447
Par Eric Ruiz
L’esprit de divination est partout.
Je lisais un article d’un journal relatant que les réseaux sociaux montrent de plus en plus de gens qui cherchent à contrôler la date de la naissance de leur enfant pour qu’il naisse lors d’un signe astrologique favorable.
Le but est que le caractère de leur enfant
soit compatible avec le leur et avec la tendance du moment.
Est-ce mal de penser ainsi ? Après tout, c’est juste vouloir mettre plus de chances de son côté pour que les choses se passent bien avec son enfant ? Pourquoi y voir nécessairement du mal ?
Eh bien, parce que la séduction est là cachée
derrière l’envie de maitriser, de contrôler sa vie et bien-sûr celle de pouvoir
choisir non seulement le sexe de son enfant, mais si possible tout ce qui sera
visible de lui (ça va de la couleur de ses cheveux jusqu’à ses traits de
caractère).
Ce grand pas en avant vers l’astrologie, les pratiques divinatoires vient alors comme une évidence.
Après tout, pourquoi devrait-on être soumis et dépendant à un environnement qui peut devenir hostile, alors qu’on nous propose de le contrôler pour mieux appréhender l’avenir ? N’est-ce pas là une source de progrès social ?
Bien sûr, la réponse d’un croyant de la Bible
dira que c’est une pratique interdite. C’est une abomination devant Dieu. Il
aura raison.
Et il citera, par exemple Deutéronome
18 :10 :
« *Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, 11d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. 12Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Eternel, ton Dieu. 14Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Eternel, ton Dieu, ne le permet pas. ».
*Ici, je me suis posé la question pourquoi mettre en parallèle le fait d’exercer la divination avec le fait de passer son fils ou sa fille par le feu. Quelle relation pouvait-il exister entre d’une part le sacrifice d’enfants et d’autre part, la pratique divinatoire ?
La réponse est que la pratique divinatoire amènera systématiquement au sacrifice d’enfants.
Mais, me direz-vous à juste titre : le
sacrifice d’enfants, cela ne se fait plus ou rarement, uniquement dans
des coins reculés d’Afrique par des sorciers vaudous, ou par de vielles tribus
ancestrales.
Des enfants naissants avec des particularités différentes des autres sont identifiés comme une malédiction. Ils sont alors condamnés à mort.
Or, dans nos sociétés dites modernes, (hormis l’horrible trafic d’enfants pour dons d’organes) la condamnation n’attend pas la naissance, puisque c’est le fœtus qui est tué dans le ventre maternel par le moyen de l’IVG.
La Bible le dit en filigrane, les nations ont cet
esprit à vouloir choisir par elles-mêmes leur avenir (et pas seulement), elles
veulent choisir les peuples composant cet avenir.
L’astrologie, comme toute pratique divinatoire sert à l’homme pour justifier ses propres choix, afin de les rendre cohérents. Ces choix, même s’ils sont métaphysiques, rassurent ceux qui pensent acquérir encore plus de liberté d’action.
Ils pensent agir pour leur bien et le bien
collectif ; et ils vont même inconsciemment penser échapper à une
malédiction naturelle ne sachant pas qu’ils s’attirent une malédiction encore
plus grande.
Eh oui, pensant par exemple qu’un enfant non désiré à de grandes chances d’être malheureux, ils pensent qu’il vaut mieux dans ce cas, choisir d’interrompre volontairement sa grossesse. Mais ils ne savent pas ce qu’ils font, ils ne mesurent pas la portée de leur acte.
Quant au croyant, lui il se croit protéger et béni parce qu’il ne consulte pas son horoscope ou qu’il ne va pas interroger un astrologue et qu’il ne pratique pas l’avortement, en tous les cas il ne fait plus ces choses.
Mais examinons bien ce que nous dit Deutéronome 18 : les enchanteurs, les magiciens, les pronostiqueurs (version Martin), les diseurs de bonne aventure, ou ceux qui invoquent les morts ont tous un point commun, c’est qu’ils vous prédisent votre avenir ; c’est qu’ils font office de prophète pour vous.
Deutéronome 18 : 10 aurait pu commencer par : qu’on ne trouve personne parmi vous qui se fasse passer pour un prophète, alors qu’il est animé d’un mauvais esprit. Qu’on ne trouve aussi parmi vous personne qui les consulte.
Le péché de cette loi est de mettre sa confiance dans ce que nous dit un homme ou une femme plutôt qu’en Dieu, et même si cette personne prétend agir selon Dieu.
Dans les faits, cette confiance maléfique
produira aussi des sacrifices d’enfants.
Dans le sens ou des enfants, nouveau-nés de
Dieu seront mis à l’écart et traités comme des païens. Car spirituellement se livrer à d’autres dieux c’est trier soi-même le
peuple saint… en prophétisant un avenir béni pour les uns et un avenir maudit
pour les autres.
Les nouveau-nés spirituels auront une croissance avortée par un enseignement et des prophéties fausses.
Lisons la suite de Deutéronome 18 afin de bien
comprendre le contexte de la loi.
« 15L'Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre
tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez! 16Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Eternel, ton
Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais: Que je n'entende plus
la voix de l'Eternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. »
J’arrête un moment la lecture, pour souligner que ce verset
16 nous montre pourquoi Dieu a suscité un prophète, mais aussi à quel moment il
le fera toujours ; Au moment où la
maladie est devenue incurable, au moment où la fournaise a atteint son
degré de chaleur maximal (que je ne voie
plus ce grand feu). C’est le
moment où l’épreuve atteint son degré le plus haut ; Au moment où le
croyant aveuglé cherche des réponses claires sur ce qu’il doit faire pour
échapper à la mort (afin de ne pas
mourir.).
Ce verset 16 renvoie directement au livre de l’Exode chapitre
20, verset 19 « ils
dirent à Moïse: Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que
Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. »;
Et au verset 20 Moïse donne le sens de cette
crainte : « Moïse dit au peuple: Ne vous effrayez
pas; car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu, et
c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne
péchiez point ».
Donc, le prophète a été élu de Dieu et le remplace pour susciter une crainte moindre, certes, mais toutefois pour que le peuple prenne au sérieux le fait de
se séparer du péché.
Revenons au chapitre 18 du Deutéronome :
17L'Eternel me dit: Ce qu'ils ont dit est bien. 18Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 19Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte ».
Donc, fidèle à sa doctrine, Dieu vient par un
prophète, animé du Saint-Esprit, nous délivrer de nos malheurs, mais sans pour
autant choisir à notre place.
Il nous tend le bien et le mal.
Il nous demande de choisir le bien afin de
vivre ; et le bien : c’est d’écouter Dieu quand il parle à travers la
bouche ce celui qu’il a envoyé.
Mais il nous avertit que les imposteurs, ceux
qui viendront vers le peuple déguisé en apôtre de Christ ou en prophète
périront.
« Mais le prophète qui aura l'audace
de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou
qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. ».
Quand on lit son horoscope, quand on écoute
un diseur de bonne aventure, quand on invoque les morts, et même quand on croit
un faux apôtre de Christ, qui prend à la légère le péché… on écoute quelqu’un
qui parle au nom d’autres dieux. On se lie alors avec sa malédiction.
Deutéronome, n’est pas un livre comme les autres ; ce nom vient
de l’hébreu « Ibchah » qui veut dire viande abattue.
Ne tournons pas autour du pot, il s’agit bien
de faire périr la chair, d’abattre notre
chair. C’est le thème principal des
annonces d’un prophète de Dieu ; et c’est ce mot Deutéronome qui vient
terminer ce chapitre 18.
Le prophète n’a pas été oint pour vous dire
que dans un mois une grosse somme d’argent va venir vous bénir, ou pour vous
forcer à faire les bons choix qui vont se présenter à vous pour que vous soyez
heureux.
Il vous dit : « si vous vous moquer de ce que je dis, c’est Dieu alors qui parlera directement ; et là, ce sera la terreur ».
Maintenant, comment connaître si le prophète dit vrai ?
Le verset ne dit pas les choses ainsi.
Le verset 21 le dis de cette
manière : » Et si tu dis dans ton cœur: Comment
connaitrons-nous la parole que l'Eternel n'a pas dite? » « Si tu
dis dans ton cœur …» :
c’est une question que l’on se pose intimement, à soi-même et pas au sein d’un
collectif. Parce que beaucoup autour de nous ne se la pose même pas.
Ils ont élu prophète celui ou celle qu’ils pensent avoir
choisi ou qu’ils croient que Dieu a mis sur leur chemin.
Donc se poser la question s’est déjà un premier pas vers la vérité, car tous n’ont pas soif de vérité. Beaucoup préfèrent nier la réalité, car elle fait peur. Elle nous rend responsables ; et la zone de confort incite toujours à rester dans une place où nous n’avons pas à choisir, parce que le groupe et son chef a fait le choix à notre place.
Alors, bien-sûr , il y a le verset 22 « Quand
ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole
que l'Éternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite:
n'aie pas peur de lui ».
Un prophète de Dieu annoncera inévitablement
des malheurs à venir.
Relisez dans la Bible la vie des prophètes. Ils
réveillent violemment un peuple qui s’est endormi et qui s’est laissé séduire.
Un peuple qui s’est détourné de la vérité et qui est devenu adultère.
On est loin de la Bible « porte-bonheur » qu’on étale comme un talisman magique sur sa table de
chevet.
La bonne nouvelle du salut passe
inévitablement par un temps de crainte et d’effroi.
La mort, qui est prédite ici par des croyants vénérant plusieurs dieux, c’est un avertissement solennel prophétisé par des prophètes.
Et, Jésus-Christ n’est pas venu en disant le
contraire : « n’ayez pas peur, j’ai porté ce péché à la croix, il ne
vous arrivera rien, je vous aime d’un amour inconditionnel ».
Non, son amour a des conditions. Et des
conditions qui ne sont plus remplies par les croyants de la Bible.
Le nier, c’est annoncer un avenir béni qui
n’existera pas ; un enlèvement qui n’aura pas lieu.
Et les rites et les traditions religieuses ne pourront rien.
Lisons une prédiction fondamentale de Jésus de Nazareth qui pourrait faire penser à de la voyance entourée d’un voile de mystère.
Matthieu 24 29 « Or, aussitôt après l'affliction de ces jours-là, le soleil deviendra obscur, et la lune ne donnera point sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les vertus des cieux seront ébranlées ».
Nous sommes dans ce temps d’un dérèglement
astral, un temps de jugement précis annoncé par Jésus-Christ où les devins
règnent ; et le jugement commence par la maison de Dieu.
Un prophète doit recevoir l’interprétation juste de ce verset ; Qui commence par le nom de l’apôtre Matthieu : « don de Dieu »
Même les numéros du chapitre et du verset
annoncent la vérité.
Le chapitre 24, est un nombre dévoilant la qualité du prophète et le prix à payer pour sa consécration ; Tandis que le numéro 29 du verset nous dit que les choses cachées sont révélées et en particulier le mal est dévoilé ; et c’est par une trompette que nous sommes avertis.
Donc, c’est par le don de Dieu, par la bouche
d’un prophète qui annonce des choses cachées que nous devons savoir… Mais
savoir quelles choses précisément ?
…Ce que signifie le mystère qui entoure ce soleil obscur, cette lune noire, ces étoiles filantes, et ces vertus abattues ; tout cela afin de savoir d’où provient le mal, d’où vient ce temps de ténèbres qui nous arrive.
On ne peut chasser son ennemi si on ne le
connait pas auparavant et si on n’a pas conscience d’être soi-même dans le
combat ;
Sinon, qui verra le signe du fils de l’homme
dans le ciel ?
Frappés d’aveuglement, ils verront un autre
signe, un autre présage.
Et quand la
grande puissance et la gloire du fils de l’homme sera là, alors il y aura pour beaucoup, un effondrement
moral « 30 …toutes les Tribus de la terre se
lamenteront en se frappant la poitrine… ».
Quand on se frappe la poitrine c’est qu’on s’en veut, c’est que l’on regrette amèrement de n’avoir rien vu venir. Et la question « pourquoi je n’ai rien vu venir ? » arrivera trop tard. Il fallait réagir avant.
Je vais être encore plus clair : Quel est le sens profond de ce bouleversement climatique ? Quel est le sens de ce déchainement de violence, de révolte, de haine partout sur la planète ; de ces épidémies, de ces maladies incurables, de ces sociétés qui vacillent, de cette pollution touchant le moindre atome de ce monde, de tous ses enfants sacrifiés sur l’autel du progrès ?
Dans ces temps troubles, nous n’avons pas besoin de devin
mais de prophète de Dieu.
Choisir les devins : c’est la voix facile, le chemin
large et spacieux que la très grande majorité préfère prendre, parce qu’ils
aiment écouter des fables, entendre des choses rassurantes sur leur avenir. Ils
préfèrent la question : « Anne, sœur Anne ne vois-tu rien
venir ? » à la question que les disciples posèrent en particulier à
Jésus : Matthieu 24 :3 « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il,
et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » ;
Ce n’est pas anodin que Jésus répondit en tout
premier : « Prenez garde que personne ne vous
séduise ». Ne parlait-il pas là du règne des devins,
des pronostiqueurs comme au temps de Moïse ?
Le prophète de Dieu n’est pas entendu, la preuve :
c’est que l’angoisse qui grandit sur terre montre que Dieu effraye au plus haut
point.
Alors distinguer le devin du prophète est crucial pour la
vie de chacun, et c’est une affaire personnelle.
Amen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire