dimanche 1 septembre 2019

L’ETANG DE FEU, LA SECONDE MORT, LA FIN DU DIABLE : le grand mensonge


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Par Eric RUIZ

J’ai parlé il y a quelques semaines de l’étang de feu en faisant référence à la durée du millénium : 30 générations de 33 ans.
J’ai annoncé la révélation suivante aussi : comme le diable sera lié pendant mille ans, les 30 générations renaîtraient, mais vierge de tout tourment.



C’est ce que signifie :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans » Apocalypse 20 :2

J’avais expliqué que le diable et ses démons qui étaient liés pour 1000 ans, étaient des entités spirituelles alimentant le feu, c’est-à-dire alimentant les tourments des épreuves.
Lorsque ces entités spirituelles sont liées, le cycle infernal des malédictions s’arrête. La puissance de la mort est vaincue.
Ce qui signifie que chaque âme revient vivre sur terre une vie libre de ses fautes passées.
Son ardoise, ses casseroles (comme on dit) sont supprimées pour la bonne raison qu’on ne peut se sortir que très difficilement du cycle infernal de cette résurrection.

C’est par conséquent, une grâce de la part de notre Seigneur, une grâce de plus de l’agneau immolé qui porte le péché du monde. Il le fait pour confirmer que son fils Jésus est Fils de l’homme et qu’il n’est pas venu pour perdre mais pour sauver ses enfants.

Alors maintenant, quand vous lisez les versets du chapitre 20 de l’Apocalypse, vous ne devez plus les lire avec la grille de lecture de ce que les religions chrétiennes ont enseigné jusqu’à maintenant et cela depuis fort longtemps, depuis quelques dizaines d’années après les apôtres de Jésus de Nazareth !

Faisons attention… dans le chapitre 20, il y a Trois visions différentes et qui ne se suivent pas forcement de manière chronologique.

Cela change bien-sûr la compréhension mais plus encore : le plan du salut.

Première vision (jusqu’au verset 3): concerne celle d’un ange qui descend du ciel avec la clé de l’abîme dans le but de saisir le diable et de le lier pour mille ans et il sera délié après pour quelque temps.

Deuxième vision  (du verset 3 au verset 7): elle concerne des trônes sur lesquels sont assis des saints qui sont revêtus d’une autorité pour juger et régner avec Christ pour mille ans.

La deuxième vision est à relier bien-sûr avec la première. Et ce qui suit après (du verset 7 jusqu’au verset 10) est aussi dans la même chronologie, puisqu’on y parle qu’après les mille ans, le diable sera délivré et qu’il sortira pour séduire les nations.

Mais après ces deux visions, il y a une coupure nette à partir du verset 11 qui concerne totalement autre chose.

La troisième vision de Jean commence ainsi : «  puis je vis un grand trône blanc et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux » Cette vision concerne la loi du salut. Et elle ne suit surtout pas le verset 10.
Cette vision est intemporelle, car elle n’a pas sa place sur terre (dans un système temporel précis) mais elle n’a pas, non plus, une place précise au ciel, puisqu’il s’enfuit lui aussi. « il ne se trouva point de lieu pour eux… » (C’est du trône blanc et celui assis dessus dont il est question).

Cela veut dire que « le jugement du grand trône blanc » n’a pas de repère, ni terrestre ni céleste ; on ne peut pas le placer à la fin de quelque chose, d’un événement particulier, ni au début d’un autre.

Et le grand mensonge est là :
C’est celui d’avoir placé le grand trône blanc comme le jugement dernier… après lui, plus rien.

Et je ne suis ni le seul, ni le premier à dénoncer ce genre d’aveuglement : Hébreu 6 :1
« C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement …de la résurrection des morts, et du jugement éternel ». 

Quand Dieu exerce son jugement sur le grand trône blanc ce n’est pas à la fin, une fois que le diable sera soit disant détruit. Ce n’est pas un jugement dernier. Cette notion est fausse. Le jugement éternel n’est pas un jugement dernier.
Cà c’est poser de nouveaux fondements, c’est de l’interprétation par des raisonnements humains.

Au verset 10 nous lisons dans la Bible Martin : « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles  (à perpétuité, de génération en génération).
Ici tout le monde a été amené à penser que le diable, la bête, le faux prophète, bref tous ceux qui exercent le mal disparaissent à jamais, et par d’affreux tourments dans l’étang de feu et de souffre.

Or ici ce n’est pas la fin ;

Le diable qui est à l’origine des tourments ne va pas être tourmenté par ses propres tourments.
Un tourment ne peut pas être tourmenté, c’est un non-sens.

Relisez bien, c’est lui le diable qui renferme ces esprits séducteurs et destructeurs.
Non, le diable est jeté dans l’étang de feu et de souffre, et c’est bien lui au contraire qui vient tourmenter ce lieu où se trouve la bête et le faux prophète.
La bête caractérise non pas un animal, un être vivant, mais tous les êtres humains qui ont cet esprit d’animal, ceux qui sont toujours sujets à leurs mauvais penchants charnels et ceux qui sont faux prophètes, qui prédisent ce que Dieu n’a jamais dit (comme la mort du diable dans l’étang de feu, le salut sans les œuvres etc..);

Bien loin de se terminer, le cycle de la seconde mort à l’évidence n’est pas fini, il continue.
Ce qui est de la perpétuité, c’est plutôt la continuité des tourments pour ceux qui persévèrent dans le mal.

Cette seconde mort reçoit encore les tourments du diable pour ceux qui le suivent.
Cela veut dire qu’une fois le diable délié, le cycle des réincarnations recommencera, il continuera encore pendant des siècles et des siècles, de génération en génération.

Maintenant réexaminons la dernière vision de Jean (Bible Martin) :
« 11 Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux. 12 Je vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les Livres furent ouverts; et un autre Livre fut ouvert, [qui était le Livre] de vie; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les Livres, [c'est-à-dire], selon leurs œuvres. 13 Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres ».
On va s’arrêter un instant sur ces versets, puisque ici un grand mensonge subsiste encore de nos jours, et il est :
Dans le fait d’opposer toujours la grâce aux œuvres. (Comme si la grâce était dénuée d’œuvres elle aussi)
Ici : chacun est jugé selon ses œuvres et non selon sa foi. Les livres ouverts sont les œuvres de chacun et chacune. Je dirai comme l’apôtre Jacques dans son épître : « Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres ».
Il n’y a pas deux alternatives. Soit nos œuvres sont faites en Christ, soit elles ne le sont pas, c’est tout.
Au verset 13, nous lisons : « et la mer rendit les morts qui sont en elle »,  ici c’est le temps de la moisson. Ce passage nous montre le bon grain, ceux qui dorment en Christ ;
Et ce sont ceux écrits dans le livre de vie et qui ont fait leurs œuvres en Christ.

« et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; » Là, c’est l’ivraie qui a été brûlée dans l’étang de feu.

Continuons notre relecture:

 14 Et la mort et l'enfer furent jetés dans l'étang de feu : c'est la seconde  (ou la mort seconde, la mort première ne vient pas avant, c’est qu’elle est plus glorieuse). 

L’étang de feu : c’est (on vient de le lire) la seconde mort ou ceux qui s’y trouvent sont tourmentés jour et nuit. La nuit : c’est la mort dans le tombeau ; et le jour : c’est le retour à la vie dans un autre corps (voilà la nuit et le jour qui se succèdent).
Toute cette période marque l’étang comme une étendue de feu. Ce n’est pas un feu éternel ou un feu où les âmes seront damnées. C’est un feu de tourments.
Et comme je l’ai déjà dit, des tourments issus de soi-même, causés par ses propres mauvaises actions passées.

15 Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l'étang de feu. ». 
Ce verset vient montrer comment d’un côté ceux qui ont choisi la vie sont inscrits dans le Livre de vie alors que ceux qui ont choisi la mort sont jetés dans l’étang de feu, la seconde mort.

« Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. »

Ici, il faut comprendre que les autres morts ne reviennent pas à la vie comme ceux de la première résurrection. Eux ils sont sous la seconde mort qui se perpétue de siècle en siècle, de génération en génération.
Ce sont des morts qui reviennent à la mort, dans un corps de mort.
C’est pour cela que ces morts-là ne reviennent pas à la vie. Ils n’ont pas la Vie (en tous les cas pas encore).
Cette seconde mort ne les sauve pas tant qu’il ne passe pas par la première résurrection, tant qu’ils ne sont pas en Christ. Car la vie est en Christ, et la mort, la seconde mort : c’est pour les autres.

Alors maintenant, on peut se poser la question où se trouve le passage où le diable sera détruit définitivement ?

En tous les cas ce n’est pas dans l’étang de feu (là aussi comme on n’a tant voulu nous le faire croire).
Moi je dis que la réponse sans être explicitement donnée est facile à comprendre.
Quand toute la création sera retournée en Christ, alors les ténèbres auront disparu du même fait.
Pourquoi ?
Parce que les esprits de rébellion, d’accusation auront disparu. Il n’existera que des esprits soumis qui incluront les autres dans une formidable communion.
Ici, il n’y a rien à tuer, ou à exterminer par la violence.
C’est l’amour agapè qui étant uniquement lumière exclus les ténèbres par le fait qu’il remplit tout espace par la lumière.
Le temps du soir n’existera plus.
C’est pourquoi le jour régnera en seul maître.
Comprenez-vous mieux alors ce verset d’Apocalypse ?
Apocalypse 21 :23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau ».
Ici, il n’est plus questions de diable ni de démons ; le jour ne se lève plus et ne se couche plus, IL EST. Le jour est du début jusqu’à la fin. Il est constant, il est perpétuel.

« Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau » (Apocalypse 21 :27).

Ici, il n’y a pas d’exclusion, mis à part la souillure, mais une inclusion. Toute sa création finira par être écrit dans le Livre de vie, car c’est ce qui finira par arriver un jour sur terre. C’est « le grand BUT » que s’est donné notre Dieu.

Hébreu 2 :8 «Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. ».

Dieu le Père j’insiste, ne souhaite pas une soumission : contraint, forcée, malgré soi.
Non, il attend patiemment que chacun vienne à lui en ayant finalement exclue toute autre forme de relation contre nature.
Les plus endurcis, les blasphémateurs, les meurtriers reconnaîtront leur folie d’être passé par l’étang de feu, alors que leur fardeau aurait été tellement plus léger et glorieux. Leurs larmes seront essuyés et leurs cœurs consolés.
Au sortir de leur grande tribulation, ils auront une robe blanche et des palmes à la main, ils crieront le salut est à notre Dieu (Apocalypse 7 :9).
Eh oui ce peuple soi-disant damné bénéficiera du salut (cela étonne même un des anciens, un prophète, puisque ces choses ont été longtemps tenus cachées).

On peut dire que, lorsque nous verrons ces choses, alors finira la domination et l’ère du mal. La nuit cessera complètement d’exister.

Apocalypse 21 :24
« Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »

Alors on peut se réjouir de connaître ses choses sacrées aujourd’hui. Nous sommes dans le « temps de la restauration de toutes choses ».

Je ne viens pas rajouter à la parole, je viens mettre les bonnes pièces du puzzle les unes en face des autres.
On le pressentait au fond de soi : tellement de pièces ne se correspondaient pas les unes aux autres: Un puzzle bancal, comme le monde.

Comment par exemple pouvions nous adorer Dieu en esprit et en vérité en disant qu’il est le sauveur de l’humanité mais qu’une grande foule serait perdue ? (deux pièces non-emboîtables)

Comment pouvions-nous dire qu’il a pardonné à tous, même à ceux qui ont crucifié son fils sur la croix et parler d’un peuple prédestiné au salut et un autre prédestiné à la perdition éternelle ?
(Encore deux pièces impossibles à assembler)
C’est la même incohérence que d’affirmer que d’un côté la nature se régénère elle-même, que tout ressuscite au printemps, que même les terres brûlées donnent de meilleure récoltes et d’un autre côté affirmer que des espèces de plantes ou animales disparaissent à jamais, qu’on ne les verra plus.
C’est encore ignorer la vie et son fonctionnement.
Combien de théologiens, de grands penseurs de ce monde ont ignoré le principal ? 
La vie.

Trop accaparés par le désir de connaitre, d’être reconnus comme des sages ils se sont perdus dans des raisonnements humains.
Mais gloire à Dieu, « il a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, 29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ».

Je suis fier d’être une chose qu’on méprise, d’être dénué d’intelligence, de n’avoir que de tous petits talents et de ne pas faire partie des puissants de ce monde.
Mais quelle joie de pouvoir m’humilier devant mon Dieu, d’être relevé par lui, comme d’être enseigné par lui.
Amen

dimanche 25 août 2019

12 : LA RÉVÉLATION DU MAL

291
Par Eric Ruiz

J’avais toujours cru que le nombre 12 révélait l’élection dans le sens de la prédestination. Qu’il montrait les 12 disciples de Jésus : ses élus ; les 12 tribus elles aussi formant le peuple élu ; Les 12 portes du Temple montrant aussi l’élection de ceux qui les franchiront.
Mais on ne voit que ce que l’on désire voir. On ne voit que ce qui nous renvoie l’image que nous nous faisons de nous-mêmes. Et ici, je me représentais une image de moi-même meilleure que les autres. Je cherchais alors à prouver que je n’étais pas seulement appelé mais élu et depuis toujours.

Sans le Saint-Esprit tout est tellement subjectif est relié à nos désirs.
Je connaissais autrefois un frère qui disait toujours : « Je suis un fils de roi » donc je suis comme un prince prêt à régner.
Mais en voyant les choses ainsi comment peut-on faire descendre le roi de son piédestal ? (ce roi que nous avons façonné de nous-même).
Impossible. Qui peut alors venir nous enseigner autre chose que des paroles flatteuses qui vont dans le sens de ses propres pensées arrogantes ?

Mais en ce mois d’août 2019, quelque chose m’a mis un doute sur cette croyance, d’abord en lisant Genèse 12 à partir du verset 10 où Abram dévoile son cœur, se trahi en demandant à sa femme Sara de se faire passer pour sa sœur une fois arrivés en Egypte, parce qu’il craignait pour sa vie.
Alors, où est passé la foi légendaire d’Abram ? Abram craint pour sa vie alors qu’il venait de recevoir  une grande promesse de Dieu : « je ferai de toi une grande nation…je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ».

Abraham, « le père de la foi » révélait le mal qui l’avait saisi alors, mais qu’avait-il fait de son cœur d’élu ?

Grâce à ce mensonge Abram reçu beaucoup de bénédictions de la part de Pharaon, mais le roi d’Egypte en retour connu la détresse. « L’Eternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison ».
Quand le mal se révèle, ce sont de grandes plaies qui s’abattent sur ceux qui s’abandonnent à lui. Pharaon en courtisant Sara reçue des plaies. Il sut alors (par ces plaies) que ce qu’il faisait avec Sara n’était pas juste et qu’on lui avait menti sur elle. Il avait alors la révélation du mal.

Il y a des signes qui ne trompent pas sur les mobiles de nos actions. Pour Pharaon les plaies qu’il reçues lui montrèrent le mensonge d’Abram et de Sara.

En parlant de signe révélant le mal, nous avons : Exode 12 :12 « je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Egypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l’Éternel. 13Le sang vous servira de signe  Le sang sert à révéler le mal (comme le bien). Dans le contexte ceux qui n’avaient pas le sang sur leur les linteaux de portes virent leurs premiers nés exterminés.

Pour Pharaon le signe fut les plaies.
Pour Israël au temps du prophète Osée, les signes furent : la honte de s’être trouvé nu (Osée 2 :12) ; d’être idolâtres,  de se prostituer (se laisser corrompre spirituellement) et de s’égarer(croire des mensonges) (Osée 4 :12). Ils attrapent des maladies inflammatoires handicapantes et très douloureuses (Osée 5 :12). Ils sont châtiés de la même manière qu’ils ont été avertis dans leur assemblée (Osée 7 :12) ; Ils ne peuvent pratiquer réellement  la loi (Osée 8 :12) ; Leurs enfants les quittent et les abandonnent avant de devenir des hommes (Osée 9 :12) ; Leurs mensonges sont révélés par leurs autels détruits, leurs fondations anéanties, comme le dévoilaient les visions et les prophéties qu’ils ont reçu ( Osée 12 :12) ; leurs fautes ne seront pas effacés et ils en subiront les conséquences (Osée 13 :12) ; enfin prenons encore un des nombreux versets 12 montrant des signes spectaculaires « Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, Du septentrion à l'orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, Et ils ne la trouveront pas. » (Amos 8 :12).

Au temps de Jésus, plus près de nous, quel signes ont révélé le mal ?
Pour Judas Iscariote le signe du mal fut la fausse compassion.

Examinons de plus près Jean 12 : qui nous révèle les fausses intentions de Judas Iscariote : » Pourquoi (dit-il) n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? » Cette question de Judas au verset 5 montre une fausse compassion envers les pauvres. Au premier abord, il semble s’intéressé au sort des démunis, mais le verset suivant dévoile son cœur : « Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait »

Autre signe du mal, mais très actuel : Le 12 août dernier, je suis tombé sur un post d’un pasteur chrétien qui dénonçait la mauvaise attitude qu’avait eu une sœur à l’égard d’une situation tragique. Et là plutôt que de lui pardonner, de ne pas ressortir la boue qu’il avait vu sur elle, eh bien non, il cite son nom et se vante de s’être débarrasser de cette sœur comme d’un objet toxique.
Il n’y a rien à faire, celui qui persévère dans le mal, se trahira toujours par ses propos ou son attitude. C’est plus fort que lui son naturel revient au galop, au triple galop.

Le signe ici quel est-il ?

Le signe nous montre la calomnie suivi du rejet, de l’abandon de frères et sœurs. Ce pasteur se débarrasse d’enfants de Dieu qu’il désigne comme des objets toxiques, voilà la vérité.

N’est-ce pas diabolique ?
Oui c’est un terrible aveuglement, confirmé d’ailleurs par 2 Thessaloniciens 2 :12

« 11 Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, 12 afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. ».
Mais condamnés par qui, par quoi ?
Non, ce n’est pas Dieu qui nous condamne, il n’est pas venu pour nous perdre, mais
La loi de Christ fait que ce sont nos paroles et nos actes qui nous condamnent. Nous récoltons toujours ce que nous avons semé. Par conséquent : rejeter les autres revient à se renier soi-même, à se rejeter, à se priver de la grâce.

Pourquoi ce nombre est-il si important lui aussi ?
Parce que ce nombre indique une heure. 12 heures c’est quoi exactement ? Le milieu du jour ou le milieu de la nuit ?
Si on se réfère à Jésus, ce serait plutôt le jour qui dévoile la nuit ; le jour qui vient surprendre la nuit en plein milieu de la nuit. Et le prophète Zacharie va complètement dans ce sens :

"Au temps du soir la lumière paraîtra ".(Zacharie 14 :7)

 Il est exactement 12, heures ou minuit à ce moment ; et pour Jésus aussi puisqu’il dit dans Jean 12 : Verset 27 : « Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?... Père, délivre-moi de cette heure?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure ».
Jésus annonce un moment à la fois terrible mais indispensable. Et l’apothéose est au verset 31 : «  Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors ».
Nous avons le même jugement en Joël 3 : 12 : « Que les nations se réveillent, et qu'elles montent vers la vallée de Josaphat! Car là je siégerai pour juger toutes les nations d'alentour. ».

Qui est ce fameux prince de ce monde qui sera juger dans la vallée de Josaphat ? L’Antéchrist ? L’Antichrist ? Satan ? Le diable ? la Bête ? Le dragon rouge ? le serpent ancien ?
Qui incarne le mieux ce personnage ?
Là aussi quel aveuglement que de ne prendre ce titre qu’au singulier. Toujours voir le diable incarné par une personne unique, façonnée dès le départ pour le mal. C’est comme voir le fils de l’homme incarné uniquement par Jésus-Christ.
Mais le prince de ce monde incarne toutes les nations d’alentour (comme on vient de le lire), c’est aussi bien un haut personnage politique, qu’un grand lobbyiste, qu’un grand journaliste, un écrivain célèbre, un illustre comédien, un chanteur, ou encore un sportif idolâtré par les foules.
Ce prince se voit dans de multiples personnes et même chez les croyants qui ont une allure de sainteté et qui manifestent une apparente piété.

Voilà comment le roi David dans les Psaumes le voit CE prince de ce monde :

Psaumes 12 : « les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme. On se dit des faussetés les uns aux autres, on a sur les lèvres des choses flatteuses, on parle avec un cœur double. Que l’Éternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance,
Ceux qui disent: Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous; Qui serait notre maître?
 » ; Dernier verset : 8 « Les méchants se promènent de toutes parts, quand la bassesse règne parmi les fils de l'homme ».
Les méchants sont partout, les princes règnent dans tous les domaines de la cité et ça va de la simple maison, à des  nations grandes comme des continents comme l’Europe d’aujourd’hui.

Mais lorsque les méchants règnent, lorsque le mal exerce sa domination au plus haut, c’est à ce moment-là qu’il se passe une chose extraordinaire dans le ciel et qui se révèle alors sur terre : «  Et Jésus leur dit : en vérité je vous dis, que vous qui m'avez suivi, dans la régénération, quand le Fils de l'homme sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. " (Bible Martin).

Ceux qui sont assis véritablement sur le trône seront juges, dans le sens qu’ils auront l’autorité du Père pour révéler le mal, qu’il y a parmi les 12 tribus d’Israël, c’est-à-dire parmi l’ensemble des croyants de toutes religions confondues, même parmi ceux ne s’en réclamant d’aucune.
Pourquoi doit-on assimiler les tribus d’Israël aux nations d’aujourd’hui ?
Parce que le chandelier a changé de main ; le chandelier n’est plus en terre d’Israël, ni parmi le peuple Hébreu mais parmi un peuple sanctifié sur la planète.
Est-ce une idée ? un nouveau raisonnement ?
Non je l’ai déjà expliquée en février 2017 ; (Sion 2ème partie)
Que nous révèle Apocalypse 21:1 ? « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n'était plus. ».
Un nouveau ciel : Jésus-Christ est venu montrer ce nouveau ciel en portant nos péchés sur lui ;et la nouvelle terre, il l’a montré aussi en envoyant ses disciples partout sur la planète ; quant à la mer qui a disparu, c’est le peuple Judaïque qui a disparu.
Alors maintenant :
Etre assis sur 12 trônes, c’est une position d’autorité, pour dévoiler, mettre en lumière, séparer le vrai du faux, le bien du mal.
Oui « 12 » révèle aussi le trône de Dieu qu’il partage avec ceux qui passent comme lui par la croix, mais pour une fonction principale : révéler le mal, ôter le voile, faire tomber les masques, et montrer les véritables signes du mal.

Je reviens sur les signes, pour préciser ce que dit le dictionnaire. Un signe : c’est un phénomène perceptible et observable de l’existence ou de la vérité d’une chose, c’est un témoignage vivant, c’est « la preuve que… »
Par conséquent Dieu le Père donne aux vrais croyants la preuve pour affirmer que satan, vit dans un autre croyant.

Oui mais, comment un chrétien peut-il en arrivé à devenir antichrist ? Alors qu’il n’a de parole d’adoration que pour Jésus ? Alors qu’il témoigne sans cesse de sa repentance ? Alors qu’il multiplie les actes saints ? Alors qu’il ne cesse d’enseigner les autres ?

C’est Hébreux 12 qui nous montre comment. Mais là aussi il faut éviter de lire les versets en pensant que c’est pour les autres, ou simplement pour les découragés, mais inverser la donne. Pourquoi suis-je découragé ? Qu’ai-je fait contre moi-même?
Lisez en mettant les versets à la forme négative interrogative et en vous plaçant comme premier intéressé ( en utilisant la première personne du singulier : le  «je »).

Par exemple prenons le premier verset : « puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché » qui donne la chose suivante :
« Pourquoi n’ai-je pas rejeté tout fardeau et tout péché alors qu’autour de moi une foule témoigne de ces actes justes ? ».

Tous les signes et les preuves du mal sont bien là : (je continue avec Hébreux 12)
Le péché : voilà la première preuve, qui a amené la perte de la persévérance en Christ : N’ai-je pas méprisé et refusé la honte et le supplice ? Pourquoi n’ai-je pas voulu résister jusqu’au sang, jusqu’au sacrifice ;  négligé les avertissements et la correction du Seigneur ?   Pourquoi j’éprouve tant de tristesse sans y voir que c’est mon cœur qui est repris ? Pourquoi ai-je semble-t-il perdu ma paix ?
Ma vigilance a sans doute baissé et n’ai-je pas laissé croître des racines et de l’amertume, qui m’a amené alors à me détourner de la grâce de Dieu, par la débauche et la profanation des choses sacrées ?  (Tout comme Ésaü qui vendit son droit d’aînesse, son héritage, sa bénédiction). N’ai-je pas moi aussi osé me présenter devant la montagne sacrée comme celle du Sinaï en me bouchant les oreilles pour ne pas entendre le son des trompettes, les tremblements de terre, les interdits de Dieu ?
N’ai-je pas refusé d’entendre la voix du sang de Jésus pour échapper au châtiment ? Pourquoi ai-je refusé d’entendre celui qui m’avertissait par un prodige sur la terre ? Est-ce là, la raison d’avoir été ébranlé, renversé, et  d’avoir subi le feu dévorant de mon Dieu ?

Voilà les signes et les preuves du mal qui doivent émerger dans l’esprit du croyant en s’appropriant les versets selon la forme négative et interrogative (car c’est souvent comme cela que nous devons lire la Bible en s’interrogeant et en se plaçant soi-même comme première victime).

Mais je sais que cela ne sera pas suffisant pour convaincre ceux qui sont englués dans leur endurcissement et ils se poseront la même question que Gédéon a posée à l’ange de Dieu :

« Si l’Eternel est avec nous, Pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent,[…] Maintenant l’Eternel nous abandonne et il nous livre entre les mains de Madian (de nos ennemis)"(Juges 6 :12-13).

Je vais laisser Ézéchiel, grand prophète d’Israël, répondre aux questions de Gédéon.
(Ézéchiel 12 : 1)
« La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: 2Fils de l'homme, tu habites au milieu d'une famille de rebelles, qui ont des yeux pour voir et qui ne voient point, des oreilles pour entendre et qui n'entendent point; car c'est une famille de rebelles ».

Mais Ézéchiel ne fait pas que de parler fort, il rajoute aussi un comportement, une action à la parole de Dieu pour manifester la preuve, le signe du mal.
Dieu lui dit :
« Prépare tes effets de voyage, et pars de jour, sous leurs yeux! Pars, en leur présence,… tu  sortiras tes effets pendant l'obscurité, tu te couvriras le visage, et tu ne regarderas pas la terre; car je veux que tu sois un signe (une preuve) pour la maison d'Israël»
Une preuve doit se faire concrètement sous les yeux des rebelles.
L’exil doit se faire de visu « Dis: Je suis pour vous un signe. Ce que j'ai fait, c'est ce qui leur sera fait: Ils iront en exil, en captivité ».
Le signe, la preuve que ce peuple est aveugle c’est qu’un prophète doit lui-même partir en exil comme s’il recevait un châtiment pour leur montrer que leur propre exil est un châtiment et non une bénédiction, tellement ils ont tout inversé le bien et le mal.
L’exil révèle le mal, c’est le résultat de leur rébellion.


Un autre fait intéressant : Je me suis mis à compter mes vidéos les plus populaires et est-ce comme un heureux hasard ? Mais celle qui arrive à la douzième position avec 12 milles vues: c’est celle concernant la première trompette d’Apocalypse, vous savez celle où la grêle et du feu mêlés de sang furent jetés sur la terre.
Le message et le comportement d'Ézéchiel firent aussi l’effet d’une vraie grêle en Israël. La grêle sert toujours à révéler le mal.
Sur notre planète, le cancer, cette plaie mondiale a servi a révélé que des lobbys se sont enrichis en empoisonnant les sols, les animaux et les plantes, que d’autres lobbys ont fait fortune en polluant l’air en toute connaissance de cause. Le cancer a donc été un signe révélant le mal chez des marchands dénués de tous scrupules, prêts à tout pour faire de l’argent.

Vous voyez cette lumière en pleine nuit, elle révèle le mal en chaque homme, en chaque femme ; car il y a de nombreux satan (adversaires). C’est vrai que par la forme pyramidale de leur grandeur et de leur orgueil, il se trouvera un être satanique à la tête, au sommet de la pyramide et prêt à dominer une foule d’autres sataniques (ceux qui ont la maque de la bête).
C’est Satan et ses anges qui ont été précipités sur la terre en Apocalypse 12 :9.
Comment les reconnaître ?
Ce sont des esprits incarnés.
L’esprit d’accusation, cet esprit satanique s’est incarné dans des êtres présentant une forte disposition de cœur à accuser.

« Il a été précipité l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit » verset 10.

Donc ceux qui sont toujours à montrer du doigt le péché, les fautes des autres, s’accusent eux-mêmes et dévoilent le satan caché et précipité en eux (…et ils sont nombreux et même de plus en plus nombreux et ils sont teigneux et ce sont des gens de prière car ils accusent devant le trône).

Apocalypse 12 : 12 : « Malheur à la terre et à la mer car le diable est descendu vers vous animé d’une grande colère sachant qu’il a peu de temps ».

La colère des gens animés par le diable est très significative de notre époque actuelle. Cette colère les fait passer rapidement à des actes de violence, de violences extrêmes, de guerre, et de meurtres autant chez les militaires que chez les civils, autant chez les plus âgés que chez les plus jeunes.

Pourquoi le diable sait qu’il a peu de temps ?

Parce que Babylone s’effondre, que la domination du mal s’effondre et qu’en s’effondrant, elle se révèle.
Les gens n’ont jamais eu autant conscience qu’aujourd’hui que le système de domination politique économique ou religieux est sur le point de s’effondrer tellement il est inique au possible, tellement l’iniquité est au plus haut.

Verset 13 «  quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle ».

Qui est cette femme que le diable poursuit ?
L’Eglise, (là ou deux ou trois sont assemblé au nom du Seigneur). Cette Eglise est plus forte que jamais, car elle a enfanté un enfant mâle, c’est-à-dire un fils de Dieu, («Arsen »[ar’sane] en grec signifie aussi : fils, homme).
Elle est donc devenue mature. Au verset 4 on nous dit qu’elle « enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer Et (que)son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône». N’ont pas qu’il fut enlevé, mais plutôt élevé vers Dieu en recevant l’Esprit saint.

Mais cette femme, cette Eglise est cachée puisqu’elle « s’enfuit dans le désert aidé des 2 ailes du grand aigle"
Ce grand aigle c’est le quatrième animal d’Apocalypse 4 :7 ; représentant  la prière des saints.
L’exemple du prophète Elie nous aide à comprendre, puisqu’Elie suppliait Dieu de lui venir en aide alors qu’il était découragé, isolé perdu dans le désert, sans nourriture ni eau à cause de la poursuite de Jézabel et des faux  prophètes.  Mais j’en reviens à la femme qui avait l’enfant mâle : « elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle fut nourrie pendant mille deux cent soixante jours loin de la face du serpent » verset  14.

Ces croyants intègres sanctifiés, ne sont plus dans les assemblées réformées, mais dispersés dans les maisons. Et la nourriture qu’ils reçoivent, cette manne provient du Saint-Esprit, elle leur permet de durer le temps nécessaire soit environ trois ans et demi (1260 jours c’est le temps de leur persévérance). Pendant ce temps le croyant devra rester loin des choses impures, et se laver constamment de ses fautes.

Mais la postérité de la femme sera attaquée ; car ceux qui se convertiront à la suite de la consécration de la première Eglise (la femme et son enfant mâle) devront passer eux-aussi par les mêmes tribulations et persécutions.
La guerre contre le diable est à ce prix; Car ne l’oublions pas la persévérance à un coût : une couronne de gloire qui a un goût de sacrifice.

Toute cette allégorie relatée au chapitre 12 du livre de l’Apocalypse sert à nous faire comprendre comment l’esprit satanique s’attaque aux fils de Dieu par des persécutions qui ont au final comme résultat d’aider à la consécration des saints.
Lorsque le mal est révélé, la lumière brille encore plus sur les vrais croyants.
Amen.

mercredi 21 août 2019

UN NOUVEAU CIEL, UNE NOUVELLE TERRE

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 par Eric Ruiz

QUEL EST LE SENS D’Apocalypse 21:1 
" Puis je vis UN NOUVEAU CIEL et UNE NOUVELLE TERRE, car le premier ciel et la première terre avaient disparu et LA MER n'était plus." ?



En Christ, «  Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles."(2 Corinthiens 5 :17)

C’est en Christ que nous devons comprendre les choses spirituelles et non pas selon le regard humain qui nous montre un réel mais pas la réalité.



Cette vision de l’apôtre Jean est une allégorie, une image, pour représenter un concept essentiel de la foi, une réalité spirituelle. Il ne signifie surtout pas que la terre va disparaître et que Dieu fera ailleurs sur une autre planète dans un autre univers, son nouveau royaume.  


Voilà ce que ce verset d’Apocalypse 21 signifie :


 UN NOUVEAU CIEL, Jésus-Christ l’Agneau immolé, le Fils de Dieu est venu montrer ce nouveau ciel en portant nos péchés sur lui et en faisant naître d’en haut (par l’eau, l’esprit et le sang) tous ceux qui viennent à lui; L’ancien ciel était imparfait car il était régi par la loi de Moïse dont les rites de sacrifices animaliers n’avaient de cesse avec le péché. Il était destiné (ce ciel passé) uniquement aux Hébreux puis aux Judéens et Galiléens, ou à ceux qui se joignaient à eux en devenant circoncis de cœur et de chair.  


LA NOUVELLE TERRE, Jésus-Christ l’a montré aussi, en envoyant ses disciples partout sur la planète Matthieu 28 :19 : « Allez donc, et enseignez toutes les nations, » (Bible Martin) ; Canaan, était la première terre, la terre promise à Abraham d’abord, puis à Israël ensuite. C’était l’ancienne terre, celle de l’autre côté du Jourdain, connue comme la terre sainte d’autrefois ; et elle a disparu au profit des nations, des païens.


Quant à LA MER qui a disparu, la mer c’est le peuple ; ici c’est le peuple Judaïque qui a disparu. Non pas que le judaïsme va disparaître, non ! C’est que Le peuple de Dieu n'est plus là, il est ailleurs. Les diasporas, les unions étrangères ont eu pour conséquences de disperser mais aussi de mélanger les Élus dans les autres peuples, sur toute la planète. La mer n’est pas dans un lieu comme la mer morte en Israël (cette étendue d’eau fermée comme un lac)  ou la mer méditerranée (une mer elle aussi fermée et très localisée). La mer concerne cette fois-ci toute étendue d’eau, les mers, les océans sur toute la surface du globe, donc tous les peuples sans restriction sont concernés aujourd’hui.


Cette vision est très importante, afin de ne pas continuer à IDOLÂTRER un peuple saint, un lieu plus saint qu’un autre, un Dieu sélectif et élitiste et pour s’imaginer que le royaume de Dieu est sur une planète quelque part dans le ciel, alors qu’il est dans le cœur du croyant-disciple et de ceux qui le suivent en portant leur croix (cette Eglise cachée, irréprochable, sans tâches , ni plis à ses vêtements, là où deux ou trois sont assemblés portant leur croix).