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Par
Eric Ruiz
Nous allons voir pourquoi les chrétiens en général n’arrivent pas à se détacher d’Israël, l’Israël, cette nation du Proche-Orient ; Pourquoi, ils y voient un avenir, et une destinée associées aux juifs. Et pourquoi nos regards devraient être ailleurs. Il ne s’agit en aucun cas de rejeter les prophéties sur Israël, mais bien au contraire, il s’agit de leur redonner leur véritable enjeu.
Commençons par
mettre en lumière ce qui fait obstacle à la vérité.
Aujourd'hui nous
sommes confrontés à beaucoup de confusion avec les mots, comme le mot grec
"ethnos" qui a donné
d'ailleurs le mot français ethnie pour qualifier les caractéristiques d'un
groupe humain.
Mais
ethnos se trouve dans la Bible, plus
précisément dans le nouveau testament, traduit 163 fois et qui veut dire
beaucoup de choses très différentes (pays, nation, païen, hommes, peuple,
tribu, gentils (non juifs), race) avouez que le sens n'est plus du tout le même
avec chaque mot.
Or,
dans la traduction des Évangiles ethnos
est souvent employé sous l’appellation de nation ;
C’est pourquoi, tout pousse à comprendre les versets comme si on s'adressait à
une nation entière. Or Jésus s'adresse à
maintes reprises pour parler de son peuple, de ses élus, comme à une « race » partageant le même Dieu, qui
deviendra une nation. D’ailleurs Simon
Pierre qui a reçu les clés de l’Église dit (1 Pierre 2 :9) ; « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce
royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus
de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui
maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et
qui maintenant avez obtenu miséricorde ».
Je
le rappelle Simon Pierre s’adresse ici à des croyants qui sont devenus étrangers
et dispersés en Orient, loin de la terre d’Israël, mais il ne s’adresse pas à
une nation en tant que telle.
Ethnos : c'est la
race, c'est un peuple élu qui se rassemble parce que chacun a en commun des
caractères semblables. Pas des caractères physiques, mais des caractères de
cœur.
Par exemple prenons Matthieu chapitre 21 verset 43 "le
royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en
rendra les fruits".
Vous voyez ici l’intention est clairement définie : on cherche par le mot
nation, à centrer l’attention du lecteur
sur un pays particulier. Et les
croyants se mettent à émettre toutes sortes d’hypothèses sur un nouveau royaume
d’Israël, une nouvelle nation d’élues.
Ce
constat, c’est vrai est propice à l’usurpation, comme aux guerres et aux
conflits. On le voit avec Jérusalem, cette ville qu’on appelle « ville sainte »,
est devenue le centre des convoitises de toutes les religions, c’est une coupe
d’étourdissement. Chacun veut y établir son royaume pensant qui lui est destiné
prophétiquement.
Car, pour beaucoup de biblistes, au final, c'est Israël le pays du roi David,
dont il est question, car Dieu a dit qu'il reviendrait sur le mont des oliviers
(Zacharie 14:3-4) au moment
où " la montagne des oliviers se fendra par
le milieu".
Pour d'autres, ils affirmeront plutôt : "C'est mon pays au dedans duquel sortira les élus, car c’est là qu’il y a eu le plus grand réveil ou, c'est le pays voisin parce qu’il a le plus grand nombre de chrétiens »; tandis qu'un autre dira, « non, il doit figurer là où Jésus de Nazareth a marché, car cette terre-là est sainte ». Alors qu'un autre encore dira : mais non c'est là où il est apparu en vision à tel prophète, aux États-Unis par exemple.
Or, je le rappelle, il ne s'agit pas d'un pays, il s'agit véritablement d'un groupe d'individus qui ont le
caractère de Dieu. Il s'agit bien d'une tribu et plus précisément d'une
race, parce qu'une tribu fait toujours référence à un lieu historique à une
généalogie, à une terre. Hors la race, elle, fait référence à une multitude de
personnes pouvant se trouver sur des territoires complètement différents, de
nationalité différentes, de langues et de civilisation différentes ; Parce
que ce qui les rassemble : c'est leurs traits de caractère qui sous-entend
le même Dieu.
Apocalypse 5 :12 nous dit qui a ce caractère ; « une voix forte crie : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange ». L’agneau qui se sacrifie par amour, c’est le caractère de Dieu. C’est cette âme qui sera célébrée au plus haut niveau chez les élus. Elle aura rétabli dans leur fonction les quatre êtres vivants (l’honneur, la puissance, la richesse, la sagesse…).
Ensuite, Jésus ne parlait certainement pas d'un pays ou d'une nation, parce
qu'il n'y a aucun roi aucun chef d'État reconnu et connu ; c'est une race sans
roi, sans un homme plus haut et mieux considéré que les autres. Le seul roi
étant invisible par le Saint-Esprit, le souffle de vie traversant les êtres qui
se ressemblent et soufflant sur eux.
Alors relisons Matthieu chapitre 21 verset 43, mais cette fois-ci avec le mot race à la place de nation :"le royaume de Dieu
vous sera enlevé et sera donné à une race qui en rendra les fruits".
Alors, nous savons tous que là aussi, même avec une traduction plus proche de la
pensée de Christ, certains (pour ne pas dire beaucoup) chercherons toujours ce
qu'un cœur mauvais discriminant et raciste cherche : ce cœur valorisera les
noirs plutôt que les blancs, les blancs plutôt que les jaunes, les élites
plutôt que la populace, ces non instruits, ces païens (qui signifie aussi
ethnos et qui je le rappelle, c’est important, ont reçu le chandelier pris aux
juifs).
Mais
ceux qui cherchent la vérité savent qu'il n'y a plus de races en Christ. Plus
de race telle que nous les connaissons.
Donc,
en fin de compte cette traduction-là parait être la meilleure : » le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à
une race issue des païens, une race qui en rendra les fruits
Alors, c’est vrai
Dieu reviendra comme il l’a dit à Zacharie : sur le mont des Oliviers. Mais de
quelle façon ?
Jésus l’a dit et
répété : « Et moi, je prierai le Père, et
il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement
avec vous » (Jean 14 :16)
Quel est cet autre
consolateur que Jésus-Christ lui-même ?
Dieu nous donne rendez-vous sur le mont des
oliviers. Comment ça ? Tout est dit dans ces 4 mots « Le Mont des oliviers » ;
il se tient en hauteur à l’est, là où le soleil se lève, là où Dieu fait sentir
ses rayons en premier, mais surtout, c’est le « mont de l’onction » ; l’huile des oliviers, provient
du fruit : l’olive ; et l’huile d’olive est une l’huile d’onction. Elle
symbolise l’huile du Saint-Esprit.
Dieu nous dit
encore là un mystère que même Zacharie ne soupçonnait pas : Il reviendra
par le Saint-Esprit.
C’est la seule montagne sur laquelle nos désirs doivent porter.
Maintenant quoi
penser de la suite du verset 4, dans Zacharie 14: « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des
oliviers, » ;
Si la montagne des
oliviers est là où règne le Saint-Esprit, quoi penser des pieds ?
Les pieds sont
bien rattachés à un humain, à un être vivant. L’être humain dont les pieds
seront sur ce mont aura une spécificité : Laquelle ?
La terre représente la stabilité, la force et la réalité. Les pieds sont
des êtres bien réels animés du saint Esprit. Et, parce qu’ils sont en contact
avec cette terre, ils auront une forte stabilité dans leur vie. La force de l’esprit les soutiendra, rien ne
pourra les ébranler ; Ces
croyants-là ont véritablement les pieds sur terre, ils sont très réalistes et
sensés.
Alors pour en
revenir à la suite de Zacharie
14 :4 : « La montagne des
oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera
une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le
midi. ».
Je crois que
lorsque ces êtres humains reçoivent le Saint-Esprit, ils créent sans le vouloir,
un tremblement de terre autour d’eux qui les éloigne des autres croyants, comme
le ferai un séisme ; Un bouleversement qui transformera complètement leur
paysage relationnel, leur environnement ne sera plus du tout le même : ce
qui est visible, c’est la réalité d’une seule montagne qui en fera deux bien séparées
et distinctes l’une de l’autre : une à l’orient l’autre à l’occident.
C’est-à-dire une, là où le soleil se lève et l’autre, là où le soleil se
couche. Deux monts éclairés très différemment par le soleil de justice.
Une, au nord et
l’autre au sud, deux royaumes bien différents comme pouvait l’être Juda et
Israël après Salomon.
Ensuite, ces deux monts seront séparés par une très
grande vallée, c’est-à-dire qu’ils n’ont
plus rien en commun. La vallée est synonyme ici de frontière. À ce
moment-là il y aura bien deux nations, deux races bien distinctes qui n’auront
plus rien à voir. Le Saint-Esprit d’un
côté et de l’autre ; les incrédules, ayant avec eux la pierre qu’ils ont
rejetées en bâtissant, et qui est devenu leur rocher de scandale.
Maintenant, nous
lisons que ceux de Jérusalem fuiront dans les vallées, près des frontières.
« 5Vous
fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes
s'étendra jusqu'à Atzel »
Atzel est un lieu
inconnu. Personne ne sait la localiser sur une carte. Ce site bien que proche
de Jérusalem montre surtout une dispersion indispensable pour le regroupement
des élus. Dans ces lieux inconnus, que Dieu seul a choisi, Dieu rassemble
(d’ailleurs, il est écrit) : « 5 Et l'Éternel, mon Dieu,
viendra, et tous ses saints avec lui ».
Et ce temps est
reconnaissable, parce c’est un temps où rien ne pousse, tout suit un cycle de chaos
et de destruction : le mensonge et l’apostasie règnent partout, la preuve
est : « 6En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura
du froid et de la glace (c’est l’hiver, une période rude ou
rien ne pousse, aucun fruit n’apparait et où la végétation comme la
spiritualité est endormie ; il fait nuit, c’est une période ténébreuse). 7Ce sera un jour unique,
connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; ».
Ce jour n’est pas
composé de 24 heures, c’est un long moment unique que seul Dieu connait. La
durée de ce jour dépasse les temps fixés et ne nous permet aucun pronostic.
« Mais vers le soir la lumière paraîtra ».
Ce qui signifie
que ce sera l’heure aussi pour d’autres, de sortir du sommeil et de marcher en
plein jour en se dépouillant des œuvres de ténèbres et de revêtir les armes de
la lumière qui est le Saint-Esprit).
Mais revenons à ce
jour de l’Éternel qui est si particulier dans sa durée, puisqu’on ne
sait quand il commence et quand il finit.
Parce qu’il
commence bien avant, par un énorme combat. Et les partisans de l’Israël (cette
nation du Proche-Orient avec sa capitale Jérusalem) eh bien ses partisans n’en démordront
pas : Pour eux, l’Éternel Dieu arrive à Jérusalem pour combattre les
nations. C’est bien là en Palestine et pas ailleurs que se fera sa justice et
que le dernier combat aura lieu.
Pour les combats,
il y en aura c’est sûr et de terribles ; pour les séismes aussi puisque
déjà 17 ont eu lieu à Jérusalem (le dernier gros séisme datant de 1927 a détruit
la mosquée d’Al Aqsa faisant une centaine de victimes… Donc sur cette faille,
(la plaque arabique) il est certain qu’un gros séisme se produira.
Mais Jérusalem
est importante surtout parce qu’elle typifie le cœur d’un croyant.
Un croyant qui au
début est attaqué de toute part. Au verset 2 de Zacharie chapitre 14, Dieu rassemble « toutes
les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons
seront pillées, et les femmes violées; La moitié
de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de
la ville ».
A qui et pour
quand s’adresse ce verset ?
Voilà la lumière dont
nous avons besoin pour le comprendre : Toutes les religions des nations
ont eu le même but, celui d’attaquer le jeune repenti. Ce sont elles les vrais
démons. Ces démons ont fait du croyant une personne destituée de sa lucidité et
de sa sainteté (la ville est prise), un croyant qui est destiné à épouser
(prendre une forme divine) représente une femme qui est devenue non pas une
vierge mais une prostituée. Ce même croyant qui a vu sa maison pillée, c’est
son âme qui a été souillée. La captivité pour la moitié des habitants, montre
bien un cœur partagé entre d’un côté une aspiration à chercher la volonté du
Seigneur et de l’autre une soumission à l’agresseur, au système religieux
lui-même et à cet esprit hypocrite, menteur, vaniteux qui le rend captif de
passions charnels.
Au verset 3 :
« L'Éternel paraîtra, et il combattra ces
nations ». C’est lui qui vient rechercher celles et ceux qui
ont été captifs, prostituées et souillés, ne cessant de se confier religieusement
dans de faux dieux. Dieu vient lui-même en esprit, briser leurs idoles et
proclamer une année de grâce.
Voir
les choses ainsi n’est pas une belle allégorie, ou une interprétation des Écritures
qui redonne du courage et qui fortifie. Le vrai juif doit avoir les
pieds sur la terre de Jérusalem, de cette manière-là. Il doit se tenir sur
ce mont des oliviers, encore appelé Sion: C’est une réalité que devrait
s’approprier tout croyant : qu’il soit juif, musulman, ou chrétien.
Mais ce lieu saint est avant tout en nous. Nos adversaires sont des
esprits ; c’est là que le combat a lieu.
Et
cette terre à garder ou à conquérir est pour tous les opprimés. Dieu sauvera
alors celle ou celui qui se tiendra sur cette montagne sainte.
Le
jour de l’Éternel a déjà commencé, et cette prophétie est déjà réalisée
spirituellement « 8En ce jour-là, des eaux
vives sortiront de Jérusalem ».
C’est ce que Jésus a proclamé en entrant dans la synagogue
de Nazareth lorsqu’il a dit , en déroulant le rouleau d’Esaïe:
« L'Esprit du Seigneur est sur
moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a
envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la
délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les
opprimés, » ;
Luc 4 :19 : « Pour
publier une année de grâce du Seigneur. »
Cette année de grâce doit se concrétiser pour toute une nouvelle race de païens aujourd’hui. Amen.
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