’est le verset 16 du chapitre 12 de l’Ecclésiaste version Ostervald:
« Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. »

Maintenant parlons des familles ou de la maison d’Israël, de la maison de Juda, ou de Joseph ou d’une autre famille, d’une autre maison avec ses fils et ses filles et ses rois, allons voir comment Dieu forme ses familles (nos familles) à partir du nombre 16.

C’est la famille de Jacob qui nous informe en premier de la valeur de ce nombre.
Jacob est uni bien-sûr à Léa, la sœur délaissée, mais pas seulement ; Car Jacob eut des enfants par la servante de Léa.
Laban, le père de Léa lui donna Zilpa comme servante qui continua à donner des enfants à Jacob, car Léa ne pouvait plus le faire après avoir accouchée de quatre enfants.
Combien Zilpa  eut-elle d’enfants?

La réponse vous vous en doutez : 16
Mais 16… quoi des enfants, des petits-enfants ?
Lisons Genèse 46 : 18 version Louis Segond

« Ce sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille; et elle les enfanta à Jacob. En tout, seize personnes ».
On ne nous dit pas quelles personnes (selon les versions, ce sont aussi: « des âmes »).
En fait il y a un mystère dans ces personnes… Qui sont les fils de Zilpa au juste ?
Zilpa, était syrienne, dont le nom signifie le ruissellement.
L’eau de repentance devait ruisseler de sa maitresse Léa et elle-même Zilpa ruisselait sur d’autres.

Alors qui a été touché par l’eau qui coulait d’elle ?

Cela, nous ne le seront sans doute jamais (le hasard appartient à Dieu le Père) ; mais une chose et sûr, 16 personnes ont été mis à part, consacrées par elle.
Nous ne connaissons que deux fils : Gad et Aser qui signifient tous deux heureux.
« Gad (par la bénédiction de Jacob) sera assailli par des bandes armées mais il les assaillira et les poursuivra » (ses durs combats aboutiront à des victoires) « Aser produit une nourriture excellente ; il fournira les mets délicats des rois ». (Un peu comme Daniel l’a fait avec le roi de Babylone, Darius)

Alors, Zilpa, a-t-elle été la seule servante a consacré des fils ?

Non, avant elle Agar la servante de Sara la femme d’Abraham l’a fait aussi
C’est Genèse 16 qui nous le fait comprendre : « Or Saraï femme d'Abram ne lui avait enfanté aucun enfant, mais elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar…Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Egyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari…qui alla vers Agar, et elle devint enceinte ».

Alors il y a bien une stratégie de la part de Dieu pour rassembler, et rapprocher les familles. C’est lui qui unit et qui désunit. Nous retombons dans le jugement.
Exode 16 nous explique cette stratégie au verset 4 :
« L'Eternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux (on sait que c’est la manne, la révélation d’un point de vue spirituelle). Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi ».

Donc, ceux qui ne marchent pas selon sa loi, ce sont ceux qui murmurent, qui se plaignent, et contestent tout le temps, mais aussi ceux qui préfèrent un autre pain, une autre nourriture que celle de Dieu. Ils ne sont pas exclus, ils s’excluent finalement eux-mêmes du peuple mais aussi de leur famille, de leur maison. Pourquoi ? car ils refusent de marcher selon la loi, ils refusent la révélation.

Lévitique16 nous dit qu’Aaron perdit ses deux fils « qui moururent en se présentant devant l'Eternel. ».
D’autres fils connurent le même sort que les fils d’Aaron, Nombres 16 : « Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben. Ils se soulevèrent contre Moïse… » et plus loin on lit : « la terre qui était sous eux se fendit. La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l'assemblée. »

Le jugement va encore plus loin, encore plus loin que leur mort.

La révolte de ces fils les prive d’héritage terrestre mais aussi d’héritage céleste.
Ils n’hériteront pas ce qu’héritent leur famille et leur maison.

Par ailleurs, Juges 16 nous rappelle que l’histoire de Samson est un jugement pour ceux qui veulent s’unir avec une maison consacrée, mais en dissimulant leur identité et en cachant leur cœur tortueux et fourbe.
Dieu se laisse, comme Sanson l’a été avec Délila la Philistine, il se laisse séduire, malgré le fait qu’il se sait trahi. Il patiente, comme Samson patientait, tourmenté importuné jour et nuit par Délila ;
Dieu, lui, est tourmenté et importuné par des prières remplies de mensonges et de manigances.
Dieu comme Samson livre ses points faibles. Pour Samson en se laissant rasé la tête, en ayant même ses yeux crevés par l’ennemi ; pour ceux qui se consacrent, ils se laisseront humilier et démunir entièrement, comme Jésus l’a fait.
Car c’est Dieu lui-même qui leur redonnera la force au moment voulu pour renverser et détruire les œuvres des faux consacrés et leur temple maudit.

En fait Dieu fait comme avec le prophète Samuel, a qui il montra le futur roi d’Israël : David.
Dieu finit par nous envoyer vers les vrais fils consacrés.  1Samuel 16, « Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi ».

Alors à cause d’un roi désobéissant, comme Saül l’était, sa maison est-elle maudite, coupée de toute bénédiction, de tout héritage ?

 C’est 2 Samuel 16 qui nous en donne la réponse  avec l’exemple de Tsiba, un des serviteurs de la maison de Saül et plus précisément de Jonathan son fils.

Le roi David se sentait redevable à cette maison, en retour de l’affection qu’il avait eu pour Jonathan (fils de Saül).

Alors quand Tsiba se présenta devant David avec des ânes, du pain, des fruits et du vin (parce qu’il avait vu le besoin des gens de David) il reçut en retour de sa générosité et de son sacrifice, le même héritage que celui de son maître (il devint propriétaire de terres de Jérusalem, Tsiba, lui, un simple serviteur, simplement parce qu’il toucha le cœur de David).
Car nous le savons ceux qui touchent le cœur de Dieu ou celui de ses enfants consacrés, reçoivent le même héritage qu’eux.

Cantique de cantique 2 :16 « Que tu es beau mon bien-aimé, que tu es aimable, notre lit c’est la verdure (on pourrait dire aussi : notre lieu de repos c’est une terre fertile, voilà l’héritage que Dieu promet à sa bien-aimée) »

Avec Tsiba, nous avons encore l’adoption, ce lien indélébile de notre Seigneur. Dieu aime adopter des fils issus de familles différentes, de nations différentes, de religions différentes.
Il les adopte parce que leur cœur montre de qui ils sont issus.
Romains 16 : 13, dévoile une chose étonnante : Paul a adopté une romaine, la mère de Rufus comme la sienne « Saluez Rufus, l'élu du Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. »

Alors Dieu rajoute par le chiffre 16, mais par qui ?

Eh bien par Yosseph, Joseph, qui est une porte, c’est la porte des brebis,(message sur Sion, 4ème partie, mars 2017) Joseph possède cette fonction de rassemblement en lui.
Joseph (qui signifie : Dieu a rajouté) le fils de Jacob, a reçu une double portion avec ses deux fils, voilà comment Dieu rajoute.

Jacob devenu Israël dit : Genèse 48 :16 «  que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants ! Qu’ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères Abraham et Isaac  et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays…» 
Avez-vous prêtez attention aux paroles d’Israël : « Qu’ils soient appelés de mon nom »
Il change les noms des fils de Joseph : Ephraïm et Manassé ; et il les change en Israël. Ephraïm c’est Israël, Manassé c’est Israël.
Il n’y a pas trois tribus Ephraïm, Manassé et Israël mais plus qu’une seule et même tribu ou famille : Israël.

Maintenant que nous montre Josué 16 ?
Une chose incroyable :
Que les fils de Joseph reçoivent à eux deux, des territoires beaucoup plus importants que les autres et d’autres encore par tirage au sort.
En traduction actuelles, cela veut-il dire que les enfants rajoutés aux familles existantes recevraient un meilleur héritage que les enfants légitimes ?

Il semble bien que oui.

Ephraïm (qui signifie : être fécond) est la partie féconde d’Israël. Et Manassé (signifiant oublié) c’est la partie d’où sortira les oubliés et les laissés pour compte d’Israël.
Avec Dieu les cartes des familles sont redistribuées à la fin, ce n’est plus le même jeu qu’au départ ;  Tout comme Ephraïm qui n’est pas l’ainé, mais qui a reçu une bénédiction d’ainé et non de fils cadet.
Les fils légitimes deviennent pour beaucoup illégitimes et vice et versa.
Et Dieu n’hésitent pas à prendre des filles à la place des fils (Josué 17 :3)
Et quand Dieu rajoute, il ne rajoute pas une part moindre, que celle qui est déjà, mais une part beaucoup plus grosse ; en fait, c’est une part double.
« Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde » (voilà la loi du rajout).

Donc résumons : nous l’avons vu, Dieu rajoute des serviteurs, des servantes, des étrangers, des étrangères, (syriennes, égyptiennes…) des veuves aussi, comme celle qui a reçu le prophète Elie à Sarepta (au Liban actuel).

C’est pourquoi Dieu a instauré une fête pour cela.
Laquelle ?
La fête des tabernacles, plus connue sous le nom de Souccot, la fête des cabanes.
Qu’a-t-elle de si particulier ?
On y célèbre la moisson et l’abondance des récoltes. Mais avec qui ? Car c’est là le point crucial.
Deutéronome 16 : 14 nous dit : « Tu te réjouiras à cette fête, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, et le Lévite, l'étranger, l'orphelin et la veuve qui seront dans tes portes » (cela en fait du monde).
En gros, tu n’excluras personne d’en ton entourage, car tous peuvent faire partie de la grande récolte de Dieu.
Jésus de Nazareth a-t-il été inclus à cette fête ?
Non, puisqu’il est arrivé dans la plus grande discrétion à cause des religieux qui en voulaient à sa vie (Jean 7).

Alors de nos jours, c’est la même chose, les croyants légitimes ne sont pas invités dans les assemblées, ils sont plutôt pourchassés, et les serviteurs et les servantes sont confondus avec les Lévites (les croyants) Le contexte d’exclusion et de confusion reste toujours le même.

Alors, n’excluez personne dans votre famille (au sens large, avec vos connaissances) et encore moins quand vous vous assemblez pour fêter votre travail, les bénédictions que vous avez reçues.
Incluez les moins honorables, les malades, les casse-pieds, ceux et celles qui ne croient pas comme vous en Jésus-Christ ; personne ne doit être rejeté.
Pensez à Joseph et à sa tunique de plusieurs couleurs.
Quelle est la couleur de l’amour ?
C’est la couleur de la tunique de Joseph (celle des peuples du monde).
L’inclusion est totale et elle ne se limite pas à notre jugement.

Deutéronome 16, au verset 19, il est dit : « Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n’auras point égard à l’apparence des personnes et tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. »

Donc faisons très attention, il faut se méfier des généralités et des apparences, afin de ne pas juger précipitamment et tomber dans l’excès inverse qui consisterait à rejeter toute légitimité à ceux qui l’avaient à l’origine.
C’est comme cela, sinon, que l’on favorise l’étranger à la place du citoyen résident (c’est ce que nous vivons dans nos pays occidentaux où le résident a moins de droit que l’étranger).

Revenons à 2 Samuel 16, après l’histoire de Tsiba.
Il arriva un homme de la maison de Saül avec des intentions bien différentes : C’était Schimeï
Il lançait des pierres sur le roi David et lui prophétisait des horreurs, des malédictions.
A-t-il perdu alors sa légitimité de fils et son héritage ?
La suite du récit nous montre, d’abord l’attitude juste de David qui passa son chemin, alors qu’il aurait pu lui couper la tête ; et ensuite… eh bien nous voyons plus tard, Schimeï qui s’est repenti et qui est venu devant le roi David implorer son pardon. Il garda donc sa légitimité et l’héritage promis à sa maison.
En fait, ici nous avons un exemple parfait de Proverbes 16 :7
« Quand l'Eternel approuve les voies d'un homme, Il dispose favorablement à son égard même ses ennemis. ».

La sagesse c’est de ne rien faire contre ceux qui nous maudissent comme de ne pas, non plus, favoriser uniquement ceux qui disent du bien de nous.
Il y a aura un temps ou la vérité éclatera ; et cette vérité montrera qui est de quelle famille : Quelles sont les filles de Sion, les filles d’Israël ou les filles des nations.

Alors jusqu’où peut-on aller dans l’ignominie contre Dieu pour être coupé de sa famille ?

D’abord la mort ne signifie pas forcément une coupure définitive. La réconciliation est le but d’un Dieu sauveur comme le nôtre. La preuve c’est l’adultère d’Absalon, un des fils de David qui coucha avec les concubines de son père pour lui montrer sa désapprobation et cela en autre lui valut la mort ; mais c’était une rébellion, d’abord et surtout contre son père. D’ailleurs, à sa mort David eut énormément de chagrin. Mais surtout, cette rébellion était juste, puisque Achitophel, le prophète de Dieu le conseilla lui-même d’aller dans ce sens. (2 Samuel 16-23)
Non, il y a un péché qui devrait sauter aux yeux, parce que non pardonnable, c’est le fameux blasphème contre l’esprit.
Lévitique 24 :16 : « Celui qui blasphémera le nom de l'Eternel sera puni de mort » ou 1 Jean 5 :16: « Il y a un péché qui mène à la mort; ce n'est pas pour ce péché-là que je dis de prier. »
Ce blasphème est relaté dans 1 Roi 16  contre Baescha et ceux qui l’ont suivi.
« La parole de l'Eternel fut ainsi adressée à Jéhu, fils de Hanani, contre Baescha: Je t'ai élevé de la poussière, et je t'ai établi chef de mon peuple d'Israël; mais parce que tu as marché dans la voie de Jéroboam, et que tu as fait pécher mon peuple d'Israël, pour m'irriter par leurs péchés, voici, je vais balayer Baescha et sa maison, et je rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath. Celui de la maison de Baescha qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui des siens qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel ».

La colère de Dieu a toujours été d’actualité avec les blasphémateurs.
Apocalypse 16 nous montre cette progression dans la colère divine par 7 coupes et même pour une famille (je le rappelle) qui est légitime au départ.
Regardez, Amos (Amos 7 :16),  prophétisait contre la famille royale d’Israël et d’Isaac dont le champ (l’héritage) serait partagé au cordeau après qu’il y aura prostitution, captivité ou destruction. De la même manière des fils d’Ephraïm se sont retrouvés au milieu de l’héritage de Manassé (Josué 16 :9).

Mais n’oublions pas une chose importante : que les plus belles conquêtes avec notre Dieu se sont fait, se font et se feront toujours dans la douleur.

Ses familles, comme ses fils adoptés sont enfantées dans la douleur.

Esaïe 16 :1 d’abord : « Envoyez les agneaux au souverain du pays, Envoyez-les de Séla, par le désert, A la montagne de la fille de Sion ».
Il y a une traversée du désert pour les agneaux, qui s’enfuiront comme des fugitifs face à l’oppression, pour échapper à la captivité, (nous dit la suite du texte d’Esaïe) ; Dieu les cachera de leurs poursuivants, car ils seront comme les exilés de Moab, qui demanderont asile avant d’atteindre la montagne de Sion.
Jésus dit aussi à ses disciples :
Jean 16 : 21-22 « La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. 22Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. ».

A la fin, toutes les familles seront réunies en Christ et chacune recevra  sa part selon la justice qu’elle aura déployée pour notre Dieu « car comme  vous avez bu sur ma montagne Sainte, ainsi toutes les nations boiront sans cesse. » (Abdias 1 :16).
Rappelons-nous comment les guerriers du Juge Gédéon venaient boire (à genoux pour certains, en rampant et en lapant comme les chiens pour d’autres).
Eh bien, comme au temps du juge Gédéon, c’est notre attitude devant la source, l’eau, la parole divine, qui  déterminera notre qualification au combat, au repas des noces.

Je terminerai par ce qu’avait souligné ma mère dans un commentaire d’un recueil de Spurgeon : « Les messages d’amour, souvent nous arrivent sous enveloppes à bords noirs, et si ses chariots grondent parfois sourdement, ils sont chargés de bienfaits ».
Amen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire