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Par Eric Ruiz |
Exode 33:3 nous montre une fois de plus
l’heure juste " Monte vers
ce pays où coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de
toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou raide."
À la vérité,
Dieu ne pouvait se tenir au milieu des Israélites, car il savait qu'eux ne
pourraient longtemps lui obéir. C'est un peuple au cou raide, tout comme nous
d'ailleurs, son Eglise, nous sommes arrogants, hautains de nature, loin de
l’humilité.
Alors il a
institué des fêtes pour que chacun se rappelle de ce que lui, le Dieu
rédempteur a fait pour son peuple et qu'à l'occasion de ces fêtes, son peuple
retourne vers lui, qu'il s'examine à nouveau et se repente de ses fautes.
"Souviens
toi de ce que j'ai fais pour toi!"
C'est ce que
Dieu demande à chacun ; Et c’est le sens de chaque fête. Paul reprend
les paroles de Jésus dans 1 Corinthiens 12 : "Faites ceci en mémoire de moi ".
Avec la
grâce, une majorité de chrétiens mettent à part des jours dans leur calendrier,
mais ces jours ont perdu leur sens profond.
Ce ne sont
pas des journées de repos, des jours fériés pour juste se souvenir de ce que
l'histoire nous a appris sur les bénédictions d'un peuple ;
Mais à
l'inverse, ce sont des jours pour se souvenir que le péché, même sous la grâce
est là bien présent à notre porte, prêt à exercer son règne.
La fête sert
à se poser un moment, à réfléchir et avoir un regard attentif sur soi-même, à faire
une introspection; et à se dire:
- Qu'avons-nous perdu de notre sainteté ?
- Qu'avons-nous fait des 4 êtres vivants qui règnent sur le trône du Seigneur?
- La chair a-t-elle dévoré l'esprit en nous?
- Où sont passés la Parole du Seigneur, la communion véritable, le sacrifice qui lui plait, les prières justes?
- Où sont les 4 vertus de Dieu : L’honneur, la force, la gloire et la louange ?
Posons-nous
les vraies et les bonnes questions !
Ces moments
de fêtes sont donc des moments de retour en profondeur vers notre Seigneur.
Jésus, c'est
vrai, aime les fêtes. C’est ce qu’il a ordonné à Moïse. L'ancienne alliance en
est donc remplie.
Et ne
l'oublions pas, notre consécration suprême a un pic, un sommet qui est une fête
: les noces de l'Agneau. Heureux
ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau (Apocalypse
19 :9).
Une question,
qui revient trop souvent comme une affirmation :
Mais avec la
grâce du Seigneur, les fêtes mosaïques sont-elles abolies?
Je répondrai
: Certainement pas.
Pourquoi ?
Comme la loi
est accomplie dans la grâce, les fêtes sont accomplies en Jésus.
Cela
signifie qu'elles doivent servir à nous
remémorer les choses essentielles concernant notre vie terrestre :
c'est-à-dire les choses célestes de
notre vie terrestre.
Jésus est
venu dés sa jeunesse à maintes reprises à Jérusalem, pour y fêter la Pâque.
Nous
apprenons aux travers des Évangiles qu'à l'âge de 12 ans ce qui l'intéressait
le plus n'était pas la fête en elle-même, mais d'aller au temple pour y
enseigner. Les Pharisiens étaient en admiration devant un enfant qui n'ayant jamais
étudié les Écritures avait une doctrine aussi pointue et solide. Mais
sa doctrine provenait du ciel.
Ses parents
l'ont cherché durant 3 jours. Ils s'inquiétaient, alors que lui faisait déjà
les œuvres de son Père.
Déjà à l'âge
de 12 ans son ministère divin avait commencé, il n'a pas attendu l'âge de 30 ans
pour le faire !
Mais une
chose est sûre : il savait que fêter la Pâque allait prendre sa totale réalité,
ou prendre tout son sens avec son sacrifice.
Il est lui,
l'Agneau immolé. Nous n'avons à ce titre plus besoin de tuer puis de faire
cuire un agneau animal.
Lui, Jésus a
été par sa chair crucifiée, le seul et unique Agneau parfait, sans défaut, mort
pour nos péchés.
Donc nous
devons fêter sa mort et son sang versé sur la croix comme le don fabuleux de
notre Seigneur pour tous ceux qui croient en lui.
Car sans lui
nous n'aurions pas la vie éternelle.
Alors
commémorer sa mort et sa résurrection, oui: mais comment ?
C’est là
qu’intervient la fête de la Pâque, bien-sûr :
La cène, la "cena
" en latin : le souper, le repas du
soir, c’est "Le pain et le vin
" pris au moment de la Pâque. La Pâque est la fête commémorative par
excellence.
- Elle célèbre notre résurrection future, rendue possible grâce à la sienne.
- Elle célèbre aussi le règne du Saint-Esprit sur nos vies.
- Et à ce titre, il ne faut pas être léger et superficiel, mais s'examiner pour savoir si nous sommes toujours dignes de participer à cette fête.
Sommes-nous
suffisamment humble dans notre relation avec les autres frères et sœurs
pour nous sentir inférieur à eux, ou pour les voir comme supérieur
à nous.
Avant de
manger le pain posons-nous la question suivante : Sommes-nous suffisamment brisés
dans notre orgueil, pour réaliser objectivement que seul Christ est la
tête et qu'il tient toujours la première place dans nos vies?
Le pain de
la Pâque était sans levain. Le levain c'est ce qui fait monter la pâte, ce qui
enfle. Ici il est associé à l'orgueil bien-sûr, qui doit disparaître de nos
relations.
Avant de
boire le vin de cette fête, nous devons réaliser que tous nos pêchés ont TOUS
pu être purifiés et que nous ne cachons rien, nous ne dissimulons aucune faute
(intentionnellement ou non).
Nous lui
avons confessé celles que nous avons vues et mis sur l'autel des sacrifices, en
nous séparant volontairement et durablement d'elles.
Je le
rappelle : se sanctifier : c'est 33
jours pour les hommes et 66 jours pour les femmes, c'est le temps que met
le feu à consumer nos scories.
Ça ne se
fait pas instantanément.
Ça c'est ce
que l'Esprit religieux ou les démons veulent nous enseigner, pour nous égarer et
faire de cette fausse consécration une doctrine de base. Mais je le répète,
c'est une doctrine de démons. Il y a bien des jours à accomplir, sauf bien-sûr
dans le cas où Dieu nous rappellerait à lui à l'instant.
Cela me fait
penser à une fête qu'il y a eue récemment : celle du carnaval. C'est une fête
païenne, tout comme est devenue la Pâque aujourd'hui d'ailleurs.
Cette fête
est même rentrée dans l'école laïque pour célébrer la venue du printemps.
Mais
"carnaval" à l'origine vient du latin médiéval
"carnelevare".
"Carne"
signifie viande et "levare" enlever. Donc littéralement carnaval
signifie : "enlever la viande, enlever la chair". Le but est donc
clairement de faire diminuer la chair jusqu'à l'ôter pour augmenter l'Esprit.
Or dans la
réalité c'est bien le contraire que l'on constate.
Même si on
voit des épouvantails déguisés, puis brûlés, ou des figurines de paille
incinérées, cette coutume ne montre qu'un vague symbole des malheurs que
l'on brûle sur la place publique. Cette coutume, en fait n'est que le prétexte
à la pratique de la débauche bien souvent qui s’ensuit.
Cette
tradition insiste, elle aussi, sur un symbole et une compréhension fausse de la
purification. On brûle ce qui est mauvais en y mettant le feu.
Ce symbole
de purification est fait d'une manière très ponctuelle et bien-sûr sans
l'exercer sur soi. Là aussi de façon très suggérée on habitue les gens à croire
que les fautes peuvent disparaître très
rapidement,
sans beaucoup d'efforts, comme par magie.
Le
quatorzième jour du premier mois Moïse avait reçu l’ordre divin de fêter la
Pâque.
Est-ce le 14
janvier selon notre calendrier grégorien ou le 16 avril selon un calendrier
chrétien ou encore Le 14 ème jour après la nouvelle lune, ce qui me paraîtrait
plus juste et ce qui fixerait la Pâque cette année au 12 avril à peu près à la
même date que le calendrier juif qui lui, la commence le 11 avril au soir ?
Alors je
pense qu'au moins une fois par an nous pouvons célébrer cette merveilleuse
fête, mais pas tout seul, avec ceux et celles qui sont nos proches en Christ, à
l'occasion d'un repas, d'une agape, mais aussi pendant sept jours avec de la
musique et des chants, comme cela se faisait autrefois, pour la fête des pains
sans levain qui suivait la Pâque.
Le plus
important ce n’est pas le mois (février, mars ou avril ou un autre mois), mais
le fait d’être prêt et pour cela, il est indispensable d'alerter les croyants.
Le roi
Ezéchias a célébré cette fête le second mois parce que le peuple ne s’était pas
sanctifié auparavant.(2 Chroniques 30 :13)
Il faut
annoncer cette fête comme le roi de Juda Josias l’a fait à son époque (2 Chroniques 35) Il avait rétabli et fêté la Pâque comme jamais cela n’avait été
fait depuis l’époque des Juges ; et on lit au verset 18:
" Aucune Pâque pareille à celle-là n'avait été célébrée en
Israël depuis les jours de Samuel le prophète; et aucun des rois d'Israël
n'avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les
sacrificateurs et les Lévites, tout Juda et Israël qui s'y trouvaient, Et les
habitants de Jérusalem ":
Qu’a fait
Josias ?
Il a donné
des ordres clairs et précis.
- Tenez-vous prêts dans vos assemblées et dans vos
familles !
- Placez l'Arche de l'Alliance, le Saint-Esprit au
centre de vos assemblées
- Sanctifiez-vous en vous conformant à la parole
(pas d’idolâtrie)
- Occupez votre place, votre rôle auquel le
Seigneur vous a prédestiné ! Et par conséquent n'usurpez aucune fonction
qui ne vous est pas destinée.
Mais le roi Josias a été beaucoup plus loin. Il a,
avant la Pâque, purifié son pays de l’idolâtrie, qu’avait encouragé les rois
Manassé et Amon son père. Il a redécouvert et rétabli le livre de la loi ;
puis il a rétabli les prophètes et l’esprit de prophétie comme avec la prophétesse
Hulda ; et il a traité officiellement alliance à l’Eternel.
Attention,
là où c’est surprenant, c’est que Josias a manifesté ce
temps de purification dans le sacrifice de la Pâque.
Sa
Pâque est pure, elle est parfaite.
Je m’explique : Si on l’a compare à la Pâque du
roi Ezéchias, il ne put offrir que 8000 bêtes pour le sacrifice. Or Pour la Pâque
le roi Josias donna au peuple 30 000 agneaux et chevreaux et ce n’est pas tout, plus 3000 bœufs
pris sur ses biens propres (2 Chroniques 35 :7).
Ce qui signifie qu’avec ce sacrifice de
cœur et ce compte d’animaux sacrifiés 33000
au total (33 :chiffre
des choses cachées et révélées), Josias fit ce que son nom, sa mission
signifie : "l’Eternel guérit".
Faite le rapprochement avec ce que nous vivons : le temps de guérison est pour ceux qui
comme Josias accomplissent leurs 33 jours de purification.
Purification
et guérison sont alors manifestées dans cet ordre.
Voilà le
sens caché (apokalupto) de la Pâque : purification et guérison.
Passons
maintenant aux autres fêtes ; et pour les autres fêtes, je crois que sous
la grâce, elles ne figurent pas dans un calendrier, mais que c'est Dieu lui-même,
qui va nous les rappeler lorsque nous allons les vivre.
Je
m'explique.
La fête du
Sabbat :
C'est au
moment où nous exerceront des prodiges et des miracles que nous saurons que
nous fêtons le Sabbat ; Et non l'inverse.
Regardez
Jésus de Nazareth, il ne se souciait pas du sabbat. Il le disait-même :
"Le sabbat a été fait pour l'homme et non
l'homme pour le sabbat."
Ce sont les
religieux qui lui ont fait remarquer qu'il était en train de faire des miracles
pendant ce jour consacré, où la loi de Moïse stipulait qu'aucun travail ne
devait être entrepris.
Jésus a
manifesté le seul travail agréable à Dieu son Père:
Exercer la charité, briser les verrous d'airain,
rompre les chaînes, chasser les démons religieux ou guérir les malades.
Il n'y a pas d'arrêt, aucun repos pour aimer ; Comme Il n'y a pas de sabbat religieux pour aimer, à
l'inverse il existe bien un sabbat divin (éternel celui-là) pour aimer (C'est
tous Les jours, à chaque heure, c'est un sabbat H 24 comme disent les jeunes
aujourd’hui).
Rentrer dans
le repos de Dieu c'est manifester son amour, ce n'est pas dormir et ne rien
faire.
Par conséquent, la fête est bien le
révélateur de ce qui se passe concrètement, dans la réalité.
La fête de
la dédicace :
Jésus à un
autre moment est venu révéler ses
brebis, qui étaient de sa bergerie. C'était au
moment de la fête de la dédicace à Jérusalem (Jean 10:22)
21:"D'autres disaient: Ce ne sont pas les
paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?
22:On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace.
C'était l'hiver."
Jésus
montrait que ceux qui ne le suivaient pas n'étaient pas de sa bergerie. Lui, il
était venu pour rendre la vue aux aveugles mais attention : pour aveugler aussi
ceux qui voient, puisqu'ils voyaient en Jésus un démon.
Pour les
premiers, il restaurait leur temple:
"Hanoukka "commémore donc la
restauration du Temple de Jérusalem et sa nouvelle consécration. Cette fête a
lieu en hiver, souvent en décembre.
Pour moi et
ma famille, cela nous rappelle un fameux 22 décembre 2014 où nous avons vu autour
d’1heure du matin, les anges descendre du ciel sur nous en vision, ainsi que
rééllement et distinctement une épaisse nuée opaque recouvrir notre maison.
En réalité,
c'était notre restauration, notre Pentecôte.
Quelle fête
cette nuit-là!
Nous croyants,
lorsque nous avons été régénérés par l'Esprit (c'est-à-dire que les fruits de
la repentance sont manifestés) nous pouvons fêter ce jour (qui durait
d’ailleurs 7 jours).
La fête des Tabernacles :
Jésus est
aussi monté à la fête des Tabernacles, (Soukott
chez les juifs) ou la fête des tentes.
Il est
arrivé dans la plus grande discrétion, secrètement car des religieux en
voulaient à sa vie et son temps n'était pas encore venu nous disent les Écritures.
Jésus avait un but: enseigner dans le temple. Son message s'adressait justement
à ceux qui voulaient tuer le corps, son corps, la tente, notre tente, cette
enveloppe de chair qui voile l’Esprit :
"ne jugez pas selon l'apparence mais jugez
selon La justice." Leur dit-il (Jean 7:24).
En d'autres
mots : Jésus leur dit, ne regardez pas au travers de l'enveloppe corporelle, La
chair, mais regardez par l'Esprit qui y vit, qui lui, juge avec justice.
Donc cette
fête est pour ceux qui jugent avec justice, avec l'Esprit de Dieu et non plus
avec leur chair, leurs passions, leurs envies de toutes sortes.
Les fêtes,
pour résumer, servent en premier à rétablir la vérité et la justice. Jésus nous
en fournit les exemples les plus significatifs, en redonnant un sens réel lors
de chaque fête à laquelle il a participé lui-même.
Souvenez-vous,
j’en parlais dans un message sur la souillure, Où se trouve ce qui salit et souille ? Jésus aux
noces de Cana dénonçait par le miracle de l’eau changé en vin, l’idolâtrie
religieuse.
Ensuite, les
fêtes servent pour ceux qui se sont mis en ordre avec Dieu, afin d'être dans un
état de reconnaissance pour le bien qu'ils ont reçu. La reconnaissance bien
souvent s'illustre au moyen d'un repas, d'une collation partagée avec un
entourage plus ou moins de proximité, le tout environné de chants et de musique.
C'était bien sûr l'occasion d'inviter mais aussi de pardonner. Le pardon
véritable se manifeste en actes et la fête, c’est d’inviter et d’honorer tous
les convives.
Alors : Un
disciple doit il fêter les fêtes chrétiennes?
La réponse
est oui et non, vous l'aurez compris.
Si nous
sommes animés d'un réel sentiment de louange et surtout de remise en cause
personnelle, nous pouvons le faire, sinon cela revient à attirer sur soi une
sorte de malédiction...oui j'ai bien
dit "malédiction".
Lisons 1 Corinthiens chapitre 11 à
partir du verset 27
" C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou
boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le
sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du
pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps
du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y
a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont
morts ".
Donc
examinons-nous, éprouvons-nous pour savoir si nous sommes dignes de fêter le
Seigneur.
Comment ?
Utilisons
nos jours de repentance (7 jours pour les hommes, 14 jours pour les femmes)
pour nous mettre devant le Seigneur et lui demander de nous ouvrir les yeux sur
nous-mêmes ; Afin de nous séparer de nos souillures.
Exerçons
pendant ces jours la charité, les œuvres qui plaisent au Seigneur, le pardon,
le service aux nécessiteux, bref l’amour du prochain.
C'est à
cause d'un manque réel de consécration dans ce sens qu'il y a tant de malades
et tant de malheurs autour de nous.
Une maison
une fois nettoyée par la repentance, qui a été lavée de ses démons, si elle se
resalit, donne accès à des démons sept fois plus méchants (Matthieu
12 :43).
L'hypocrisie règne en maître dans un temple fait de
main d’hommes qui consacre de faux dieux. La maison, le temple est rempli de souillures.
Et c'est
ainsi que beaucoup se rendent coupables envers le corps et le sang du Seigneur.
Alors, vous
qui vous nettoyez, ne vous attendez pas à ce que la CHARITE se fasse autour de
vous.
Vous serez forcément
déçu.
C'est le
contraire qui se généralise.
La noirceur
de notre temps fait le lit de l'antéchrist.
Daniel le
prophète exilé à Babylone l'avait prédit au chapitre 12:
Il parle
d’un temps spécial, du "temps où
cessera le sacrifice perpétuel ... "
Le sacrifice
qui s'arrête est celui de notre Seigneur : l’Agneau immolé. Son sacrifice
n’a plus le pouvoir de purifier les fautes, car il est bafoué par un peuple
dont la bouche loue son nom mais dont le cœur est éloigné de lui.
Comment
purifier les fautes d’un peuple qui aime le péché ?
Ce blasphème
permet que " se dresse l'abomination
du dévastateur" (le trône de Satan).
Alors notre Seigneur
en ce moment n’a pas le cœur à la fête.
Pourtant, il
aime son peuple d’Israël, il aime l’Eglise malgré son iniquité, malgré son
infidélité et son adultère.
Regardez autour
de vous, un nombre important de croyants préfèrent leurs désirs charnels, ils
se sont façonnés un autre Dieu. Cela ne met pas Elohim, notre bien-aimé dans la
joie et la gaieté.
Il voit une
multitude qui va se retrouver à l’ouverture du cinquième sceau, sous l’autel
des sacrifices. Leur sang coulera de leur propre sacrifice, puisqu’ils ont
rejeté son sang ; et cela ne le met pas en joie.
Mais l’amour
puissant de notre Dieu fera qu’il viendra lui-même sécher leurs larmes et leur
assurera le salut promis, à celles et ceux qui auront crié à lui au dernier
moment, à leur tout dernier souffle avant de rendre l’âme.
Alors mes
frères et sœurs, soyons remarquables dans la charité et digne de participer aux
fêtes de notre bien-aimé Seigneur.
Rendons-nous
à ses fêtes, pratiquons-les, mais attention, avec un temple rebâti ;
rebâti avec les matériaux nobles de notre Seigneur : l’argent, qui
est la repentance et l’or, qui est l’Esprit Saint, mais aussi cette pierre
précieuse : l’onyx.
Cette perle
qui recouvre la porte de notre cœur et qui est taillée par notre renoncement et
notre sacrifice de tous les jours.
Sans oublier
bien-sûr que nous aurons notre habit de fin lin éclatant et pur confectionné
par nos œuvres justes pour la fête suprême : le repas des noces de notre
bien-aimé Époux.
Mes frères
et sœurs, la Pâque qui arrive est à prendre vraiment très au sérieux :
c’est une fête qui incarne un jugement, un grand jugement (nous sommes à la
onzième heure !).
Sera-t-elle
pour vous l’objet d’une grande bénédiction ou sera-t-elle une
malédiction ?
Ce n’est que
vous et vous personnellement qui pouvez en répondre, si vous jugez l’état de
votre coeur.
Amen
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