dimanche 16 septembre 2018

« LE FILS DE L’HOMME » NOUS MONTRE L'ENLÈVEMENT.

241
Par Eric Ruiz

 Là, je fais suite au dernier message sur le fils de l’homme, à écouter absolument avant celui-ci, pour en saisir le sens et la profondeur, bien-sûr.

D’abord je voudrais dire en introduction : pourquoi recevons-nous ces révélations maintenant ?

Réponse : parce que Dieu révèle des mystères au temps de la fin.  Il y a un temps de rétablissement de sa parole annoncé par tous les prophètes (Actes 3 :21)

Pourquoi m’a-t-il choisi, moi pour le faire aujourd’hui ?

Parce que Jésus louait son Père de cela-même en disant: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ».
Ce n’est pas aux sages et aux intelligents qu’il révèle ses secrets, mais aux gens simples, peu instruits et qui ne cherchent pas la gloire.

 Les sages de ce monde ont fait de Jésus une idole, comme d’eux-mêmes d’ailleurs. Ils ne peuvent concevoir un Fils de l’homme collectif qui aurait les mêmes pouvoirs et prérogatives divines que lui. Pour eux, lui seul (Jésus) est digne de salut et de louange et les autres resteront des sujets subalternes (de rang inférieur).

Qui suis-je moi, qui n’ai aucun titre en théologie pour affirmer de telles choses ?

Je ne suis rien, pour les érudits et les docteurs des Ecritures, qu’un petit prof de gym qui se croit investi d’une mission et qui divague, qui prend ses pensées pour celle de Dieu, c’est tout.

La lumière et la gloire sont donc pour moi ?

Pas du tout, la lumière et la gloire : c’est sur tout un peuple qui reçoit cette parole, qui l’a fait sienne en la manifestant.
La bouche que je suis, n’a pas à se glorifier d’appartenir seul au corps.
Ma seule gloire, si je peux m’exprimer ainsi : c’est de faire ce pour quoi j’ai été missionné à faire.

Maintenant passons à la parole révélée.

L’enlèvement révèle une aspiration forte du croyant, mais savez-vous que cette réalité, on la trouve dans le Fils de l’homme?
Mais elle est voilée et cachée. 

Le fils de l’homme, nous l’avons vu, n’est pas un titre mais un état… plus encore : il est un changement d’état.
En grec le changement d’état, c’est un mot, c’est :« Metatithemi »  [met-at-ith'-ay-mee].
Ce mot se retrouve dans Hébreux 11 :5  où Paul parle du premier enlèvement connu dans la Bible et écrit dans le livre de la Genèse au chapitre 5 à partir du verset 21: celui d’Enoch, le septième après Adam. Voilà ce que nous dit Paul :

« C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé (Metatithemi) pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé (Metatithemi); car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent »
« Metatithemi »  dans son sens premier c’est : Transposer deux choses, une étant mise à la place de l'autre, c’est donc un changement d’état.
Le préfixe « meta » qui signifie : avant, arrière, nous montre lui aussi ce passage entre un avant et un après.
Donc, « Metatithemi »  c’est le passage d’un corps naturel, mortel et affaibli, par le péché, à un corps spirituel immortel, incorruptible, glorifié séparé de la chair et du sang (cette part de nous qui n’héritent pas le royaume de Dieu).
C’est encore ce que nous révèle le nouvel état du fils de l’homme.
Cet état, c’est bien-sûr celui de la transfiguration, qui, comme j’en ai parlé dans plusieurs message contient le sens exact de l’enlèvement (qui n’est pas, je le répète une aspiration verticale du corps, mais bien une transformation physique et spirituelle profonde).

Revenons à Enoch et au début du verset de Paul dans Hébreux : «c’est par la foi qu’Enoch fut enlevé »
Quelle a été sa foi ?
Celle de croire en l’enlèvement ?
Celle de croire que Dieu va le soustraire aux horreurs de son époque ?
(car son époque ressemblait curieusement sur beaucoup de points à la nôtre, c’était un chaos mondial, qui a abouti au déluge ; lisez Jude 1 : 14 à 16 si vous ne le saviez pas ; et n’en sera-t-il pas fait comme du temps de Noé nous dit Jésus ?)

Alors non bien-sûr, ce n’est pas cette foi de l’enlèvement qui est juste. Cette foi-là, repose sur de la crainte et non sur la confiance totale en Dieu ; car la foi c’est un abandon absolu ; la foi c’est croire comme le dit Paul : que Dieu est le seul et l’unique rémunérateur de celui qui le cherche et nous recevons alors en nous le témoignage que nous sommes agréable à Dieu (car rien ne vient nous accuser, alors).

Enoch, ce nom signifie : « consacré, dédié » en hébreu. C’est Dieu qui consacre et qui met à part.
Donc, ce ne sont pas nos efforts pour nous rendre meilleur qui aboutissent à une consécration ou à un nouvel état : celui du fils de l’homme.

 « L’état de grâce » (c’est cela l’état du fils de l’homme) est un état qui nous élève, par une élévation spirituelle, nous donnant alors une conscience pâle des choses terrestres. Rien n’a d’importance, alors sinon l’amour de notre Seigneur.
Le fils de l’homme était en « état de grâce » sur cette terre en Jésus-Christ.
Il ne l’a pas été pour lui-même, pour que l’on s’extasie devant une perfection inaccessible, mais rappelons-nous que tous ce qu’il a fait c’est pour une race de sacrificateurs (pour les rassembler, les édifier, les rendre semblable à lui).

S’il ne l’avait fait que pour lui, alors le fils de l’homme, le second Adam serait mort et sa résurrection n’aurait servi à rien.
Il n’est pas venu pour qu’on l’adore seul, mais pour que le salut et la louange soient sur lui et sur un peuple qui lui ressemble point par point ; un peuple qui a tout épouser de lui et en premier sa pureté. Ce peuple, issu de différentes tribus et nations, sera sans taches et sans plis à ses vêtements, parce qu’il se sera lavé en grandes eaux.

Maintenant que se passe-t-il à l’avènement du Fils de l’homme ?
Quel est ce signe dans le ciel ?
Est-ce un signe montrant la transfiguration ?

Matthieu 24 :30-31(version Martin 1744)  «  le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel. Alors aussi toutes les Tribus de la terre se lamenteront en se frappant la poitrine, et verront le Fils de l'homme venant dans les nuées du ciel, avec [une grande] puissance, et une grande gloire. Et il enverra ses Anges, qui avec un grand son de trompette assembleront ses élus, des quatre vents, depuis l'un des bouts des cieux jusques à l'autre bout... »

Ici nous sommes effectivement dans une manifestation surnaturelle. Celle de la manifestation des fils de Dieu, qui incarnent leur nouvelle identité celle de fils de l’homme. Il y a un signe dans le ciel qui les authentifie.
Quel est ce signe ? Ils disparaitront ? On ne les verra plus ?
Ça c’est ce que veulent croire la majorité des chrétiens.
Ici c’est bien le contraire qui se passe.
Le fils de l’homme qui apparait « dans les nuées du ciel » signifie que la manifestation des fils de Dieu sera alors évidente et imprégnée de surnaturel car ils sortent du brouillard dans lequel ils étaient cachés.
Les nuées du ciel (les nuages) rendent tout objet flou et voilé. Un avion, par exemple, qui rentre dans un nuage ne se distingue plus comme tel.
Eh bien il en est ainsi à l’avènement du fils de l’homme : il apparait comme sortant d’un nuage ou d’un brouillard, donc de nulle part.

Mais pour quoi faire ?

Alors, je vous demande de prendre le livre du prophète Ezéchiel. Je crois que c’est le livre où il est le plus question du fils de l’homme ou du fils d’homme version Martin ; plus de 90 fois, il est cité ; Et c’est très caractéristique, ce mot « fils de l’homme »  car dans sa quasi-totalité il est suivi d’un commandement de Dieu. L’esprit, par ce livre, est en train de montrer justement ce que font de plus important cette race d’élus, cette «perpétuelle race de sacrificateurs ».

Parlons justement des sacrificateurs : Que font-ils?

Les sacrificateurs, leurs rôles, ne s’arrêtent pas aux temps anciens.
Jérémie 33 :18 : «  Ainsi parle L’Eternel Dieu…les sacrificateurs, les Lévites, ne manqueront jamais devant moi de successeurs pour offrir des holocaustes, brûler de l’encens avec des offrandes, et faires des sacrifices tous les jours. »

Les sacrificateurs Lévites révélés à Moïse, offrent d’abord leurs propres holocaustes.
Ils brûlent  en premier les leurs, mais aussi ceux des autres.
Etre sacrificateur au XXI ème siècle c’est continuer à offrir des holocaustes, à bruler de l’encens, à faire des sacrifices, mais sans utiliser l’animal immolé.
Les offrandes se sont nos péchés que nous sacrifions, tous les jours mais attentions, en nous en séparant.
Ces péchés en se consumant deviennent alors une bonne odeur pour notre Dieu. En cela, nous sommes toujours aujourd’hui des sacrificateurs pour notre Dieu.

Mais ce n’est pas tout :

 Il y a un sacrificateur qui a une autre fonction et qui est celle d’un disciple accompli aujourd’hui.
Le souverain sacrificateur, comme l’était Aaron (et ses fils plus tard) était le seul à entrer dans le lieu saint des saint du Tabernacle. Il avait une grande responsabilité ; celle de la sainteté du peuple.
Il devait avoir, écrit sur le front et gravé en or, les mots suivants : « sainteté à l’Eternel ».
Il devait l’avoir constamment sur lui et attaché avec un cordon bleu, en se présentant devant Dieu.
S’il ne l’avait pas, ses jours étaient sérieusement en danger (Exode 28)

Que signifie tout ce protocole ?

C’est que lui, devait absolument mesurer la sainteté de peuple, évaluer le cout réel du sacrifice des Israelites sur l’autel (vous n’offrirait point à votre Dieu des holocaustes qui ne coutent rien, c’est ce que le roi David se refusait d’offrir).
Eh bien c’est ce que fait aussi le fils de l’homme qui est souverain sacrificateur et c’est ce que montre aussi Ezéchiel : Ils montrent aux autres la valeur de leurs sacrifices : s’ils sont légers, superficiels et peu couteux (exemple : j’ai confessé certains péchés, sans forcément m’en éloigner et j’ai oublié certains qui me faisaient un peu honte).

Autrefois c’était l’urim et le thummim qui avait cette fonction de révéler la valeur des sacrifices.
« Tu joindras au pectoral du jugement l'urim et le thummim, et ils seront sur le cœur d'Aaron, lorsqu'il se présentera devant l'Eternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d'Israël, lorsqu'il se présentera devant l'Eternel.(Exode 28 :32)

Ces puissants symboles, avaient-il des pouvoirs spéciaux ? Etaient-ils proches de la divination ?
Révélaient-ils un secret caché comme la boule de cristal ou le marc de café le font ?
Surtout pas, non ;  ils montraient extérieurement ce qui se passait intérieurement, lorsque le souverain sacrificateur consultait, par la prière, l’Eternel Dieu.
Dans la pratique, la lumière de la révélation venait alors sur lui de la même façon que les pierres sur le pectoral se mettaient à briller au soleil.
Je crois que lorsque certaines pierres voyaient leur éclat diminué, Dieu confirmait ce qu’il avait dévoilé dans le cœur d’Aaron.

En fait, le fils de l’homme, possède en tout point cette puissance. Il a en réalité l’urim et le thummim sur le cœur, à l’intérieur de lui.
Ces mots mystérieux signifient dans leur étymologie : des lumières révélant l’intégrité (urim = lumières ; thummim = perfections ; la racine tom = intégrité).
Donc ces deux éléments du pectoral ont un sens précis : elles éclairent les zones d’ombres des croyants, elles jugent de l’intégrité de la personne en dévoilant ce qui n’est pas intègre. C’est une connaissance divine puissante par la révélation, qui est plus qu’importante, elle est vitale.
Elle ne sert pas à enfoncer ceux qui sont infidèles, ni à les narguer et à se moquer d’eux, mais c’est pour les avertir d’un jugement terrible, c’est une grande responsabilité de la part du fils de l’homme.

Donc concrètement avoir l’urim et le thummim, c’est lire dans les cœurs. Mais attention, cela n’est pas donné à tout le monde. Si vous avez bien compris, il y a une adoption à la base.

Dès le chapitre 2, nous voyons qu’Ezéchiel comme le fils de l’homme sont mis debout par l’esprit. Et ils reçoivent leur ordre de mission au verset 3 : «  je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi » 
L’esprit saint par l’urim et le thummim, les envoie vers les autres soi-disant croyants, comme des prophètes au milieu d’eux, avec l’épée à double tranchant de la parole, avec le bâton et la houlette à la main. Ils vont paitre le troupeau, mais pas avec des fleurs à la main ou des paroles flatteuses… avec une verge de fer.

Pourquoi ?
Parce que le peuple a le cœur endurci et qui écoutent les avertissements ?

L’Eternel dit : « Fils de l’homme dis au prince de Tyr : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Ton cœur s’est élevé et tu as dit Je suis Dieu »
Ezéchiel a lu dans le cœur du roi de Tyr par l’urim et le thummim (même si le récit biblique n’en parle pas ici)

Concrètement, Ezéquiel reçoit de l’Esprit des paroles douces comme du miel dans la bouche, mais elles vont être amères dans le ventre en voyant leurs effets.

Et comment le sait-on ?

Parce que Dieu dit à Ezéchiel : « N’aie pas peur d’eux et de leurs discours  fils de l’homme…ouvre ta bouche et mange ce que je vais te donner… et va parler à la communauté d’Israël ».
Ceux qui ne reçoivent pas ses paroles vont passer par de terribles épreuves les amenant à périr de différentes manières ; un tiers (33%) ce sera par la peste et la famine ; un autre tiers (33%) ce sera par la guerre et le dernier tiers (33%) fuira, dispersé, puis mourra.

Voilà la verge de fer :
Des avertissements qui sont pris en dérision ou prises comme de fausses prophéties ; et notre Père céleste, lui, laisse les conséquences négatives augmenter, la fournaise chauffer plus fort, chauffer jusqu’à sept fois plus fort comme dans le livre de Daniel.

Pour le roi de Tyr, Ezéchiel, fils de l’homme prophétise qu’un feu va le dévorer et qu’il sera réduit en cendre, car il a profané ses sanctuaires.

Lisons Apocalypse 2 :26-27« A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père » (encore une référence à l’urim et le thummim).

Celui qui a autorité sur les nations, c’est le fils de l’homme.

Il reçoit ce pouvoir partagé en Dieu ; Et Il y a deux manières de briser des vases d’argiles (qui représentent ici l’orgueil des hommes et leur volonté à se soumettre à leurs propres pulsions) :
1-par la repentance, s’ils fléchissent le cou et abdiquent devant Dieu en l’invoquant à bout de souffle ; ou
2-par la souffrance et la destruction du corps.

Maintenant, lisons Apocalypse 19 :11-16 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même; et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

·       Qui est celui qui monte le cheval blanc, qui a plusieurs couronnes (couronne de vie, couronne de justice, couronne de gloire, couronne d’or) ?
·       Qui est celui qui porte aussi le témoignage d’être fidèle et véritable, intègre, sans dissimulation) ?
·       Qui a des yeux remplis de feu et qui brûlent celui qu’il regarde ?
Ce n’est pas un esprit qui monte à cheval…
N’est-ce pas le fils de l’homme ? (le titre de ma première Bible version Segond, elle, répond « Seconde venue de Christ en gloire », ce qui n’est pas totalement faux, puisque ce sont les oints qui partagent le trône du Seigneur).

·       Pourquoi personne à part celui qui le porte ne connait son nom ?
Parce que ce nom n’est pas unique ; c’est le nom qui appartient à chaque élu.
Chaque élu est membre de cette armée revêtue de l’habit des noces (fin lin, blanc et pur).
·       Comment juge-t-il et combat-il avec justice ?
Eh bien, c’est avec une verge de fer, un vêtement couleur sang et une bouche d’où sort une épée aigue que ce juge vient frapper les nations ; (cette épée aiguë c’est l’urim et le thummim révélant les pensées des cœurs).
L’apôtre Pierre a reçu un jugement par l’urim et le thummim : c’est ce qu’il a vu de faux dans le cœur d’Ananias et de Saphira, qui cachaient une partie du prix de la vente de leur maison pour eux-mêmes (la fausse piété) Actes 5 : 3 : « Pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit »
La couleur sang du vêtement de Pierre a alors révélé le châtiment du couple de croyants malhonnêtes.
Pierre a-t-il agi seul dans ce combat?
Non, il a le sceau de son Seigneur, la signature sur son vêtement et sur sa cuisse, celle du Roi des roi qui combat avec lui.
·       Le vêtement ? c’est celui d’Esaïe 59 :17, un vêtement de vengeance, couvert de jalousie, c’est l’autorité qui lui a été conféré ;
·       et la cuisse ?
La cuisse c’est l’endroit où se trouve l’emboiture de la hanche, c’est ce qui a été frappé et fracturé par l’ange avec qui Jacob a lutté.  C’est l’Eglise boiteuse qui lutte contre Dieu.
Le nom de Dieu sur la cuisse signifie bien par opposition à Jacob (à la faiblesse de ceux qui luttent avec Dieu) : la puissance de Dieu.

Le fils de l’homme porte bien l’autorité et la puissance du Roi des rois (en plus de la justice).

Le signe du fils de l’homme qui parait dans le ciel : c’est l’urim et le thummim ; les vases brisés avec l’épée aiguë de la parole : ce sont les paroles qui révèlent les cœurs.

Et le verset d’Apocalypse 19 est une image céleste qui montre une prodigieuse réalité terrestre passé présente et à venir.

Nous avons encore à faire ici à un Eternel présent. ; Présent comme un cadeau venant du ciel ; présent comme un état : l’état de grâce du fils de l’homme, celui du second Adam.

Que notre Seigneur ajoute dans les cœurs la confirmation de sa parole pour que ceux qui ont des oreilles pour comprendre, comprennent ce que l’esprit dit aux Eglises.
Amen

dimanche 9 septembre 2018

QUI EST « LE FILS DE L’HOMME » dont parle la Bible ?

240
Par Éric Ruiz

Cette expression mystérieuse cache-t-elle :
Le titre de quelqu’un d’important , celui d’un roi, ou celui d’un prophète ? C’est peut-être tout simplement l’homme lui-même qui se cache derrière cette bizarre appellation ? Ou encore comme le pense beaucoup de croyants : n’est-ce pas un titre donnant un grain d’humanité à un homme devenu Dieu?



C’est vrai, on ne peut pas passer à côté de ce titre : puisque « fils de l’homme » remplace « Jésus » ou « le fils de Dieu » à maintes reprises dans le Nouveau Testament.
Jésus l’utilise énormément. Pourquoi emploie-t-il « Fils de l’homme » plutôt que son propre nom, cela reste un mystère?
On le trouve 88 fois dans le Nouveau Testament. Et tous les Évangiles en font un usage commun.

Mais intéressons-nous tout d’abord à ce chiffre 88 (11 X 8) 11 le chiffre du jugement et de la séparation entre l’ivraie et le bon grain. Cet indice n’est pas un pur hasard. Il révèle une partie du mystère, en tous les cas, le sens qu’on lui attribue n’est sans doute pas le bon. Ensuite, dans les livres de «l’Ancien Testament » on parle de fils de l’homme au singulier mais aussi et beaucoup au pluriel.

Alors, posons-nous la vraie question : y-aurait-il plusieurs fils de l’homme?

Pour les théologiens, comme le célèbre pasteur protestant et politicien américain C.L Scotfield, (celui qui a rédigé les commentaires de ma première Bible) c’est un titre que l’on donne au Messie parce qu’il tient son origine dans la vision de Daniel 7 :13, « sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme …. On lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point et son règne ne sera jamais détruit

 « Fils de l’homme » pour les théologiens, c’est donc un titre honorifique donné au Messie, donc à Jésus, à qui on aurait donné la domination, la gloire et le règne.
Par cette expression, il se serait donc attribué la prophétie du Fils de l’homme.
Par conséquent la religion dans son ensemble voit que fils de l’homme, c’est l’Homme avec un grand H, l’homme parfait incarné par Jésus en tant que Messie.
Mais voilà, leur vision est imparfaite car elle est réduite, très réduite, je la trouve très partielle.

On le sait, le péché empêche de voir clair. Alors commençons en laissant l’Esprit nous guider.

Et l’Esprit me fait poser une première question : Et si cela n’était pas un TITRE, mais tout simplement un ETAT (une condition, une manière d’être) ?

 En fait, tous ces indices du départ vont dans le même sens et ils indiquent la vérité qui est : que dans un premier temps, nous sommes tous, absolument tous « fils de l’homme. » par notre condition, notre état.

L’homme : c’est Adam [Adamah] en hébreu, qui vient de la terre, du sol, le glébeux.
L’hébreu d’origine « Ben adamah » : signifie membre du groupe des hommes, c’est le genre humain.
Nous sommes tous fils de la terre c’est-à-dire né à partir de la poussière de la terre (Genèse 2 :7).
Dieu a donné la terre aux fils de l’homme (Psaumes 115 :16). On parle bien de l’humanité ici dans son ensemble.

Pourtant, il faut attendre Genèse chapitre 4 pour voir apparaître non par un nouveau fils de l’homme mais deux types de fils de l’homme : Abel et Caïn : un fils de l’homme avec l’âme d’une victime (semblable à un agneau) et un fils de l’homme avec l’âme d’un prédateur (semblable à un loup).

Mais alors pourquoi ces deux frères, Abel et Caïn, sont-ils si différents, alors que le péché, lui, est entré pour toute l’humanité par Eve comme par Adam, par leur désobéissance ?

Tout a commencé en Genèse 4 :1 « Adam connut Ève, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel »
Comme je l’ai dit dans mon message précédent sur la balance juste et la balance fausse, tout commence et fini par une naissance.
Eve, la mère de tous les vivants enfante le fils du péché avec Caïn. Et Marie enfante le fils de Dieu avec Jésus.

Eve a bien formé un fils de l’homme oui, mais elle ment lorsqu’elle dit « avec l'aide de l'Éternel », sa balance est fausse, car elle ne veut pas expliquer à son mari qu’elle a été adultère en mangeant du fruit de la désobéissance. Elle n’a donc pas engendré Caïn avec l’aide de Dieu, (comme cela s’est passé avec Marie pour Jésus), mais avec celui d’un ange déchu,  incarné dans le serpent. L’union du ciel et de la terre s’est bien réalisée comme avec Abel, sauf que ce ne fut pas le même coin du ciel avec la naissance de Caïn (excusez-moi l’expression imagée) ; c’est avec des fils désobéissants et rebelles qu’Eve a donné vie à Caïn.
Il y a donc bien, 2 races de Fils de l’Homme : Un Fils de l’homme déchu et un fils de l’homme qui sera gracié et glorifié.
Pour Abel, c’est vrai qu’il n’a pas été glorifié par son offrande, car il n’a pas ressuscité à sa mort, mais il a été gracié et justifiée par elle. Sa purification s’est faite par son sacrifice, son propre sang qui a coulé. Il ne lui manquait plus à sa mort, (pardon à son endormissement) qu’à attendre plusieurs milliers d’années, le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix et sa résurrection, pour le voir intégrer le sein du christ et être dans le paradis avec lui.

Pourquoi le fils de l’homme ne peut pas être : que Jésus seul ?

Parce qu’il y a eu un premier Adam, qui est le premier type de fils de l’homme, la première lignée ; c’est le corps animal dont parle Paul dans 1 Corinthiens 15 :44. Un fils de l’homme semé méprisable, infirme.
Puis Jésus est né du Saint-Esprit dans le corps de Marie pour montrer l’autre lignée, le deuxième Adam, le deuxième fils de l’homme, le corps spirituel. Ce corps ressuscite glorieux, incorruptible, c’est un corps céleste nous dit toujours Paul dans 1 Corinthiens 15 :44
« Le premier homme,(le premier fils de l’homme) tiré de la terre, est terrestre; le second homme (le deuxième fils de l’homme) est du ciel.… »1 Corinthiens 15 :47.

Je pense que maintenant on comprend mieux la profondeur du verset 45 et ce qui vient ensuite qui dit : » le premier homme Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un Esprit vivifiant  46 Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite.»

Alors est-ce que ces versets que je viens de lire, signifient qu’il y a Jésus, le spirituel, l’homme parfait, sans péché d’un côté et tous les autres hommes, naturels, imparfaits et pécheurs de l’autre ?

On pourrait le croire, sauf que la connaissance de Dieu nous montre bien autre chose…
Jésus ne l’oublions surtout pas est le premier frère de beaucoup de frères. Il est le fils premier né de beaucoup d’autres fils comme lui. Des fils qui naitront d’en haut (d’eau et d’esprit) et qui seront graciés, justifiés et purifiés.

Qui sont ces fils de l’homme, graciés ?

Eh bien les fils de l’homme graciés sont ceux qui demeurent en Christ, par conséquent, ce sont les sarments qui ont été greffés au ceps de la vigne (Jésus-Christ).
Leur adoption (en tant que fils adoptés) fait qu’ils ont la même mission en eux que celle de Jésus.
Matthieu 20:28 « C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. »

Jésus a donné sa vie pour la rançon de plusieurs, c’est vrai ; mais ceux qui sont adoptés ont-il reçu un autre héritage ?
Eux, qui ont donné aussi leur vie en se séparant de la génération perverse, en portant leur croix, en préférant Christ à leurs parents et à leurs proches, au point de les haïr en comparaison à l’amour qu’il porte pour Dieu ; Eux, qui  se sont abandonnés totalement en Christ, en le préférant même à leur propre vie : Alors, pour eux aussi, ont-ils participé à répandre le salut ?
Ils ont reçu les clés du royaume données à Pierre et nombreux sont ceux qui sont morts en martyr. Mourir pour Dieu n’a-t-il pas montré le même témoignage que celui de Jésus-Christ ?
N’ont-ils pas payé aussi une rançon pour permettre à d’autres de venir au salut ? ( ah là je sais que je fais grincer des dents)
Mais regardez bien : C’est Christ en eux qui continue a racheté leur fautes en accomplissant les œuvres du Père, par le Saint-Esprit (encore l’unité parfaite Père , Fils et Saint-Esprit manifestée dans le Fils de l’homme).

Si vous ne croyez pas ce que je vous dis-là, c’est grave, car vous rejeter alors, l’allocution de Jésus prononcée à Nazareth au début de son ministère ; et donc vous rejetez aussi Esaïe 61.
La plantation de l’Eternel, ce n’est pas Jésus seul ! reprenons le chapitre 61 du livre d’Esaïe : Ils rebâtiront (c’est la troisième personne du pluriel) ; ils relèveront ; ils renouvelleront, ils seront appelés sacrificateurs de Dieu ; Dieu traite avec eux une alliance éternelle. C’est une race, une postérité. Et question fondamentale : que fera germer par eux le Seigneur ?
Le salut et la louange (n’est-ce pas cela aussi ce que Jésus a semé auparavant ?).

Continuons :
Alors c’est vrai, Dieu a une préférence parmi les fils de l’homme. Il s’est choisi certains, plutôt que d’autres.
Psaumes 80 :16 « Que ta main soit sur l'homme de ta droite, sur le fils de l'homme que tu t'es choisi! »
Psaumes 45:2
« Tu es le plus beau des fils de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres: C'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours ».
Dieu s’est choisi l’homme tiré du ciel, l’homme spirituel.
Et Dieu rejette le fils de l’homme… qui n’est pas comme Jésus ; Psaumes 146:3 « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver ».

La question plus profonde est : Dieu rejette-t-il définitivement toute cette race animale, déchue de fils de l’homme?

Eh bien non, puisque le Fils de l’homme ne rejette pas celui qui vient à lui.
Ce n’est pas un verset juste pour montrer la noblesse de cœur de Dieu, sachant que de toute manière cette race perverse est perdue définitivement, que Dieu l’a met au feu et qu’il s’empresse de l’oublier.
Non, c’est bien le contraire, il n’y a rien d’hypocrite, comme d’esprit « grand seigneur tyrannique » et revanchard dans le Seigneur.
Sinon, que signifie cette prophétie d’Esaïe : «  le loup et l’agneau paîtront ensemble…on ne nuira point et on ne causera aucun dommage sur toute ma montagne sainte » ?
Non, Dieu aime tous les fils de l’homme (sans exception) quel que soient leur nature d’origine (rebelle ou soumise ; boucs ou brebis…)
Il prend soin du fils de l’homme déchu même si nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui sont soumises. (Hébreux 2 :8)

La révélation, c’est que Dieu amène toute sa création à se soumettre au fils de l’homme incarné par Jésus-Christ. C’est la création d’une nouvelle et seule lignée de fils de l’homme.

A la fin, il ne reste plus qu’une seule lignée.
L’autre lignée aura disparue puisque tous finiront par fléchir les genoux et reconnaître Christ comme leur sauveur (cette mauvaise lignée disparaîtra avec le dernier ennemi : la mort, quand il sera vaincu, qu’il n’aura plus de raison d’être).
Tous diront, du fond de leur cœur, alors: « c’est à toi qu’appartient aux siècles des siècles le règne la puissance et la gloire ».
Il ne reste plus que le fils de l’homme assis à la droite de Dieu.  C’est d’ailleurs déjà fait, c’est un « Eternel présent » 
La preuve : « Dès maintenant vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel ».Matthieu 26 :64 ; Marc 14 :62 ; Luc 22 :69 ; Actes 7 :56 (ils disent tous la même chose !)

Pourquoi est-ce si important ?

Parce que c’est notre position en Christ premièrement, c’est la stature parfaite de Christ deuxièmement, et enfin troisièmement c’est  le « But » de la création terrestre, c’est la volonté de notre père qui est au ciel pour qu’elle se fasse de la même façon sur terre ; et cette volonté c’est de rassembler tous ce qui est dans le ciel et sur la terre en Christ. L’homme a été fait à l’image de Dieu pour revenir à l’état initial en Jésus-Christ.
Donc à la fin il n’y aura plus de fils de l’homme en dehors de Jésus-Christ.

Alors attention !
Attention à ne pas faire d’amalgame et d’extrapolations trop rapides :

Etre en Dieu ne signifie pas être tous au même niveau.

Même si nous avions tous un même accès au salut ; nous aurons un rang en Christ différent les uns des autres.
Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Il y aura de la stupeur et de la consternation, car des publicains et des prostitués nous devanceront dans le royaume de Dieu (nous dit Jésus);
Il y aura des serviteurs soumis à des maîtres dans le royaume, comme Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père.
L’Epouse de Christ (ceux qui porteront un habit de fin lin) demeure dans ses palais et d’autres seront plus éloignés dans la cité. Dieu rassemble par famille, et selon la persévérance que nous aurons manifestée par notre foi.

Une foi manifestée, dans le ciel, ou sur terre ?

Réponse : lorsque nous étions fils de l’homme, nous ne l’étions pas en esprit dans le ciel.
Pour preuve : Le caillou blanc et le nom nouveau qui y est inscrit, ne sont donnés qu’aux victorieux, qu’à ceux qui auront vaincu, (vaincu leur chair et Satan) ; et à ceux seulement qui auront donné leur vie pour Dieu (Apocalypse 2 :17).

De même certains n’auront pas à souffrir une seconde mort.(Apocalypse 2 :11) Ils n’auront pas à repasser par une vie faite de souffrance et d’infirmités.
Réécouter mes messages sur la réincarnation ; le chemin du salut est loin, très loin d’être le même pour tous, aussi bien dans la durée que dans la souffrance)

Alors pour résumer, quand Jésus emploie « fils de l’homme » plutôt que de s’impliquer seul, lui seul, c’est qu’il veut nous dire qu’il embrasse toutes celles et ceux qu’il est venu chercher et qu’il ne perdra PER-SO-NNE.

Par exemple : Mathieu 9 :6 « Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a l'autorité sur la terre de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. »

Voyez ici, c’est flagrant : Jésus n’a pas dit : « afin que vous sachiez que j’ai moi, l’autorité sur la terre de pardonner les péchés.. ». Jésus ne s’inclue pas seul dans la démarche de sauveur. Il est le Sauveur avec son père, comme nous serons ou nous sommes déjà Sauveur avec notre Père, par le Saint-Esprit.
La plupart ne voit que l’arbre, dans Jésus, mais ils ne voient pas la forêt.
Ils voient comme l’expression bien connue : « l’arbre qui cache la forêt.

Jésus dira à Pierre à ce sujet : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ».
Dieu n’est pas venu remplacer l’homme par le Saint-Esprit ; ce n’est pas Dieu qui lie et qui délie dans le ciel. Il veut le faire avec le disciple accompli, il est venu se confondre avec lui, épouser sa forme.
« Fils de l’homme » : implique un combat collectif, tout comme la création était déjà un combat, un projet collectif en Elohim. C’est la communion des saints (Je rappelle que Elohim est le Dieu unique, pluriel dans le sens : Dieu et ses fils).
« Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu… : Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi, sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3 :14 et 22). Ici les choses sont très claires : Un seul et unique trône où tout le monde s’épouse, se combine ensemble parfaitement (excusez le jeu de mots).

Alors, pour finir, reposez-vous la question en vous reportant à Daniel 7 :13 :
QUI arrive sur les nuées des cieux semblables à un fils de l’homme ?…. A qui Dieu donne-t-il la domination, la gloire et le règne, pour que tous peuples, nations et hommes de toute langue le servent.
Qui possède une domination éternelle qui ne passera point et un règne qui ne sera jamais détruit.» ???

3 types de réponses :

·       Si vous répondez : Jésus, c’est que vous rejetez le fils de l’homme, tout simplement. En fait pour reprendre Matthieu 24 :28, il se passe quelque chose d’important à l’avènement du fils de l’homme : « En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles » ; et si vous voyez un corps mort, un cadavre (pensant que c’est celui de Jésus, humilié maltraité et mort pour nos péchés) c’est que vous ne voyez pas les aigles qui s’assemblent autour. Pourquoi ne les voyez-vous pas ? Car vous n’êtes pas assez mort à vous-mêmes pour les voir. Rappelez-vous le verbe grec d’origine « pipto » qui signifie ce corps abattu, prosterné, vaincu par le chagrin, accablé par le péché et criant : « Père pourquoi m’as-tu abandonné » ? C’est cet état qui amène à la vrai repentance et donc à voir Dieu

·       Si vous dites : « le fils de l’homme », mais en pensant qu’il est unique car c’est Jésus ressuscité, vous vous êtes fait une idole de Jésus de Nazareth, de l’homme Jésus. Vous voyez en fait, l’unité dans la personne et non dans la communion. Vous vous attendez à voir un Dieu dans un homme pour l’admirer et le louer. Vous vous êtes en fait inconsciemment exclue de cette communion.
·       Si vous répondez enfin : le Fils de l’homme en pensant que Jésus-Christ ressuscité est devenu avec nous ses élus, la partie visible de Dieu. Votre réponse est conforme à la volonté de Dieu.

C’est ce que je crois au plus profond de moi-même, par le Saint-Esprit qui me l’a enseigné.
Le pain et le vin symbolisent la vraie communion, celle faite en Christ, c’est le fils de l’homme, incarné, alors.
Oui on peut le dire aussi, la Cène, (lorsque nous brisons notre corps et buvons le sang de Christ par nos sacrifices et souffrances vécues pour lui), par elle nous devenons, nous épousons ce qu’il est et ce qu’il représente : le fils de l’homme. Mais attention, si nous prenons ces symboles sans s’examiner soi-même, nous rejetons le fils de l’homme.
Le fils de l’homme révèle un nouveau corps glorieux où se rassemblent les saints en Christ. Rejeter le fils de l’homme c’est donc rejeter Jésus-Christ et ses saints formant le trône.
Que la révélation de notre Seigneur tout puissant éclaire ses enfants pour que tous, nous devenions participants à sa gloire.
Amen

dimanche 2 septembre 2018

À CEUX QUI CONDAMNENT…

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Par Éric Ruiz

Mon thème aujourd’hui : le jugement, la condamnation.

Pourquoi parler encore du jugement et de la condamnation ?
Pourquoi ce leitmotiv, cette répétition, alors que cela devient de plus en plus fréquent dans mes messages, comme une sorte d’obsession ?
Y-a-t-il encore de nouvelles choses à dire ?

La réponse je l’ai eu d’abord dans mon corps, sans que je le sache, et ensuite la révélation s’est faite en écrivant mon message.
Alors premièrement dans mon corps : Bizarrement c’est par la douleur et la maladie que dimanche dernier, dans la nuit (et je n’ai jamais vécu cela auparavant), un germe contenu dans mes aliments est venu attaquer mes intestins, provoquant une intoxication (conséquente, puisque j’ai dû être hospitalisé).
Là aussi, impossible de savoir quel aliment en était la cause. Nous avions tous mangé la même chose ce soir-là et j’étais le seul atteint...mystère.

C’est ma femme qui : me voyant plier en deux et recherchant mon souffle me dit d’un ton ironique : « Voilà tu sais maintenant ce que ressens vraiment une femme enceinte ».
C’est vrai j’avais des bouffées de chaleur, des pertes de sang, des contractions abdominales douloureuses et une respiration haletante.

Mes amis, mes frères et sœurs, nous sommes dans les derniers moments, c’est la dernière heure, ce sont les douleurs de l’enfantement ; C’est le jour grand et redoutable de l’Eternel !
C’est ce que Dieu me dit à travers cette attaque.

Le temps de la préparation va s’achever et le jugement va tomber, c’est imminent.
De cet accouchement va se manifester la gloire de Dieu par ses fils, son Épouse.
Esaïe 66 :8 :…A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ».
Romain 8 :22 : « Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. Car c'est en espérance que nous sommes sauvés ».

Mais dans l’immédiat, revenons au thème du message, laissons de côté cette espérance imminente et voyons pourquoi maintenant le fait de condamner est grave ; Et comment le fait de condamner montre-t-il un jugement ?

Les personnes qui ont pris l’habitude de condamner se jugent elles-mêmes.
Ce sont leurs propres actes qui vont alors les trahir.
Le fait de répéter et de multiplier les actes religieux démontrent le niveau de condamnation qu’exercent ces personnes.
Et elles condamnent des innocents.
J’ai bien dit : des innocents, vous allez voir par la suite, pourquoi.

La règle est pourtant évidente plus on cherchera des lois pour plaire à Dieu plus on s’enlisera dans une attitude à condamner (des lois : Vous savez le fameux : « il faut que » il faut faire ceci, il faut faire cela).

La Bible parle de lois mais aussi de sacrifice, (donc plus on fera de sacrifices pour plaire à Dieu, plus on condamnera)
Or, nous savons bien, que le sacrifice de Caïn déplut au Seigneur. Et lui, c’était clair: il condamnait son frère Abel, à tel point qu’il a fini par l’assassiner.

Jésus le rappelle en Matthieu 12:7: 
« si vous saviez ce que signifie : je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents ».
Ici, il faut bien peser chaque mot et réfléchir sur leur sens réel. C’est cela méditer.
« Prendre plaisir à la miséricorde » : c’est la voie par excellence qui conduit à la vraie adoration, celle de sauver des innocents, et pas de les condamner.
Pourquoi Jésus parle-t-il d’innocents ici, alors qu’il n’y a que des coupables, puisque tous sont pécheurs et privés de la gloire de Dieu, au départ?
Parce que ceux qui condamnent le font sur des croyants qui exercent une vraie piété, un sacrifice louable.
Il faut encore renverser les fausses traditions, mais cette voix (celle de prendre plaisir à la miséricorde) ne s’obtient pas dans la louange avec la bouche ou dans l’étude assidue de la Bible.
Ça ce sont encore des manières de vouloir se laver de ses fautes, sans s’en détourner.

Jésus de Nazareth disait la même chose à son époque : relisez le contexte de Matthieu 12. Jésus dénonçait ceux qui ne juraient que par le Temple (ils idolâtraient le lieu comme la fonction, d’ailleurs); et Jésus leur disait alors : »...je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple » (pour ceux qui l’écoutait c’était un vrai blasphème de dire cela).

Jésus dénonçait aussi ceux qui ne juraient que par le Sabbat ; et Jésus leur répliquait: « le Fils de l’homme est maître du Sabbat ».

Croire que l’on se rapproche de Dieu parce que l’on prie au moins 3 fois par jour, ou que l’on passe son temps dans la lecture et l’étude des Saintes Ecritures, donc que l’on sacrifie beaucoup de temps pour le Seigneur (comme une offrande agréable), n’est qu’une fausse purification.

La connaissance de Dieu ne s’obtient pas (je l’avais déjà répété) de cette façon-là.

Pourtant le prophète Osée semble nous dire que la connaissance de Dieu est ce qui s’oppose aux holocaustes.(Osée 6:6): « j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. »
Alors voilà : ceux qui recherchent la connaissance de Dieu par la voix humaine, ne s’attachent qu’à la connaissance de l’arbre du bien et du mal: la sagesse par le savoir.

Rappelons-nous que le chemin qui mène à cette connaissance n’est pas à prendre avec modération, ou de temps en temps ; il est interdit, formellement interdit, c’est le pire de tous les chemins, il mène à la perdition.
C’est même l’unique interdit de Dieu au départ.
Dans le jardin d’Eden, c’est l’arbre qui se trouvait au milieu et dont les fruits étaient très séduisants.
La consommation de cette connaissance n’a amené que la mort comme transformation.

Alors attention, je n’ai pas dit qu’il faut rester ignorant de tout, mais mettre sa confiance dans le savoir humain, c’est déjà idolâtrer un autre Dieu.
Là aussi c’est un cheminement plus subtil que l’on pense.
On peut accéder à tous les savoirs, sauf qu’il y a deux chemins et beaucoup s’égarent sur le mauvais chemin pensant prendre le bon.
Je sais aussi que j’étonne beaucoup en disant cela, mais rechercher Dieu en priant souvent ou en lisant sa bible continuellement, cachent le plus souvent une séduction charnelle et non un besoin de communion spirituelle vraie.

En fait vous remarquerez que la frontière est étroite.

Ceux qui s’adonnent à la prière et à la Bible sans en faire étalage, sans se comparer aux autres, montrent où se trouvent leurs intentions, leur cœur.
Pour les autres, leurs actes religieux, leurs servent de marchepied et d’épée. Ils culpabilisent celles et ceux qui s’y adonnent moins et rabaissent ceux qui manquent d’intelligence pour la comprendre.
Ils cherchent toujours à comparer leur niveau de spiritualité avec les autres, en racontant tout ce qu’ils font ou tout ce qu’ils ont déjà fait pour Dieu.

Proverbes 21 :2 « Un homme croit que tout ce qu’il fait est juste, mais Dieu seul, pèse les cœurs »
Là aussi, Dieu pèse toujours la lourdeur de nos pensées, comme celle de nos faits et gestes. Et il tient en horreur les balances fausses.
Lévitique 19:36: «  vous aurez des balances justes, des poids justes »
Deutéronome 25:13: « tu n’auras point dans ton sac deux sortes de poids, un gros et un petit »
Proverbes 11:1 : «  la balance fausse est en horreur à l’éternel. »

LA BALANCE

La balance est ici apparentée à un instrument de mesure qui est composée de deux plateaux suspendus à un fléau qui s’équilibrent par l’équité. Pour avoir l’équilibre parfait vous devez mettre le même poids de chaque côté, sur chaque plateau.

Cette balance: C’est un symbole très utilisé en comptabilité, mais pas seulement dans la justice aussi; elle est le grand symbole de l’égalité et de l’impartialité du juge.
C’est Jésus-Christ, notre juge et comme je l’ai dit dans mon premier message de l’année 2018 : en choisissant le juge plutôt que le roi, nous savons que ce choix implique notre propre responsabilité.
Cela engage un changement d’attitude personnel, pour que notre intégrité soit bien réelle et que notre balance soit juste ;
Proverbes 21 :3 « Faire ce qui est juste et droit, est une chose que l'Eternel aime mieux que des sacrifices ».

Alors sacrifice ou justice, que choisissons-nous personnellement ?

Car ce choix est important, nous savons que c’est pour ce jugement-là que Christ revient en premier (il juge nos actes de sacrifice et nos actes de justice).

Alors, faire croire que l’on est important, donc que l’on pèse lourd, par ses actes saints (comme placer haut la sainte prière, ou la sainte Bible dans sa vie), alors que sa piété est bien légère, c’est avoir une balance fausse avec des poids lourds et légers… lourds dans l’apparence et légers dans la réalité).

Dieu sait très bien, qui est Abel, et qui est Caïn, avant même leur sacrifice. Leur offrande n’est en fait qu’une démonstration de leur cœur, que Dieu connaît bien avant.
Dieu sait très bien qui se croit juste et qui se croit pécheur.

Une question :
Abel se croyait-il juste en montrant son offrande ?
Non, il se voyait pécheur et c’est pour cela qu’il ne condamnait pas son frère Caïn, qui était comme lui, pécheur ; Et c’est pour cela que lui et son sacrifice furent agréables à Dieu. Son sacrifice a montré le même poids que celui de son cœur c’est pourquoi sa balance était juste.

Caïn, par sa balance fausse, restait esclave du péché, tandis qu’Abel, lui, s’en libérait.
C’est là, sur cette frontière, que se fait la justice de Dieu: entre l’esclavage et la liberté.
Cette frontière nous montre quoi exactement?
Elle nous montre deux alliances. Et là je reprends les mots de Paul dans Galates 4 :22
«  il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances.
La frontière montre l’alliance de la chair : l’esclavage d’un côté ; et l’alliance de l’Esprit de l’autre : la liberté.

C’est cette frontière, cette justice qui a abouti à la diaspora, à la dispersion du peuple d’Israël et à son esclavage.
Lisons le contexte de cela dans Ezéchiel 11:10-11 :
« J'exercerai contre vous mes jugements. Vous tomberez par l'épée, Je vous jugerai sur la frontière d'Israël, Et vous saurez que je suis l'Eternel. La ville ne sera pas pour vous une chaudière, Et vous ne serez pas la viande au milieu d'elle: C'est sur la frontière d'Israël que je vous jugerai. » 

Ici, dans ce que l’Esprit saint annonce par la bouche de son prophète Ezéchiel, le jugement est clair et il est prononcé deux fois pour bien insister sur ce lieu qui est la frontière.

Quel en est le sens ?

 Eh bien, tous ceux (croyants authentique comme ceux qui se disent croyants) faisant parti du peuple d’Israël seront jugés à l’extérieur de chez eux. Ils sortiront (employons même un mot plus fort, ils seront expulsés) de la ville d’où ils ont évolué et recevront alors leur jugement.

Pour nous aujourd’hui, Israël est l’Eglise des nations puisque le chandelier est passé aux nations ; donc les disciples, comme les faux oints sortent de l’Eglise locale (la ville) devenue une fournaise, un lieu de morts, pour recevoir leur jugement.

Quel jugement ?

C’est la balance de la justice, c’est elle qui les jugera. Tous les faux oints verront alors leur idolâtrie, leur supercherie et leur imposture.
C’est cela la frontière d’Israël, ce sont les indices qui permettent de reconnaître deux territoires : le territoire d’un Israélite et le territoire de l’étranger, celui d’un disciple du Seigneur, ou celui d’un serviteur méchant et paresseux qui cache son talent, plutôt que de le faire fructifier. D’ailleurs, ce dernier serviteur préfèrera garder ses idoles, continuer à condamner, plutôt qu’à exercer la justice.

Quand on lit la suite d’Ezéchiel, au verset 12, il est écrit :
« vous saurez que je suis Yahvé dont vous n’avez pas suivi les ordonnances et pratiqué les lois, mais vous avez agi selon les lois des nations qui vous entourent ».
On saura, et cela sans équivoque possible, qui n’a pas pratiqué ce qu’il enseignait ou qui n’a pas pratiqué la loi la plus importante : celle de l’amour « aimez-vous les uns les autres comme je vous aimé ».
Ils ont au contraire regardé à ce qui se faisait autour d’eux.
Aujourd’hui regarder autour de soi, prendre la loi des nations, c’est s’inspirer du paganisme grec et romain ; c’est cette forme d’antichrist qui est rentrée dans l’Eglise et qui sera jugée à travers eux.

La suite du chapitre 11 d’Ezéchiel aux versets 20 et 21 en vient aux mêmes conclusions :
Pour les uns : «  ceux qui observent et pratiquent mes lois ; ils seront mon peuple ; Et je serai leur Dieu », mais pour les autres, « ceux dont le cœur se plait à leurs idoles et à leurs abominations, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur l’Eternel ».

Alors l’enfantement dans tout cela ?
Eh bien curieusement, sa réalisation ressemble sur bien des points au jugement de la frontière d’Israël.

L’accouchement ne donne pas que la vie, à un nouvel être.
Il sert aussi a expulsé loin du corps ce qui était au début indispensable à la croissance du fœtus, qui constituait son nid intra utérin, sa ville si vous voulez (pour faire référence à la prophétie d’Ezéchiel) et qui ne l’est plus une fois la naissance réalisée.
Le placenta, (comme la ville, l’organisation religieuse) cet organe utile est devenu vil et sans intérêt et il est éliminé, jeté comme un déchet.
Et un être nouveau apparait coupé de ce cordon ombilical qui le maintenait prisonnier de cet univers.
Tout cela bien-sûr est une image, une allégorie, mais qui nous montre bien la frontière où est jugé Israël, cette balance faussée par la contradiction de celle ou de celui qui espère en Dieu, qui compte sur sa délivrance, mais qui d’un autre côté rend le mal.

Et voici comment nous réagirons (ceux qui naîtront ainsi, qui naitront de la femme libre) :

Esaïe 66 9-14 (entre parenthèse : dernier chapitre, la fin de l’histoire du croyant se termine comme elle a commencé, par une naissance).

« Ouvrirais-je le sein maternel, Pour ne pas laisser enfanter? dit l'Eternel; Moi, qui fais naître, Empêcherais-je d'enfanter? dit ton Dieu.
Réjouissez-vous avec Jérusalem, Faites d'elle le sujet de votre allégresse, vous tous qui l'aimez; Tressaillez avec elle de joie, vous tous qui menez deuil sur elle;
Afin que vous soyez nourris et rassasiés du lait de ses consolations, afin que vous savouriez avec bonheur la plénitude de sa gloire.
Car ainsi parle l'Eternel: Voici, je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé, et vous serez allaités; Vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux.

Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai; Vous serez consolés dans Jérusalem, vous le verrez, et votre cœur sera dans la joie, Et vos os reprendront de la vigueur comme l'herbe; L'Eternel manifestera sa puissance envers ses serviteurs, Mais il fera sentir sa colère à ses ennemis.».
Amen
Seigneur, je te prie, c’est vrai que ce message réveille ceux qui se voyaient justes par leurs offrandes et qu’ils changent leurs poids légers par des actes d’amour délibérés, faits sans calcul.
Pour les autres, que leurs prières faites par leurs soupirs (dans cette longue attente) intercèdent, par l’Esprit, auprès de celui qui sonde les cœurs, pour les fortifier tous en retour.
Amen