dimanche 29 janvier 2017

" VA TA FOI T'A GUÉRI "

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Par Eric Ruiz

Lundi 23 janvier au matin alors que je conduisais ma voiture pour me rendre au travail, une parole du Seigneur revenait sans cesse dans ma tête avec une nouvelle compréhension.

"Va ta foi t’a guéri ! "

Jésus me montrait simplement que la guérison n’est pas venue de lui, mais de la personne malade qui a mis sa confiance dans sa future guérison.


Plus tard dans la journée, j’ai alors regardé différents versets dans la version Segond et bizarre,
Ils disaient presque tous : "ta foi t’a sauvé ! "

Quand on y regarde bien, ce n’est pas la foi qui sauve mais c’est bien la foi en Jésus ;
Sinon Jésus aurait du dire : "Ta foi en moi t’as sauvé ! " Ou "ta foi dans le Père qui est au ciel t’a sauvé ! "

Pourquoi alors ce raccourci ?
Y-a-t-il deux sortes de foi ?
La foi en soi et la foi en Dieu ?
Eh bien oui il y a bien deux " foi " différentes ; et très étonnamment les deux sauvent.
Et c’est ce que je vais essayer de vous démontrer maintenant.

Le mot grec utilisé pour traduire " sauvé " est sozo [sode’-zo] 4982 strong.
102 versets dans le N.T.

 1er cas : Sozo signifie sauvé d’une maladie, redonner la santé physique, se garder sain et sauf, et échapper à la mort physique.
Dans Matthieu 9 :22  " prend courage ma fille ta foi t’as guéri (Sozo). Et cette femme fut guérie (sozo) à l’heure même. "
2è cas : Dans Matthieu 10 :22 : " mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé (sozo) "

Ici contrairement au chapitre précédent on ne parle pas de guérison physique mais bien de la guérison de l’âme, qui sera sauvée après la mort, ou le fait d’être délivré des peines du jugement du Messie, d’être sauvé du péché.

Pour résumer, on peut être sauvé de la mort physique mais ne pas encore être sauvé dans le sens de ne pas avoir encore la confirmation du salut.

Jésus nous explique bien cette différence dans Luc 17 : 12.

Après avoir sauvé par guérison physique 10 lépreux, un seul seulement revint le voir pour le louer et se prosterner devant lui. Et à ce moment-là Jésus lui dit : " lève-toi t’a foi t’a sauvé ! "
On comprend bien la différence, c’est là, à ce moment précis que le lépreux, après avoir été sauvé de sa maladie, fut sauvé aussi en obtenant le salut éternel.
Les neuf autres lépreux guéris, n’avaient pas la foi en Jésus.
Ils avaient la foi en leur guérison par lui, mais pas en lui, puisqu’ils ne sont pas revenus le remercier ; ce qui les intéressait n’était que leur guérison physique et rien d’autre ; ils n’ont pas suivi Jésus.

On peut être sauvé deux fois.
Une fois de la mort physique, une fois de la mort spirituelle.
Nous avons bien un double salut : Le salut terrestre et le salut céleste.


Examinons maintenant, les passages suivants, où Jésus parle d’une délivrance de la maladie.

Marc 10 :52
"Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit: Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin ".
Matthieu 9 :21
" Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serais guérie. Jésus se retourna, et dit, en la voyant: Prends courage, ma fille, ta foi t'a guérie. Et cette femme fut guérie à l'heure-même ".

Luc 8 :47
" La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant, Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix ".

J’ai pris 3 passages différents, chacun dans un Évangile différent pour bien que l’on comprenne ce que Jésus insinue fortement et qui n’est pas dû au hasard des textes ou des récits.

Les 3 passages mettent en évidence le contexte, qui insiste sur l’attitude et le parti pris du malade. Le malade insiste pour que Jésus seul intervienne ; Et lui-seul, personne d’autres.
Pour le malade c’est clair, personne d’autre, à part Jésus ne peut le guérir.

"Que veux-tu que je te fasse ? "

Jésus pose la question pour que le malade reformule sa croyance absolue de guérison. En plus il l’appelle Rabbouni, Maître, le mot utilisé n’est pas utilisé comme ça, à la légère. L’aveugle le place au sommet de sa croyance.

Le fait de vouloir toucher le vêtement du Fils de Dieu : cela aussi démontre la croyance absolue du malade à vouloir guérir. Un simple point de contact lui suffit, tellement son niveau de foi est élevé.
Et puis le troisième exemple montre encore une fois que la guérison physique a précédé celle de l’âme. Et quand la femme revient vers Jésus pour témoigner de sa guérison, le Fils de Dieu lui répond une deuxième fois : "ta foi t’a sauvé". " Sauvé " : son âme est sauvée alors.

Dans les 3 cas c’est la croyance absolue du malade dans sa guérison qui déclenche la guérison.
Jésus se place uniquement en médiateur entre le malade d’une part et sa croyance à la guérison, d’autre part. Il est juste un point de fixation de la foi des croyants.

Bien-sûr qu’il peut guérir tout malade instantanément. Et il l’a fait dans d’autres situations !
Matthieu 9 :4 ; Marc 8 : 22 ; Luc 8 :50 ; Jean 5 :4 ; Jean 5 :9 ; Jean 6 :2 ; etc
Mais là, (excusez-moi si cela déstabilise un peu)  ce sont des malades qui ont mis leur croyance en eux-mêmes, sans le savoir.
C’est ce que Jésus ne cesse de répéter quand il dit : "  Ta foi t'a guérie ! " et non " ta foi en moi t'a guéri " (comme le rajoute au passage la Bible Semeur) ou " je t’ai guéri " ou encore : " le Père céleste t’a guéri à travers moi ". Ou pour finir : " ta foi t’a guéri en partie et moi d’une autre partie". Non tout ça n’est que du raccommodage, mais ce n’est pas la vérité !

Je vais prendre un cas embarrassant :
Pourquoi chaque année par exemple des malades sont miraculeusement guéris en allant en pèlerinage à Lourdes ?
Font-ils semblants ?
Y a t-il de la supercherie ?
Ou alors le diable essaye t-il de faire croire momentanément à une vraie guérison ?
L’eau de la fontaine de Lourdes a peut-être des vertus curatives après tout ?

Désolé mais aucune de ces 4 raisons n’est recevable.
C’est bien la foi en la guérison qui guérit.

Alors j’entends d’ici un nombre important de croyants criant au scandale !
Quoi vous vous permettez de remettre en question la divinité de Jésus, par le fait qu’il ne soit pas le premier à exercer le miracle chez les autres !
C’est lui et lui seul qui guérit, personne d’autre n’en a le pouvoir !
Entièrement d’accord. Mais Il n’y a pas de contradiction dans mon discours.
C’est lui le créateur, c’est lui qui nous a fait à son image avec un potentiel d’auto-guérison.
Jésus ne fait que de rappeler le potentiel qu’il a placé lui-même en chacun de nous.

Alors, permettez-moi d’ouvrir vos yeux.
J’ai assisté, comme la plupart d’entre vous je pense aussi, à des guérisons miracles, instantanées.
Quand on demande à une personne aveugle de s’approcher d’un homme ou d’une femme " ayant reçu le pouvoir de guérir ", l’aveugle s’est mis en condition mentale ou on l’a placé en condition mentale pour qu’il mette toute sa confiance dans l’acte de celui qui le guérira. Là je fais référence au message sur les miracles par l’autosuggestion (le retour des vrais miracles, du 11décembre 2016). L’acte c’est la prière, jointe aussi à l’imposition des mains, à l’huile,  à  la boue, à un tissus, à un objet, à un vêtement…).

La foi a été augmentée par cette mise en condition mentale, pour que son corps lui-même créé cette guérison.
Mais c’est son corps qui exerce le miracle ; c’est ce procédé psychique que Jésus appelle la foi.

Le psychisme déclenche (par un système de sécrétion hormonal inconnu encore de nos jours) des hormones, des anticorps, des enzymes etc, bref un certain nombre de réactions biochimiques, dont le pouvoir de guérison est d’une incroyable capacité et efficacité.
Plus d’un médecin ont conclu au " miracle "  face à une guérison impossible, une rémission de dernière minute lorsqu’une personne en stade terminale d’un cancer qui comme par magie voit toutes ses métastases régresser et disparaître.

Et là ce n’était pas forcément Jésus qui a guéri la personne incroyante ; il n’y a avait pas d’intervention divine visible, ni de prières formulées.

Alors quoi ; alors qui a fait le miracle? Qui est à l’origine du miracle ?

Le malade avait placé sa foi dans sa famille, ou dans sa volonté de vivre,  ou dans des êtres chers qu’il voulait ne pas cesser de voir.
C’est là aussi cette sorte de foi qui l’a sauvé, qui l’a guéri !

L’inverse se voit aussi. Quand dans un couple âgé, une des deux personnes s’en va, l’autre suit souvent le même chemin très rapidement; On dit :
" Elle s’est laissée mourir ", elle voulait le rejoindre.
Sa foi, l’a fait mourir à ce moment-là ! Elle avait la foi pour mourir.

L’importance que Dieu accorde à notre guérison par la foi, nous est montrée par la maladie mortelle qui toucha Ezéchias a la fin de sa vie (2 Rois 20).
Esaïe le prophète, lui annonça que cette maladie était celle qui l’emmènera au trépas.
Mais Ezéchias s’accrochait à la vie,  à tel point, qu’il supplia l’Eternel de le guérir, en versant d’abondantes larmes.
Cette attitude de repentance est celle qui plait au seigneur, qui lui pardonna ses péchés.
Aussitôt, Dieu répondit et lui fit un signe pour sa guérison. Un signe pour que sa foi grandisse. Non pas que sa foi en Dieu augmente, il l’avait déjà ! Mais sa foi dans sa propre guérison. Il fit alors reculer l’ombre de dix degrés sur le cadran solaire, et en plus, Esaïe lui plaça des figues sur son ulcère. Tous ces points d’ancrage ont été utilisés afin que sa foi lui permette de guérir.

Mais pourquoi Dieu a t-il créé tant d’actions à faire pour arriver à la guérison ?
N’est-il pas plus simple de prier pour le malade et qu’il soit guéri, sans passer par tous ces actes de foi ?
Jésus veut qu’interviennent au moins trois éléments dans un miracle :
1)    Le corps malade, comme témoin
2)    La volonté de guérir : la foi
3)    La reconnaissance dans le médiateur (Jésus ou une autre personne en qui le malade va fixer sa foi)

Mais rappelez-vous que Jésus est venu d’abord pour exercer une chose de toute première importance. Il est venu dans ce monde pour un jugement pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. (Jean 9 :39)

Sauver ne va pas sans juger.
Le processus de guérison permet de juger, de discerner des intentions ;  on l’a vu des intentions d’un malade qui ne veut que sa guérison alors que d’autres veulent aussi le salut de leur âme. Le processus de guérison permet de discerner aussi les intentions du médiateur, s’il s’approprie la guérison à son compte, s’il se place comme une personne ointe exerçant un don de guérison.
Car en disant qu’il a reçu un don de Dieu,  il se placera comme l’élément indispensable de la guérison. Le médiateur devient l’idole du malade délivré ; en le délivrant, il l’enchaîne à lui d’une certaine manière.

Jésus délivre le malade sans l’enchaîner à lui ; sans le rendre dépendant et redevable, et nous allons le voir sans le culpabiliser sur son manque de foi.

C’est pourquoi le médiateur doit dire la vérité, comme Jésus de Nazareth  le faisait. Il donnait la gloire de la guérison, à la foi du malade et non à lui-même.
La guérison a été rendu possible par :
1)    une volonté absolue de guérison
2)    le pardon des péchés exercés par le médiateur
3)    la volonté de se séparer du péché en le confessant

Dieu ne veut pas que nous ayons un don de guérison, pour briller,  il veut que nous ayons un don, mais un don pour pardonner les fautes.

Il l’a bien dit en Matthieu 9 :1

"Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d'eux: Cet homme blasphème. Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs? Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison  ".

Pardonner les péchés c’est ce qui bloque le plus l’esprit religieux mais c’est le plus important, c’est ce que nous devons faire pour libérer la foi des gens et annoncer leur guérison.

C’est parce que Dieu pardonne les fautes et qu’il nous permet de pardonner aux autres que s’installe la guérison, et qu'elle devient possible.
Ça c’est ce que Jésus enseignait et c’est ce qu’il faisait aussi (la preuve, Matthieu 9 :1).

Ce pouvoir nous l’avons reçu du Seigneur qui nous a dit que nous ferons les mêmes choses que lui et même de plus grandes encore.

Quand quelqu’un vient vers vous pour être guéri, il manifeste déjà la foi, puisqu’il vous reconnait comme médiateur divin. Pardonnez-lui ses fautes pour qu’il puisse confesser ses péchés s’en séparer ; et annoncer lui sa guérison !

Mais il y a des accidents de parcours : parfois la guérison du malade, s’interrompt. Pourquoi ?

J’ai vécu cette expérience.
Un de mes collègues de travail, était hospitalisé et mis sous morphine après un blocage complet du dos.
Me rendant à son chevet, j’ai prié pour lui en lui demandant s’il désirait fortement la prière de délivrance.
Il n’avait qu’une volonté : que ses douleurs et maintenant que les effets secondaires de la morphine s’arrêtent au plus vite. Pendant la prière, il a senti une forte chaleur dans son dos, puis le lendemain, il me remercia car il n’avait plus rien et il était déjà debout gesticulant sous sa douche.
Mais, sa rémission, hélas, fut de courte durée, il se rebloqua le dos, le soir même.
Sur le coup je ne savais que dire.
Aujourd’hui, je sais que la foi peut baisser, surtout si le malade ne témoigne pas de sa guérison. Le fait d’en parler, réactive sa foi et affermit sa guérison. Jésus envoyait les malades témoigner de leur guérisons aux sacrificateurs, aux personnes influentes (Luc 5 :14 ; Matthieu 8 :4 ; Luc 17 :14)

Tout cela pour dire qu’il y a une autre chose qui augmente la foi pour la guérison, c’est la foi des autres.

Nous l’avons lu avec le paralytique couché sur un lit et transporté devant Jésus.
 "Jésus voyant leur foi dit au paralytique.. ". Version Osterwald : "Jésus voyant la foi de ces gens-là, dit au paralytique... "
Qui sont "ces gens-là "?
Jésus a inclus dans la guérison les brancardiers et peut-être d’autres personnes qui l’accompagnaient aussi.

Le groupe, la communion fraternelle a un rôle primordial à jouer dans la guérison.

Cela explique aussi des guérisons extraordinaires obtenues alors que le malade était plongé dans un coma profond et irréversible. Inconscient, il ne pouvait avoir la foi.

L’entourage qui n’a cessé d’avoir la foi de son rétablissement, c’est lui qui a contribué au miracle.
Regardons dans le texte de Matthieu 9, il y a un verset qui met tout en lumière.
Après que le paralytique ait pris son lit et qu’il s’en alla dans sa maison, on lit au verset 8 : "Le peuple ayant vu cela, fut rempli d’admiration (pour qui ?  Pour Jésus ? Pas seulement) et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes ".

De quel pouvoir parle t-on ici ?

C’est du pouvoir de la foi collective, celle qui permet ensemble de se guérir.
Dieu est venu redonner le pouvoir à l’homme, aux hommes.
Ce pouvoir avait été volé par le péché et par la religion.
Le péché a placé une barrière entre la foi et la guérison.
Ce n’est pas que certains ont moins reçu de foi que d’autres, c’est que le péché empêche la foi de s’exercer. Il est comme un tuyau plié, il coupe l’arrivée d’eau.
Le but n’est pas d’augmenter le débit, (cela ne va rien changer) mais de déplier le tuyau.
Jésus nous dit : si vous aviez la foi aussi grande qu’un grain de moutarde, vous déplaceriez des montagnes. Ce grain est en chacun de nous et ne demande qu’à se manifester, mais il faut déplier le tuyau pour cela.

Alors, arrêtons de croire à de fausses idées, nous avons tous la même foi au départ et Jésus à aucun moment ne viendra nous condamner pour notre manque de foi.

Ceux qui devraient la manifester le plus, ce sont ceux qui confessent régulièrement leurs fautes et qui pardonnent celles des autres.
Les premiers disciples à Jérusalem avaient cette sorte de foi-là.
Ils étaient un seul cœur, une seule âme pour la foi dans la guérison lorsqu’un des leurs était malade ;

Mais nous, avant d’en arriver là, nous devons briser des verrous religieux !
Quels verrous ?

1er verrou :
Quand nous nous réunissons en réunion de prière pour le besoin d’un frère ou d’une sœur, ne disons pas, s’il est atteint d’une maladie et comme c’est devenu un peu la coutume : "Que la volonté du Seigneur se fasse à son égard". "toi seul Seigneur connait le temps de sa guérison, alors nous te le remettons, sachant que tu connais le moment favorable à sa guérison ; s’il doit guérir qu’il guérisse, s’il doit mourir, qu’il meure ! ".

Quand nous prions ainsi nous manifestons un REEL manque de foi.
Car Personne ne prend parti réellement pour sa guérison. Chacun se cache derrière le Seigneur en disant : il pourvoira au besoin quand et comme il le voudra ! (en bref, c’est son affaire, pas la nôtre)
Nous refusons d’être des acteurs de la foi et préférons la fatalité divine.

2ème verrou : nous pensons que Dieu à un plan pour chacun d’entre nous et qu’il connait le moment de notre propre guérison. Mais n’affirmez pas ceci, ne confessez pas " qu’aujourdhui ce n’est surement pas le temps de Dieu pour moi ! D’ailleurs je ne me sens pas prêt ".

Cela revient à croire qu’il a porté toutes nos maladies à la croix mais pour chacun à des moments différents. Pour un tel, sa maladie sera portée le 24 juillet 2012 pour l’autre le 10 octobre 2016 etc. Pour un autre, il n’en sera délivré qu’à sa mort, cela devait être écrit comme ça. Cela n’a aucun sens !
Alors Dieu ferait-il des différences ? Testerait-il notre patience à souffrir, pour nous remplir de foi au moment qu’il aurait choisi ; et encore… En vérifiant bien que nous méritons d’avoir la guérison par notre foi ?

Non, ne pensez plus comme ça !

Il veut TOUS nous SAUVER, TOUS nous guérir, en TOUT TEMPS et en toutes situations. C’est nous et nous seuls qui nous mettons des obstacles à la guérison, justement parce que nous avons appris de fausses croyances et que nous acceptons comme une fatalité les liens du péché.

Pour prendre un exemple concret : C’est comme l’éléphanteau qui a été attaché avec une chaîne. Il s’est résigné à tirer sur son lien et a appris à rester au même endroit. Devenu adulte, l’éléphant ne cherchera plus à casser sa chaîne, bien qu’il en ait la force maintenant, car il a appris à vivre avec.
Eh bien c’est pareil avec votre conception de la foi. Vous avez appris à vivre avec une chaine. Vous êtes prisonnier mais vous trouvez cela normal.

Que souhaite notre Sauveur ?
Que nous cassions cette chaîne, que nous retrouvions au plus vite notre liberté en lui, notre guérison.

Alors ne priez pas : "que ta volonté se fasse Seigneur", quand vous avez un besoin clairement identifié et manifesté. Que chacun au contraire fasse part de ses besoins "Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ ". Philippiens 4 :19

Eh oui dans ce cas n’inversons pas les rôles, c’est Dieu lui-même qui nous dit : "Que ta volonté soit faite ! " Ou "Que veux-tu que je te fasse ? " (Comme Jésus avec l’aveugle)
Il veut que nous prenions nous-mêmes les rênes de nos décisions.

Cette semaine, un besoin de guérison s’est manifesté dans l’assemblée pour une sœur qui est sous dialyse depuis l’âge de 12 ans et qui vit sous assistance artificielle.
Aujourd’hui, après 40 ans de combat, elle est arrivée au bout de ses forces.
Elle veut être guérie, mais elle n’a plus la force de se battre. Ses souffrances répétées et le désarroi de sa famille lui ont fait baisser les bras. Sa foi s’est affaiblie.

Quoi faire ?
La condamner ? (Non, il faut tout reprendre à zéro, sinon)
D’abord prendre conscience que nous formons un seul corps ; Quand un membre souffre le corps tout entier en est atteint. Ensuite, que l’arrêt de sa souffrance est la responsabilité de tous.

La chose suivante doit être rétablie :

Chacun en particulier et tous ensembles aussi, nous formulons clairement à notre Seigneur que nous avons pris le parti pour sa guérison et nous proclamons sa guérison et nous pardonnons ses fautes au nom du Seigneur Jésus-Christ.
Si tout le monde adopte cette position ferme et inchangée, la guérison est effective, j’ai bien dit est effective et pas sera effective.
Ça c’est la foi de l’assemblée qui sauve, qui guérit, comprenez-vous bien?

Pas de prière qui demande au Seigneur d’exercer sa miséricorde sur notre sœur. Il l’a déjà fait dès le début et ne cesse de le faire encore.
Mais nous, nous, adoptons une prise de position collective ! Annonçons sa guérison !
Notre sœur est guérie au nom du Seigneur Jésus.
Remercions notre Dieu de nous avoir donné une si grande puissance. Sa foi l’a guéri et Notre foi à tous l’a guéri.

Les circonstances par lesquels elle passera pour l’obtenir, cela ne regarde que Dieu et elle.
Mais notre foi à tous c’est de la croire guérie et de le dire.

C’est notre foi collective qui comblera le manque de foi de notre sœur.

Comme le dit Jacques dans son Épître :

"Et la prière faite avec foi sauvera (Soso) le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.
Confessez vos fautes l'un à l'autre, et priez l'un pour l'autre; afin que vous soyez guéris; car la prière du juste faite avec véhémence (fougue, intensité extrême) est de grande efficace
" (efficacité).

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