Par Eric Ruiz
Quel
est le jeûne selon le cœur de Dieu ?
C'était
une question d'un croyant cette semaine.
Je
lui ai répondu brièvement, ne sachant pas que c'était le point de départ d'un
nouveau message, qui m'a valu plusieurs heures d'insomnies.
Là
aussi, il n'y a pas de règles, mais toujours une inspiration.
On
pense encore là, vouloir tout maîtriser : la durée et la forme et on se donne
soi-même un certain nombre de jours, un commencement et une fin.
Mais
c'est oublier que c’est Dieu qui créé l'incitation, c’est lui qui donne le vouloir
et le faire, c'est lui l'alpha et l'oméga.
C’est lui qui, parfois à votre insu,
vous plonge dans le jeûne sans que vous l'ayez vu venir.
Ne
l’a t-il pas fait auparavant avec
·
Joseph, fils de Jacob, plongé
dans une citerne vide et sans eau par ses frères;
·
Avec Moise, le privant de nourriture pendant 40 jours sur la montagne du
Sinaï, avant de recevoir les tables de la loi ;
·
Avec le prophète Élie, seul et exténué, mais revigoré par l'ange de Dieu, il marcha dans un
désert 40 jours et 40 nuits, jusqu'à la montagne de Dieu à Horeb, avant que
Dieu lui donne sa mission pour oindre rois et prophètes.
·
Enfin Jésus de Nazareth, n'a t il pas été emmené par l'Esprit dans le
désert pour y être tenté par le diable?
Par
conséquent, sentez-vous libre pour savoir quand le commencer et à quel moment
le finir. Faites tout avec conviction de cœur.
Ce
qui compte c'est de le faire avec un cœur bien disposé.
Si
votre cœur est disposé pour vous humilier, vous abaisser devant le Seigneur,
c'est qu'il est prêt.
Si
vous vous sentez accablé, accusé, attaqué fréquemment par l'ennemi, si vous
vous sentez sale, honteux, misérable, aveugle, découragé, démuni, c'est que votre cœur
est souffrant et qu'il doit passer par le jeûne et la prière.
Par
contre, si votre intention est d'obtenir des choses soi-disant par la foi...
Alors là, vous faites fausse route ce n'est pas la bonne action.
Le
jeûne ne cherche aucune acquisition, aucune richesse, si ce n'est celle de
l'esprit.
Cela
peut paraître contradictoire, mais le jeûne ne cherche pas à faire plier le
bras de Dieu dans le sens où vous cherchez par le sacrifice l'exhaussement
d'une prière.
Par
contre il se peut certainement que par ce moment spécial vous ayez des réponses
sur vous-même, sur votre situation vis-à-vis de Dieu, et celle vis-à-vis de vos
proches, mais aussi des péchés que vous ne voyez pas ou que vous avez
dissimulés, sans le savoir, ou encore que vous n'arrivez pas à vous en séparer.
Commencez
par faire un jeûne d'un jour puis voyez comment cela se passe; continuez
ensuite si vous vous sentez bien.
La
longueur du jeûne n'est pas proportionnelle à la recherche de votre proximité
avec Dieu.
En
bref, se rapprocher de Dieu ne s'évalue pas en temps ni en nombre de jours.
Il
n'y a pas de comptabilité, ni de calcul ni de performances à atteindre.
Bien
souvent il ère dans l’inconscient collectif du chrétien, cette fausse croyance
que le jeûne parfait, c’est celui de 40 jours ; et il est comme un but à
atteindre ou à tendre ; comme si ceux qui l’avaient fait, ou on t'atteint des
records de 20, 30 jours ont connu une grâce ou une intimité jamais égalée avec
le Seigneur.
La
compétition à ce niveau est stérile et ce sacrifice est de très mauvaise odeur
à Dieu.
Le
but, rappelons-le, est de se mettre dans un état où l'Esprit prend de plus en
plus de place et où la chair, elle, perd de plus en plus de sa puissance.
La
chair, c'est notre être intérieur avec ses désirs et ses passions qui nous
maintiennent dans un état de dépendance.
Il
faut de moins en moins dépendre d'elle et de plus en plus dépendre de l'Esprit
de Dieu.
Si
votre cœur est bien disposé vous n'aurez pas envie de choses charnelles pas
envie de manger, pas envie de vous quereller, vos pensées seront moins
accaparées par les biens matériels, vous n'aurez pas envie de choses futiles.
Vous avez envie de choses qui construisent, qui édifient, qui aident, bref :
vous avez envie d'aimer.
Ma
femme quand elle jeûnait au début, se culpabilisait car elle était encore plus
active que d'habitude et elle passait encore plus de temps à aider les uns et
les autres, mais elle n'avait pas le temps pour lire sa Bible.
L'urgence n'est pas forcément là où
vous la croyez.
Un jeûne ne se résume pas à vous
cantonner à votre Bible, à la prière et à garder la chambre.
Cette
manière de penser est aussi un joug, qui pèse sur votre liberté en Christ.
La véritable piété est dans
le service et l'aide que vous êtes pour les autres.
N'hésitez pas pendant ce temps à faire
aussi ce que vous sentez le plus urgent de faire.
Jeûner, c'est aussi produire
des actions en vue du pardon ; pardonnez à ceux qui ont fait du
mal, qui ont mal agi à votre égard ; Et cherchez la réconciliation avec tous si
c'est possible.
Il
faut en profiter pour briser toutes sortes de liens.
Le
psalmiste nous dit que pour ceux qui humilient leur cœur, Dieu en profitera
pour briser les
portes d'airain et rompre les verrous de fer (Ps 107:10 à 22).
Cherchez
donc à réparer ce qui a été cassé. Éloignez de vous les fausses croyances, qui
vous maintiennent dans la tristesse et l'accusation ; et occupez-vous de ceux qui
vous réclament ou qui attendent de vous, comme nous le montre le prophète Esaïe
dans le chapitre 58.
Si
ce renoncement devient un problème comme : avoir très mal à la tête, ressentir
des nausées, connaître des étourdissements ou avoir très faim, c'est que vous
êtes rentré en combat avec votre corps, dans ce cas alors, il vaut mieux
arrêter.
Ce
n'est pas un constat d’échec, c'est un signe de fin.
Jésus
après 40 jours dans le désert eut faim, c'est là qu'il s'arrêta de jeûner.
Cette
offrande, comme toute offrande se fait avec le contentement. Elle doit être un
moment de bien-être, pas une corvée, pas un sale moment à passer, c'est une
communion sainte.
Certains
pensent que lorsqu'on rentre dans le jeûne, on part rencontrer comme Jésus, le
diable.
Ils
pensent qu'il faut alors se préparer, être très prudent et connaitre des
versets par cœur pour pouvoir lui répondre.
En fait, la réalité : c'est
que le péché réclame les droits qu'il a sur vous, sur nous.
Ce n'est pas le diable que
nous rencontrons, mais nos propres péchés.
C'est
eux qui viennent parfois se manifester en se présentant à nous comme des
victoires que Dieu voudrait nous donner.
Nos
péchés viennent alors, frapper à notre porte par 3 (comme avec Jésus tenté dans
le désert).
1.
L'orgueil veut vous montrer
l'étendue des nombreuses victoires possibles (dominer sur des pays, des villes,
des gens…).
2.
La convoitise, souhaite vous montrer
les biens que Dieu veut vous donner, l'abondance de nourriture, la richesse
matérielle.
Mais
aussi une nouvelle nourriture spirituelle plus séduisante (des livres
apocryphes, cachés, une nouvelle doctrine…).
3.
L'idolâtrie souhaite que vous
mettiez votre confiance en vous, rien qu'en vous ou alors dans un homme
incarnant l’image que vous vous êtes faite de Dieu sur terre et que cette image
(cette représentation) soit supérieure à celle de Dieu.
Non,
vous savez quoi répondre à un plat servi avec l’orgueil, la convoitise et
l'idolâtrie, comme Jésus a répondu lui-même à ce genre de plat.
Un
rappel toutefois : ces trois péchés figurent parmi les 10 têtes de la Bête ;
Et ces têtes sont des montagnes, des rois.
Nebucadnedzar :le
haut lieu de l’orgueil ; Ozias : le haut lieu de la convoitise et
Jéroboam : le haut lieu de l’idolâtrie.
Alors,
le jeûne consiste bien, à prendre une
position ferme vis à vis du péché et de ces rois qui veulent régner en vous
et qui cherchent à vous détourner de la gloire de Dieu.
Ce
sacrifice volontaire, c'est un moment où l'on doit laisser son cœur aller pour
les autres et pour Dieu.
Tout
ce qu'on fait aux autres, on le fait pour Dieu. C'est le second com
mandement
qui est comme le premier : "Aime ton
prochain comme toi-même"
Voilà
je n'ai pas d'autres choses qui me viennent en tête.
Buvez
de l'eau au moment où vous en avez besoin, là aussi il n'y a pas de règle.
Si
c'est l'esprit qui vous inspire, il vous inspirera toutes choses aussi pour la
conduite du jeûne. Écouter son corps, ne signifie en aucune manière être
charnel.
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-
Maintenant : en ce qui concerne les "chaînes
de jeûne".
C'est
un effet de mode dans les Eglises actuelles.
Là
aussi, on pense que c'est un bon moyen de combattre l'ennemi et de remporter
les victoires par le nombre. (Alors qu’au passage, Dieu a toujours remporté les
victoires par un petit nombre pour montrer que c’est lui le principal opposant
et c'est par lui seul que vient le miracle)
Quelle
illusion !
C'est
tout le contraire, c'est l'ennemi qui vient nous combattre et qui nous
titille en nous mettant sous le nez le plat de tout à l'heure, à savoir :
l'orgueil, la convoitise et l'idolâtrie (les 3 tentations de Jésus).
Et
là ces tentations on les avale goulûment et on les brandit bien haut, on en
fait sa propre bannière.
On
place la chaîne de jeûne comme un élément clé de la communion fraternelle, mais
ce n'est qu'une illusion et même plus, une tromperie.
Cette
pratique à priori solidaire, met des liens sur les croyants, (sans faire de
mauvais jeux de mots avec la chaîne de jeûne); Plutôt que de les libérer de
leurs maux, ils vont en récupérer d'autres.
Certains
auront sur eux un esprit de jugement et d'accusation.
En
se forçant à faire comme tout le monde, ils tricheront sur les règles, ou ils
n'arrêteront pas leur jeûne même dans le cas où cela se passerait mal…Tout ça
pourquoi ? Tout ça, pour avoir l'air spirituel.
D'autres
se sentiront poussés à exagérer l'effet du jeûne sur la bénédiction obtenue.
Car
l'effet pervers aujourd'hui, c'est de considérer cette pratique d'humilité
comme un combat de foi.
«
On jeûne pour avoir plus de foi. Et comme on a plus de foi, on obtient
naturellement la bénédiction demandée ».
Quelle
doctrine de démons, excusez-moi !
On veut proclamer une délivrance
debout,
sans être passé par un brisement à
genoux.
Jésus
dévoilait bien l’imposture : on prend une attitude de deuil et d'humilité alors
qu'au dedans, c'est tout le contraire." Lorsque vous jeûnez, (dit-il) ne prenez pas un air triste, comme les
hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes
qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense
".
La
vérité est cachée sous cet amas de mensonges et d'hypocrisie.
La
vraie "chaîne de jeûne", (parce qu'elle existe, ici ce n'est qu'une
mauvaise copie, comme tout ce que fait l'ennemi d'ailleurs) regardez-la, on
peut la lire dans le livre d’Esther.
Mardochée
est brisé par la proclamation officielle de la destruction du peuple judéen ;
L’évènement
n’est pas petit, le mobile n’est pas léger : le massacre de tout un peuple est
programmé, la fournaise est allumée.
Mardochée
publie alors un jeûne dans chaque province en pleurant, en se lamentant, en
déchirant ses vêtements et en étant couché sur le sac et la cendre.
C’est
un deuil collectif pour ne pas dire national !
Esther
était prête elle aussi à donner sa vie, à périr s’il le fallait en désobéissant
à la loi du roi.
La
délivrance éclatera seulement après l’humiliation et la repentance de tout un
peuple. Ce vrai combat d’élus va provoquer la
victoire d’Esther auprès du roi et la réhabilitation de tous les judéens.
L’ennemi, lui-même (Haman) avait
dressé sa propre potence sans le savoir. Le Seigneur avait agi simultanément,
partageant sa gloire avec son peuple repenti.
Alors
la foi, c'est vrai peut être augmentée par le jeûne parce que l'attitude de
cœur a provoqué une rupture des liens et que l'oppression vous a quitté.
Comme
j'en parlais dans mon dernier message avec l’image d’un tuyau d'arrosage
courbé, le jeûne permet de déplier le tuyau et de laisser passer l'eau, (la foi
si vous voulez).
Là
aussi tout dépend du cœur qui révèle vos intentions profondes.
Votre
but est-il louable?
Y
a t-il un "sous-but" caché que vous n'osez regarder en face et qui vous
permettrait de vous faire valoir auprès de votre entourage?
Quand on prend la décision
de jeûner, c'est que l'on a décelé en soi des zones d'ombre ; Et que l'on sait
que notre relation avec le Seigneur est fragilisée par ces zones sombres.
La
sortie d'un bon jeûne est semblable à ce qu’Esaïe 58:10 nous dit :
"
Ton obscurité se changera pour toi en
clarté de midi " (version bible Semeur).
A
la place de ça, on entend:
"J'ai
obtenu ce que j'avais demandé au Seigneur ; Alléluia, j’ai ma bénédiction
!"
Dans
la réalité, un cœur souffrant, blessé, attristé retrouvera après un jeûne, la
joie, la paix, la confiance retrouvée en soi, dans les autres et dans le
Seigneur.
Ne
vous y trompez pas, c'est cela véritablement les fruits d'un sacrifice agréé.
-
Alors, avec le jeûne, est associée souvent la prière.
D'où
cette fausse croyance, qu'il faille passer ses journées à prier en employant
qui plus est, des vaines redites.
Laissez parler votre cœur, ne vous restreignez pas. Vous avez envie de chanter :
chantez ! Vous avez envie de parler en langue : faites-le !
Une
fois vos besoins annoncés au Seigneur, la prière consiste à entretenir ce que
Paul dit dans Philippiens 4:8:
"Au reste, frères, que tout ce qui est vrai,
tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce
qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne
de louange, soit l'objet de vos pensées."
Ces pensées sont aussi des prières que vous pouvez avoir
en travaillant, en étant occupé à des tâches de tous les jours ; pas besoin
d'être dans une attitude et un endroit retiré, et loin de tout; bien au
contraire, notre Dieu aime la vie, il aime les gens, plus que les salles vides
et les tristes murs des églises.
Rappelons qu'en hébreu, La prière est
associée au nom de Zacharia, Zacharie: " l'Eternel se
souvient "
Dieu
se souvient à travers nos prières qui lui rappelle ce que nous sommes.
Prier
c'est alors comme Zacharia l'indique : penser, rappeler, prononcer, invoquer,
proclamer célébrer, publier mentionner, oublier et se souvenir.
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-
Une autre chose choquante que l’on voit dans cette pratique de l’Eglise
paganisée.
C’est
la louange.
Que
fait-elle avec le jeûne?
Comme
si le jeûne est forcément associé à la louange.
Excusez-moi
mais ce n’est pas cohérent avec le contexte. La louange avec des remerciements,
des chants de joie, des acclamations succède plutôt qu’elle ne se joint à des cris
de souffrance, de supplications, de tristesse, de larmes ; l'inverse de cela
c’est un simulacre, un jeu théâtral, rien d’autre.
C’est
encore mettre un joug supplémentaire sur le dos de ceux qui sont courbés par la
fatigue et le découragement. C’est leur faire croire que leur attitude est
mauvaise et que dans cet état, ils n’obtiendront rien du Seigneur, c’est encore
accabler plutôt que de délivrer, blesser plutôt que de guérir.
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-
Je me dois quand même d'insister sur un égarement, pratiqué par le plus grand
nombre.
Beaucoup
ne voient pas l'utilité de jeûner fréquemment, c'est-à-dire de se maintenir dans
un état d'humilité et de brisement devant le Seigneur.
Je
pense que c'est parce qu'ils se jugent mal.
Charles
Finney dans son excellent ouvrage intitulé : "discours sur les réveils
religieux" affirmait qu'un réveil ne peut subsister longtemps sans que les
croyants toutes les 2-3 semaines se repentent et se convertissent à nouveau.
Un bon nombre voient dans le fait
d'adopter de nouvelles positions, de nouvelles idées concernant Dieu et son
retour, un signe de repentance.
C'est une grave erreur que de se juger
de la sorte.
Changer
d'idées ne témoigne aucunement de changer de cœur et d'esprit.
Je
vois actuellement sur le net des croyants qui adoptent une vision plutôt juste
des choses de la foi mais qui ont malheureusement un cœur troublé ou mauvais.
C'est
le cœur, c'est l'état du cœur qui est le vrai baromètre de notre état
spirituel.
Et
c'est la communion fraternelle qui en est le révélateur principal.
Lorsque
vous échangez des propos avec un croyant, sa réaction ou ses réactions en
disent souvent très long sur les fruits qu'il porte.
·
Certains
sont très catégoriques et condamnent facilement.
·
D'autres
se mêlent d'histoires qui ne les regardent pas, et deviennent médisants, (ils
prennent parti pour des hommes politiques, pour des idées, ils se battent pour
des causes dont les organismes ou les élites sont eux-mêmes corrompues).
·
D'autres
encore dissimulent leurs fautes en montrant des actes de sainteté en grand
nombres.
Restons
sobres, comme le disait Pierre en son temps.
"Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le
diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera".
" Sobre " : Cela ne veut
pas dire ne buvons pas d'alcool ; mais soyons modérés, mesurés, discrets dans
nos propos et nos attitudes, dans notre manière de nous comporter en société,
comme dans notre manière de manger, comme celle de nous habiller aussi.
Comportons-nous
avec retenue.
La
maîtrise de soi est une marque de maturité chez le croyant.
Dans le fruit de l’Esprit,
il y a un quartier qui porte le nom de tempérance, c'est notre sobriété.
Soyez parfait comme votre Père céleste
est parfait,
soyez parfait dans le sens d'irréprochable. (Bible de l'épée)
Si
vous constatez ou si on vous fait constater un manque de retenue, ne le prenez
pas mal, ne le prenez pas comme une attaque, comme un jugement ou une
condamnation.
C'est
une petite tache sur votre vêtement, mais notre Seigneur souhaite que vous en
preniez acte, pour l'enlever, avant qu'il ne s'en fasse d'autres et de beaucoup
plus grosses.
Comment
l'ôter?
Tout
simplement en confessant ses fautes. Puis en vous écartant d'elles.
Si
elles persistent ?
Le
jeûne et la prière vous y aideront.
Ne
restons pas inactifs, prenons la décision juste qui nous amènera à gagner la
course… La course à la préparation de notre mariage avec notre Époux divin.
Pourquoi
notre mariage est-il une course?
Car
nous sommes arrivés à la fin, et si nous gardons les taches, elles vont devenir
très rapidement des brûlures.
Tout
ce qui arrive au croyant est sous le regard et le contrôle de Dieu "toutes choses concourent au bien de ceux qui
aime Dieu et qui sont appelés selon son dessein"(Romains 8 :28).
Etes-vous
prêt alors, à accepter des retours de flammes de la fournaise, la maladie, les
souffrances, les deuils, comme étant un moyen de vous plonger volontairement
dans le jeûne, pour vous amener à la repentance ?
Car
cette situation pénible sera multipliée dans les jours sombres qui viennent et
qui sont déjà-là;
Peu se sont mis dans un
vrai jeûne d’humilité et c'est pourquoi peu
ont les yeux ouverts sur leur réelle condition misérable.
(Psaume 107-10-14)" Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres
et l'ombre de la mort vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes,
Parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce qu'ils
avaient méprisé le conseil du Très-Haut.
Il humilia leur cœur par la
souffrance; Ils succombèrent, et personne ne les secourut.
Dans leur détresse, ils crièrent à
l'Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses.
Il les fit sortir des ténèbres et de
l'ombre de la mort, Et il rompit leurs liens."
Les
ténèbres et l'ombre de la mort ce sont les 3 péchés brandis par le diable
(l’orgueil, la convoitise et l'idolâtrie). Ils ont frappé à la porte des
Eglises, et beaucoup les ont accueillis à bras ouverts et les ont dégustés
comme des plats succulents et pour finir les ont célébrés même comme des bénédictions.
Alors
ne soyez pas étonné, que des " jeûnes
forcés "apparaissent de-ci de-là.
Oui
j’ai bien dit des " jeûnes forcés ". On vous obligera à jeûner malgré
vous, car ces renoncements seront provoqués par des épreuves douloureuses ; par
la maladie, comme par la famine aussi. Ces calamités en sont les déclencheurs.
Soyez
plutôt réjouis que le deuil, arrive sur un peuple insoumis au cou raide pour
que le salut terrestre (La délivrance des maladies et des jougs) et le salut
céleste (La délivrance de l'âme) tombent de manière très abondante comme la
pluie de l’avant et de l’arrière saison, promise par le prophète Joël.
C’est
le temps de la grande moisson.
Le
retour du Seigneur se fait et il se fera comme autrefois :
"Maintenant encore dit l’Eternel,
revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des
lamentations"
(Joël 2 :12)
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