dimanche 22 octobre 2023

AVOIR LES PIEDS SUR LA TERRE DE JERUSALEM

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Par Eric Ruiz

 

Nous allons voir pourquoi les chrétiens en général n’arrivent pas à se détacher d’Israël, l’Israël, cette nation du Proche-Orient ; Pourquoi, ils y voient un avenir, et une destinée associées aux juifs. Et pourquoi nos regards devraient être ailleurs. Il ne s’agit en aucun cas de rejeter les prophéties sur Israël, mais bien au contraire, il s’agit de leur redonner leur véritable enjeu.


Commençons par mettre en lumière ce qui fait obstacle à la vérité.

Aujourd'hui nous sommes confrontés à beaucoup de confusion avec les mots, comme le mot grec "ethnos" qui a donné d'ailleurs le mot français ethnie pour qualifier les caractéristiques d'un groupe humain.

Mais ethnos se trouve dans la Bible, plus précisément dans le nouveau testament, traduit 163 fois et qui veut dire beaucoup de choses très différentes (pays, nation, païen, hommes, peuple, tribu, gentils (non juifs), race) avouez que le sens n'est plus du tout le même avec chaque mot.

Or, dans la traduction des Évangiles ethnos est souvent employé sous l’appellation de nation ; C’est pourquoi, tout pousse à comprendre les versets comme si on s'adressait à une nation entière.  Or Jésus s'adresse à maintes reprises pour parler de son peuple, de ses élus, comme à une « race » partageant le même Dieu, qui deviendra une nation.  D’ailleurs Simon Pierre qui a reçu les clés de l’Église dit (1 Pierre 2 :9) ; « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde ».

Je le rappelle Simon Pierre s’adresse ici à des croyants qui sont devenus étrangers et dispersés en Orient, loin de la terre d’Israël, mais il ne s’adresse pas à une nation en tant que telle.

Ethnos : c'est la race, c'est un peuple élu qui se rassemble parce que chacun a en commun des caractères semblables. Pas des caractères physiques, mais des caractères de cœur.
Par exemple prenons Matthieu chapitre 21 verset 43 "le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en rendra les fruits".
Vous voyez ici l’intention est clairement définie : on cherche par le mot nation, à centrer l’attention du lecteur sur un pays particulier. Et les croyants se mettent à émettre toutes sortes d’hypothèses sur un nouveau royaume  d’Israël, une nouvelle nation d’élues.

Ce constat, c’est vrai est propice à l’usurpation, comme aux guerres et aux conflits. On le voit avec Jérusalem, cette ville qu’on appelle « ville sainte », est devenue le centre des convoitises de toutes les religions, c’est une coupe d’étourdissement. Chacun veut y établir son royaume pensant qui lui est destiné prophétiquement.
Car, pour beaucoup de biblistes, au final, c'est Israël le pays du roi David, dont il est question, car Dieu a dit qu'il reviendrait sur le mont des oliviers (Zacharie 14:3-4) au moment où " la montagne des oliviers se fendra par le milieu".

Pour d'autres, ils affirmeront plutôt : "C'est mon pays au dedans duquel sortira les élus, car c’est là qu’il y a eu le plus grand réveil ou, c'est le pays voisin parce qu’il a le plus grand nombre de chrétiens »; tandis qu'un autre dira, « non, il doit figurer là où Jésus de Nazareth a marché, car cette terre-là est sainte ». Alors qu'un autre encore dira : mais non c'est là où il est apparu en vision à tel prophète, aux États-Unis par exemple.


Or, je le rappelle, il ne s'agit pas d'un pays, il s'agit véritablement d'un groupe d'individus qui ont le caractère de Dieu. Il s'agit bien d'une tribu et plus précisément d'une race, parce qu'une tribu fait toujours référence à un lieu historique à une généalogie, à une terre. Hors la race, elle, fait référence à une multitude de personnes pouvant se trouver sur des territoires complètement différents, de nationalité différentes, de langues et de civilisation différentes ; Parce que ce qui les rassemble : c'est leurs traits de caractère qui sous-entend le même Dieu.

Apocalypse 5 :12 nous dit qui a ce caractère ; « une voix forte crie : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange ». L’agneau qui se sacrifie par amour, c’est le caractère de Dieu. C’est cette âme qui sera célébrée au plus haut niveau chez les élus. Elle aura rétabli dans leur fonction les quatre êtres vivants (l’honneur, la puissance,  la richesse, la sagesse…).


Ensuite, Jésus ne parlait certainement pas d'un pays ou d'une nation, parce qu'il n'y a aucun roi aucun chef d'État reconnu et connu ; c'est une race sans roi, sans un homme plus haut et mieux considéré que les autres. Le seul roi étant invisible par le Saint-Esprit, le souffle de vie traversant les êtres qui se ressemblent et soufflant sur eux.
Alors relisons Matthieu chapitre 21 verset 43, mais cette fois-ci avec le mot race à la place de nation :"le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une race qui en rendra les fruits".
Alors, nous savons tous que là aussi, même avec une traduction plus proche de la pensée de Christ, certains (pour ne pas dire beaucoup) chercherons toujours ce qu'un cœur mauvais discriminant et raciste cherche : ce cœur valorisera les noirs plutôt que les blancs, les blancs plutôt que les jaunes, les élites plutôt que la populace, ces non instruits, ces païens (qui signifie aussi ethnos et qui je le rappelle, c’est important, ont reçu le chandelier pris aux juifs).

Mais ceux qui cherchent la vérité savent qu'il n'y a plus de races en Christ. Plus de race telle que nous les connaissons.

Donc, en fin de compte cette traduction-là parait être la meilleure : » le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une race issue des païens, une race qui en rendra les fruits

Alors, c’est vrai Dieu reviendra comme il l’a dit à Zacharie : sur le mont des Oliviers. Mais de quelle façon ?

Jésus l’a dit et répété : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous » (Jean 14 :16)

Quel est cet autre consolateur que Jésus-Christ lui-même ?

 Dieu nous donne rendez-vous sur le mont des oliviers. Comment ça ? Tout est dit dans ces 4 mots « Le Mont des oliviers » ; il se tient en hauteur à l’est, là où le soleil se lève, là où Dieu fait sentir ses rayons en premier, mais surtout, c’est le « mont de l’onction » ; l’huile des oliviers, provient du fruit : l’olive ; et l’huile d’olive est une l’huile d’onction. Elle symbolise l’huile du Saint-Esprit.

Dieu nous dit encore là un mystère que même Zacharie ne soupçonnait pas : Il reviendra par le Saint-Esprit. C’est la seule montagne sur laquelle nos désirs doivent porter.

Maintenant quoi penser de la suite du verset  4, dans Zacharie 14: « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, » ;

Si la montagne des oliviers est là où règne le Saint-Esprit, quoi penser des pieds ?

Les pieds sont bien rattachés à un humain, à un être vivant. L’être humain dont les pieds seront sur ce mont aura une spécificité : Laquelle ?

La terre représente la stabilité, la force et la réalité. Les pieds sont des êtres bien réels animés du saint Esprit. Et, parce qu’ils sont en contact avec cette terre, ils auront une forte stabilité dans leur vie.  La force de l’esprit les soutiendra, rien ne pourra les ébranler ;  Ces croyants-là ont véritablement les pieds sur terre, ils sont très réalistes et sensés.

Alors pour en revenir à la suite de Zacharie 14 :4 : « La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. ».

Je crois que lorsque ces êtres humains reçoivent le Saint-Esprit, ils créent sans le vouloir, un tremblement de terre autour d’eux qui les éloigne des autres croyants, comme le ferai un séisme ; Un bouleversement qui transformera complètement leur paysage relationnel, leur environnement ne sera plus du tout le même : ce qui est visible, c’est la réalité d’une seule montagne qui en fera deux bien séparées et distinctes l’une de l’autre : une à l’orient l’autre à l’occident. C’est-à-dire une, là où le soleil se lève et l’autre, là où le soleil se couche. Deux monts éclairés très différemment par le soleil de justice.

Une, au nord et l’autre au sud, deux royaumes bien différents comme pouvait l’être Juda et Israël après Salomon.

Ensuite, ces deux monts seront séparés par une très grande vallée, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus rien en commun. La vallée est synonyme ici de frontière. À ce moment-là il y aura bien deux nations, deux races bien distinctes qui n’auront plus rien à voir. Le Saint-Esprit d’un côté et de l’autre ; les incrédules, ayant avec eux la pierre qu’ils ont rejetées en bâtissant, et qui est devenu leur rocher de scandale.

Maintenant, nous lisons que ceux de Jérusalem fuiront dans les vallées, près des frontières.

« 5Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel »

Atzel est un lieu inconnu. Personne ne sait la localiser sur une carte. Ce site bien que proche de Jérusalem montre surtout une dispersion indispensable pour le regroupement des élus. Dans ces lieux inconnus, que Dieu seul a choisi, Dieu rassemble (d’ailleurs, il est écrit) : « Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui ».

Et ce temps est reconnaissable, parce c’est un temps où rien ne pousse, tout suit un cycle de chaos et de destruction : le mensonge et l’apostasie règnent partout, la preuve est : « 6En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura du froid et de la glace (c’est l’hiver, une période rude ou rien ne pousse, aucun fruit n’apparait et où la végétation comme la spiritualité est endormie ; il fait nuit, c’est une période ténébreuse). 7Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; ».

Ce jour n’est pas composé de 24 heures, c’est un long moment unique que seul Dieu connait. La durée de ce jour dépasse les temps fixés et ne nous permet aucun pronostic.

« Mais vers le soir la lumière paraîtra ».

Ce qui signifie que ce sera l’heure aussi pour d’autres, de sortir du sommeil et de marcher en plein jour en se dépouillant des œuvres de ténèbres et de revêtir les armes de la lumière qui est le Saint-Esprit).

Mais revenons à ce jour de l’Éternel qui est si particulier dans sa durée, puisqu’on ne sait quand il commence et quand il finit.

Parce qu’il commence bien avant, par un énorme combat. Et les partisans de l’Israël (cette nation du Proche-Orient avec sa capitale Jérusalem) eh bien ses partisans n’en démordront pas : Pour eux, l’Éternel Dieu arrive à Jérusalem pour combattre les nations. C’est bien là en Palestine et pas ailleurs que se fera sa justice et que le dernier combat aura lieu.

Pour les combats, il y en aura c’est sûr et de terribles ; pour les séismes aussi puisque déjà 17 ont eu lieu à Jérusalem (le dernier gros séisme datant de 1927 a détruit la mosquée d’Al Aqsa faisant une centaine de victimes… Donc sur cette faille, (la plaque arabique) il est certain qu’un gros séisme se produira.

Mais Jérusalem est importante surtout parce qu’elle typifie le cœur d’un croyant.

Un croyant qui au début est attaqué de toute part. Au verset 2 de Zacharie chapitre 14, Dieu  rassemble « toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville ».

A qui et pour quand s’adresse ce verset ?

Voilà la lumière dont nous avons besoin pour le comprendre : Toutes les religions des nations ont eu le même but, celui d’attaquer le jeune repenti. Ce sont elles les vrais démons. Ces démons ont fait du croyant une personne destituée de sa lucidité et de sa sainteté (la ville est prise), un croyant qui est destiné à épouser (prendre une forme divine) représente une femme qui est devenue non pas une vierge mais une prostituée. Ce même croyant qui a vu sa maison pillée, c’est son âme qui a été souillée. La captivité pour la moitié des habitants, montre bien un cœur partagé entre d’un côté une aspiration à chercher la volonté du Seigneur et de l’autre une soumission à l’agresseur, au système religieux lui-même et à cet esprit hypocrite, menteur, vaniteux qui le rend captif de passions charnels.

Au verset 3 : « L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations ». C’est lui qui vient rechercher celles et ceux qui ont été captifs, prostituées et souillés, ne cessant de se confier religieusement dans de faux dieux. Dieu vient lui-même en esprit, briser leurs idoles et proclamer une année de grâce.

Voir les choses ainsi n’est pas une belle allégorie, ou une interprétation des Écritures qui redonne du courage et qui fortifie. Le vrai juif doit avoir les pieds sur la terre de Jérusalem, de cette manière-là. Il doit se tenir sur ce mont des oliviers, encore appelé Sion: C’est une réalité que devrait s’approprier tout croyant : qu’il soit juif, musulman, ou chrétien. Mais ce lieu saint est avant tout en nous. Nos adversaires sont des esprits ; c’est là que le combat a lieu.

Et cette terre à garder ou à conquérir est pour tous les opprimés. Dieu sauvera alors celle ou celui qui se tiendra sur cette montagne sainte.

Le jour de l’Éternel a déjà commencé, et cette prophétie est déjà réalisée spirituellement « 8En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem ».

C’est ce que Jésus a proclamé en entrant dans la synagogue de Nazareth lorsqu’il a dit , en déroulant le rouleau d’Esaïe: « L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, » ;

Luc 4 :19 : « Pour publier une année de grâce du Seigneur. »

Cette année de grâce doit se concrétiser pour toute une nouvelle race de païens aujourd’hui. Amen.

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