dimanche 14 avril 2019

NE PÉCHEZ PLUS, SORTEZ DE L'ÉVITEMENT !


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Par Eric Ruiz

Jésus est venu ôter le péché du monde (c’est vrai). Mais pour l’ôter, il y a des liens que nous devons nous, briser, des verrous d’airain que nous devons, nous, faire sauter, bref nous avons besoin de réaliser la portée de l’évitement. L’évitement s’oppose d’emblée à toute libération.
Attention, la plupart des dogmes religieux sont nés à partir de cette théorie, bien plus, de cette stratégie.

Que signifie cette théorie de l’évitement ?

Je vais partir d’un exemple de la vie quotidienne :
« J’ai oublié de faire une course importante pour quelqu’un. En voyant la personne, je n’ose le lui avouer, par peur de sa réaction.
Voilà l’évitement : je lui mens en lui racontant une fausse raison afin d’éviter une réaction douloureuse (elle pourrait se mettre en colère et je pourrais perdre ma crédibilité).
J’ai préféré, donc mentir, car le mensonge va servir à me disculper.
Ici, l’évitement sert à cacher une faute par une autre faute.

Quoiqu’il en soit : l’évitement sert toujours à cacher.

Donc l’évitement, c’est un processus mental, bien souvent inconscient ; On élabore une stratégie qui va consister à réagir par la défense face à une situation que l’on redoute.

Plutôt que de s’attaquer et d’affronter le problème en face, on le fuit, on le cache même.

Ce moyen de procéder n’est pas rare, il est plus que fréquent, puisqu’il est présent dans chaque personne, en chacun de nous ;
Nous avons inconsciemment tendance à choisir une stratégie défensive, plutôt que de s’attaquer au problème.

Un autre exemple (bien différent du premier) : j’ai peur que ma femme me trompe, je suis jaloux. Situation d’évitement : Je l’oblige à rester à la maison et je l’empêche d’aller voir des amis, je contrôle ses sorties. Affronter le problème serait de reconnaître que c’est moi, et moi seul qui ai commis une infidélité (peu importe quand, cela peut remonter à longtemps) ; et que c’est devenu une obsession dans mon couple (un TOC un Trouble Obsessionnel Compulsif). C’est l’infidélité la cause de ce comportement d’évitement.

Mais ici, on se défend de quoi exactement ?

La réponse est toute simple : On se défend (comme dans le premier exemple) d’une attaque causée par la culpabilité.
C’est le souvenir toujours présent d’avoir été infidèle qui me rend coupable, donc tyrannique.
L’évitement a créé un mal supérieur se traduisant par une obsession : l’obsession de se voir soi-même trompé.
Toujours la même loi qui nous poursuit (ou nous libère): ce que l’on sème, on le récolte.

Choisir de se défendre, cela consiste à opter pour une stratégie plus « soft », plus douce, qui nous permet d’envisager l’avenir plus sereinement, sans ressentir ce désagréable sentiment de culpabilité. (Dans le premier cas: mentir va servir à éviter des reproches et éviter d’être dévalorisé ; dans le deuxième cas : être autoritaire et tyrannique est plus facile que d’être soi-même fidèle, ou d’avouer cette faiblesse et se débarrasser du péché d’adultère).

Dans tous les cas on préfère, alors, dépenser son énergie pour éloigner ce qui nous cause du mal (la culpabilité ; l’humiliation), plutôt que de chercher une solution juste et bonne, mais qui n’est pas sans douleur.
Le but, pour résumé, c’est toujours retrouver rapidement une situation stable d’accalmie, à court terme (malheureusement, elle reste et restera à court terme).

Adam et Eve par leur désobéissance se sont culpabilisés et se sont sentis humiliés en se trouvant nus. Plutôt que de chercher à réparer leur faute et l’avouer à Dieu, ils se sont cachés. Ils ont caché leur nudité.
Mais la douleur causée par la culpabilité et l’humiliation, s’est transformée en douleur beaucoup plus importante, causée cette fois-ci par leur châtiment (chassé du jardin, enfantant dans la douleur, blessé au talon…).

L’évitement finira toujours sa course dans le châtiment. Nous devons en être persuadés, pourquoi ?
Pour changer de cap, car la douleur sera transposée et amplifiée (Les esprits impurs exerceront alors leur travail de destruction).

L’évitement a néanmoins (et c’est là, la surprise) des résultats très positifs… mais détrompez-vous, pas pour ceux qui le pratique, mais pour tous les systèmes d’influence, qui en font commerce. (Il y a un commerce de l’évitement, on s’enrichit avec).

C’est quoi au juste un système d’influence ?

Nous avons une tendance naturelle, à juger et à nous émouvoir sur la connaissance.
Donc, nous faisons confiance envers ceux qui disposent d’une plus grande compétence ou d’une meilleure expertise que les autres.
Par conséquent en leur attribuant notre confiance ou notre légitimité, nous leur donnons un pouvoir d’influence sur nous. Nous les faisons maîtres et nous disciples.

Alors vous l’aurez sans doute compris, il n’y a pas que les politiciens, les lobbyistes, les mafieux qui utilisent ce pouvoir, toutes les religions et leurs apôtres quels qu’ils soient n’échappent pas à ce système et c’est là leur force, ils possèdent cette légitimité, ce pouvoir d’influence.

Leur pouvoir est grand justement parce que leurs dogmes gèrent le problème de l’évitement ; et ceux qui dirigent ont conscience qu’il ne sera jamais résolu.
Ce problème reviendra en boucle nous déstabiliser et le recours à une stratégie d’évitement sera un acte perpétuel (ça ne finira jamais).

Nous avons confiance, nous avons foi dans leur système parce que les effets positifs sont rapides (même s’ils ne sont qu’éphémères) : Les sentiments de stress baissent, l’angoisse est mieux canalisée, moins présente, une certaine paix s’installe ;
Donc la religion offre une très bonne alternative à toute forme de dépression et de détresse psychologique (mais on le sait c’est pour un temps seulement;
Le temps suffisant de démontrer une certaine efficacité de la religion, mais aussi ses limites).

Concrètement le principal mobile de l’évitement, c’est la douleur. Il faut éviter la souffrance qui grandirait en se séparant réellement de ses fautes.
On redoute, en fait, quelque chose de très subjectif, puisque, c’est simplement imaginer les conséquences qui est insupportable, imaginez un mal être, un mal de vivre causés par l’humiliation d’avouer ses fautes, de faire un vrai mea culpa.

Alors confesser ses péchés, donner de l’argent pour l’Eglise, prier pour des malades, parler de Dieu autour de soi, se réfugier dans l’étude des textes sacrés, tout cela sert inconsciemment à évacuer la culpabilité, à éviter de s’humilier.
Ces pratiques (louables en soi) seront moins douloureuses et même plus valorisantes que de se séparer réellement de ses fautes (voilà la controverse du bien et du mal : le bien va permettre de cacher le mal). 

Que provoque l’esprit religieux alors ?

La soumission. La soumission pure et dure.
Sans le dire ouvertement, cet esprit impur leur dit : « soumettez-vous à mes lois et pratiquez-les et vous évacuerez la culpabilité, vous éliminerez (superficiellement) vos fautes (elles seront cachées) ! »
Donc, au lieu de confesser ses fautes et de s’en séparer on balaye tout çà et on le met sous le tapis (un p’tit tour de passe-passe).
Voilà comment on fait un semblant de ménage dans sa vie, la saleté passe sous le tapis.

« Mettre la poussière sous le tapis » (j’aime bien cette image parce qu’elle reflète l’acte de se mentir à soi-même en ayant ôté le problème de la vue, mais sans en ôter l’existence comme une simple poussière, mise sous le tapis)
Je mets la poussière sous le tapis à quels moments ?
1.     Je mets la poussière sous le tapis lorsque je me sens mieux, en me croyant purifiés par mon Dieu qui ne verrait plus mes fautes ; ou alors,
2.     Je mets la poussière sous le tapis lorsque et je me sens purs en pratiquant des traditions religieuses qui ont des effets purificateurs (ça c’est un évitement habituel dans les assemblées).
3.     Je mets la poussière sous le tapis aussi, lorsque je mets la faute sur l’adversaire, d’autant qu’il reste invisible (c’est la faute du diable, d’un complot planétaire, c’est celle des démons, la faute à pas de chance ou encore celle d’un Dieu qui met ses enfants à l’épreuve).

Le rejet de la faute sur autrui évite la remise en cause qui est vraiment le vrai combat, celui de s’attaquer aux vrais problèmes (les siens).

Alors l’esprit religieux va plus loin, il souhaite évacuer la mort et la culpabilité qui va aussi avec le fait de penser que nous pourrions perdre notre salut.
Le moteur de notre croyance alors n’est plus l’humiliation, mais c’est la peur : la peur de mourir et celle de l’enfer qui deviennent insupportables.

Alors, on se réfugie derrière des théories universelles, faisant office de vérité parce qu’elles sont reconnues par de nombreux croyants. Cela nous confortent, apaisent notre inquiétude et diminuent notre culpabilité.
C’est la construction d’un nouveau système, appelons-le : le « soutien social » qui vient au secours du credo religieux et qui y puise sa force.
-        Le soutien social va servir alors de lien à partir de 4 éléments de base, celui :
1.     de l’information,
2.     du renforcement idéologique,
3.     du conseiller, et pour finir
4.     de la légitimité.
Je m’explique écoutez bien (c’est beaucoup plus simple que cela en a l’air)
L’information : c’est la connaissance d’un principe.
Le renforcement idéologique : c’est que ce principe devienne une vérité établie. Le conseiller vient rappeler cette vérité pour l’ancrer, qu’elle devienne une habitude de pensée ;
et la légitimité c’est de faire admettre par le plus grand nombre cette connaissance qui est devenue un principe fondamental de la foi.
Prenons un exemple : je donne l’information suivante : « répéter des versets produit la foi ».
Ensuite je renforce idéologiquement cette pensée en affirmant, versets à l’appui : «  que la foi vient de la parole de Dieu, de nos paroles, de ce qu’on dit, nous croyants ».
Le conseiller vient alors confirmer,  donner des témoignages où cette théorie a bien marché ; et enfin la légitimité, c’est que de très nombreuses assemblées (même éloignées) vont aller dans ce sens : la foi provient vraiment de ce qu’on dit, qui prend alors beaucoup plus de valeur que notre vertu ou notre piété (ce que l’on est). Ce que l’on dit a plus de puissance que ce que l’on est.
Voilà comment nait et se légitime une fausse croyance, une foi vaine.

L’apôtre Pierre en a fait un cheval de bataille : «  fuyez la corruption qui existe dans le monde par la convoitise et faites tous vos efforts pour joindre à votre foi, la vertu ».
(Voyez comment arrive la corruption… par le soutien social : Comme on croit tous pareil, on se croit mis à part dans la vérité, plus libre, plus fort, ayant plus de connaissance, alors qu’on a juste changé de troupeau, ou de leader et on redevient un mouton dans un autre troupeau et on ne fait plus d’efforts pour joindre à notre foi, la vertu qui est la démonstration visuelle de notre foi, la piété).

Ce soutien social, ne date pas d’hier, c’est Jéroboam, premier roi du nouveau royaume d’Israël après le schisme qui en fit une véritable institution.
Jéroboam, dont le sens de son nom dévoile son ambition : « le peuple devient nombreux ». Jéroboam cherchait vraiment sa légitimité en rassemblant le plus grand nombre autour de lui.
Regardez sa stratégie :
Pour garder et augmenter son troupeau, ses fidèles, et surtout qu’ils n’aillent pas avec Roboam (roi de Juda), il devait donner de nouvelles information sur la foi, créer de nouveaux liens idéologiques autour de lui mais aussi, autour de nouveau lieux mythiques. Il devait bâtir de nouveaux temples, et établir d’autres doctrines, comme celle de joindre à la foi une fausse vertu, une fausse démonstration d’actes inspirés, (eh oui, l’évitement, est là pour cacher le fait qu’il désobéissait aux commandements de Dieu).
C’est ce qu’il fit avec la construction de deux autels, deux lieux d’adoration, deux veaux d’or : un à Béthel et un autre à Dan (son lien de soutien social devenait légitime puisqu’il se rependait partout : du Nord, Dan au sud, Béthel).
Il fallait que son peuple (quand même 10 tribus sur les 12) détourne les yeux de Jérusalem, (qui incarne la vérité) et qu’il passe par une autre forme de repentance ; deux lieux plus purificateurs que Jérusalem (car Jéroboam convoitait l’alliance faite au roi David pour Israël : (Psaume 89 :36-37) « Sa postérité subsistera toujours; Son trône sera devant moi comme le soleil, 37Comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle ».

Par conséquent, pour refouler et cacher ses péchés, il fallait créer des actes religieux nouveaux et à répétitions, créer un nouveau crédo et bien-sûr sans oublier de faire la guerre aux opposants (c’est ce qu’a fait Jéroboam tout au long de son règne).

Les religions en changeant de nom, en changeant de leader, de doctrines, en s’érigeant au-dessus des autres (donc en leur faisant la guerre) ont renforcé une nouvelle perception de la foi ; une foi plus purificatrice (plus sacrificielle dans les symboles et les traditions, mais plus du tout dans les faits). Elles ont tenté de nous faire croire que la saleté avait disparu, (que c’était les autres qui l’avait) alors qu’elle était toujours cachée sous le tapis.
Ces religions ont marché elles aussi dans la voie de Jéroboam, se livrant aux mêmes péchés que lui.

Cette sorte de foi a le même but que la maison de Jéroboam: cacher les péchés en diminuant l’effet des souvenirs traumatisants, par des stratégies répétitives :
On répète des prières, on prie à des heures fixes, on se base sur les mêmes lois, on a recours à un imaginaire mystique, à des images mentales, des icônes, des anges.
On partage des symboles religieux, on se conforme à des rites de groupe ; Tout cela créent en plus un renforcement du lien social et fait régresser ce douloureux sentiment de culpabilité, qui (je le répète) est à la base de l’évitement.
Jéroboam et ses conseillers, le comprirent très bien et le roi d’Israël nomma pour cela des nouveaux sacrificateurs, qui n’étaient plus des Lévites ; il institua de nouvelles fêtes, des nouveaux rituels de sacrifices.
La légitimité de sa nouvelle religion passait par là.
Toute cette mise en scène avait un but : celui d’éloigner le sentiment de culpabilité du peuple israélite dont il avait la charge. Ils péchaient tous, mais sans en ressentir le poids de la culpabilité.
N’y voyait-vous pas un parallèle évident avec les assemblées d’aujourd’hui ? Avec tous ces groupes religieux qui se vantent d’être l’Israël de Dieu ; oui ils sont l’Israël mais précisons, ils ne sont pas la cité de David: ne sont-ils pas plutôt la maison de Jéroboam, la Jéroboam de Dieu ?
Ils ont caché, évacué la culpabilité au profit d’un commerce d’offrandes, de dîmes, de dons multiples (ce sont les nouveaux rituels de sacrifices ; ils achètent leur paix intérieur, par ces moyens).
Alors, ne subissons pas le même sort qu’ont vécu ceux qui ont péché en suivant la voie de Jéroboam.

Pour cela : revenons, encore une fois, à la culpabilité

La culpabilité est un concept très intéressant.
On préfère souvent ne pas en parler ou rapidement ou de manières très succinctes.
Pourquoi ?
Parce qu’elle évoque notre état d’hommes et de femmes fragiles, vulnérables, et avilissants (on se sent petit, peureux, faible, insignifiant et honteux).
C’est notre estime de soi qui se dégrade alors à nos propres yeux et on préfère prendre n’importe quel chemin qui, lui au moins, préservera une vision positive de nous-mêmes.
Cet état nous met mal à l’aise à cause des fautes et des péchés qui stagnent sans jamais être résolus ; et surtout, cet état renvoie à l’éphémère, à la mort qui est notre état génétique en devenir. On peut à force de culpabilité mourir rongé par les remords. C‘est ce que fera Judas Iscariote après avoir trahi Jésus.

 Pourtant contrairement à ce que pense le religieux,
1°) La culpabilité est bonne et libératrice, à une seule condition seulement : qu’elle nous ouvre les yeux sur nous-mêmes, que nous apprenions à la surmonter pour nous abaisser, nous humilier, que nous cherchions la réparation, le pardon plutôt que de la laisser nous envahir et nous enchaîner à elle, car elle finira par nous châtier tôt ou tard.

2°) Par contre, la culpabilité est un poison quand elle provient d’une tierce personne ou d’une idéologie qui souhaite nous influencer à croire et à agir comme elle, ou quand elle nous force à obéir à une loi.
Ce deuxième cas est le cas le plus utilisé par tous les mouvements idéologiques et religieux (obéir à une loi) et très paradoxalement par un mouvement assez récent qui a réussi à répandre ses influences jusque dans la conscience collective.
Elle met en avant le rejet de toute contrainte, et de tous sacrifices :
« le New-âge ».
Ce mouvement idéologique propose une nouvelle gestion mentale.
Cette gestion est séduisante car elle touche la connaissance.
Nous rentrons dans une nouvelle ère où le contrôle de tout se fait par notre conscience.
Ce mouvement prône le bien-être et l’estime de soi comme un absolu, qui passent par l’abstraction totale du sentiment de culpabilité.

Le « développement personnel » (deux mots associés que l’on voit partout) passe ici nécessairement par la dissimulation du sentiment de culpabilité.
On y adopte une nouvelle manière d’aimer Dieu. On fait « l’expérience de Dieu », d’un Dieu créateur entièrement bon qui ne cherche plus, que notre élévation (faire grandir en nous une conscience supérieure) ; c’est notre propre gloire que nous convoitons alors.
La loi de cette religion est subtile puisqu’elle évacue tout sacrifice, elle tue la douleur liée à la culpabilité (en tous les cas elle s’emploie à vouloir la mort de la culpabilité). Mais c’est au détriment de la vérité. Et on le sait : chasser le naturel…il revient au galop.

Maintenant Jésus a-t-il été confronté, lui aussi à une situation d’évitement ?

Oui, avec entre autre le jeune homme riche. Il pensait avoir bien caché son jeu en venant voir Jésus et il posa la question : « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? »
Jésus le renvoya à son péché en lui montrant ce qu’il avait caché : «  Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi… ».
Ce jeune homme avait de grands biens et ne voulait pas tout abandonner pour Dieu. Son échappatoire, son évitement fut sans doute qu’il préféra rendre gloire à Dieu autrement, en continuant à le servir comme il le faisait déjà, en multipliant des actes de bonne moralité (ne pas mentir, ne pas voler, être un bon citoyen, honorer ses parents et plein d’autres bonnes œuvres encore ; mais il lui manquait la piété (sans l’abandon total en Christ, il n’y a pas de piété)
Sans abandonner tous ses péchés (mis sous le tapis), il n’y a pas de piété ; sans joindre la foi à la vertu, on ne peut plaire à Dieu.

Alors, mon conseil :
Fuyez l’évitement qui consiste à cacher sa culpabilité, à se mentir à soi-même d’abord en plaçant la saleté sous le tapis, puis en mentant aussi aux autres, en refusant l’humiliation d’affronter la vérité.
Vos vieux démons, la mort, la perte du salut, l’enfer ne viendront plus vous faire peur ou vous hanter.
Vous vivrez en femme ou en homme libre. Soyez libre en Christ !

Une dernière chose : pourquoi Dieu ne nous délivre pas de l’évitement comme avec une simple prière, qui chasserait les démons ?
La raison c’est qu’il veut des Fils qui connaissent ce que connait le Père, qui savent ce qui nous lient et comment faire pour nous délier. Il veut que nous soyons conscients, lucides et responsables, c’est-à-dire des fils prenant les mêmes décisions que lui en toute connaissance de cause, bref il veut un royaume de sacrificateurs pour régner sur terre (Apocalypse 5 :10).

Amen

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