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Par Eric
Ruiz
Paran que l’on trouve onze fois cités dans la Bible ; 11 comme pour nous dire qu’il y a des ouvriers de la onzième heure qui y seront sanctifiés.
Mais, comme tout ce qui est naturel se retrouve dans le spirituel, nous savons maintenant que la grotte et le désert prennent leur source (si on peut dire), dans le recueillement solitaire, tel un moine cloitré comme un ermite, cherchant au fond de sa grotte, au fond de lui-même, la sanctification.
Nous devons dans ce lieu ingrat, ce lieu de solitude, ce lieu sec et aride de notre cœur, chercher la paix et arracher les racines d’amertume qui s’y trouvent et qui nous empêchent de pardonner, pour aimer.
Ce n’est pas un hasard non plus, si c’est dans ce lieu (Paran) que Moïse planta sa tente avec les enfants d’Israël, juste avant d’aller explorer le pays de Canaan, la terre promise.
Le livre des Nombres, au chapitre 13 (le nombre de la justice) nous dévoile dans les détails, les circonstances de cette expédition : de la préparation, à sa réalisation, jusqu’à son retour.
Vous allez
voir, l’histoire de cette épopée biblique est remplie de pédagogie, pour nous
instruire sur la grâce divine.
Le texte
ne nous dit pas combien de temps les enfants d’Israël campèrent dans cette
partie du désert, mais en tous les cas, le temps de l’épreuve a été suffisamment
long pour se préparer ; Car la tache de Moïse n’était pas facile.
Il avait
dû auparavant contenir une vague de contestation, de mécontentement quasi
généralisée.
La colère
de Dieu tomba sur le peuple qui réclamait de la viande à la place de la manne ;
et la colère de Dieu tomba aussi sur Aaron et Marie qui répandaient des
calomnies sur Moïse. Mais à un moment donné le temps de Dieu arriva et l’Eternel
parla à Moïse pour qu’il envoie des éclaireurs monter et explorer le pays de
Canaan.
Moïse commença donc par sélectionner les chefs de chaque tribu des enfants d’Israël : Un chef par tribu.
Ce n’est
pas ce qu’ils y ont vu de l’autre côté de la frontière qui est important, mais
c’est leur retour qui est très significatif ; le retour des 12 chefs de
chaque tribu à Kadès (Kadech)
dans le désert de Paran.
En fait, ce qu’ils vont raconter chacun de leur périple, montrera leur niveau de sanctification, celui qu’ils avaient acquis dans le désert avant de partir.
Moïse leur avait dit de la part de Dieu que cette terre était celle que L’Eternel leur avait promise, là où coulent le lait et le miel, là où les fruits sont abondants et de grandes qualités.
Mais, l’esprit
de rébellion était toujours présent, car mis à part Josué, fils de Nun de la
tribu d’Ephraïm et Caleb, fils de Jephunné de la tribu de Juda, tous
rapportèrent que le peuple adverse était puissant, des géants y régnaient et
les villes fortifiées étaient très grandes, et qu’ils allaient à coup sûr s’y
casser les dents.
Bref, ils furent effrayés par l’adversaire. Et ils murmurèrent encore, ils protestèrent à nouveau contre Moïse (en fait, ils remirent carrément en cause sa fonction de prophète).
L’enseignement
que nous donne ce passage est essentiel ; et c’est exactement la situation
que nous vivons en 2020.
Le chemin
de la terre promise, met en lumière… une grande tribulation. Et cette grande tribulation
a pour but de révéler les cœurs.
La tribulation révèle les sanctifiés, ceux qui sont vraiment d’Israël ; en fait elle pose sa lumière sur le petit groupe de sanctifiés que formeront ces ouvriers, ces guerriers de la dernière heure.
Deux
hommes seulement, se sont sanctifiés dans le désert de Paran [Paw-rawn’], les
autres ont gardé leur amertume et leur mauvais cœur.
Moïse avait vu la consécration de Josué bien avant, dès sa jeunesse (Nombre 11 :28) puisque c’est lui qui changea son nom de Hosée en Josué.
En
changeant son nom, Moïse officialise le fait que Dieu délivrera maintenant par
Josué.
Moïse
avait vu son successeur, puisque Josué c’est celui qui délivre, qui sauve,
c’est l’hébreux Yehoshua, « l’Eternel est salut », la même étymologie
que Jésus, Yeshua. Il n’y a pas une grande différence entre les deux noms
(Hosée et Josué) vous en conviendrez, mais la syllabe Yah, abréviation de YHWH
lui confère le ministère de serviteur de Dieu. Et la différence est de taille,
puisque Josué sera oint pour conduire le peuple hébreu en Canaan.
Et pour
Caleb, alors ?
« Et Caleb (Nombre 13, verset 30) fit taire le peuple devant Moïse, et
dit : Montons, et emparons-nous du pays, car c’est sûr nous y serons vainqueurs ».
Le courage : c’est ce qui sélectionne les hommes de foi comme au temps du juge Gédéon.
Donc, les
contestataires (les chefs des 10 autres tribus) auraient dû se rappeler aussi
l’ancienne prophétie de Jacob-Israël pour Ephraïm que l’on peut lire
dans Genèse 48:
Lorsqu’il prophétise que : « son frère cadet (Ephraïm) sera plus grand
que lui (Manassé), et que sa postérité deviendra une multitude de nations… Et
il mit Ephraïm avant Manassé.»
Eh oui, Josué est de la tribu d’Ephraïm ; n’arrive-t-il pas devant Manassé qui n’a pas le courage d’aller combattre les habitants de Canaan?
Et Caleb, ne vient-il pas de la tribu de Juda,
n’est-ce pas « celui qui reçoit
la louange de ses frères… celui qui revient du carnage… et qui met sa main sur
la nuque de ses ennemis », (exactement comme l’a prophétisé Israël sur
Juda) ?
Alors pourquoi sont-ils encore si incrédules,
alors que Moïse ne fait que de répéter leur avenir qui a déjà été dicté par
Jacob-Israël ?
Nous en avons la certitude maintenant, mais Dieu savait que Juda et Ephraïm seraient les seuls unis dans le même combat, parce qu’ils avaient un cœur humble et qu’ils se sont vraiment sanctifiés dans le sac et la cendre.
Les
autres n’ont pas voulu comprendre que ce passage de frontière vers la terre
promise, était comme la Pâque (Pessah
qui signifie passage, ou encore sacrifice) et qu’ils devaient se libérer
du levain, sacrifier leur orgueil pour passer en terre promise.
Le retour des chefs des tribus se sont faits
précisément à Kadès (Kadech). Kadesh : lieu qui signifie « saint,
consacré ».
Seuls, Josué et Caleb ont montré par leur
parti pris pour Moïse, qu’ils étaient bien saints et consacrés.
Et beaucoup plus tard, le
prophète Ezéchiel le rappellera dans sa prophétie : « Ainsi
parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la
main d'Ephraïm, et les tribus d'Israël qui lui sont associées; je
les joindrai au bois de Juda, et j'en formerai un seul bois, en
sorte qu'ils ne soient qu'un dans ma main. ».
Donc Caleb et Josué, ou Juda et Ephraïm ne formaient plus
qu’une entité dans la main de Dieu, un seul bois.
Caleb, dont le nom signifie « chien » était sans doute aussi fidèle que cet animal envers Josué (envers qui il avait décelé l’homme consacré) et devait le suivre comme son maître. Ce qu’il disait il le disait aussi, ce qu’il faisait il l’imitait à son tour.
Alors pour nous, ce que nous enseigne l’expérience de Kadès (Kadech) : c’est surtout comment entrer en terre promise, comment entrer dans le royaume de Dieu, sans y être refoulé.
Kadès (Kadech) est une ville frontalière située
entre Edom et Juda, entre l’incrédule et l’homme de foi. Il y a un rendez-vous
divin sur ce lieu ; un rendez-vous à ne pas manquer.
Si lors de ce rendez-vous notre préparation ne vise pas une
vraie consécration ; si la solitude, le retour sur soi-même n’efface pas
l’amertume, nous refuserons alors les tribulations à venir.
Nous refuserons d’être ces ouvriers de la dernière heure
qui vont travailler dans la vigne du Seigneur.
Les géants de Canaan nous montreront alors un visage de
démons prêts à nous engloutir.
L’épreuve à venir sera trop forte pour un peuple incrédule, qui n’aura pas placé sa foi sur la parole révélée comme au départ, mais qui aura placé sa foi sur ses propres forces, donc sur un dieu étranger.
Kadès (Kadech) est un lieu terrible où éclate un jugement. Un lieu où l’on pleure sa défaite en réalisant son manque d’obéissance à la parole de Dieu ; comme un lieu, aussi, où l’on conteste, où l’on se dispute avec le droit divin et c’est un lieu où l’on meurt (c’est là qu’est décédé Marie sœur d’Aaron) ; mais… c’est aussi un lieu où l’on proclame la victoire face à un ennemi redoutable, parce que la parole demeure en soi.
Psaumes 29 :8 : « La voix de l'Eternel fait trembler le désert; L'Eternel fait trembler le désert de Kadès. ».
Quand Dieu parle, quand il sonne de la trompette, tout être
vivant devrait s’agenouiller pour prier, s’abaisser dans l’humilité en
méprisant ses passions et ses désirs charnels.
Il devrait comme l’indique David dans le Psaume 29 « se prosterner devant Dieu avec des
ornements sacrés ». Quels sont ces ornements sacrés ?
Le parfum de la repentance, la saveur du sacrifice, la
douceur de l’humilité.
David finit son Psaume 29 par au verset 11 : « L'Eternel donne la force à son peuple ».
N’est-ce pas cette force qui a manqué aux 10 chefs des
tribus revenant de Canaan ?
Ils manquaient de force, car plutôt que s’abaisser en entendant la voix de Dieu, ils se sont retournés contre la voix, ils se sont opposés à la parole de Dieu, en l’apostrophant, sans égard, ni respect. Alors, ils se sont eux-mêmes jugés incapables, et le résultat…
Voyons la
réalité :
Deutéronome 32 :51 « parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d'Israël, près des eaux de Meriba (dispute), à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m'avez point, sanctifié au milieu des enfants d'Israël. Tu verras le pays mais tu n’y entreras point».
Où se trouve maintenant Kadès (Kadech)
pour nous croyants dispersés dans les nations ?
C’est évident comme la nouvelle Jérusalem, ce n’est pas au
Moyen-Orient qu’il faut aller chercher ce lieu mystique, ce n’est pas non plus
dans un quelconque désert.
Mais où alors ?
Eh bien, Dieu nous amène, comme si c’était naturel, chacun vers notre lieu désertique, là, où soit nous nous rebellerons contre lui, trouvant de l’injustice dans ce qu’il nous fait vivre, ou soit, là, où nous déciderons de nous abandonner en lui et d’accepter un combat qui semble perdu d’avance.
C’est ce qui arriva à Agar, servante d’Abraham.
Maltraitée par Sara, parce qu’elle portait l’enfant
d’Abraham, Agar fuya enceinte dans le désert.
Elle arriva tout près de Kadès, précisément à l’ouest, là
où se trouvait un puit. Et un ange la visita… et étonnamment, pas pour lui dire
qu’elle avait eu raison de se rebeller, mais au contraire, pour lui ordonner de
faire demi-tour et d’aller s’humilier devant sa maitresse.
C’est après seulement qu’elle verra la terre promise : C’est-à-dire… qu’elle verra son enfant être un fils qu’elle appellera du nom d’Ismaël, qui engendrera une postérité si nombreuse qu’on ne pourra la compter,(c’est ce que lui prophétisa l’ange) mais son fils sera comme un âne sauvage, (c’est-à-dire que personne, ne pourra le domestiquer et le soumettre à des lois religieuses) et il habitera en face de tous ses frères, pas avec eux…la même destinée qu’Esaü.
Vous savez, Kadès est cité 18 fois dans la Bible (A.T). Ce nombre n’est pas un hasard. Et à ce moment-là, il m’a sauté aux yeux tout comme la date d’aujourd’hui 18 octobre ; Tout comme l’écran de ma télévision dont j’avais coupé le son pour écrire et où passait la carte de la France avec les températures maximales grossies et en relief : 18°.
18, est point de repère pour ceux qui se consacrent,
mais aussi pour ceux qui se souillent.
Le 18
marque souvent une opposition, un barrage contre les œuvres sacrées.
Il y a ce moment-là un essai de prise de pouvoir par la force, comme
un coup d’état (je pense par exemple à celui du 18 brumaire)
J’ai une
image frappante qui me parvient. C’est celle d’un camion de pompiers, qui
arrive dans un quartier populaire pour porter secours…et là il se font agressés,
caillassés, insultés.
Vous savez à la fin de l’exode des hébreux, c’était la même
situation.
Il y avait 10 chefs qui refusèrent violemment que les fils
d’Israël rentrent en Canaan ; et cela s’est répété dans l’histoire
biblique une fois, deux fois etc… il y a
eu d’autres chefs (comme des anciens et des scribes à Jérusalem), qui se sont
opposés par la suite à Pierre et à Jean
Actes 4 :18: « Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. »
L’apôtre Paul (un autre exemple)a été empêcher de visiter les croyants de Thessalonique.
1 Thessalonociens 2 :18 « Aussi voulions-nous aller vers vous, du moins moi Paul, une et même deux fois; mais Satan nous en a empêchés ».
Tiens, Satan… comment savoir si notre route est barrée par le Saint-Esprit, ou bien par Satan ?
Le Saint-Esprit avait plusieurs fois dirigé Paul vers
d’autres contrées, comme dans Actes 16 :6, lorsqu’il a un songe qui lui
montre des croyants dans le besoin ; il voit alors dans son rêve un
macédonien qui prie : « Passe
en Macédoine, secours-nous! ».
Paul alors au matin change ses plans, il décide d’aller
vers la Macédoine plutôt que vers l’Asie qu’il avait projeté au départ. Voilà
comment le Saint-Esprit oriente ceux qui lui sont soumis.
Mais ici c’est différent.
En quoi est-ce différent ?
Là aussi, le contexte de la lettre écrite aux
Thessaloniciens nous oriente vers la vérité.
Lisons 1 Thessaloniciens chapitre 2 quelques versets avant
le verset 18,
à partir du verset 15 « Ce sont ces Juifs (des judéens qui ont fait de la loi de Moise une religion) qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, nous empêchant de parler aux païens pour qu'ils soient sauvés, en sorte qu'ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre ».
Paul est très clair, il nomme ceux qui ont Satan comme
maître. Ce sont des croyants, religieux, persécuteurs qui ont fait de la
loi de Moïse une religion; ils sont sectaires, ils envoient les païens, comme
ceux qui ne croient pas comme eux en enfer, ils empêchent que la parole se
propage, (excuser moi l’expression : ils tirent sur l’ambulance), ils
créent comme avec Moïse : des eaux de Mériba (des eaux de dispute) des
divisions, des querelles.
Voilà comment satan inspirent certains, à Kadès à bloquer le chemin qui mène à la vie et à la vérité.
Paul ailleurs, (mais spirituellement, à Kadès) s’est opposé
aussi aux démons, il les chassa comme Jésus
Actes 16 :18 « Paul fatigué se retourna, et dit à l'esprit: Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même ».
Mais parfois les choses tournent autrement.
Ceux qui empêchent au Saint-Esprit de s’exprimer sont
chassés par les païens eux-mêmes sans que nous, croyants, ayons à intervenir.
Il y a bien-sûr Elie dans le 18ème chapitre du
premier livre des rois, où ce sont les gens du peuple qui de saisissent des
faux prophètes
Mais au chapitre 18 verset 18 du livre des Actes nous
lisons que : « Paul resta
encore assez longtemps à Corinthe. » Alors qu’il était persécuté par
des chefs religieux.
Le verset précèdent nous dit comment cette possibilité a pu
lui être offerte.
« tous, se saisissant de Sosthène, le chef de la synagogue, se mirent à le battre devant le tribunal, sans que Gallion ne s’en soucie »(Gallion était le proconsul romain de l’Archaïe, et c’est lui qui a rétabli l’ordre des choses, en ouvrant les yeux du peuple sur l’injustice faite à Paul et en plus sans que Paul ait eu besoin d’ouvrir la bouche, nous dit le verset 14).
Voilà encore comment dans un lieu saint, un lieu comme
Kadesh, la justice de Dieu est rendue. Le mal se dénonce lui-même en rentrant
en opposition avec ceux qui se consacrent. Ce lieu « vient séparer la lumière d’avec les ténèbres » (Genèse
1 :18) : Comment ?
simplement parce les victimes en feu tirent sur les pompiers qui viennent pour les sauver.
Paul dit une chose (sur laquelle peut s’arrêtent) dans Colossiens 4 :18 : « Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de mes liens. »
Paul est en train de dire aux Colossiens : Souvenez-vous de comment
ont été mis mes liens et comment je m’en suis séparé.
L’esprit de persécution, l’esprit de rébellion, l’esprit qui veut
fermer la bouche de la révélation a mis mes liens en voulant m’empêcher d’agir
pour Christ ; et moi-même ou d’autres ont chassé ces mauvais esprits pour
que la vie continue et que le Royaume de Dieu soit annoncé.
Voilà ce que Paul voulait dire en écrivant à la fin de sa lettre : Souvenez-vous de mes liens. » : Souvenez-vous de Kadech !
Je finirai
par ce verset de Matthieu
8 :18 : » Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna
l'ordre de passer à l'autre bord. »
L’ordre divin est de passer de Kadesh a la terre promise, mais sans
trembler pour soi, en se libérant de ses liens, pour passer de l’autre
bord.
Chassez les démons d’incrédulité et vous vivrez libre !
Libre car : « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne
pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le
touche pas » (1 Pierre 5 :18).
Amen
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