dimanche 4 mars 2018

LA BIBLE : C’EST UN, DEUX, TROIS TESTAMENTS ou PLUS ?


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Par Éric Ruiz

Nous avons en ce moment un grand problème très médiatisé avec le testament (je devrais dire plutôt avec les testaments).
https://youtu.be/aYpjDnXV0d8
A la Une, un grand chanteur mythique: Johnny Hallyday, où toute une partie de sa famille se sent trahie, lésée, abandonnée par plusieurs testaments qui les déshériteraient.
Pour nous croyants, nous avons à travers nos Bibles, un premier puis un deuxième testament.
Mais au final seront-nous dans le même désarroi avec notre Dieu, en découvrant que nous n’étions, en fin de compte, pas assimilés au bon testament?

Alors je profite de cette question pour signaler que cette confusion existe chez les croyants, bien qu’elle ne devrait pas y être.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a pas de nouvelle alliance avec Jésus-Christ, et il n’y a pas de Nouveau Testament non plus.
Car, disons-le tout de suite, il n’y a qu’un seul et unique testament comme une seule alliance.
Il y a une alliance faite avec Moise qui s’accomplit et qui se termine avec Jésus-Christ. Il n’y a jamais eu de rupture mais une continuité.

C’est encore l’esprit religieux qui a séparé deux groupes de livres en les nommant « L’Ancien Testament » et « Le Nouveau Testament ». Mais il n’y a rien de totalement nouveau avec Jésus. Paul dans l’épître aux Colossiens le rappelle, les fêtes, les lunes et les sabbats, c’étaient l’ombre des choses à venir.

D’ailleurs le Fils de Dieu reprend à chaque fois des versets de l’alliance mosaïque pour confirmer ce qu’il dit.
Jamais il n’a dit, par exemple, que le Sabbat n’existait plus. Il a voulu précisé la profondeur réelle du Sabbat en disant que « le Sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat ».
Il a rappelé que le premier commandement était toujours le même  et que rien a changé depuis Deutéronome
6:5 « Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »
Mais là aussi, il est allé plus loin en approfondissant ce premier commandement, non pas pour en faire un autre, mais pour accomplir ou parfaire, si vous voulez, ce commandement. Jésus dit lui-même que : si tu aimes ton prochain comme toi-même, cela équivaut au premier commandement. Il n’a pas dit que celui-là le remplacerait ou qu’il viendrait juste après lui.

Où Jésus de Nazareth rajoute-t-il un commandement nouveau ?

Avec toutes ces religions existantes aujourd’hui ; et qui se réclament de la Bible, il y a une volonté en sous-main, une volonté cachée (donc une volonté démoniaque) de détruire, soit l’alliance mosaïque soit de limiter ou d’occulter l’achèvement de cette alliance par Jésus-Christ.

Mais qui, au contraire, essaye de les rassembler ?
Nous avons une Bible coupée en deux.
Alors que la révélation complète est dans son assemblage, mais surtout pas dans sa division ou dans la négligence d’une partie de la Bible.

Regardez les juifs !
Ils renient Jésus et attendent un autre Messie qui ressemblera encore à l’image qu’ils se font d’eux-mêmes : des êtres supérieurs, des régnants en intelligence, en richesse et en pouvoir.
Et les autres, les différents courants chrétiens, font la même chose de leur côté, ils mettent Jésus-Christ au-dessus de Moïse et ils annulent la loi prétextant qu’elle était pour un temps et faite pour un peuple au cœur dur.
Des groupes chrétiens remplacent donc la première loi, la loi de l’Eternel celle de Yahvé, par une loi christique beaucoup plus pure et éminemment plus glorieuse.

Par conséquent la religion met à égalité les chrétiens comme les juifs, qui au final, sont dans l’erreur et l’aveuglement.

Cette vision réduite de l’esprit est due à leur amour démesuré d’eux-mêmes qui comme je l’avais déjà dit, s’érige avec une image faussée de Dieu.
C’est ce serpent d’airain là qu’ils brandissent bien haut (et l’airain est un métal très brillant qui attire le regard. Ceux qui regardent ce serpent sont par conséquent hypnotisés par leur propre adoration).

Alors je sais que seul Jésus a porté nos péchés à la croix et que par lui seulement nous pouvons aller au Père. C’est vrai qu’il nous purifie entièrement.

Question : la loi de Christ, est-ce une loi totalement nouvelle ?

Je répondrais par une autre question : A quoi servait le souverain sacrificateur au temps de Moïse ?
Réponse : à réaliser la même chose.
Jésus-Christ n’est autre qu’un souverain sacrificateur, doublé d’un prophète qui officie pour tous ceux qui croient en lui, donc au Père.
Il a « universalisé » ce qui n’était au départ que pour un peuple : les Hébreux.
Donc voyez-vous, il n’y a pas deux alliances complètement distinctes mais un début d’alliance avec les Hébreux et une fin d’une même alliance avec le reste du monde, les nations, les païens.
C’est un peu comme un législateur, il a deux possibilité : soit abroger une loi (la supprimer carrément), soit l’amender (modifier certaines parties, pour la rendre meilleure).
La Bible nous montre une première loi au début ; et qui par la suite ne va être abrogé, mais amender par Jésus-Christ.
Dans le concret, la structure générale de la loi est la même, c’est seulement certaines parties qui seront alors transformées.

L’erreur que commettent les chrétiens : c’est de transformer la loi pour en faire une nouvelle loi, comme croire par exemple, qu’ils sont purifiés définitivement en venant à Jésus-Christ ;
Et que leur salut est acquis quoi qu’il fasse de bien comme de mal.

Mais Jésus n’est pas venu abolir le sacrifice, par son sacrifice.
Une des plus grandes erreurs c’est vraiment de croire cela : que Jésus soit venu supprimer le sacrifice par le sien.
Il y a encore un sacrifice perpétuel à réaliser en tant que croyant.
D’ailleurs ne sommes-nous pas déjà entrés dans ce temps prophétisé par Daniel « ou cessera le sacrifice perpétuel» ?
Daniel nous dit qu’il restera un temps de 1290 jours (soit trois ans et demi) avant que soit  « dressé l’abomination du dévastateur » 
La grande fournaise, je le redis, a déjà commencée à chauffer.

Donc le but du diable : c’est de s’attaquer justement au sacrifice, pour qu’il n’y soit plus présent chez les croyants. Le meilleur moyen d’y arriver, s’est de toucher au testament divin et de faire croire qu’il y en existe plusieurs.

Réfléchissons, le troisième être vivant d’Apocalypse 4:6 à face d’homme au milieu du trône n’a jamais été détruit, (c’est Jésus), mais celui autour du trône non plus, il n’est pas mort et c’est bien le disciple souffrant, brisé comme le brisement du pain, le cœur contrit qui est là, dans cette position d’autorité.

Alors c’est vrai, nous n’avons plus à nous présenter devant un sacrificateur humain, à chaque fois que nous péchons ;
Mais cela n’empêche pas le fait de se présenter devant le Seigneur, devant Jésus-Christ en étant lavé de ses péchés, en se détournant du mal et en accomplissant les jours de purification.
Jésus dans la réalité n’a fait que de remplacer le sang des animaux par son propre sang. (Excuser-moi ce terme mal à propos pour notre Seigneur) mais c’est tout, c’est tout ce qu’il a fait !
Il a été, lui, l’animal de sacrifice, lui, l’agneau jeune et sans défaut que l’on devait amener à l’autel pour l’immoler.
Jésus l’a très bien dit : «Ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés ».
Par conséquent, ce qui avait été fait par Moïse, n’a pas été effacé et mis à la corbeille avec la venue de Jésus-Christ.
Le Fils de Dieu a remplacé l’animal et le sacrificateur.
Oui mais seulement, là aussi, d’une certaine façon.
A bon ? Pourquoi y aurait-il une autre façon ?
Écoutez bien !
Apocalypse 1:6
« A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! « 
Le sacrificateur, c’est encore nous.
Nous qui?
Nous, les repentis, nous devenons sacrificateurs pour nos frères et sœurs en Christ.
Jésus a gardé l’ordre qu’il avait instauré auparavant. Nous devons nous laver les pieds les uns les autres c’est-à-dire : confesser et pardonner nos fautes et les dire aux autres lorsqu’ils sont encore salis par les leurs, puis leur pardonner.
Pour l’animal, l’agneau de sacrifice, il existe encore aussi, d’une certaine façon.
Cet animal à immoler est celui qui est en nous, cette vielle nature qui a des instincts d’animaux.
Alors quand j’entends des croyants affirmer que Christ est venu abolir les prophètes, les sacrificateurs et toute forme de sacrifice ; et qu’ils jettent des pierres à ceux qui travaillent à leur salut avec crainte et tremblements, je ne peux m’empêcher d’y voir l’œuvre du malin qui cherche à empoisonner les eaux pures de Dieu.

Jésus-Christ a rajouté à la loi mosaïque, un degré supplémentaire à un ingrédient indispensable, qu’est l’amour.
Voilà le véritable accomplissement : il se fait dans l’amour (1 Corinthiens 13).

Pourtant, une contradiction semble pointer dans les Ecritures.
C’est Luc 22 :20 qui dit : « … cette coupe est la nouvelle alliance  en mon sang, répandu pour vous »

A la lecture de ce verset on ne peut s’empêcher de penser que Jésus annonce quand même quelque chose de nouveau et de différent, balayant le passé.
Mais ici on ne devrait pas prendre le mot « nouveau » comme s’il voulait dire : « annulant et remplaçant quelque chose ».
L’alliance, comme le testament (puisque c’est le même mot grec ;diatheke [ dee-ath-ay’-kay]), se fait bien en deux parties.
Une première partie de l’alliance par le sang d’un animal, et une deuxième partie par son sang à lui.
Le sang est toujours utilisé dans le même but : celui de purifier.
Ce qu’il faut comprendre ici c’est que l’un va après l’autre et non pas seulement à la place de l’autre.
Bien-sûr que ce que fait Jésus avec son sang est merveilleux et unique. Mais la loi mosaïque l’est aussi.
Brûler sa chair correspond à la première alliance, une alliance où l’on se sépare de l’esclavage, on se coupe du fils de la femme esclave, pour ensuite prendre « la deuxième alliance » c’est-à-dire se placer sous le fils de la femme libre.

C’est Paul, dans Galates 4 : 23-26 qui nous l’explique de façon allégorique, imagé si vous préférez.
« Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère »

Donc, d’abord Paul le dit lui-même, il emploie une métaphore, une image, quand il oppose : « deux alliances ». Ensuite, il dit bien que nous avons deux mères dans notre testament: l’une esclave (qui est terrestre) et l’autre libre (qui est céleste) ; et nous avons à choisir en nous séparant de la mère esclave, mais aussi en chassant le fils de cette mère. Car c’est son fils qui représente les œuvres de la chair et qui nous rend esclave de la mère (de la chair).
Et loin de sous-estimer l’œuvre de Jésus-Christ, il faut comprendre que l’alliance se fait en deux temps ; et que personne ne peut s’extraire du premier temps pour atteindre le deuxième. Notre testament divin, nous demandent bien de suivre un procédé chronologique obligatoire ;
Et  altérer l’une des deux parties revient à empoisonner ou à tarir l’Euphrate, qui je le rappelle est le quatrième bras du fleuve de l’alliance qui coule en Eden. C’est cette eau qui témoigne de la « fertilité » (signification d’Euphrate) de notre cœur.
Paul nous l’enseigne de façon idéale en prenant l’exemple d’un fils esclave coupé d’héritage qu’il faut dans un premier temps et par une première alliance, chasser (et en chassant le fils on chassera la mère qui y est fortement attachée).

Verset 28 : « Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
Mais que dit l'Ecriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre.
C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre ».

Les choses deviennent tellement claires avec ce que dit Paul.
Pour résumer il dit ceci: « si tu ne chasses pas la chair qui est le persécuteur de ta vie, tu brises la première partie de l’alliance et tu ne pourras accéder à la deuxième partie du testament qui est ta liberté en Christ ».

Maintenant, il y a Galates 3 :15 que nous allons lire dans la version Martin qui à mon sens est plus compréhensible pour ce passage que les autres versions.

« Mes frères, je vais vous parler à la manière des hommes. Si une alliance faite par un homme, est confirmée, nul ne la casse, ni n'y ajoute (aucun testament confirmé ne doit être cassé). Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence; il n'est pas dit, et aux semences, comme s'il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d'une seule, et à sa semence : qui est Christ. Voici donc ce que je dis : c'est que quant à l'alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l'annuler, pour abolir la promesse. Car si l'héritage est par la Loi, il n'est point par la promesse; or Dieu l'a donné à Abraham par la promesse.»

Qu’est-ce que ce texte signifie ?
D’abord il n’y a pas un testament pour plusieurs semences, (Donc plusieurs testaments) ce n’est encore pas là que se trouve la vérité.
Ensuite qu’ici, la promesse faite à Abraham par Christ, c’est le point de départ du testament et si nous avons bien compris, c’est le Christ qui met un point final en marquant de son sceau la fin du testament.
Il est l’Alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le début et la fin du testament.
Voyez, en lisant ces versets il est clair que rien n’est remis en cause, mais que Jésus en qui est la grâce, a déjà gracié Abraham et sa descendance dès le début.
Ce passage prouve encore que Christ et la grâce était présents bien avant la loi mosaïque (430 ans, avant) et que par conséquent : faire un nouveau testament est parfaitement inutile, puisque ce qui est nouveau avec Jésus-Christ, était déjà prévue dans la promesse faite à Abraham.
Jésus encore une fois ne fait que confirmer ce qu’il avait annoncé au départ à Abraham. La promesse faite à Abraham était qu’il serait le père d’un peuple nombreux qui aurait la foi. Comme Christ est la foi, la foi a toujours été le lien permanent du testament, donc de l’alliance entre Dieu et son peuple.

·       Alors peut-être que la loi était contre les promesses de Dieu ?

Paul justement sent venir cette question et la pose et y répond, dès le verset 21, en précisant que la justice provient uniquement de la foi et que la loi est utile pour amener à la foi, que la loi est un pédagogue pour amener à la foi.
Il y a bien, comme je le disais au départ, un continuum dans l’alliance ou le testament.

·       Alors, pourquoi est-ce si important d’unifier l’apparence de ces deux testaments sous un seul et unique ?

Pour la raison évidente que sans la foi nul ne peut hériter de la terre promise à Abraham comme à nous ceux qui avons la même foi que lui au XXIème siècle ; mais surtout que : sans sacrifice on ne peut parvenir à la foi.
Si on enlève la loi, on ne permettra pas que la promesse faite à Abraham se réalise.
De la même manière si on enlève Christ et son sacrifice, la loi à elle seule ne sera pas suffisante pour purifier l’âme et amener ce peuple nombreux à la foi.
C’est pourquoi on ne peut, ne serait-ce qu’enlever un iota à ce qui est écrit dans la parole, dans cette sainte alliance, sinon tout s’écroule.

J’en reviens au sacrifice, à cette pierre angulaire dont Christ est le fondement. Nous formons avec lui cette pierre angulaire si nous sacrifions nos corps. C’est la première chose à faire et c’est ce que Dieu fit faire à Abraham en lui donnant la promesse, le début du testament. Et voilà ce qu’il lui demanda, après cette question :

Genèse 15 :8 « Abram répondit: Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai? (la promesse de posséder le pays promis) Et l'Eternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. »
Dieu montre à Abraham que la première chose à faire pour rentrer en possession du testament c’est de sacrifier, d’exercer un sacrifice, un sacrifice de bon odeur, vrai et authentique.
Le premier sacrifice à faire concerne une jeune génisse. Dans Deutéronome 21 :3 ce sacrifice est en rapport au pardon demandé pour un sang innocent qui a coulé. Ensuite la chèvre concerne un péché commis par erreur à l’égard d’un des commandements de la loi (Lévitique 4:27) ; le jeune bélier est pour un péché commis par erreur mais sans l’avoir su. La tourterelle quant à elle concerne un sacrifice d’expiation ; c’est afin de réparer tous péchés en général. Et enfin la colombe qui possède un mystère autour d’elle puisque c’est un oiseau de paix mais c’est la racine hébraïque de Gowsal qui précise jeune colombe qui nous met sur la voie car sa racine c’est gazal qui veut dire voler, dérober par la force.
Pourquoi de tels sacrifices pour Abraham ?
Eh bien le père de la foi nous montre que sans un sacrifice profond nous nettoyant de tous péchés, jusqu’à celui même de la jeune colombe qui vole ce qui appartient au Seigneur, comme ses brebis, sa parole ou son trône, nul ne peut hériter de la promesse, et donc du testament divin.
Mais on ne peut pas faire abstraction de la fin du sacrifice d’Abraham.
Pourquoi, dans quel sens, il coupa en deux tous les animaux sauf les animaux volants ?
Couper en deux signifie en fait deux choses : se séparer définitivement de ses péchés, mais aussi faire un pacte, s’engager en appliquant une signature. Abraham signe un engagement mais pas pour tout… Pas pour la tourterelle, l’expiation sera faite par Jésus-Christ lui-même et pour la jeune colombe ce sera la même chose. Dieu s’engage lui-même sur les deux dernières choses alors que l’homme doit s’engager seul devant Dieu à rester fidèle en n’oubliant jamais de se séparer des 3 premières (de demander pardon pour le sang innocent, pardon pour nos péchés commis par erreur et pardon pour nos péchés commis sans en avoir pris conscience). Relisez bien la suite de Genèse 15 :8 pour approfondir ses choses.

Alors mes frères et sœurs en Christ, rentrons dans notre héritage, prenons possessions de notre testament (qui
est Alpha et Omega ; voilà les deux parties de Christ) en pratiquant le sacrifice que Dieu nous demande en premier de faire. Bien-sûr il n’est plus question de tuer des animaux extérieurs à nous, mais bien de brûler et de chasser la bête qui est en chacun de nous et qui veut régner en nous comme le fils d’Agar l’esclave.
Ne soyons pas comme beaucoup aujourd’hui le sont : dans l’apostasie, qui est une action bien contraire. Le grec « apostasia » évoque une action où l’on revient sur un engagement, où l’on répudie son testament.

Moi je préfère le Psaumes 50:5-6 : « Rassemblez-moi mon peuple qui a fait alliance (le testament) avec moi par le sacrifice ! (la voilà notre signature)  Et les cieux publieront sa justice. Car c'est Dieu qui est juge. »

Le trône de Dieu, Sion se trouve donc bien là, là où il y a la vraie connaissance de l'Agneau, faite par l'alliance, le testament du sacrifice.

Amen

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