dimanche 9 avril 2017

UN DISCIPLE DOIT-IL FÊTER LES FÊTES CHRÉTIENNES ?

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Par Eric Ruiz

Exode 33:3 nous montre une fois de plus l’heure juste " Monte vers ce pays où coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou raide."

À la vérité, Dieu ne pouvait se tenir au milieu des Israélites, car il savait qu'eux ne pourraient longtemps lui obéir. C'est un peuple au cou raide, tout comme nous d'ailleurs, son Eglise, nous sommes arrogants, hautains de nature, loin de l’humilité.

Alors il a institué des fêtes pour que chacun se rappelle de ce que lui, le Dieu rédempteur a fait pour son peuple et qu'à l'occasion de ces fêtes, son peuple retourne vers lui, qu'il s'examine à nouveau et se repente de ses fautes.

"Souviens toi de ce que j'ai fais pour toi!"

C'est ce que Dieu demande à chacun ; Et c’est le sens de chaque fête. Paul reprend les paroles de Jésus dans 1 Corinthiens 12 : "Faites ceci en mémoire de moi ".

Avec la grâce, une majorité de chrétiens mettent à part des jours dans leur calendrier, mais ces jours ont perdu leur sens profond.
Ce ne sont pas des journées de repos, des jours fériés pour juste se souvenir de ce que l'histoire nous a appris sur les bénédictions d'un peuple ;
Mais à l'inverse, ce sont des jours pour se souvenir que le péché, même sous la grâce est là bien présent à notre porte, prêt à exercer son règne.  
La fête sert à se poser un moment, à réfléchir et avoir un regard attentif sur soi-même, à faire une introspection; et à se dire: 


  •          Qu'avons-nous perdu de notre sainteté ?
  •          Qu'avons-nous fait des 4 êtres vivants qui règnent sur le trône du Seigneur?
  •          La chair a-t-elle dévoré l'esprit en nous?
  •          Où sont passés la Parole du Seigneur, la communion véritable, le sacrifice qui lui plait, les prières justes?
  •          Où sont les 4 vertus de Dieu : L’honneur, la force, la gloire et la louange ?


Posons-nous les vraies et les bonnes questions !
Ces moments de fêtes sont donc des moments de retour en profondeur vers notre Seigneur.
Jésus, c'est vrai, aime les fêtes. C’est ce qu’il a ordonné à Moïse. L'ancienne alliance en est donc remplie.
Et ne l'oublions pas, notre consécration suprême a un pic, un sommet qui est une fête : les noces de l'Agneau.  Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau (Apocalypse 19 :9).
Une question, qui revient trop souvent comme une affirmation :

Mais avec la grâce du Seigneur, les fêtes mosaïques sont-elles abolies?

Je répondrai : Certainement pas. 
Pourquoi ?
Comme la loi est accomplie dans la grâce, les fêtes sont accomplies en Jésus.
Cela signifie qu'elles doivent servir à nous remémorer les choses essentielles concernant notre vie terrestre : c'est-à-dire les choses célestes de notre vie terrestre.
Jésus est venu dés sa jeunesse à maintes reprises à Jérusalem, pour y fêter la Pâque.

Nous apprenons aux travers des Évangiles qu'à l'âge de 12 ans ce qui l'intéressait le plus n'était pas la fête en elle-même, mais d'aller au temple pour y enseigner. Les Pharisiens étaient en admiration devant un enfant qui n'ayant jamais étudié les Écritures avait une doctrine aussi pointue et solide.  Mais sa doctrine provenait du ciel.

Ses parents l'ont cherché durant 3 jours. Ils s'inquiétaient, alors que lui faisait déjà les œuvres de son Père.
Déjà à l'âge de 12 ans son ministère divin avait commencé, il n'a pas attendu l'âge de 30 ans pour le faire !
Mais une chose est sûre : il savait que fêter la Pâque allait prendre sa totale réalité, ou prendre tout son sens avec son sacrifice. 
Il est lui, l'Agneau immolé. Nous n'avons à ce titre plus besoin de tuer puis de faire cuire un agneau animal.
Lui, Jésus a été par sa chair crucifiée, le seul et unique Agneau parfait, sans défaut, mort pour nos péchés.
Donc nous devons fêter sa mort et son sang versé sur la croix comme le don fabuleux de notre Seigneur pour tous ceux qui croient en lui.
Car sans lui nous n'aurions pas la vie éternelle.

Alors commémorer sa mort et sa résurrection, oui: mais comment ?

C’est là qu’intervient la fête de la Pâque, bien-sûr :

La cène, la "cena "  en latin : le souper, le repas du soir, c’est "Le pain et le vin " pris au moment de la Pâque. La Pâque est la fête commémorative par excellence.

  •          Elle célèbre notre résurrection future, rendue possible grâce à la sienne.
  •           Elle célèbre aussi le règne du Saint-Esprit sur nos vies.
  •          Et à ce titre, il ne faut pas être léger et superficiel, mais s'examiner pour savoir si nous sommes toujours dignes de participer à cette fête.


Sommes-nous suffisamment humble dans notre relation avec les autres frères et sœurs pour nous sentir inférieur à eux, ou pour les voir comme supérieur à nous.
Avant de manger le pain posons-nous la question suivante : Sommes-nous suffisamment brisés dans notre orgueil, pour réaliser objectivement que seul Christ est la tête et qu'il tient toujours la première place dans nos vies?
Le pain de la Pâque était sans levain. Le levain c'est ce qui fait monter la pâte, ce qui enfle. Ici il est associé à l'orgueil bien-sûr, qui doit disparaître de nos relations.
Avant de boire le vin de cette fête, nous devons réaliser que tous nos pêchés ont TOUS pu être purifiés et que nous ne cachons rien, nous ne dissimulons aucune faute (intentionnellement ou non).

Nous lui avons confessé celles que nous avons vues et mis sur l'autel des sacrifices, en nous séparant volontairement et durablement d'elles.
Je le rappelle : se sanctifier : c'est 33 jours pour les hommes et 66 jours pour les femmes, c'est le temps que met le feu à consumer nos scories.
Ça ne se fait pas instantanément.
Ça c'est ce que l'Esprit religieux ou les démons veulent nous enseigner, pour nous égarer et faire de cette fausse consécration une doctrine de base. Mais je le répète, c'est une doctrine de démons. Il y a bien des jours à accomplir, sauf bien-sûr dans le cas où Dieu nous rappellerait à lui à l'instant.

Cela me fait penser à une fête qu'il y a eue récemment : celle du carnaval. C'est une fête païenne, tout comme est devenue la Pâque aujourd'hui d'ailleurs.
Cette fête est même rentrée dans l'école laïque pour célébrer la venue du printemps.
Mais "carnaval" à l'origine vient du latin médiéval "carnelevare".
"Carne" signifie viande et "levare" enlever. Donc littéralement carnaval signifie : "enlever la viande, enlever la chair". Le but est donc clairement de faire diminuer la chair jusqu'à l'ôter pour augmenter l'Esprit. 

Or dans la réalité c'est bien le contraire que l'on constate.
Même si on voit des épouvantails déguisés, puis brûlés, ou des figurines de paille incinérées, cette coutume ne montre qu'un vague symbole des malheurs que l'on brûle sur la place publique. Cette coutume, en fait n'est que le prétexte à la pratique de la débauche bien souvent qui s’ensuit.

Cette tradition insiste, elle aussi, sur un symbole et une compréhension fausse de la purification. On brûle ce qui est mauvais en y mettant le feu.
Ce symbole de purification est fait d'une manière très ponctuelle et bien-sûr sans l'exercer sur soi. Là aussi de façon très suggérée on habitue les gens à croire que les fautes peuvent disparaître très
rapidement, sans beaucoup d'efforts, comme par magie.

Le quatorzième jour du premier mois Moïse avait reçu l’ordre divin de fêter la Pâque.
Est-ce le 14 janvier selon notre calendrier grégorien ou le 16 avril selon un calendrier chrétien ou encore Le 14 ème jour après la nouvelle lune, ce qui me paraîtrait plus juste et ce qui fixerait la Pâque cette année au 12 avril à peu près à la même date que le calendrier juif qui lui, la commence le 11 avril au soir ?

Alors je pense qu'au moins une fois par an nous pouvons célébrer cette merveilleuse fête, mais pas tout seul, avec ceux et celles qui sont nos proches en Christ, à l'occasion d'un repas, d'une agape, mais aussi pendant sept jours avec de la musique et des chants, comme cela se faisait autrefois, pour la fête des pains sans levain qui suivait la Pâque.

Le plus important ce n’est pas le mois (février, mars ou avril ou un autre mois), mais le fait d’être prêt et pour cela, il est indispensable d'alerter les croyants.
Le roi Ezéchias a célébré cette fête le second mois parce que le peuple ne s’était pas sanctifié auparavant.(2 Chroniques 30 :13)
Il faut annoncer cette fête comme le roi de Juda Josias l’a fait à son époque (2 Chroniques 35) Il avait rétabli et fêté la Pâque comme jamais cela n’avait été fait depuis l’époque des Juges ; et on lit au verset 18:

" Aucune Pâque pareille à celle-là n'avait été célébrée en Israël depuis les jours de Samuel le prophète; et aucun des rois d'Israël n'avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les sacrificateurs et les Lévites, tout Juda et Israël qui s'y trouvaient, Et les habitants de Jérusalem ": 

Qu’a fait Josias ?
Il a donné des ordres clairs et précis.

  • Tenez-vous prêts dans vos assemblées et dans vos familles !
  • Placez l'Arche de l'Alliance, le Saint-Esprit au centre de vos assemblées
  • Sanctifiez-vous en vous conformant à la parole (pas d’idolâtrie)
  • Occupez votre place, votre rôle auquel le Seigneur vous a prédestiné ! Et par conséquent n'usurpez aucune fonction qui ne vous est pas destinée.
Mais le roi Josias a été beaucoup plus loin. Il a, avant la Pâque, purifié son pays de l’idolâtrie, qu’avait encouragé les rois Manassé et Amon son père. Il a redécouvert et rétabli le livre de la loi ; puis il a rétabli les prophètes et l’esprit de prophétie comme avec la prophétesse Hulda ; et il a traité officiellement alliance à l’Eternel.

Attention, là où c’est surprenant, c’est que Josias a manifesté ce temps de purification dans le sacrifice de la Pâque.
Sa Pâque est pure, elle est parfaite.

Je m’explique : Si on l’a compare à la Pâque du roi Ezéchias, il ne put offrir que 8000 bêtes pour le sacrifice. Or Pour la Pâque le roi Josias donna au peuple 30 000 agneaux et chevreaux et ce n’est pas tout, plus 3000 bœufs pris sur ses biens propres (2 Chroniques 35 :7).
Ce qui signifie qu’avec ce sacrifice de cœur et ce compte d’animaux sacrifiés 33000 au total (33 :chiffre des choses cachées et révélées), Josias fit ce que son nom, sa mission signifie : "l’Eternel guérit".
Faite le rapprochement avec ce que nous vivons : le temps de guérison est pour ceux qui comme Josias accomplissent leurs 33 jours de purification.
Purification et guérison sont alors manifestées dans cet ordre.

Voilà le sens caché (apokalupto) de la Pâque : purification et guérison.

Passons maintenant aux autres fêtes ; et pour les autres fêtes, je crois que sous la grâce, elles ne figurent pas dans un calendrier, mais que c'est Dieu lui-même, qui va nous les rappeler lorsque nous allons les vivre.

Je m'explique. 

La fête du Sabbat :

C'est au moment où nous exerceront des prodiges et des miracles que nous saurons que nous fêtons le Sabbat ; Et non l'inverse. 

Regardez Jésus de Nazareth, il ne se souciait pas du sabbat. Il le disait-même :
"Le sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat."
Ce sont les religieux qui lui ont fait remarquer qu'il était en train de faire des miracles pendant ce jour consacré, où la loi de Moïse stipulait qu'aucun travail ne devait être entrepris.
Jésus a manifesté le seul travail agréable à Dieu son Père:
Exercer la charité, briser les verrous d'airain, rompre les chaînes, chasser les démons religieux ou guérir les malades.
Il n'y a pas d'arrêt, aucun repos pour aimer ; Comme Il n'y a pas de sabbat religieux pour aimer, à l'inverse il existe bien un sabbat divin (éternel celui-là) pour aimer (C'est tous Les jours, à chaque heure, c'est un sabbat H 24 comme disent les jeunes aujourd’hui).
Rentrer dans le repos de Dieu c'est manifester son amour, ce n'est pas dormir et ne rien faire.

Par conséquent, la fête est bien le révélateur de ce qui se passe concrètement, dans la réalité.

La fête de la dédicace :

Jésus à un autre moment est venu révéler ses brebis, qui étaient de sa bergerie. C'était au moment de la fête de la dédicace à Jérusalem (Jean 10:22)
21:"D'autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles? 
22:On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver."

Jésus montrait que ceux qui ne le suivaient pas n'étaient pas de sa bergerie. Lui, il était venu pour rendre la vue aux aveugles mais attention : pour aveugler aussi ceux qui voient, puisqu'ils voyaient en Jésus un démon.
Pour les premiers, il restaurait leur temple: 
"Hanoukka "commémore donc la restauration du Temple de Jérusalem et sa nouvelle consécration. Cette fête a lieu en hiver, souvent en décembre.
Pour moi et ma famille, cela nous rappelle un fameux 22 décembre 2014 où nous avons vu autour d’1heure du matin, les anges descendre du ciel sur nous en vision, ainsi que rééllement et distinctement une épaisse nuée opaque recouvrir notre maison.
En réalité, c'était notre restauration, notre Pentecôte.
Quelle fête cette nuit-là!

Nous croyants, lorsque nous avons été régénérés par l'Esprit (c'est-à-dire que les fruits de la repentance sont manifestés) nous pouvons fêter ce jour (qui durait d’ailleurs 7 jours).

La fête des Tabernacles :

Jésus est aussi monté à la fête des Tabernacles, (Soukott chez les juifs) ou la fête des tentes.
Il est arrivé dans la plus grande discrétion, secrètement car des religieux en voulaient à sa vie et son temps n'était pas encore venu nous disent les Écritures. Jésus avait un but: enseigner dans le temple. Son message s'adressait justement à ceux qui voulaient tuer le corps, son corps, la tente, notre tente, cette enveloppe de chair qui voile l’Esprit :
"ne jugez pas selon l'apparence mais jugez selon La justice."  Leur dit-il (Jean 7:24).

En d'autres mots : Jésus leur dit, ne regardez pas au travers de l'enveloppe corporelle, La chair, mais regardez par l'Esprit qui y vit, qui lui, juge avec justice.
Donc cette fête est pour ceux qui jugent avec justice, avec l'Esprit de Dieu et non plus avec leur chair, leurs passions, leurs envies de toutes sortes.

Les fêtes, pour résumer, servent en premier à rétablir la vérité et la justice. Jésus nous en fournit les exemples les plus significatifs, en redonnant un sens réel lors de chaque fête à laquelle il a participé lui-même.
Souvenez-vous, j’en parlais dans un message sur la souillure, Où se trouve ce qui salit et souille ?  Jésus aux noces de Cana dénonçait par le miracle de l’eau changé en vin, l’idolâtrie religieuse.
Ensuite, les fêtes servent pour ceux qui se sont mis en ordre avec Dieu, afin d'être dans un état de reconnaissance pour le bien qu'ils ont reçu. La reconnaissance bien souvent s'illustre au moyen d'un repas, d'une collation partagée avec un entourage plus ou moins de proximité, le tout environné de chants et de musique. C'était bien sûr l'occasion d'inviter mais aussi de pardonner. Le pardon véritable se manifeste en actes et la fête, c’est d’inviter et d’honorer tous les convives.

Alors : Un disciple doit il fêter les fêtes chrétiennes?

La réponse est oui et non, vous l'aurez compris.
Si nous sommes animés d'un réel sentiment de louange et surtout de remise en cause personnelle, nous pouvons le faire, sinon cela revient à attirer sur soi une sorte de malédiction...oui j'ai bien dit "malédiction".

Lisons 1 Corinthiens chapitre 11 à partir du verset 27
" C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts ".

Donc examinons-nous, éprouvons-nous pour savoir si nous sommes dignes de fêter le Seigneur.

Comment ?

Utilisons nos jours de repentance (7 jours pour les hommes, 14 jours pour les femmes) pour nous mettre devant le Seigneur et lui demander de nous ouvrir les yeux sur nous-mêmes ; Afin de nous séparer de nos souillures.
Exerçons pendant ces jours la charité, les œuvres qui plaisent au Seigneur, le pardon, le service aux nécessiteux, bref l’amour du prochain.

C'est à cause d'un manque réel de consécration dans ce sens qu'il y a tant de malades et tant de malheurs autour de nous.
Une maison une fois nettoyée par la repentance, qui a été lavée de ses démons, si elle se resalit, donne accès à des démons sept fois plus méchants (Matthieu 12 :43).
L'hypocrisie règne en maître dans un temple fait de main d’hommes qui consacre de faux dieux. La maison, le temple est rempli de souillures.
Et c'est ainsi que beaucoup se rendent coupables envers le corps et le sang du Seigneur.

Alors, vous qui vous nettoyez, ne vous attendez pas à ce que la CHARITE se fasse autour de vous.
Vous serez forcément déçu.
C'est le contraire qui se généralise.

La noirceur de notre temps fait le lit de l'antéchrist.
Daniel le prophète exilé à Babylone l'avait prédit au chapitre 12:
Il parle d’un temps spécial, du "temps où cessera le sacrifice perpétuel ... "

Le sacrifice qui s'arrête est celui de notre Seigneur : l’Agneau immolé. Son sacrifice n’a plus le pouvoir de purifier les fautes, car il est bafoué par un peuple dont la bouche loue son nom mais dont le cœur est éloigné de lui.
Comment purifier les fautes d’un peuple qui aime le péché ?

Ce blasphème permet que " se dresse l'abomination du dévastateur" (le trône de Satan).
Alors notre Seigneur en ce moment n’a pas le cœur à la fête.
Pourtant, il aime son peuple d’Israël, il aime l’Eglise malgré son iniquité, malgré son infidélité et son adultère.
Regardez autour de vous, un nombre important de croyants préfèrent leurs désirs charnels, ils se sont façonnés un autre Dieu. Cela ne met pas Elohim, notre bien-aimé dans la joie et la gaieté.
Il voit une multitude qui va se retrouver à l’ouverture du cinquième sceau, sous l’autel des sacrifices. Leur sang coulera de leur propre sacrifice, puisqu’ils ont rejeté son sang ; et cela ne le met pas en joie.

Mais l’amour puissant de notre Dieu fera qu’il viendra lui-même sécher leurs larmes et leur assurera le salut promis, à celles et ceux qui auront crié à lui au dernier moment, à leur tout dernier souffle avant de rendre l’âme.

Alors mes frères et sœurs, soyons remarquables dans la charité et digne de participer aux fêtes de notre bien-aimé Seigneur.

Rendons-nous à ses fêtes, pratiquons-les, mais attention, avec un temple rebâti ; rebâti avec les matériaux nobles de notre Seigneur : l’argent, qui est la repentance et l’or, qui est l’Esprit Saint, mais aussi cette pierre précieuse : l’onyx.

Cette perle qui recouvre la porte de notre cœur et qui est taillée par notre renoncement et notre sacrifice de tous les jours.
Sans oublier bien-sûr que nous aurons notre habit de fin lin éclatant et pur confectionné par nos œuvres justes pour la fête suprême : le repas des noces de notre bien-aimé Époux.

Mes frères et sœurs, la Pâque qui arrive est à prendre vraiment très au sérieux : c’est une fête qui incarne un jugement, un grand jugement (nous sommes à la onzième heure !).
Sera-t-elle pour vous l’objet d’une grande bénédiction ou sera-t-elle une malédiction ?
Ce n’est que vous et vous personnellement qui pouvez en répondre, si vous jugez l’état de votre coeur.

Amen


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