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Par
Eric Ruiz
« A celui qui vaincra, et qui gardera
jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les
vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux
Eglises! » (Apocalypse 2 :26-28) ;
Ici,
l’apôtre Jean a eu la révélation de deux dons (la verge de fer et l’étoile du
matin) qu’il a proclamés pour l’Eglise dans son ensemble, sans limitation de
temps et d’espace.
Mais
ce n’est pas n’importe quelle Eglise qui est visée : Thyatire, qui
signifie odeur d’affliction, odeur de souffrance.
L’apôtre
voit donc, dans une Eglise en souffrance, deux récompenses données à seulement des
disciples qui ont été victorieux : Ils ont surmontés des tribulations, par
la repentance (verset 22).
Ce
ne sont pas des récompenses comme des médailles ou des trophées ;
celles-ci ne servent qu’à remplir les vitrines et à glorifier l’ego.
Non,
ce sont des récompenses en forme de capacité nouvelles : la verge de fer et l’étoile du matin,
ces deux dons ont une fonction très utile dans l’œuvre de Christ et pour le
rétablissement de la vérité.
Je
vous parlais dans mon message précédent, de l’étoile du matin.
Je
reprenais à l’occasion le passage de 2 Pierre 1 :19 à 21
L’intention
de l’apôtre comme la mienne est : « que l’étoile du matin se lève dans vos
cœurs ».
Cette
étoile : c’est « la parole révélée » de notre Dieu qui ne peut
se lever et grandir qu’à partir de certaines conditions.
Voilà
les conditions :
Celui
qui est enfant de Dieu ne dissimule rien, il voit clairement ses péchés et comme
il s’en sépare, il pratique les œuvres du Seigneur.
Il
pratique la justice, parce que l’étoile du matin s’est levé en lui ; parce
qu’il comprend et vit les révélations.
S’il
garde les commandements de Dieu et s’il persévère dans ces œuvres-là, eh bien
oui, Dieu lui donnera aussi une autorité, une autorité nouvelle.
Cette
autorité, c’est la verge de fer.
Psaume
2 :8-9 « Demande-moi et je te
donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour
possession ; Tu les briseras avec une verge (ou un sceptre) de fer,
Tu les briseras comme le vase d'un potier ».
La
verge de fer, c’est une sorte de baguette ou de bâton qui sert à frapper et à
corriger, à infliger une punition, un châtiment corporel. Il y a un geste
violent à la base de cette correction, c’est indéniable ; et le vase de
potier n’est pas le corps dans le sens physique mais le cœur humain et ses
caractéristiques premières : l’orgueil, ensuite l’intelligence qui pousse
à la vanité et pour finir le désir de dominer ; c’est ce vase vil qui doit être brisé.
Alors,
mettons tout de suite les choses au clair.
Balayons
les fausses doctrines qui nous montrent une élite d’élus avec une trique à la
main et menant un peuple insoumis à la baguette ; Du genre :
«
vous n’avez pas cru dans le fils de Dieu et bien maintenant vous allez enfin
payer pour vos infamies et vous allez obéir (de gré, ou de force), on ne vous
laissera plus le choix ! » C’est nous les vrais sacrificateurs de
Dieu, alors obéissez-nous, sinon vous allez avoir mal (très mal) !
Penser
de la sorte, bien-sûr c’est encore révélateur d’un désir de vengeance, d’un
cœur qui n’a pas pardonné à ses ennemis.
Ce
sont des croyants qui convoitent toujours les biens, le statut, la réussite des
autres. Ils sont frustrés et ils ont l’amertume de ne pas avoir été comblés par
Dieu et ils s’attendent par conséquent à recevoir enfin leur héritage, ce
qu’ils estiment être leur juste récompense.
N’ont-ils
pas encore une fois confondu la chair avec l’esprit ?
Ils
se voient comme des conquérants, comme des justiciers armés, comme les
super-héros des films Marvel, tel un superman, invincible et qui part délivrer une
pauvre victime prisonnière des griffes d’un horrible méchant. Ils se voient
rétablissant par la force et par des prodiges, la paix et la justice des
hommes.
Non,
le septième tonnerre, la gloire partagée avec notre Dieu, ne se fait pas du
tout comme cela, pas comme les justiciers des films Marvel.
Il
n’y a qu’une seule chose qui va être à l’identique : La crainte, l’effet de crainte.
Cet
effet lui aussi, va être spectaculaire et puissant. Une grande crainte
s’emparera de tous ceux qui auront vus ou seront informés de leurs agissements.
Parce
que « la verge de fer » n’est pas une nouveauté
Là
aussi quel aveuglement que de croire qu’elle serait destinée juste à la fin,
pour un peuple devenu lui seul, mature, accompli « parfait » (du grec
Teleios que l’on trouve dans 17 versets parlant de la perfection).
L’histoire
se répète et des hommes et des femmes consacrées ont déjà reçu cette autorité.
Alors
je vais prendre un exemple concret issu de la Bible, puisque l’apôtre Pierre a
eu, lui, cette autorité, et il l’a utilisé selon la justice divine.
C’est
Actes chapitre 5 qui nous le révèle. Pierre est confronté (à ce moment-là) à un
frère nommé Ananias qui a vendu sa propriété et qui vient déposer le prix de la
vente en offrande, mais en ayant gardé une partie pour lui, en ayant dissimulé
ses intentions. Pierre eut la révélation du mensonge (l’étoile du matin) et lui
dit alors : « pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur,
au point que tu mentes au Saint-Esprit,
et que tu aies retenu une partie du prix du champ?...Ce n'est pas à des hommes que tu as menti,
mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira ».
Sa femme Saphira arrivant trois heures plus
tard ; elle reçut le même sort que son mari. « Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous
accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton
mari sont à la porte, et ils t'emporteront ».
Alors, comme je l’ai déjà dit, une grande crainte sera la
résultante de morts subites à
répétitions. Il se fera comme on le lit au verset 11 : « Une grande crainte s'empara de toute
l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses ».
Pourtant difficile d’y croire (c’est vrai) lorsqu’on
constate malheureusement que « tenter l’Esprit de Dieu, ou mentir au
Saint-Esprit », aujourd’hui c’est une pratique courante et la sanction n’a
rien de spectaculaire, ni d’aussi radicale.
Les gens se rient de la puissance des Eglises ; et ils
ont plus peur de recevoir un maléfice vaudou, ou qu’on leur jette un mauvais
sort que de mentir à un prophète.
Alors ils n’ont pas la crainte de Dieu.
Les croyants blasphèment, mentent effrontément sur ce qu’ils
reçoivent de Dieu comme de ce qu’ils donnent pour Dieu.
Leurs offrandes sont bourrées d’intentions cachées, sans
craindre aucunes représailles.
C’est l’impunité totale.
Pourtant la verge de fer a un rapport direct avec la colère
de Dieu.
Pour preuve, le roi David en avait une intime conviction,
Pourquoi ?
Parce qu’il l’a vécu.
Le Psaume 2 (encore lui) est un révélateur à ce sujet.
Verset 9 : « Tu
les briseras avec une verge de fer »
Verset 12 : » Baisez
le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, car
sa colère est prompte à s'enflammer. »
« Baiser
le fils » : c’est un acte de soumission de respect et
d’amour à l’égard de Dieu mais aussi de ses enfants consacrés. Seule une réelle
soumission éloigne de nous, sa colère.
Mais à l’heure où je vous parle la colère de Dieu n’est pas
encore au stade ou tous les croyants périssent dans leurs mauvaises
voies… Pourquoi ?
Car Dieu n’a pas encore donné son autorité : sa verge
de fer.
Il y a un croisement de plusieurs paramètres qui doivent se
rencontrer. Mais attention, ce carrefour est de plus en plus en vue.
Voilà ce carrefour :
L’accomplissement
parfait du disciple doit rencontrer l’orgueil démesuré du soi-disant croyant.
Revenons sur les traces de l’Arche de l’Alliance et de sa
signification : Il y avait une verge aussi, un sceptre dans le coffre de l’Arche.
C’était l’insigne de pouvoir et d’autorité du souverain sacrificateur, celui d’Aaron ;
et cette verge était fleurie. Elle faisait partie de l’Alliance divine.
Cette floraison typifie un nouveau printemps ; un
renouveau dans le corps de Christ. C’est le temps de l’adoption.
Voilà la maturité attendue de la part des véritables saints
croisant les soi-disant croyants qui, eux, se plaisent et se délectent encore
plus dans la dissimulation.
La dissimulation : encore un indice primordial qui
déclenche la verge de fer.
Ceux qui dissimulent leurs fautes toujours et encore
finiront par voir la verge de fer tomber sur eux :
De quelle façon ?
Par un coup fatal, par une mort subite.
Uzza, le Lévite en est un exemple typique, relaté dans le
livre de Samuel ou celui des Chroniques.
Uzza qui signifie en hébreu « force » a volé un
rôle qu’il n’avait pas à prendre.
Il s’est emparé par la force (justement) et par la ruse d’une
fonction lévitique, de ce qu’un Lévite consacré devait faire.
Les
fils d'Abinadab étaient seuls consacrés à la garde de l'Arche. Or Uzza fils de Merari ne figure pas sur la
liste des chefs des Lévites consacrés.
1
Chroniques 9:36-37, donne la liste où seul son demi-frère Achjo y figure
(réécoutez le message sur « les 2 semences » où je développe la relation
qu’il a entre les deux frères).
Uzza
a dissimulé sa tromperie aussi longtemps qu’il le pouvait, jusqu’au moment où
voyant l’arche de l’alliance se renverser, il a mis sa main pour la retenir.
Sa
dissimulation est devenue évidente par son geste suivi de sa mort subite qui ont
tous deux dévoilé alors son usurpation.
2 Samuel 6 : 6-7
« Lorsqu'ils
furent arrivés à l'aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et
la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher.
La colère de
l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa
faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu »
Donc
Uzza ne mourut pas seulement parce qu’il avait touché l’Arche et désobéit à un
commandement, mais à cause de sa dissimulation ; tout comme Ananias ne
mourut pas seulement parce qu’il avait gardé une partie de l’argent, mais à
cause d’avoir menti au Saint-Esprit.
Il
faut prendre en compte les raisons profondes des choses et des événements.
Pour
David, (aussi souverain et prestigieux qu’il était) il fut touché, lui aussi,
par la verge de fer, car en ce temps-là, il n’agissait pas selon la justice de
Dieu.
Pourtant,
l’Arche était en chemin vers la cité de David, vers Jérusalem.
Le
processus du renouveau était enclenché.
Mais
David, a lui aussi enfreint la loi, car voyant l’usurpation du Lévite, il n’a
rien fait pour l’éviter. L’Arche
n’aurait jamais dû être transporté par des bœufs, mais selon la loi, elle
aurait dû être portées sur les épaules des Lévites (Nombres 7 :9).
La
mort d’Uzza eut pour conséquence pour David de se reconsacrer et d’éprouver une
grande crainte, puis de rétablir la sainteté à sa vraie place. (1chronique
15 :13)
En
effet, David était devenu léger. Il n’accordait qu’une importance superficielle
aux lois divines.
Il
n’avait les yeux que sur lui, sur Jérusalem, sa cité et sur la victoire acquise
tout récemment sur ses puissants ennemis Philistins.
Une
preuve de plus : Il avait rassemblé les meilleurs guerriers d’Israël pour
l’escorter jusqu’à la cité sainte.
Son
cœur était enflé d’orgueil.
Mais le choc causé par
la mort d’Uzza, lui fit l’effet d’une douche froide.
«David
eut peur de Dieu en ce jour-là et
dit : comment oserais-je
faire entrer chez moi l’Arche de Dieu ? »(1Chroniques
13 :12)
On
devine que David éprouva alors un sentiment d’indignité et de souillure, qu’il
avait tenté de dissimuler.
Et
la suite de l’histoire nous révèle que David déposa le coffre de l’Alliance pendant
trois mois chez un Lévite inconnu: Obed-Edom.
Qui
est cet homme ?
Apparemment
par son nom, un réfugié, un ancien édomite.
C’est
très curieux, ce parallèle avec Hadad chef Edomite venu pour exercer le
jugement de Salomon ; et Obed-Edom qui apparemment, a la même fonction
auprès de son père David.
Les
fils de Dieu viennent toujours de là où on ne s’y attend pas.
Mais
vous allez voir que rien n’est laissé au hasard.
Regardez,
le jugement pour David est différent de
son fils, car d’après 1Chronique 15 :18, Obed-Edom sera rajouté, par la
suite, plus tard à la liste des Lévites consacrés.
Toujours
la même stratégie du Seigneur : « les derniers seront les premiers ».
Si
le roi d’Israël n’avait pas connu l’histoire d’Uzza, s’il n’avait pas failli
lui-aussi, aurait-il prêté attention à Obed-Edom ?
Obed-Edom
a été mis au premier plan lui et sa famille en recevant chez lui l’Arche de
l’Alliance, et le roi d’Israël.
Le
texte biblique nous dit qu’Obed-Edom venait de la ville de Gath, (c’est là que
résidait la tribu de Dan, Josué 19 :45).
Cette
tribu, c’est celle des prophètes de Dieu (là aussi, réécoutez le message :
« y-a-t-il une tribu maudite en Israël ? »).
Le
roi David a eu besoin de revenir vers Dieu, mais pas n’importe comment et pas
avec n’importe qui ; (on le lit entre les lignes) en étant enseigné et en
recevant la sagesse de Dieu par un prophète (inconnu au bataillon) le prophète
Obed-Edom résidait (comme un fait exprès) près de là où est mort Uzza. Ce
prophète était peu connu des hommes mais très connu du Saint-Esprit.
Tout
était en place parce que tout était prévu à l’avance.
Revenons
à la Genèse (au livre de la Genèse), quand Israël a prophétisé sur son fils
Dan, il lui a dit : « Dan
jugera son peuple… » Mais comment ? Israël le dit à la fin de la
prophétie :
« J'espère en ton
secours, ô Éternel! "
Voilà la supplication, la prière de souffrance du
roi David. Il attendait sa délivrance.
Dan, lui, répond à ce genre de prière, il est comme le
dit la prophétie : il est le serpent qui mort le cheval du cavalier pour
l’amener à terre.
Rappelons-nous que Dan signifie :
" un juge", il incarne le premier tonnerre celui du jugement.
David une fois à terre, a pu voir ses péchés et il
a pu se repentir.
La
tribu de Dan est une tribu qui agit là où on ne l’attend pas.
Ses
prophètes sont imprévisibles, puisque leur territoire s’étend bien au-delà de
chez eux (Josué 19 :47).
Mais
il y a une constante : Dan protège la tribu de Juda, il est associé au
bois de Juda.
Par
conséquent, le roi David, issu de Juda devait inévitablement à la suite de son
égarement rencontrer un prophète de Dan.
Alors,
David attendait patiemment sans doute pendant ces trois mois, dans un campement
proche de cet habitant de Gath….
Il
attendait la confirmation par l’Arche de l’Alliance de sa justice retrouvée.
Ce
sont les bénédictions que reçues Obed-Edom et sa famille, qui révélèrent son
état spirituel.
Obed-Edom béni, David
était redevenu agréé de Dieu.
Pourquoi les choses
devaient être ainsi ?
Je
pense que c’est Obed qui montre la reconstruction du Temple. Obed signifie en
hébreu : « destruction, ou qui détruit », mais chose étonnante
aussi on trouve une autre traduction (une erreur de traduction.. ?
peut-être mais est-ce un hasard ?) dans 3 autres versets qui traduisent
obed par Owded [O-dade’] signifiant : qui restaure (par exemple dans 2
Chronique 28 :9, où il est écrit : « il y avait là un prophète de l’Eternel nommé Oded »). Le temple de
Dieu est détruit et restauré en 3 jours, le temple de David l’a été en 3 mois.
Et c’est le prophète qui montre la fin de la restauration.
Cette
histoire doit nous faire réaliser ce qui se passe à notre époque, où les
croyants sont comme David l’était à un moment, si fiers de leur réussite et de
leurs choix, se permettant de privilégier plus certains que les autres. Et
pourtant dans la réalité ils sont si légers dans leur consécration.
Ils
laissent porter la parole, comme l’Arche, par des croyants illégitimes ;
ils s’octroient des droits qu’ils n’ont pas, ils favorisent de faux ministères.
Quand
s’avance vers eux un prophète, il y voit un ennemi de Dieu.
C’est
seulement une fois la crainte de Dieu restaurée, que sera mis sur leur chemin,
un Danite, un petit prophète, un petit sacrificateur inexistant à la vue des
hommes, mais important par le Saint-Esprit ; c’est lui qui leur apportera
l’huile dont ils ont besoin.
Ce
n’est pas écrit, mais on comprend que David
n’a pas juste pris quelques heures pour écouter, parler, communier avec
Obed-Edom. Il lui a fallu trois mois pour se reconsacrer et reprendre
le chemin de Jérusalem avec l’Arche de l’Alliance ;
Et
son retour devait se faire avec la loi de Dieu rétablie, et c’est ce que David fit :
«
Les fils des Lévites portèrent l’Arche de
Dieu sur leurs épaules avec des barres, comme Moïse l’avait ordonné d’après la
parole de l’Eternel » (1Chroniques 15 :15).
En
plus, le changement d’habit de David témoigne de son renouveau spirituel (2
Samuel 6 :14 : David dansait de
toutes ses forces devant l’Eternel, vêtu seulement d’un vêtement de lin
semblable à celui des prêtres. »
Le
texte biblique nous dit aussi qu’il n’est pas reparti vers Jérusalem avec
uniquement ses meilleurs guerriers héros de ses victoires, mais avec tous les
gens de la maison d’Israël.
Revenons
à la verge de fer :
Donc,
ici la verge de fer (tombant sur Uzza), tomba aussi sur David qui fut fortement
repris dans son cœur ; et c’est le Psaume 2 au verset 11, qui le mentionne :
« et
maintenant, rois, (rois comme David) conduisez-vous avec sagesse! Juges de la
terre, recevez instruction!(instruction comme David a reçu avec Obed-Edom)
Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement ».
Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement ».
Ces
versets ne viennent pas comme cela juste par inspiration. Ils sont révélateurs
de la leçon qu’en a tirée le roi David pour lui d’abord.
Nous voyons une chose très importante, la verge de fer a
pour rôle d’éduquer le peuple de Dieu.
Cette éducation se
fait différemment et selon 3 parties :
·
Une partie du peuple tombe et reçoit son
jugement par la mort subite.
·
Une autre partie qui possède l’étoile du
matin révèle ouvertement la dissimulation et l’usurpation de ceux qui périssent.
·
la troisième partie : c’est une partie
du peuple qui se sent alors repris fortement et qui se met à obéir aux
commandements de Dieu en ressentant une très forte crainte. (Proverbes
23 :14 « En le frappant de la verge,
tu délivres son âme du séjour des morts (de l’enfer) ».
La verge de fer est l’instrument d’éducation permettant à un peuple de se reconsacrer
(pour certains en passant par la mort, l’enfer, puis par un purgatoire :
la deuxième résurrection et pour d’autres par la repentance).
Le Saint-Esprit donne cette houlette à un serviteur qu’il a
formé lui-même et qui sera comme Obed-Edom : arrivant de nulle part, mais
à l’heure et au bon endroit et au bon moment.
Ce bâton, cette houlette rattrape les brebis qui s’égarent
et elle rassemble et éduque les justes par la correction divine.
Mais c’est aussi un outil de séparation, celui qui sépare
le blé de l’ivraie.
Le chiffre 11 du jugement est encore ici un puissant
révélateur de ce phénomène divin.
11 versets bibliques, (dans ce qui est communément appelé,
Ancien Testament) traduisent bâton, sceptre, verge par le mot grec « Rhabdos ».
Rien n’est laissé au hasard.
Dieu se sert de tout pour nous donner le sens de son amour,
de sa justice et de ses intentions (qui sont toujours justes et bonnes).
Enfin, la verge, c’est aussi un instrument de mesure qui
sert à mesurer le temple, à mesurer le nombre de vrais repentis et consacrés
(Apocalypse 11 :1).
Mes frères et sœurs, qui que vous soyez, ne persévérez plus
dans la dissimulation et l’évitement de vos fautes. Cherchez à revenir vers
votre Sauveur de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces.
Dites dans votre cœur : « J'espère en ton secours,
ô Éternel! "
N’attendez pas la verge de fer, dont l’issu du châtiment
restera si incertain.
Amen
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