dimanche 10 février 2019

VERS LA FIN DU MONDE ?

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Par Éric Ruiz

Avançons-nous vers la fin du monde ou vers la fin d’un monde?
La nuance est capitale.
La fin du monde, c’est la terre qui explose, c’est la race humaine qui disparaît.
https://youtu.be/06SNQFfpX9w
Sommes-nous, alors arrivés au temps de notre extinction ?
En fait, avons-nous les cartes de notre destin dans nos mains ?

J’aurai une réponse de normand : Oui et non.
Oui, un chef d’état fanatique peut actionner le bouton de la bombe nucléaire et déclencher des réactions en chaînes.
Oui, nous pouvons continuer à empoisonner l’eau de nos rivières et de nos océans, continuer à faire disparaître les animaux, polluer l’air que nous respirons jusqu’au point de l’asphyxie totale et par là exterminer la race humaine (D’ailleurs, tous les voyants sont déjà bien au rouge).

 Mais qui veille sur ce monde… qu’il a créé ?

Ce monde a été créé dans un but.
Et s’il y a une destruction de prévue, il y a aussi un renouveau.

« Détruisez ce temple et en trois jours je le reconstruirai » 

Cette phrase, ce verset de Jean 2 :19, c’est plus qu’un contexte, plus qu’une réplique ou une prophétie. C’est une stratégie annoncée clairement par le Fils de l’homme, une stratégie qui concerne l’Alpha et l’Omega.
(Apocalypse 22 :13) : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »

Ce verset  de Jean qui est une parabole est à relier avec  celui de Apocalypse 22, pourquoi ?

L’alpha :
Se voit dès les premiers versets de la Bible, puisqu’il y a déjà une fin et un recommencement.
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2La terre était informe et vide: » la terre était Tohu et Bohu.
Tohu signifie lieu de chaos, et Bohu  lieu de destruction. Et c’est à partir de là, de cette destruction, alors que l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux, que Dieu créa la lumière.

L’oméga :
Se voit à la fin de la Bible dans Apocalypse chapitre 21, c’est la même chose.
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus ».
Le nouveau ciel : c’est un autre règne, une nouvelle terre : un temple de la foi ailleurs, et la mer qui disparaît : c’est ce peuple ancien qui n’est plus.
Vous voyez : destruction-reconstruction.

C’est ce qui vient et revient incessamment dans le temps comme un leitmotiv.
Pourquoi un tel cycle ?

Car à la fin de chaque cycle, il y a un achèvement divin. Et cet achèvement c’est : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».

La question donc fondamentale c’est : à quoi sert la création humaine et la terre ?

Est-elle un modèle inachevé, une esquisse qui tendrait à disparaître ?

Non, pas du tout, il n’y a pas de nouvelle création proprement dite.  Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il n’y a rien, qui soit différent de ce qui a été créé dès le départ.
Ce que Dieu créé est parfait.

Il ne s’est pas trompé. Il suit logiquement un processus d’unité. Il rassemble tout en lui. Il va vers un point : il ramène tout ce qui est sorti de lui en lui, mais avec une rétribution.
C’est très important la rétribution.
C’est un don, comme une rémunération en échange d’un travail. C’est un salaire.
C’est pourquoi il y a des étapes à franchir, avec un travail à faire sur soi, d’abord et en premier.

Ces étapes, nous font réaliser, que si le travail n’est pas fait, oui elles vont dans le sens d’une destruction ( « le salaire de péché c’est la mort »).
Le but de ces étapes (donc de ce travail) sert en premier à détruire la pensée.
Quelle pensée ?
La pensée qui remplace celle de Dieu ;
Cette pensée qui veut se faire Dieu à la place de Dieu ; et qui se manifeste bien-sûr au travers d’actes et de paroles.

C’est cette pensée qui s’est rebellée dans le ciel.
Et paradoxalement cette pensée qui était là, à l’origine est destructrice, elle est ténèbres, elle s’oppose à lui, c’est pourquoi elle est diabolique (diable, Satan : c’est l’adversaire, l’ennemi, ce qui s’oppose).
La pensée de Dieu a un but : supprimer la pensée qui a pour conséquence la destruction, la mort (car lui seul, Christ est la Vie et lui seul perdurera).

Mais Dieu a un plan qui inclue sa création en entier, (pas une partie seulement comme la religion souhaite nous le faire croire) sa création toute entière. On pourrait la nommer ainsi (sa création) : Les soumis et les insoumis.

Même pour ceux qui ont eu la pensée de Dieu comme référence (les soumis), ils doivent mettre leur foi, leur confiance à l’épreuve. Eux aussi vont être semés sur terre. Eux aussi vont devoir faire des choix décisifs (car en chacun de nous sommeil un monstre qui veut prendre le contrôle).

L’humanité est la mise à l’épreuve de cette confiance.

Vivre au milieu d’hommes et de femmes soumis, insoumis, c’est cette mise à l’épreuve.
Et tout le monde part à zéro, personne n’est privilégié. Le passage en Christ est obligatoire.
Sans un état permettant de recevoir l’onction (qui est Christ) et sans persévérance, l’épreuve est ratée.

L’explication de tout cela, c’est une des paraboles sur le blé et l’ivraie. (Le blé la bonne pensée, celle de Dieu et l’ivraie la mauvaise pensée, celle du diable.

Matthieu 13 : 24 « Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. 25Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. 26Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. 27Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? 28Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher? 29Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. 30Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier ». 

Le royaume de Dieu, c’est le grenier, l’âme régénérée, l’être intérieur purifié.
La bonne semence du départ : (les pensées divines) est altérée par une mauvaise semence, (des pensées rebelles).
Tant que le temps de la moisson n’est pas venu, les pensées divines restent étouffées par des pensées diaboliques (l’ivraie se joint au blé).
La moisson, c’est le temps de la conversion.
Les serviteurs, les moissonneurs ce sont les anges qui par la repentance brûlent les pensées mauvaises.
Donc, Dieu laisse la mauvaise pensée qui est celle du diable, croître et si elle ne cesse de croître dans le cœur d’un humain, elle produit inévitablement sa propre destruction à la fin.

Les insoumis, en refusant la conversion, n’ont à la fin, rien en eux qui peut être amassé dans les greniers.
Concrètement, il n’y a plus aucune pensée de Dieu qui sort de leur cœur, de leur mauvais cœur (qui est un mauvais trésor).
La justice divine fait que tous doivent faire l’expérience sur terre de cette pensée (qui doit devenir parole et chair comme Jésus est la parole faite chair) : Même si une autre partie de sa création (les insoumis) a choisi la mauvaise voie (celle de la destruction).
Ils doivent constater et vivre que sans Dieu tout est destruction et néant.
Cette race de rebelle doit vivre sa propre destruction, sa propre mort.

Elohim, Dieu créateur, n’a pas l’intention de convaincre par la parole seule, il a l’intention de convaincre d’abord par les actes.
Rien ne peut remplacer le vécu.
Nous le savons, tous les plus beaux discours, les plus belles allocutions théâtrales ou les plus beaux plaidoyers d’avocats ne peuvent remplacer le vécu.
S’opposer à la pensée de Dieu doit se vivre, s’expérimenter. Et la vie terrestre offre à tous, ce grand bain de l’expérimentation.
S’opposer à Dieu produit des souffrances, des plaies, des tourments moraux, physiques, mais aussi, des souffrances liées à l’attachement et à la séparation de son environnement, de sa famille, de ses proches.

Ce vécu est plus que nécessaire, il est indispensable, puisque lorsque nous vivons les ténèbres, nous réalisons au plus profond de nous, notre folie de s’être opposé à la lumière.

Mais ce salaire qui est très dur à vivre pour les esprits insoumis, encore plus dur pour ceux qui persévèrent de plus en plus… (Ce salaire) a une fin.
Il y a une fin à la destruction de l’homme qui s’est fait son propre Dieu dans sa vie.
Dieu résiste aux orgueilleux, c’est vrai, mais il arrive un temps où il se repend du mal qu’il a fait et écoute leur cri de repentance.
A ce moment-là, il fait grâce aux humbles.
Car changer d’état d’esprit c’est en premier : passer de l’orgueil à  l’humilité.
Le psalmiste interroge Dieu : « T'irriteras-tu contre nous à jamais? Prolongeras-tu ta colère éternellement? »
Psaumes 103 :9  (Bible Martin) « Il ne dispute point éternellement, et il ne garde point à toujours [sa colère]. Il ne nous a point fait selon nos péchés, et ne nous a point rendu selon nos iniquités ».
Dieu n’attend pas que œil pour œil, dent pour dent soit rendu, il vient délivrer même le méchant, avant qu’il ait tout payé. Il lui remet une partie de sa dette.
Pourquoi ?

Sinon, il serait détruit à jamais. 

Le méchant ne reste jamais impuni, certes, mais Dieu n’est pas un homme pour se venger pour toujours, et il fait grâce à tous.

Alors, c’est vrai, la fin du monde est inéluctable, sans lui.
C’est même inscrit dans nos gènes.
Un homme, une femme charnelle, est incapable de se garder et ne peut garder ce que le créateur lui a confié.
La chute d’Adam et Ève est le premier exemple, comme c’est aussi l’exemple révélateur d’une impuissance à s’émanciper soi-même.
La réussite se fait toujours au détriment des autres. Ce n’est pas une théorie, c’est du vécu.
Toutes les sociétés humanistes se sont construites avec des vertus louables comme la liberté, l’égalité, la fraternité, la justice et l’amour.
Où sont ces vertus aujourd’hui ?
Elles ont disparu ou se sont cachées dans nos sociétés où on exploite la majorité des gens pour la réussite d’une minorité.
Chassez le naturel égoïste, hypocrite, envieux, avec de belles intentions moralistes et il revient au galop.

Alors, Dieu ne cherche pas la fin du monde, il a prévu la fin d’un monde.

Et ce monde : c’est celui de vivre sans être soumis à son esprit. Voilà ce qui va disparaître !
C’est donc la fin de ce monde-là, ce monde satanique. La destruction de Satan et de ses anges ; c’est la destruction de l’esprit opposé à Dieu et c’est l’anéantissement de tous ces esprits qui se sont développés avec lui, c’est-à-dire : l’esprit d’oppression, de  tricherie, de richesse, de destruction, de transgression, du faux prophète, du mensonge, de l’asservissement, de la maladie et de l’accusation.
Ce sont tous ces esprits qui vont disparaître dans l’étang de feu et que la Bible nomme les cornes de la bête (il existe 10 cornes diaboliques que je viens là, de nommer).
Ce sont des puissances spirituelles.
Et bien sûr, un être humain peut contenir en lui toutes ces puissances infernales. Il est alors plus diabolique que les autres. C’est l’homme impie dont parle le roi David,  l’homme du péché, le fils de la perdition, l’antichrist dont parle les apôtres.

Mais ne faisons pas une fixation sur lui, il n’est pas seul et isolé.
Il y a tout un peuple qui a reçu la marque de la bête et qui se prépare des quatre coins de la planète pour la bataille d’Armageddon, un peuple de Gog (de géants), avec une armée (Magog).
Ces êtres diaboliques ont construit une statue qu’ils vénèrent (puisque la tête est couverte d’or).
Cette statue est presque indestructible et hante l’esprit de ces êtres diaboliques. Ils en rêvent comme le songe du roi de Babylone Nebucadnestsar.
Elle est presque indestructible parce que ses pieds sont de fer et d’argile (deux matériaux incompatibles) ; et lorsqu’une pierre s’y détache, elle vient montrer cette grande fragilité en détruisant d’abord les pieds, puis en causant l’effondrement de la statue.

L’étang de feu est un lieu de destruction, mais ici, rappelons-nous, que notre Seigneur aime les énigmes, il aime parler en paraboles pour que certains comprennent dans un sens et que les autres comprennent autrement. Car, c’est lui à la fin qui révèle par son esprit, la vérité.

La parabole, renvoie à plein d’images, de symboles, comme c’est un récit allégorique.
C’est pourquoi elle renvoie à mille explications possibles.
Mais le but de la parabole sert surtout à égarer toujours plus ceux qui s’égarent et à conforter dans leur conviction, ceux qui ont les yeux ouverts.
Donc que signifie la parabole : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » ?

Eh bien, l’étang de feu, qui est une étendue de temps (un temps d’épreuves) qui brûle comme le feu, reçoit ceux qui ont fait croître en eux cet esprit diabolique au point d’incarner l’homme du péché (la bête) ou au point d’incarner le faux prophète (6ème corne). Ceux qui ont ces esprits seront tourmentés par ces mêmes esprits.
Ils brûleront de douleur par ces esprits (et comme je l’ai déjà expliqué, après leur mort, ils renaîtront jusqu’à ce que, ce qui les séduisait soit anéanti définitivement), jusqu’à ce que Apocalypse 20:14 s’accomplisse :

« la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu. »


Autre chose : Sion, la nouvelle Jérusalem ne se trouve pas sur une autre planète, dans une autre galaxie, un autre ciel… la cité céleste descend du ciel ;
Et elle ne descend pas vers une nouvelle terre autre que la nôtre, et
Nous ne montons pas vers une autre cité ; c’est elle qui vient à nous, ici-bas.
La nouvelle terre et le nouveau ciel cités dans Apocalypse 21 sont une parabole et ils sont à comprendre dans un sens spirituel, c’est-à-dire dans le sens où les gens qui composeront ce nouveau monde seront eux nouveaux, ils seront eux, changés, transformés, purifiés ; l’esprit d’opposition ne sera plus là ! Notre corps de corruption sera mort et c’est un corps incorruptible qui se manifestera.
C’est la concrétisation de la fin d’un monde de ténèbres et la manifestation d’un nouveau monde de lumière. C’est la réponse à notre prière : «  Père, que ta volonté se fasse sur terre comme elle est faîte au ciel», C’est aussi ce que dit Paul dans 1 Corinthiens 7 :29 « Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, 31et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe ».

Alors oui « la figure de ce monde passe », la race humaine telle que nous la connaissons va passer, va disparaître, Cette race soumise à de mauvais esprits ne sera plus.
Dans ce sens, oui c’est une nouvelle terre ; c’est un nouveau ciel aussi, car le ciel c’est l’esprit,( Pneuma en grec, le souffle qui nous anime). Ce souffle divin soufflera du même coin du ciel, celui du Père uniquement.
 Oui, ce temps est court et Paul insiste sur l’urgence de la consécration, car il sait qu’il arrive au bout d’un cycle : » Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi »

Alors c’est vrai qu’il va en être comme au commencement : la terre était informe et vide (Tohu, bohu) et à partir de là l’esprit de Dieu va remettre de la lumière et de la vie sur cette nouvelle planète.
Amen

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