dimanche 15 septembre 2019

LA MALADIE PEUT-ELLE ETRE UN BIENFAIT ?

294

Par Eric Ruiz

Pourquoi chez deux personnes de la même famille, les deux ayant la même alimentation, le même train de vie, et la même disposition à faire du cholestérol, l’une va en faire excessivement et souffrir de cela, mais pas l’autre ?

Nous touchons-là l’origine des maux qui dépassent et de loin, la simple explication biologique et médicale.

Le stress est aujourd’hui (et c’est démontré scientifiquement par les médecins chercheurs) qu’il augmente le taux de cholestérol dans le sang. Mais cette explication reste trop vague.
C’est bien la peur de manquer, la peur de perdre sa sécurité matérielle ou, financière qui va avoir pour conséquence de retenir certaines mauvaises graisses par l’organisme.
La graisse c’est le symbole de la richesse dans la Bible. Ici c’est la mauvaise richesse (le matériel et non l’esprit dont il est question).
Le corps comme l’esprit, cherchent à se payer grassement d’un manque qu’ils revendiquent.

En fait, Il y a beaucoup de similitudes entre la médecine chinoise, la médecine japonaise et ce que nous révèle, c’est vrai, le Saint-Esprit concernant l’influence de l’esprit sur le corps ; Et même concernant le mal qui est d’abord en nous, avant d’être à l’extérieur de notre être.

Faut-il pour autant tout prendre de ces médecines pour « vérité absolue et Parole d’évangile » ?

Bien-sûr que non.
Mais à l’inverse faut-il tout rejeter parce que ces médecines orientales s’imprègnent de principes taoïstes et bouddhistes, ou qu’elles résonnent New-âge ?
Rejetez-vous le cachet anti-inflammatoire qui va vous soulager de la douleur, sous prétexte que le médicament est un manque de foi ou parce que vous contribuez en achetant des médicaments à financer des lobbys mafieux ?
De la même manière, refuser-vous d’étirer vos muscles sous certaines postures parce qu’elles vous rappellent celle du yoga ? C’est la même logique, celle de voir le mal partout autour de soi.

Pourquoi être si dur avec soi-même ?
Il n’y a pas de vertu à souffrir, pour des causes qui n’en sont pas ; et le bien-être n’est pas un péché.
Mais juger et condamner ceux qui recherchent un mieux-être, c’est un péché.
Ne faites pas un blocage qui consiste à croire que s’occuper de soi signifie être égoïste.
Ça, c’est juger ceux qui s’aiment et qui s’occupent d’eux-mêmes.
Comme on se dévalorise, alors on dévalorise ceux qui s’occupent d’eux-mêmes : ils apparaissent sans grandes vertus.
Avec une telle vision de soi et des autres vous préparez le terrain à
L’hypoglycémie.

Le taux de sucre va baisser dans le sang par votre jugement qui est exercé, (inconsciemment) d’abord, sur vous-même.
Vous projetez alors un sentiment de exagéré de protection maternel ou paternel sur les autres, vous négligeant vous-mêmes.
Cette conscience de soi, c’est un déséquilibre et les hypoglycémiques l’ont.
Mais Jésus nous donne l’équilibre :
« Aime ton prochain comme toi-même »  1er commandement.

Alors, tant qu’on ne se fait pas de fausses illusions sur qui est le grand médecin (Dieu bien-sûr), on ne pèche pas, parce qu’on connaît les limites des œuvres humaines ; on sait sans s’illusionner que toute médecine soulage sans guérir, donc : où est le problème ?

Cette médecine chinoise se veut rassurante et elle montre la vérité lorsqu’elle pointe parfois le malade qui s’accable de maux par sa culpabilité. Cette culpabilité est responsable de son déséquilibre.
Est-ce pour autant que la racine du mal va disparaître avec la médecine?
Nullement.
Nous croyants, nous savons que les efforts humains ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Car cette médecine peut-elle sanctifier notre corps, notre âme et notre esprit ? A-t-elle cette puissance ?

Non, elle ne le peut, pour la seule et simple raison que seul Dieu le fait en Christ.
Si on regarde au concret, les malades parviennent à une guérison, c’est vrai... mais ce rétablissement n’est pas total, Pourquoi ?
Parce que le corps, c’est aussi l’esprit, c’est aussi l’âme. Et guérir l’être tout entier, c’est guérir l’esprit, l’âme et le corps.

Donc, le mal sera toujours présent car il ne sera pas éradiqué, sanctifié mais simplement déplacé, transposé ailleurs.

Sanctifier c’est quoi ?
C’est rendre saint, rendre pur, c’est brûler par le feu.
La purification demande une action surnaturelle au moyen de la grâce.
La grâce ne vient pas comme par magie ; mais elle vient finir d’accomplir ce que l’homme a commencé à faire (c’est comme avec la loi, la grâce vient accomplir la loi).
La loi, ici, c’est de commencer à reconnaître ses fautes, de dire aux autres les causes de sa maladie et de prier ensemble, et Dieu pourra gracier en terminant la guérison.
On dit souvent que la guérison suit un processus.
Le voilà ce processus : passer de la loi à la grâce ; Passer de la reconnaissance de ses fautes à la guérison.

Sinon, chassez le naturel il reviendra au galop, mais d’une autre manière.

Par exemple :
Je peux évacuer la contrariété en m’appliquant à relativiser tout ce qui m’arrive.
Je vais donc, d’une certaine manière apprendre à me libérer des effets de la contrariété.
Par exemple : par la pensée positive,(en visualisant que tout ce qui m’arrive de mal c’est pour mon bien) par la psychanalyse (en recherchant les causes dans mon enfance).
Je peux apprendre aussi des techniques de relaxations, de sophrologie, des massages de shiatsu, des postures de yoga, suivre des séances acupuncture : Tout cela va m’aider à me relaxer ;
Je peux donc évacué le mal à l’estomac de cette façon.
Est-ce mal ?
Non.
Mais suis-je pour autant délivré des causes profondes ? Suis-je pour autant délivré de mon orgueil à vouloir tout contrôler, de mon manque de confiance envers les autres ?
Non.
Et peut-être même que mes anciens problèmes vont revenir ou que d’autres problèmes vont pointer ; comme des problèmes de genoux qui vont alors apparaître ?
D’ailleurs, pourquoi des problèmes du genou ?
Pourquoi de l’estomac peut-il aussi naître un problème aux genoux ?

Parce que les personnes qui ont du mal avec l’autorité (et il en a pléthore) peuvent avoir ce genre de problème.

Pour moi qui suis professeur d’EPS, c’est le mal numéro 1 que je rencontre quotidiennement.
Est-ce un hasard parmi une jeunesse rebelle ?

L’esprit de rébellion se manifeste par des paroles déplacées, de l’insolence, des actes violents envers les plus âgés, mais aussi physiquement : par des douleurs au genou.

Paul, l’apôtre disait « Je fléchis les genoux devant le Père ».  
C’est plus qu’une image ou une intention.
Eh bien, refuser de fléchir les genoux : c’est une attitude intérieure qui consiste à placer la soumission comme un élément douloureux dans sa relation aux autres. Ça fait mal de s’abaisser. On refuse de voir l’autre comme supérieur à soi, on refuse de s’humilier et bien sûr de reconnaître ses fautes. On s’entête à chercher à avoir raison.

Ceux qui ont peur de perdre le contrôle sur ce qui les entoure sont souvent dans ce conflit intérieur-là.
Leur moralité ou une  leur spiritualité leur montre les bonnes raisons d’être soumis, mais d’un autre côté, ils ne l’acceptent pas au fond d’eux-mêmes.
Cette lutte intérieure se traduit par des inflammations chroniques, qui peuvent dégénérer en arthrite (inflammation des articulations).
La personne peut même sans qu’elle le recherche avoir un accident immobilisant l’articulation du genou.

Pourquoi ce mal, n’est pas si mal que ça en fin de compte?

Parce que la maladie, comme d’ailleurs nos accidents ne sont pas nos ennemis.
Ils viennent nous informer de l’origine de nos malheurs ou d’une information (comme de ne plus manger certains aliments néfastes pour notre santé ou de changer certaines habitudes elles-aussi néfastes) ;
Comme pour moi, fin août 2018, à la veille de ma reprise de travail, où la maladie m’a informée d’un événement important, de toute dernière minute : celle de « la dernière heure » : L’heure où le jugement tombe.
Et je vois que beaucoup le ressentent, cet empressement des choses à venir.
La maladie en est encore la preuve.

L’hypertension artérielle.
Elle est provoquée par un sentiment d’urgence souvent reliée d’ailleurs à une peur accrue de la mort. Vous savez cette peur de ne pas avoir tout accompli avant de mourir ; de partir en se disant que l’on n’a pas complètement terminé son projet de vie, un sentiment d’inachevé.
Eh bien cet crainte provoque de l’hypertension.

Revenons à ma maladie du mois d’août 2018.
J’étais hospitalisé à la suite d’une intoxication alimentaire, (la première de ma vie).
Cette attaque m’informait des douleurs de l’enfantement qui étaient là maintenant, présents, et que Dieu voulait marquer ce moment ;
Esaïe le dit : « A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ».

Pour moi, les symptômes que j’avais ressemblaient point par point aux douleurs d’une femme sur le point d’accoucher (contractions abdominales, perte d’eau, de sang, vertiges, respiration saccadée, bouffées de chaleur..).

Donc ce que nous voyons comme nos ennemis, nos maladies : viennent nous aider en nous informant, en nous mettant en garder ou en nous montrant pour nous délivrer, de la cause profonde de nos maux.
Je dirai comme les paroles d’une chanson  (« Beau malheur »):
« Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher »
La maladie a cette cause et cette conséquence à la fois. Elle cause les pleurs par sa souffrance, mais elle a comme conséquence de permettre de voir ce que l’on a caché pour s’en séparer.
C’est à ce moment-là que la gloire de Dieu apparaît, justement.

Il y a un autre mal qui touche très souvent le peuple de Dieu : Un mal qui révèle son état d’oppression.
Israël a été longtemps oppressé par l’ennemi. L’Eglise est elle aussi très fréquemment oppressée.
La cause générale ? C’est toujours la même :
C’est nous-mêmes qui avons créé les causes de cette oppression.
Comment ?
En suivant nos désirs, nos passions qui nous ont amenés à faire les mauvais choix.
Nous nous sommes mis dans une situation inconfortable et injuste ; et cette situation a perduré et amplifié, jusqu’à devenir pour nous insoutenable.
Le pire d’ailleurs, c’est que l’on a tendance soi-même à rajouter l’oppression à l’oppression.
Vous savez : vouloir justifier l’injustifiable.
Par exemple :
« Je dois donner et donner davantage pour l’œuvre de Dieu mais je n’y arrive pas, j’ai le sentiment de manquer de foi, d’amour ou de compassion ».
Cette oppression vient alors se surajouter à l’oppression religieuse qui vous incite en premier à manifester ce genre de foi (donner ce que vous ne pouvez donner et en plus, attention à ne pas donner sans le contentement, sinon vous annuler les conséquences bénéfiques de votre don et vous augmenter votre culpabilité).

Et cela fini par faire grandir dans votre subconscient la chose suivante: que la pauvreté spirituelle et matérielle et votre santé défaillante proviennent de votre manque de foi. Vous allez vous dévaloriser, vous déprécier et sentir que vous ne méritez pas l’amour de Dieu.
Cette culpabilité entretenue, elle va somatiser, ressortir par le corps.

De quelle façon ?

L’oppression ressort par les poumons.

Le poumon et ses affections (Difficulté à respirer, gêne ressentie au niveau de la poitrine, asthme, pneumonie, apnée du sommeil, bronchite chroniques, sans parler du fameux cancer du poumon, etc.)
Voilà l’oppression : une réalité physique qui a été provoquée par un virus, une bactérie.  L’œdème, ou l’inflammation n’est que la conséquence d’une muraille qui s’est effondrée.
Regardez les expressions courantes : « Cela devient irrespirable...cette situation est étouffante, ma famille m’asphyxie, vous me pomper l’air... » 
Toutes ces expressions traduisent bien l’état intérieur d’angoisse et de détresse.
Là aussi l’asthme est diagnostiqué à la va vite. Le médecin va vous dire que vous avez un terrain allergique ou bien que vous vous angoisser un peu trop et hop un tube d’aérosol et le tour est joué.
Mais non, on a juste atténué un mal qui vit toujours par ses racines profondes.

L’attaque ressentie par l’oppression, semble provenir de l’extérieur de soi : Une personne ou une situation est mal vécue, elle provoque un sentiment irrespirable.

Vous chassez les démons et ils sont toujours là ! Pourquoi ?
Parce que la tyrannie n’a pas été éradiquée.
De même lorsque l’on subit une autorité violente (exercée par un père, une marâtre, un chef, un dirigeant spirituel), cela provoque un véritable harcèlement moral et une sensation de plus en plus grande de poids sur la poitrine.

Posez-vous la question : A qui, avez-vous laissé diriger votre vie ? Ou qui vous oblige à prendre des décisions que vous n’avez pas envie de prendre ?

La Bible nous dit :
« qu’Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter »
(1 Corinthiens 10-13).

Voilà le moyen de sortir de l’épreuve, d’annuler la tentation : en confessant aux autres, la cause profonde de vos oppressions et en vous éloignant de ce qui vous oblige à faire de mauvais choix.
Et je pense à l’inverse aussi que certains doivent confesser qu’ils ont été l’oppresseur des autres par leur attitude de chef décideur.

Je pense que beaucoup connaissent ce passage ou Jésus est interpellé par un aveugle nommé Bartimée. Qui crie « aie pitié de moi fils de David ! » 
On lit au verset 40 de Luc chapitre 18 : » Jésus s’arrêta et ordonna qu’on lui amène l’aveugle. »
Mais ce qui devrait nous interpellé, c’est le verset suivant : « que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Pourquoi une telle question évidente ?

« L’aveugle lui répondit : - Seigneur, fais que je puisse voir.
- Tu peux voir, lui dit Jésus. Parce que tu as cru en moi, tu es guéri.»
Croire en Jésus ce n’est pas juste l'interpeller ou le supplier. Cela beaucoup savent le faire ! Mais croire en lui c’est croire qu’il est le sauveur de notre être en entier, esprit, âme et corps.
Et l’ordre esprit âme et corps est important.
Dans le chapitre 5 de l’épître aux Thessaloniciens, la sanctification suit ce processus.
C’est d’abord l’esprit qui est sanctifié et guéri, ensuite l’âme et pour finir le corps.

Ici Jésus lui fait retrouver la vue physique, celle du corps (mais la délivrance d’un mauvais esprit l’empêchant de voir, de comprendre pourquoi il est aveugle, a déjà été faite). Quand Bartimée lui dit : « fasse que je puisse voir » il s’attend à une délivrance complète, le démon de cécité est avant tout dans l’esprit, c’est l’incrédulité.

Jésus a vu que ce démon était sorti, que l’esprit de Bartimée était déjà repenti.
La loi avait été accompli et il ne restait plus que la grâce à être manifestée.

Si Bartimée avait caché ses transgressions, il n’aurait pas pu insister autant et répondre ce qu’il a répondu à Jésus : « fais que je puisse voir » mais comme il s’était mis en ordre avec ses fautes, il a tenu compte de Proverbes 29 :13 » celui qui cache ses transgressions ne prospère point. Mais celui qui les avoue, obtient miséricorde ».

Un dernier mot pour dire que prospérer : c’est s’enrichir esprit, âme et corps. Et obtenir miséricorde : c’est prospérer dans son être entier.
Celui qui avoue ses transgressions prospère, guérit dans son être entier.
Amen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire