dimanche 13 septembre 2020

RÉVÉLATION sur les CLÉS DU ROYAUME : La PAIX et l’ÉPÉE

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Par Eric Ruiz

« Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors (qui en a l’apparence extérieure); et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.29Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre.» Epitre aux (Romains 2 :28-29)


J’ajouterai juste que, la véritable louange émane vraiment d’une telle circoncision de cœur.

Ce texte de Paul est d’une telle vérité qu’il mériterait d’être mis en effigie devant les Eglises, devant les monuments religieux, les cathédrales, les offices, les temples, les maisons de culte, devant toutes les synagogues du monde entier. Mais voilà, ce serait, quand même, leur faire un affront terrible. Cela révélerait tellement ce qu’ils veulent cacher.

La religion, c’est l’affichage, c’est la mise en avant de ses œuvres, ce sont les images, les objets, les livres saints, les cantiques, les signes de richesse, etc.

Plus les choses sont extériorisées, plus elles montrent que l’intérieur est vide.

De magnifiques Eglises…mais désertées par leurs fidèles, voilà la réalité.

Un cadavre, même s’il est recouvert d’un habit blanc et de bijoux rutilants reste un cadavre.

Paul avant de parler du vrai juif qui l’est de l’intérieur, affirme que «  la circoncision est utile si tu mets la loi en pratique ».

Quelle est la partie de la loi qui montre cette circoncision intérieure ?

Est-ce la loi de la liberté religieuse, la tolérance, celle d’accepter le plus grand nombre de dogmes différents ? Est-ce la loi de l’égalité, celle d’être tous graciés par Dieu quel que soit nos fautes?

Réponse : Non, pas la liberté, pas l’égalité mais LA PAIX avant tout.

La paix est l’œuvre la plus sacrée qui existe, je n’exagère pas, c’est la preuve de l’amour.

Quand Jésus après avoir ressuscité et pris le repas et qu’il questionna son disciple sur l’amour … « Pierre m’aime-tu plus que ne m’aiment ceux-ci? », Jésus après la réponse affirmative de Pierre, répondit inlassablement et trois fois de suite, la même réponse comme pour insister sur les effets d’une loi perpétuelle : « Pais mes agneaux… pais mes brebis ». Comment faire paître ses brebis ? quelle est la clé qui ouvre et referme ce champ de pâturage ?

Pierre avait déjà reçu de Jésus, les clés de l’Eglise, et là, Jésus ressuscité lui montrait que le temps d’utiliser ces clés était venu: qu’il allait pouvoir ouvrir la porte du pâturage comme aussi la refermer pour que ses agneaux paissent en sécurité.

J’ai commencé à parler de la paix comme « Le signe de reconnaissance » lors de mon ancien message.

Lorsque les disciples entraient dans une maison, c’est la PAIX qui les amenaient à la bénir et non ce qui s’y disait, ou ce qui s’y passait comme miracle.

Paul parle de cette loi de paix dans la lettre aux Romains 18 :17-21, de cette manière :

« Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. 20Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire.21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.»

Comment peut-on surmonter le mal par le bien ?

Paul donne la réponse juste avant : par la paix : « soyez en paix avec tous les hommes si cela dépend de vous »

Donc le commandement est clair : privilégiez la paix, comme si c’était un trésor que vous possédez.

Soyez en paix autant que vous pouvez l’être avec les autres : C’est plus qu’un commandement, c’est l’intention première du croyant.

Avant de prononcer le nom de Dieu, avant de confesser sa foi, avant de parler de justice, avant même de publier un « alléluia ! », un croyant digne de ce nom, un témoin fidèle et véritable recherche la paix avec son prochain.

Même et surtout si son prochain, lui, veut la guerre, eh bien plutôt fuir que de se battre… plutôt abandonner son manteau que de tout faire pour le garder… plutôt tendre l’autre joue que de riposter… ou plutôt faire comme Jésus face à un huissier qui le frappa : «  Jésus lui dit: Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? »

Alors, beaucoup trouveront que c’est d’être lâche que d’agir ainsi!

Non, c’est un disciple qui fait comme son maître : « A Dieu seule la vengeance et la rétribution ».

Mais surtout, ne forcer pas votre nature, ne jouez pas au circoncis. Ne vous forcer pas à incarner la paix : Si votre cœur est troublé par des peurs, des craintes en tous genre, vos  sentiments provoqueront toujours la même réponse : la méfiance d’abord,  puis la querelle et la guerre ensuite.

Si vous n’êtes pas en paix vous-mêmes, comment voulez-vous l’avoir avec les autres ?

-Souvenez-vous Isaac, fils d’Abraham, il aurait pu se méfier des bergers d’Abimelec qui s’étaient querellés avec les siens. Mais la nuit, quand Dieu lui a parlé, il s’est souvenu de la loi, il s’est souvenu de l’alliance, cette alliance basée sur la paix.  Et c’est cette alliance là qu’il a établie à Beersheba.

A ce moment-là,(le texte Biblique l’évoque très clairement) Israël et Philistins, aimaient le même Dieu.

-Alors, quel sens doit-on donner à la paix, lorsque Jésus dit : «  je suis venu pour apporter non pas la paix sur terre, mais l’épée » ?

Jésus, est-il en contradiction avec ses intentions ? Ou, a-t-il des privilégiés à qui il donne sa paix et des ennemis à qui il la refuse ?

Eh bien Jésus, loin de privilégier quiconque et de choisir les plus méritants, préfère donner ici un indice, et pas des moindre, pour reconnaitre la véritable Eglise.

Au milieu de l’épée, au milieu des querelles, des conflits et des guerres, ceux qui manifesteront, de façon anormale, la paix auront choisi Jésus-Christ comme sauveur.

Même s’ils n’ont pas prononcé son nom auparavant, même s’ils ne se sont pas faits baptisé, le fait même qu’ils manifestent la paix montre leur vraie nature et l’onction qu’ils ont reçues.

Quand Jésus dit à une femme guérie «  Ta foi ta sauvée, va en paix »

Il faut comprendre le sens comme : c’est parce que ta foi te sauve que tu peux répandre la paix » ou autrement : « si tu n’as pas la foi, tu ne pourrais être sauvé, car tu ne pourrais répandre la paix, répandre l’alliance de paix ».

Vous voyez, la paix c’est la clé ; Pas seulement dans cette situation de guérison, c’est beaucoup plus encore… c’est la clé principale du royaume qui a été donnée à Pierre.

« Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

Nous touchons maintenant la profondeur de ce pouvoir donné à ceux qui, comme Pierre, ont les clés du Royaume.

Les clés du royaume : ce sont deux clés, c’est la CLE de la PAIX et c’est la CLE de l’EPEE, la guerre. L’une ne va pas sans l’autre.

Par la paix, nous pouvons délier ce qu’il y a sur terre, ouvrir les portes du royaume de Dieu ; et en même temps, en échappant à la foudre des autres, à leurs querelles, à leur désirs d’opposition, nous lions sur terre et dans les cieux nos opposants. Ce qui veut dire que la porte des cieux leur est fermée et qu’ils n’échapperont pas à leur destin, qu’ils récolteront ce qu’ils ont semé, la grâce ne les touchera pas. Dans la fournaise de l’épreuve, ils blasphèmeront plutôt que de s’humilier.

-Alors, voilà comment les élus partagent le jugement de Dieu, Voilà comment ils sont juges.

La verge de fer : c’est la paix qui rassemble les saints, les témoins fidèles et véritables, ceux à qui « les portes du séjour des morts (de l’enfer) ne prévaudront point contre eux » ;

Et cette verge, c’est aussi la guerre, elle condamne ceux qui sont partisans de la haine et de la division face à leurs frères et sœurs.

Ils se condamnent en rejetant les partisans de paix.

Le choix est fait, le jugement est prononcé ainsi, dans le vécu quotidien.

Et Jésus, au verset qui suit, dit une chose surprenante (qui ne l’est plus maintenant que nous comprenons le sens de ce qu’il dit à Pierre), il dit : 

« ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.20 Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ.» (Matthieu 16 :20)

Quelle était l’intention de Jésus ?

Le fils de l’homme voulait simplement laisser agir son Père céleste dans la situation qui allait se présenter.

Car c’est la situation, c’est la conjoncture des évènements unissant disciples et faux disciples qui va par la paix et la guerre, séparer, mettre l’épée, là où il faut.

Il n’y a pas besoin de dire où est Christ.

Pas besoin de témoigner de sa foi, de son identité spirituelle. Tout va se faire comme naturellement, selon les circonstances du moment.

La situation est seule juge.

Pourquoi ?

Parce que c’est Dieu le Père qui a provoqué la situation, alors.

Prenons des exemples très lointains pour montrer que cette révélation n’est pas nouvelle.

-Moïse, en son temps, a lui aussi agi comme Christ l’a fait.

Il campa à la frontière entre Moab et les Amoréens et demanda aux Amoréens de pouvoir traverser leur territoire sans être inquiéter.

Il n’avait envers eux aucune exigence ; Il ne leur a pas demandé d’offrandes particulières ou qu’ils croient dans leur Dieu, le Dieu d’Israël ou qu’ils se convertissent…

Voilà ce que demandait Moïse (quelque chose de pratique) : 

«  nous n'entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire » (Nombres 21 :22).

Israël et Moïse ne voulaient que passer. La réponse des Amoréens fut catégorique: l’épée, la guerre ; et c’est ce qui se passa. Moïse, alors, prit toutes les villes et s’empara de tout le pays, ne laissant pas un combattant debout. Un pays qui ne voulait même pas laisser boire de simples nomades bien intentionnés.

Il n’y avait pas besoin de leur poser la question s’ils aimaient Dieu et quel Dieu, ils aimaient.

Leur réaction démesurée et folle montra en qui ils croyaient. Ils aimaient le dieu de la guerre, pas le Dieu de paix. (Yehovah shalowm : "Dieu est paix" c’était le nom aussi d’un autel construit par Gédéon à Ophra après qu’il ait reçu la paix de Dieu).

-Abraham, bien avant Moïse, reçu les clés du royaume. De quelle façon ?

Après avoir délivré son neveu Lot, enlevés de force par des rois iniques, qui avaient pillés la vallée de Sodome, il vint se présenter, alors, à Abraham, Melchisédek, le sacrificateur du très-haut, pour prendre le pain et le vin avec lui.

Qui était ce sacrificateur ?

Il s’est présenté comme « roi de Salem » : roi de paix ; il confirmait que la guerre des uns était iniques, injustes et que l’action de délivrance (même violente) d’Abraham était, elle, sainte et juste.

Abraham, exerçant la justice, refusa les richesses du roi de Sodome en remerciement et en donna la dîme du butin au sacrificateur du très-haut.  Il n’avait comme seule intention la délivrance, le partage juste et non l’enrichissement.

Abraham père de la foi, montrait alors la puissance de la piété à travers la paix reçue et manifestée. Melchisédech n’a fait qu’authentifié, scellé ce pouvoir.

La bénédiction (il faut bien le comprendre) passe obligatoirement par la paix ;

Ce n’est pas le bien-être matériel, ni l’accroissement des frères et sœurs qui compte en premier non, c’est la paix, le fruit de la bénédiction.

Le meilleur aliment, la meilleure boisson, c’est la paix, c’est ce que Melchisédek a partagé avec le pain et le vin.

En hébreu et dans le texte biblique Berakah (traduit souvent par bénédiction), prend un sens plus précis de « traité de paix ».

« Avoir la berakah » ce n’est pas avoir l’abondance matérielle, c’est avoir la paix sur soi et sur sa famille. Quand il est écrit « je mets devant vous la bénédiction ( Berakah) ou la malédiction (quelalaw) » on devrait lire ce verset de la manière suivante : «  je mets devant vous la paix ou la répulsion et la vengeance » ;

« il te bénira dans le pays qu’il te donne », la réalité c’est : « il te donnera la paix dans le pays qu’il te donne »

La paix se donne comme un présent, un don, une récompense en signe de traité d’alliance.

« Mettez moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, est vous verrez si je ne répand pas sur vous la bénédiction, qui est la paix en abondance ».

Ce n’est pas anodin qu’ici, c’est l’Eternel des armées qui parle. Dans le conflit, la paix est la véritable alliance, pas l’or ou l’argent (comme on nous la laissé trop souvent croire avec la dîme).

La nouvelle alliance en Jésus-Christ, c’est la paix qui est promis comme un présent à ceux qui croient. 

La tourmente, l’angoisse, la peur, l’envie de vengeance, tout ça devrait être un signal fort pour réaliser que la nouvelle alliance a été rompue.

-Mais ne soyons pas dupe, l’imposture existe ; et la fausse paix est plus rependue que le don de la paix de Dieu.

Déjà le roi d’Assyrie (qui affirmait être serviteur du roi d’Israël), proposait aux habitants de Jérusalem, une paix différente de celle du roi de Juda Ezéchias :

Voilà ce que disait ce roi inique :

« Ezéchias ne vous amène point à vous confier en l’Eternel…N'écoutez point Ezéchias; car ainsi parle le roi d'Assyrie: Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l'eau de sa citerne, » (2 Rois 18 :30).

Aujourd’hui l’imposture est là, et elle pourrait séduire même les élus si c’était possible ; car des millions de gens se réclament de la grâce en Jésus-Christ.

Comment reconnaître la vraie paix de la fausse ?

La vraie paix n’a pas besoin de propagande, elle n’a pas besoin de se mettre en avant, elle se fait d’elle-même. On ne force pas la vérité à s’exprimer.

Le roi d’Assyrie avait besoin, lui, de maudire Ezéchias et de le dénigrer devant son peuple, puis de prouver que ses intentions, à lui, étaient justes et divines.

Il était dans la propagande (dans ce que je disais au début du message : dans l’affichage).

N’est-ce pas cet étendard-là que  déploient les groupes religieux aujourd’hui ? (dénigrer les autres, ce moquer d’eux devant tous et brandir leurs saintes intentions bien haut).

Les choses coulent d’elles-mêmes, car si vous avez reçu un esprit de mensonge et d’égarement parce que vous vous êtes endurcis, vous suivrez votre cœur imposteur et vous vous rendrez solidaire de ceux qui ont le même cœur que le vôtre. Vous croirez faire une œuvre sainte.

Mais, si vous avez reçu l’esprit de Vérité, le Saint-Esprit, vous entrerez par la bonne porte du royaume, celle de la paix et ceux qui croient au même Dieu vous accompagneront et ils ne vous rejetteront pas...

-La trahison brise la cène (le pain et le vin), elle ferme la porte du royaume.

-Le sacrifice, lui  brise le pain comme la chair est brisée, il fait couler le vin comme le sang, et donc le sacrifice ouvre la porte du royaume.

Proverbes 11 :11 nous montre bien ces deux clés du royaume : « La ville s’élève par la paix des hommes droits (berakah)  mais elle est renversée par la bouche des méchants (qui dénigrent les autres et qui brandissent leurs intentions louables et saintes) ».

Choisissons la bonne clé, car ce que nous ouvrirons alors, ou ce que nous fermerons ici-bas le sera dans les cieux.

Amen

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