dimanche 5 février 2017

LE JEÛNE QUI PLAIT A DIEU (Le retour du Seigneur par les sacrifices)

Par Eric Ruiz 

Quel est le jeûne selon le cœur de Dieu ?

C'était une question d'un croyant cette semaine.
Je lui ai répondu brièvement, ne sachant pas que c'était le point de départ d'un nouveau message, qui m'a valu plusieurs heures d'insomnies.

Alors le jeûne… 
https://youtu.be/qkgfxyRAd5s
Là aussi, il n'y a pas de règles, mais toujours une inspiration.
On pense encore là, vouloir tout maîtriser : la durée et la forme et on se donne soi-même un certain nombre de jours, un commencement et une fin.
Mais c'est oublier que c’est Dieu qui créé l'incitation, c’est lui qui donne le vouloir et le faire, c'est lui l'alpha et l'oméga.

C’est lui qui, parfois à votre insu, vous plonge dans le jeûne sans que vous l'ayez vu venir.

Ne l’a t-il pas fait auparavant avec
·         Joseph,  fils de Jacob, plongé dans une citerne vide et sans eau par ses frères;
·         Avec Moise, le privant de nourriture pendant 40 jours sur la montagne du Sinaï, avant de recevoir les tables de la loi ;
·         Avec le prophète Élie, seul et exténué, mais revigoré par l'ange de Dieu,  il marcha dans un désert 40 jours et 40 nuits, jusqu'à la montagne de Dieu à Horeb, avant que Dieu lui donne sa mission pour oindre rois et prophètes.
·         Enfin Jésus de Nazareth, n'a t il pas été emmené par l'Esprit dans le désert pour y être tenté par le diable?

Par conséquent, sentez-vous libre pour savoir quand le commencer et à quel moment le finir. Faites tout avec conviction de cœur.
Ce qui compte c'est de le faire avec un cœur bien disposé.
Si votre cœur est disposé pour vous humilier, vous abaisser devant le Seigneur, c'est qu'il est prêt. 
Si vous vous sentez accablé, accusé, attaqué fréquemment par l'ennemi, si vous vous sentez sale, honteux, misérable, aveugle, découragé, démuni,  c'est que votre cœur est souffrant et qu'il doit passer par le jeûne et la prière.

Par contre, si votre intention est d'obtenir des choses soi-disant par la foi... Alors là, vous faites fausse route ce n'est pas la bonne action.

Le jeûne ne cherche aucune acquisition, aucune richesse, si ce n'est celle de l'esprit.

Cela peut paraître contradictoire, mais le jeûne ne cherche pas à faire plier le bras de Dieu dans le sens où vous cherchez par le sacrifice l'exhaussement d'une prière.

Par contre il se peut certainement que par ce moment spécial vous ayez des réponses sur vous-même, sur votre situation vis-à-vis de Dieu, et celle vis-à-vis de vos proches, mais aussi des péchés que vous ne voyez pas ou que vous avez dissimulés, sans le savoir, ou encore que vous n'arrivez pas à vous en séparer.

Commencez par faire un jeûne d'un jour puis voyez comment cela se passe; continuez ensuite si vous vous sentez bien.
La longueur du jeûne n'est pas proportionnelle à la recherche de votre proximité avec Dieu.
En bref, se rapprocher de Dieu ne s'évalue pas en temps ni en nombre de jours.
Il n'y a pas de comptabilité, ni de calcul ni de performances à atteindre.
Bien souvent il ère dans l’inconscient collectif du chrétien, cette fausse croyance que le jeûne parfait, c’est celui de 40 jours ; et il est comme un but à atteindre ou à tendre ; comme si ceux qui l’avaient fait, ou on t'atteint des records de 20, 30 jours ont connu une grâce ou une intimité jamais égalée avec le Seigneur.

La compétition à ce niveau est stérile et ce sacrifice est de très mauvaise odeur à Dieu.

Le but, rappelons-le, est de se mettre dans un état où l'Esprit prend de plus en plus de place et où la chair, elle, perd de plus en plus de sa puissance.

La chair, c'est notre être intérieur avec ses désirs et ses passions qui nous maintiennent dans un état de dépendance. 
Il faut de moins en moins dépendre d'elle et de plus en plus dépendre de l'Esprit de Dieu.
Si votre cœur est bien disposé vous n'aurez pas envie de choses charnelles pas envie de manger, pas envie de vous quereller, vos pensées seront moins accaparées par les biens matériels, vous n'aurez pas envie de choses futiles. Vous avez envie de choses qui construisent, qui édifient, qui aident, bref : vous avez envie d'aimer.

Ma femme quand elle jeûnait au début, se culpabilisait car elle était encore plus active que d'habitude et elle passait encore plus de temps à aider les uns et les autres, mais elle n'avait pas le temps pour lire sa Bible.

L'urgence n'est pas forcément là où vous la croyez.
Un jeûne ne se résume pas à vous cantonner à votre Bible, à la prière et à garder la chambre.
Cette manière de penser est aussi un joug, qui pèse sur votre liberté en Christ.

La véritable piété est dans le service et l'aide que vous êtes pour les autres.

N'hésitez pas pendant ce temps à faire aussi ce que vous sentez le plus urgent de faire. 

Jeûner, c'est aussi produire des actions en vue du pardon ; pardonnez à ceux qui ont fait du mal, qui ont mal agi à votre égard ; Et cherchez la réconciliation avec tous si c'est possible.
Il faut en profiter pour briser toutes sortes de liens.
Le psalmiste nous dit que pour ceux qui humilient leur cœur, Dieu en profitera pour briser les portes d'airain et rompre les verrous de fer (Ps 107:10 à 22).
Cherchez donc à réparer ce qui a été cassé. Éloignez de vous les fausses croyances, qui vous maintiennent dans la tristesse et l'accusation ; et occupez-vous de ceux qui vous réclament ou qui attendent de vous, comme nous le montre le prophète Esaïe dans le chapitre 58.

Si ce renoncement devient un problème comme : avoir très mal à la tête, ressentir des nausées, connaître des étourdissements ou avoir très faim, c'est que vous êtes rentré en combat avec votre corps, dans ce cas alors, il vaut mieux arrêter.
Ce n'est pas un constat d’échec, c'est un signe de fin.
Jésus après 40 jours dans le désert eut faim, c'est là qu'il s'arrêta de jeûner.

Cette offrande, comme toute offrande se fait avec le contentement. Elle doit être un moment de bien-être, pas une corvée, pas un sale moment à passer, c'est une communion sainte.

Certains pensent que lorsqu'on rentre dans le jeûne, on part rencontrer comme Jésus, le diable.
Ils pensent qu'il faut alors se préparer, être très prudent et connaitre des versets par cœur pour pouvoir lui répondre.
En fait, la réalité : c'est que le péché réclame les droits qu'il a sur vous, sur nous.
Ce n'est pas le diable que nous rencontrons, mais nos propres péchés. 
C'est eux qui viennent parfois se manifester en se présentant à nous comme des victoires que Dieu voudrait nous donner. 
Nos péchés viennent alors, frapper à notre porte par 3 (comme avec Jésus tenté dans le désert).

1.    L'orgueil veut vous montrer l'étendue des nombreuses victoires possibles (dominer sur des pays, des villes, des gens…). 
2.    La convoitise,  souhaite vous montrer les biens que Dieu veut vous donner, l'abondance de nourriture, la richesse matérielle. 
Mais aussi une nouvelle nourriture spirituelle plus séduisante (des livres apocryphes, cachés, une nouvelle doctrine…).
3.    L'idolâtrie souhaite que vous mettiez votre confiance en vous, rien qu'en vous ou alors dans un homme incarnant l’image que vous vous êtes faite de Dieu sur terre et que cette image (cette représentation) soit supérieure à celle de Dieu.

Non, vous savez quoi répondre à un plat servi avec l’orgueil, la convoitise et l'idolâtrie, comme Jésus a répondu lui-même à ce genre de plat.
Un rappel toutefois : ces trois péchés figurent parmi les 10 têtes de la Bête ; Et ces têtes sont des montagnes, des rois.
Nebucadnedzar :le haut lieu de l’orgueil ; Ozias : le haut lieu de la convoitise et Jéroboam : le haut lieu de l’idolâtrie.
(message du 1er novembre 2015 : Les 7 têtes de la Bête et ses noms de blasphème)
Alors, le jeûne consiste bien, à prendre une position ferme vis à vis du péché et de ces rois qui veulent régner en vous et qui cherchent à vous détourner de la gloire de Dieu.

Ce sacrifice volontaire, c'est un moment où l'on doit laisser son cœur aller pour les autres et pour Dieu.
Tout ce qu'on fait aux autres, on le fait pour Dieu. C'est le second com
mandement qui est comme le premier : "Aime ton prochain comme toi-même"

Voilà je n'ai pas d'autres choses qui me viennent en tête.
Buvez de l'eau au moment où vous en avez besoin, là aussi il n'y a pas de règle.
Si c'est l'esprit qui vous inspire, il vous inspirera toutes choses aussi pour la conduite du jeûne. Écouter son corps, ne signifie en aucune manière être charnel.
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- Maintenant : en ce qui concerne les "chaînes de jeûne".
C'est un effet de mode dans les Eglises actuelles. 
Là aussi, on pense que c'est un bon moyen de combattre l'ennemi et de remporter les victoires par le nombre. (Alors qu’au passage, Dieu a toujours remporté les victoires par un petit nombre pour montrer que c’est lui le principal opposant et c'est par lui seul que vient le miracle)
Quelle illusion ! 
C'est tout le contraire, c'est l'ennemi qui vient nous combattre et qui nous titille en nous mettant sous le nez le plat de tout à l'heure, à savoir : l'orgueil, la convoitise et l'idolâtrie (les 3 tentations de Jésus).
Et là ces tentations on les avale goulûment et on les brandit bien haut, on en fait sa propre bannière.

On place la chaîne de jeûne comme un élément clé de la communion fraternelle, mais ce n'est qu'une illusion et même plus, une tromperie.

Cette pratique à priori solidaire, met des liens sur les croyants, (sans faire de mauvais jeux de mots avec la chaîne de jeûne); Plutôt que de les libérer de leurs maux, ils vont en récupérer d'autres.

Certains auront sur eux un esprit de jugement et d'accusation. 
En se forçant à faire comme tout le monde, ils tricheront sur les règles, ou ils n'arrêteront pas leur jeûne même dans le cas où cela se passerait mal…Tout ça pourquoi ? Tout ça, pour avoir l'air spirituel.

D'autres se sentiront poussés à exagérer l'effet du jeûne sur la bénédiction obtenue.
Car l'effet pervers aujourd'hui, c'est de considérer cette pratique d'humilité comme un combat de foi.
« On jeûne pour avoir plus de foi. Et comme on a plus de foi, on obtient naturellement la bénédiction demandée ».
Quelle doctrine de démons, excusez-moi !

On veut proclamer une délivrance debout,
sans être passé par un brisement à genoux.

Jésus dévoilait bien l’imposture : on prend une attitude de deuil et d'humilité alors qu'au dedans, c'est tout le contraire." Lorsque vous jeûnez, (dit-il) ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense ".

La vérité est cachée sous cet amas de mensonges et d'hypocrisie.

La vraie "chaîne de jeûne", (parce qu'elle existe, ici ce n'est qu'une mauvaise copie, comme tout ce que fait l'ennemi d'ailleurs) regardez-la, on peut la lire dans le livre d’Esther.
Mardochée est brisé par la proclamation officielle de la destruction du peuple judéen ;
L’évènement n’est pas petit, le mobile n’est pas léger : le massacre de tout un peuple est programmé, la fournaise est allumée. 
Mardochée publie alors un jeûne dans chaque province en pleurant, en se lamentant, en déchirant ses vêtements et en étant couché sur le sac et la cendre.
C’est un deuil collectif pour ne pas dire national !
Esther était prête elle aussi à donner sa vie, à périr s’il le fallait en désobéissant à la loi du roi.
La délivrance éclatera seulement après l’humiliation et la repentance de tout un peuple.  Ce vrai combat d’élus va provoquer la victoire d’Esther auprès du roi et la réhabilitation de tous les judéens. L’ennemi,  lui-même (Haman) avait dressé sa propre potence sans le savoir. Le Seigneur avait agi simultanément, partageant sa gloire avec son peuple repenti.

Alors la foi, c'est vrai peut être augmentée par le jeûne parce que l'attitude de cœur a provoqué une rupture des liens et que l'oppression vous a quitté.
Comme j'en parlais dans mon dernier message avec l’image d’un tuyau d'arrosage courbé, le jeûne permet de déplier le tuyau et de laisser passer l'eau, (la foi si vous voulez).

Là aussi tout dépend du cœur qui révèle vos intentions profondes.
Votre but est-il louable?
Y a t-il un "sous-but" caché que vous n'osez regarder en face et qui vous permettrait de vous faire valoir auprès de votre entourage?

Quand on prend la décision de jeûner, c'est que l'on a décelé en soi des zones d'ombre ; Et que l'on sait que notre relation avec le Seigneur est fragilisée par ces zones sombres.

La sortie d'un bon jeûne est semblable à ce qu’Esaïe 58:10 nous dit :
" Ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi " (version bible Semeur).
A la place de ça, on entend:
"J'ai obtenu ce que j'avais demandé au Seigneur ; Alléluia, j’ai ma bénédiction !"

Dans la réalité, un cœur souffrant, blessé, attristé retrouvera après un jeûne, la joie, la paix, la confiance retrouvée en soi, dans les autres et dans le Seigneur.
Ne vous y trompez pas, c'est cela véritablement les fruits d'un sacrifice agréé.
- Alors, avec le jeûne, est associée souvent la prière.
D'où cette fausse croyance, qu'il faille passer ses journées à prier en employant qui plus est, des vaines redites.

Laissez parler votre cœur, ne vous restreignez pas. Vous avez envie de chanter : chantez ! Vous avez envie de parler en langue : faites-le !
Une fois vos besoins annoncés au Seigneur, la prière consiste à entretenir ce que Paul dit dans Philippiens 4:8:
"Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées."

Ces pensées sont aussi des prières que vous pouvez avoir en travaillant, en étant occupé à des tâches de tous les jours ; pas besoin d'être dans une attitude et un endroit retiré, et loin de tout; bien au contraire, notre Dieu aime la vie, il aime les gens, plus que les salles vides et les tristes murs des églises.

 Rappelons qu'en hébreu, La prière est associée au nom de Zacharia, Zacharie:  " l'Eternel se souvient "
Dieu se souvient à travers nos prières qui lui rappelle ce que nous sommes.
Prier c'est alors comme Zacharia l'indique : penser, rappeler, prononcer, invoquer, proclamer célébrer, publier mentionner, oublier et se souvenir.
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- Une autre chose choquante que l’on voit dans cette pratique de l’Eglise paganisée.
C’est la louange.
Que fait-elle avec le jeûne?
Comme si le jeûne est forcément associé à la louange.

Excusez-moi mais ce n’est pas cohérent avec le contexte. La louange avec des remerciements, des chants de joie, des acclamations succède plutôt qu’elle ne se joint à des cris de souffrance, de supplications, de tristesse, de larmes ; l'inverse de cela c’est un simulacre, un jeu théâtral, rien d’autre.
C’est encore mettre un joug supplémentaire sur le dos de ceux qui sont courbés par la fatigue et le découragement. C’est leur faire croire que leur attitude est mauvaise et que dans cet état, ils n’obtiendront rien du Seigneur, c’est encore accabler plutôt que de délivrer, blesser plutôt que de guérir.
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- Je me dois quand même d'insister sur un égarement, pratiqué par le plus grand nombre.
Beaucoup ne voient pas l'utilité de jeûner fréquemment, c'est-à-dire de se maintenir dans un état d'humilité et de brisement devant le Seigneur.
Je pense que c'est parce qu'ils se jugent mal.

Charles Finney dans son excellent ouvrage intitulé : "discours  sur les réveils religieux" affirmait qu'un réveil ne peut subsister longtemps sans que les croyants toutes les 2-3 semaines se repentent et se convertissent à nouveau.

Un bon nombre voient dans le fait d'adopter de nouvelles positions, de nouvelles idées concernant Dieu et son retour, un signe de repentance.
C'est une grave erreur que de se juger de la sorte.
Changer d'idées ne témoigne aucunement de changer de cœur et d'esprit.

Je vois actuellement sur le net des croyants qui adoptent une vision plutôt juste des choses de la foi mais qui ont malheureusement un cœur troublé ou mauvais.
C'est le cœur, c'est l'état du cœur qui est le vrai baromètre de notre état spirituel.

Et c'est la communion fraternelle qui en est le révélateur principal.
Lorsque vous échangez des propos avec un croyant, sa réaction ou ses réactions en disent souvent très long sur les fruits qu'il porte.

·         Certains sont très catégoriques et condamnent facilement.
·         D'autres se mêlent d'histoires qui ne les regardent pas, et deviennent médisants, (ils prennent parti pour des hommes politiques, pour des idées, ils se battent pour des causes dont les organismes ou les élites sont eux-mêmes corrompues).
·         D'autres encore dissimulent leurs fautes en montrant des actes de sainteté en grand nombres.

Restons sobres, comme le disait Pierre en son temps.
"Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera".

" Sobre  " : Cela ne veut pas dire ne buvons pas d'alcool ; mais soyons modérés, mesurés, discrets dans nos propos et nos attitudes, dans notre manière de nous comporter en société, comme dans notre manière de manger, comme celle de nous habiller aussi.
Comportons-nous avec retenue.
La maîtrise de soi est une marque de maturité chez le croyant.
Dans le fruit de l’Esprit, il y a un quartier qui porte le nom de tempérance, c'est notre sobriété.
Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait, soyez parfait dans le sens d'irréprochable. (Bible de l'épée)

Si vous constatez ou si on vous fait constater un manque de retenue, ne le prenez pas mal, ne le prenez pas comme une attaque, comme un jugement ou une condamnation.
C'est une petite tache sur votre vêtement, mais notre Seigneur souhaite que vous en preniez acte, pour l'enlever, avant qu'il ne s'en fasse d'autres et de beaucoup plus grosses.

Comment l'ôter?

Tout simplement en confessant ses fautes. Puis en vous écartant d'elles.
Si elles persistent ?
Le jeûne et la prière vous y aideront. 
Ne restons pas inactifs, prenons la décision juste qui nous amènera à gagner la course… La course à la préparation de notre mariage avec notre Époux divin.
Pourquoi  notre mariage est-il une course?
Car nous sommes arrivés à la fin, et si nous gardons les taches, elles vont devenir très rapidement des brûlures.

Tout ce qui arrive au croyant est sous le regard et le contrôle de Dieu "toutes choses concourent au bien de ceux qui aime Dieu et qui sont appelés selon son dessein"(Romains 8 :28).

Etes-vous prêt alors, à accepter des retours de flammes de la fournaise, la maladie, les souffrances, les deuils, comme étant un moyen de vous plonger volontairement dans le jeûne, pour vous amener à la repentance ?
Car cette situation pénible sera multipliée dans les jours sombres qui viennent et qui sont déjà-là;  
Peu se sont mis dans un vrai jeûne d’humilité et c'est pourquoi peu ont les yeux ouverts sur leur réelle condition misérable.

 (Psaume 107-10-14)" Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre de la mort vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes, Parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très-Haut.
Il humilia leur cœur par la souffrance; Ils succombèrent, et personne ne les secourut.
Dans leur détresse, ils crièrent à l'Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses.
Il les fit sortir des ténèbres et de l'ombre de la mort, Et il rompit leurs liens."

Les ténèbres et l'ombre de la mort ce sont les 3 péchés brandis par le diable (l’orgueil, la convoitise et l'idolâtrie). Ils ont frappé à la porte des Eglises, et beaucoup les ont accueillis à bras ouverts et les ont dégustés comme des plats succulents et pour finir les ont célébrés même comme des bénédictions.

Alors ne soyez pas étonné, que des " jeûnes forcés "apparaissent de-ci de-là.
Oui j’ai bien dit des " jeûnes forcés ". On vous obligera à jeûner malgré vous, car ces renoncements seront provoqués par des épreuves douloureuses ; par la maladie, comme par la famine aussi. Ces calamités en sont les déclencheurs.

Soyez plutôt réjouis que le deuil, arrive sur un peuple insoumis au cou raide pour que le salut terrestre (La délivrance des maladies et des jougs) et le salut céleste (La délivrance de l'âme) tombent de manière très abondante comme la pluie de l’avant et de l’arrière saison, promise par le prophète Joël.

C’est le temps de la grande moisson.

Le retour du Seigneur se fait et il se fera comme autrefois :

"Maintenant encore dit l’Eternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations" (Joël 2 :12)



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