dimanche 26 janvier 2025

S’ARRACHER L’OEIL DROIT POUR NE PAS SCANDALISER

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Par Éric Ruiz

Nous arrivons tout près de la fin de notre génération. Ce constat n’est pas seulement le mien ou celui de quelques exégètes, penseurs, philosophes ou prophète. Mais autour de nous les mots à tendance résonnent.  


Quels mots ?  Nouvelle république, nouvelle pensées impulsées par les médias et les réseaux sociaux d’internet ; nouvelles nations par l’afflux de réfugiés,  nouvelle société dirigée par les femmes ou par des hommes femme, domination des ultra riches et disparition des classes moyennes ; Nouvelle société administrée et contrôlée par l’Intelligence Artificielle».

Tous ces exemples montrent qu’un chapitre est sur le point de se terminer et qu’un autre va s’ouvrir.  Ce nouveau chapitre ne s’annonce pas enthousiasmant. On n’a peur pour nos enfants, parce qu’ils sont cette nouvelle génération. On se demande comment vont-ils vivre ou survivre dans ce climat mondial délétère, (un climat nuisible et pernicieux, où le sentiment d’abandon les guettent encore plus).

Et ce n’est pas noircir encore plus l’avenir que d’annoncer une génération perverse mondialisée. Force est de constater que tous les dirigeants du monde, tous ceux qui ont une influence sur la société sont des crapules par excellence. J’insiste sur le mot « crapule ». Il n’est pas exagéré. Une crapule c’est une personne qui agit sans scrupule ni principe et qui commet n’importe quel bassesse et malhonnêteté. C’est un être de débauche par excellence.

 

Ces crapules ne pensent qu’à leurs intérêts ; D’ailleurs les scandales qui les touchent ou les toucheront ne cessent de dévoiler qu’ils avaient pour beaucoup caché leur mégalomanie criminelle jusqu’ici. Quant à notre qualité de vie. Elle évolue comme jamais d’un point de vue technique et technologique… mais ce que nous avions comme pilier dans notre société à travers la santé, la famille, l’éducation sans oublier la foi, tout tend à partir en décrépitude.

Quel monde allons-nous laisser ?

Et pour nous qui croyons en Dieu, qui aimons Christ…que devons-nous faire ?

Comment être utile avec sa foi ?

 

Prier certes est indispensable, mais nous le ressentons, ce n’est pas suffisant.

Nous devons faire des choix et des choix inspirés pour ne pas devenir cette crapule que nous détestons.

 

Jésus-Christ insiste sur les mauvais choix et ce que nous devons sacrifier. Le fils de Dieu est sans détour avec ce mot grec répété au sein de 17 versets dans les livres du Nouveau testament. Ce mot c’est « Sumfero » [Soom-fer’-o].

Sumfero  souligne d’abord ce qui est utile, profitable, avantageux.

Jésus-Christ dès le départ avec l’Evangile  de Mathieu chap 29 montre que l’œil peut être inutile, nuisible et qu’il vaut mieux s’en séparer que de le garder dans cet état.

« Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux (Sumfero) pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. ».

Le mot Sumfero par ses autres sens va nous aider à comprendre ce que l’œil droit doit voir pour ne pas être une occasion de chuter.

Voilà d’autres sens : « Porter ou apporter ensemble. Supporter ensemble. Supporter en même temps. Porter avec les autres ».

 

Eh bien avec une telle vision, celle de porter avec les autres, on ne peut avoir un œil droit inutile. Ce qui veut dire aussi à l’inverse, qu’avoir un œil centré sur soi, sur ses désirs, sur son profit, sur son émancipation est une occasion de chuter. Cet œil tourné vers son propre être intérieur est à retrancher sans attendre.

Il est donc indispensable pour que sa foi soit utile, de se séparer avec violence d’un œil qui ne cherche qu’à s’occuper de ses propres affaires en négligeant les autres. Ou un œil qui voyant que les autres portent secours, détourne le regard pour ne pas secourir avec eux. Constater le besoin d’un frère ou d’une sœur et chercher du regard qui pourra se substituer à nous face à ce besoin, ce n’est pas avoir un œil utile.

Alors bien-sûr arracher son œil, ce n’est pas un acte à prendre dans le sens premier, à la lettre. Vous aurez bien compris qu’un aveugle peut lui aussi être tenté par assouvir ses besoins avant ceux des autres. Ce n’est pas l’organe qui est visé. Il ne s’agit pas de s’estropier. Par conséquent, arracher son œil, c’est user d’un acte d’une telle détermination, d’une telle volonté, que notre résolution n’entrevoit aucun retour possible, aucune marche en arrière.  C’est : ne se donner aucune chance de voir à nouveau comme avant. Un œil arraché ne repousse pas. Il disparait à jamais. L’œil est perdu. C’est une perte définitive.

 

 

Au verset suivant (Matthieu 5 :30) le mot Sumfero est encore utilisé, mais cette fois-ci en rapport avec la main droite.

« Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n'aille pas dans la géhenne ».

Revenons là encore au grec Somfero. Mais à d’autres sens émis par ce mot : « Collecter ou contribuer dans le but d’aider ».

Vous voyez, une main qui ne sert qu’à amasser pour soi-même ou une main qui collecte dans le but d’amasser pour aider, mais qui au final aidera plus le commanditaire que le nécessiteux, cette main est à trancher. Combien de collectes, combien de recueils de dons ne servent qu’à entretenir les désirs d’un pasteur ou d’un dirigeant d’Eglise ?

 

La main droite, (comme l’œil droit) ce côté latéral sert à montrer le côté fort, celui qui dirige, qui pousse dans une direction. Dans le tir au fusil, ou au tir à l’arc par exemple, on parle d’un œil directeur. Un œil plus fort, plus précis. Cet œil visera tandis que l’autre sera fermé. Alors, l’action de la main droite, cette main forte et précise, elle va elle aussi dans la même direction, et elle révèle malheureusement le plus souvent une main qui agit par des actes intéressés.

 

Où est l’avantage d’avoir un bon œil et une bonne main ?

Cette utilité est destinée non pas à soi mais à l’autre en premier, ou pour l’utilité commune, l’utilité du groupe plutôt que pour son propre bénéfice. Un œil qui convoite ou qui prend pour soi, sans s’intéresser en priorité à l’autre, nous entrainera inévitablement vers ce qu’il a de pire… devenir finalement cette crapule détestée.

Et ne nous voilons pas la face, la catégorie de crapule la plus répandue, c’est celle qui montre en premier le bon œil et la bonne main. Elle est ce « bon samaritain » qui aide son prochain en toute occasion. Mais cette crapule surprendra son entourage lorsque les autres s’apercevront de la duperie, lorsqu’ils verront que sa bienveillance était bidon. Et qu’il est maintenant l’objet de risée, de honte et de scandale.

Car le mauvais œil ou la mauvaise main qui n’a pas été sectionnée, devient un objet de scandale.

Alors maintenant, vous me reprocherez peut-être le fait que j’interprète à ma façon les Ecritures ; et que le mot Sumfero me permet cet écart.

Regardons alors le contexte dans lequel Jésus parle de cet œil à retrancher et de cette main à couper. Les versets qui précèdent, donc les 27 et 28, Jésus avertit celui qui est adultère, parce qu’il regarde une femme pour la convoiter. Convoiter n’est-ce pas ce désir de possession des choses et des êtres pour soi-même ? N’est-ce pas aussi envier le bien d’autrui et les premières places ?

Le problème c’est que là aussi, le déni nous fait voir l’adultère que d’un point de vue sexuel. Regarder la femme de l’autre en la désirant sexuellement. Mais ce regard-là est très réducteur. Il y a tellement de façon différente de convoiter.

La convoitise est un péché qui vous amènera là où vous n’y penser pas. Il vous fera commettre des actes regrettables par des choix mal inspirés. Et pour finir vous apparaitrez aux yeux de tous comme un renégat, comme une crapule.

Pour vous donner un exemple, c’est comme prendre sa voiture en étant alcoolisé. On le fait sans voir les conséquences ; jusqu’au jour, ou la chance tourne et où les conséquences d’un accident feront alors perdre la vie à plusieurs personnes. On vous montrera du doigt, on vous reprochera violemment d’avoir été aussi lâche et irresponsable devant vos passions.

Et se dire : « si j’avais su » démontre encore plus l’urgence de la radicalité des propos de Jésus.

 

Continuons, et examinons les conséquences que provoquent les scandales.

Matthieu 18 :6 : » Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer. ». Le mot sumfero est là encore utilisé, dans le sens où « il vaudrait mieux pour lui » Il vaudrait mieux mourir que de provoquer ce genre de scandale. Ici l’œil ou la main nuisible provoque un scandale auprès de ces petits qui croient en Jésus-Christ. Par scandale, c’est la chute, la perte de leur foi qui est pointée ici.

Jésus souhaite en toute évidence choquer celui ou celle qui laisse son œil ou sa main guider ses choix et ses actes, d’autant plus qu’il reçoit et donc enseigne d’autres jeunes croyants dans la foi. Ses actes provoqueront l’enfer, son enfer.

 

L’apôtre Paul témoigne devant les Corinthiens de ce que dit Jésus. Il confirme ce qui est le plus utile à faire pour un disciple : son sacerdoce.  Lisons 1Corinthiens 10 : 33

 

«… faites tout pour la gloire de Dieu. 32Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Eglise de Dieu, 33de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés ».

Sumfero est traduit ici par: cherchant, non mon avantage. Paul confirme que son ministère est totalement dirigé vers les besoins du plus grand nombre, s’oubliant lui-même, toujours avec ce même but en ligne de mire : sauver les gens. Car c’est ce que nous avons à faire pour sauver cette nouvelle génération : je le répète : à ne pas chercher notre avantage mais celui du plus grand nombre.

Et Paul ne s’arrête pas là. Un peu plus loin dans sa lettre aux Corinthiens, il explique pourquoi le Saint-Esprit nous a été donné.

1 Corinthiens 12 :7 « Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune (Sumfero) » La version Martin nous dit que la manifestation de l’esprit, c’est la lumière de l’Esprit. C’est la lumière de l’Esprit saint qui doit éclairer nos actes, nos actes utiles pour le bien commun.

 

Maintenant, sans jeter la pierre à quiconque, pourquoi beaucoup échouent dans ce sacerdoce sacré ?

 

Une des raisons est sans doute qu’ils ont agi sans détermination. Ils ont dans les faits, bandé leur œil, ou ils ne se sont plus servis pour un temps de leur main droite. Le résultat a été positif, mais seulement pour un temps. Parce que par la suite on s’en doute : ils ont succombé à la tentation.

Pour être concret : bon nombre de croyants étaient bouillants au départ pour leurs frères. Puis constatant qu’ils ne rendaient plus la pareille ou bien qu’ils profitaient de leur gentillesse, ou que l’on ne les remerciaient pas assez de leurs sacrifice, ils se sont dits : « Après tout, si je pensais un peu à moi pour une fois. Y en a marre de constamment mettre les autres à ma place. Y en a marre de penser aux ingrats, ou à tous ceux qui réclament qu’on les aide mais qui agissent toujours en égoïste, moi aussi j’ai des besoins et ils ne sont pas négligeables ».

 

Cette tentation, combien de fois nous a-t-elle été infligée à nous croyants. C’est une véritable attaque diabolique disons-le.

A cette tentation Jésus a répondu. Luc 22 :31 : «  Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

C’est le même contexte. Quand le doute s’empare de nous, que nous nous sentons cribler, abattu, découragé, ce doute nous ramène à nous-même. Nous redevenons notre priorité. Notre œil droit vise alors à côté des autres.

Mais ayons foi que la prière de Jésus pour Simon Pierre est toujours agissante aujourd’hui. Dieu nous soutient et il nous affermis aussi par des frères pour que notre foi ne défaille pas et que nous ayons toujours les yeux et la main dirigée vers notre prochain.

Amen

dimanche 12 janvier 2025

L’AMOUR JUGE DE TOUT

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Par Éric Ruiz

Les miracles ne cessent de dévoiler la vérité. Les Evangiles sont truffés d’exemples qui vont dans ce sens.


Mais auparavant, l’Esprit Saint m’a stoppé net devant le passage très connu du 1er livre des Rois au troisième chapitre à partir du verset 16 : Il s’agit du jugement de Salomon.

Le jugement de Salomon correspond à un moment de vérité fondamental pour le roi d’Israël, puisqu’il fera sa renommée.  Je vous dépeint l’histoire.

Alors que deux femmes (deux prostituées) sont venues devant lui réclamant chacune être la mère d’un nouveau-né, Salomon a tranché pour décider à qui appartiendrait l’enfant.

Comment Salomon s’y est pris pour trouver la vraie mère ?

Son don de sagesse qu’il avait reçu de Dieu allait en évidence l’inspirer. Il ordonna qu’on lui amène une épée, puis il ordonna de couper l’enfant en deux pour en donner la moitié à chacune des deux femmes. Evidemment la vrai mère se précipita au pied du roi et lui dit : « Ah! Mon seigneur, donnez-lui l’enfant qui vit, et ne le faites point mourir. Mais l’autre dit: Il ne sera ni à moi ni à toi; coupez-le! ».

La mère légitime choisit sans hésitation de se séparer de son enfant pour qu’il vive. Par cette situation Salomon sut sans hésitation qui était la vraie mère. Car une mère aimante ne peut accepter de voir son enfant mourir. L’instinct maternel pousse à penser plus à son enfant qu’à elle-même. L’abnégation est totale. Tandis que l’autre femme n’était que dans la convoitise et désirait l’enfant pour elle. Elle mettait son désir au-dessus de l’enfant.

Elle ne voyait même plus l’enfant, mais elle était obnubilée par le combat qu’elle menait avec l’autre mère. Ce qui l’intéressait alors le plus, c’était d’humilier l’autre. Comme elle avait perdu son enfant, sa justice à elle consistait à ce que personne ne soit victorieux dans l’affaire. Elle avait perdu son enfant et sa peine devait être la même pour l’autre.

Maintenant, en quoi cette situation peut être identique avec un miracle de Jésus ? Comment se dévoile la même vérité ? Où se trouve le lien qui rend possible l’analogie ?

 

Lisons auparavant Matthieu 9 :2-6  (version Bible Semeur) : « On lui amena un paralytique couché sur un brancard. Lorsqu’il vit quelle foi ces gens avaient en lui, Jésus dit au paralytique: Prend courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnes. 3Là-dessus, quelques spécialistes de la Loi pensèrent en eux-mêmes : « Cet homme blasphème ! » 4Mais Jésus connaissait leurs pensées. Il leur dit : Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées en vous-mêmes ? 5Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire : « Tes péchés te sont pardonnés » ou dire : « Lève-toi et marche » ? 6Eh bien, vous saurez que le Fils de l'homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. Alors il dit au paralysé : Je te l'ordonne : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ».

Jésus souhaite mettre en parallèle le pardon des péchés avec un miracle de guérison.

En disant 5Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire Tes péchés…, il s’agissait de comprendre qu’est-ce qui est le plus important à vos yeux ? Qu’est-ce qui prime sur l’autre ?

La situation est identique à celle des deux femmes avec le nouveau-né ; car Notre Père souhaite davantage pardonner les péchés que de faire des miracles visibles. Pardonner les péchés sauve, permet la vie Eternelle, tandis que guérir d’une infirmité ne le fait pas. Pardonner son enfant de ses péchés est aussi important que de laisser son enfant en vie plutôt que de se l’accaparer pour soi.

Une bonne mère souhaite le meilleur pour son enfant. Un bon père de famille souhaite lui aussi le meilleur pour son fils. Alors il lui pardonne ses fautes. Et Dieu est comme un bon père de famille, il souhaite ardemment sauver son fils et il lui pardonne ses fautes.

Ce qu’il faut comprendre ici avec ces deux passages bibliques, c’est que Jésus met en évidence la même interrogation, le même verset interrogatif : Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées en vous-mêmes ?

Il y a exactement le même mensonge dans le cœur de la mauvaise mère que dans le cœur de ces spécialistes des Ecritures,  comme dans le cœur du mauvais croyant : Ils convoitent tous un bien pour eux-mêmes. Pour l’un c’est un enfant, pour l’autre ce ne sont pas les miracles, non, mais le pardon des péchés. Leur mensonge vient couvrir une envie de pouvoir. La mère illégitime veut à tout prix disposer de l’enfant à sa guise ; Le spécialiste de la loi souhaite pardonner les péchés à qui il le décide. Tous deux dissimulent leurs intentions dans leur cœur.

Le religieux Israelite n’aurait surement pas pardonnés les fautes du paralytique. Il aurait plutôt pensé qu’il n’a peut-être que ce qu’il mérite. Peut-être ce paralytique n’était pas un habitué du temple. Etait-il circoncis ? Pratiquait-il les fêtes religieuses ? Observait-il le sabbat de manière rituel ?

Pour eux Jésus ne pouvait se permettre un tel pouvoir.  Mais eux, ce pouvoir, il se l’avait accaparé par ruse, tout comme la mère illégitime s’était accaparée ce pouvoir de tutelle sur l’enfant.

En fait, nous avons vu que la mauvaise mère ne considère plus l’enfant. Elle est décidée même à le sacrifier. Pourquoi ? Parce que son envie de punir l’autre femme et de la désavouer est plus grande. Parce que sa vengeance n’aura de fin qu’au moment où l’autre femme sera réprouvée et mise à terre.

Pour les docteurs de la loi leur cœur est identique. Ils se moquent du pauvre paralytique ; Ils n’ont les yeux que sur Jésus, cherchant comment le désavouer, comment faire pour le réprouver.

Le blasphème qu’ils voient est le point le plus important. Ils ne sont pas là pour l’infirme qui attend sa délivrance. Ils sont là pour la doctrine. Ils n’ont d’yeux que pour Jésus. Comment le prendre à contre-pied et le faire trébucher.

Ce constat devrait nous alarmer nous croyants. Il devrait nous alarmer non pas sur les autres, mais en premier sur nous-mêmes. Quel regard avons-nous vis-à-vis des circonstances et des personnes que nous rencontrons ? Est-ce que nous examinons les choses avec un cœur sensible au besoin de l’autre ? Ou sommes-nous accaparé par un jugement qui nous pousse plus à regarder à la doctrine qu’au besoin. Nous sommes-nous donné un pouvoir illégitime en jugeant l’autre ?

Les docteurs de la loi avaient dans le cœur le pouvoir de provoquer un divorce, comme celui de décider de la lapidation d’une femme adultère ; et ils se donnaient le pouvoir de juger un homme se déclarant fils de Dieu et voulant guérir et sauver une âme. Où se trouvait l’amour dans tout cela ? Nulle part. Pas une once d’amour. Rien

Pourquoi les docteurs de la loi disent que cet homme blasphème, en parlant de Jésus ? Eh bien parce qu’ils se sentent repris par leur imposture. Ils ont eux-mêmes volé la clé de la science en pardonnant les fautes à qui ils veulent, selon leur bon vouloir.

Dans le 1er livre des Rois comme dans l’Evangile de Matthieu, ce qui est mis en avant, c’est l’amour. L’amour triomphe de tout. La clé de la sagesse est là. La véritable sagesse c’est l’amour d’une mère pour son enfant qui est prête au sacrifice. Cet amour-là est supérieur à tout autre sentiment. L’amour d’un père pour son fils atteint de paralysie et accablé par ses fautes est bien supérieur à toute doctrine provenant de n’importe quel prophète ou de n’importe quel docteur des Saintes Ecritures.

Les plus grands miracles se font impulsés par ce sentiment non prémédité qu’est l’amour.

Ne pensez pas que Jésus avait calculé son coup. Il agit complètement par amour avec le paralysé. Il n’y a plus aucune limite à ce que le paralysé reçoive ses deux miracles : le pardon et la guérison.

Marc 16 : 20 nous dit : «  Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. ».

Dieu travaille avec ceux qui AIMENT au-dessus des doctrines, au-dessus des lois, au-dessus des principes, au-dessus même de ce qui convient de faire ou de ne pas faire. Et Dieu confirme la parole de ses disciples aimants par-dessus tout par des miracles.

La générosité, la bienveillance, la bonté ce sont des personnes. Et ces personnes ne s’embarrassent pas de savoir si c’est le jour ou pas de faire des bonnes actions. Elles ne disent pas à son prochain « revient un autre jour j’aurai réfléchis et pris le temps pour agir ».  Elles ne regardent pas aux fêtes religieuses pour le faire ; elles ne regardent pas aux anniversaires pour bien agir envers l’autre. Elles n’attendent pas la Pâques pour se tourner vers son prochain qui a faim. Elles n’attendent pas la Pâque ou le Yom Kippour pour pardonner à son frère en buvant le vin de notre Seigneur, en buvant ce sang qui a coulé pour le pardon de nos péchés.

La Cène se fait à chaque fois que nous avons besoin de pardonner aux uns et aux autres ou à chaque fois que nous ressentons le besoins de pardonner les péchés. C’est cela se souvenir du sacrifice de Jésus-Christ. C’est agir comme il a agi envers ceux qui l’ont mis à mort. «  Père pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font ».

Jésus ne les a pas pardonnés dans un moment facile, au milieu d’un prêche, ou après une agape. Il les a pardonnés, là, en pleine épreuve, en pleine agonie.

Ceux qui aiment les rites, les traditions ne montrent qu’une seule chose : leur manque d’amour. Il leur faut un jour précis pour aimer. Le juste selon Dieu aime en tout temps.

La vérité se manifeste toujours par deux paramètres : le jugement et l’amour.

Salomon aurait pu rendre sa justice comme le fait n’importe quel homme de loi en demandant à chaque femme de fournir des arguments et des preuves visibles de leur légitimité. Non, c’est l’amour la seule preuve.

La vérité, elle se rend à la condition que nous refusions de dissocier, ou de séparer l’amour du jugement et le jugement de l’amour.

Alors la question posée par Jésus ; 5Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire : « Tes péchés te sont pardonnés » ou dire : « Lève-toi et marche » ? 

Eh bien l’amour nous montre qu’il n’y a pas une hiérarchie mais une fusion. Il ne faut surtout pas dissocier le pardon de la guérison. Tout marche ensemble. De toute évidence Dieu aspire à redonner la guérison à celui à qui il a pardonné les péchés.

Il le dit d’ailleurs au verset 6 : « 6Eh bien, vous saurez que le Fils de l'homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. Alors il dit au paralysé : Je te l'ordonne : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi » Il y a une continuité dans l’amour, comme un sang qui coule dans tout le corps. L’amour divin ne met aucune frontière, aucune méthode, aucune doctrine en avant. Le pouvoir de pardonner engendre avec lui des guérisons en cascades.

L’esprit ne fait pas alors de distinction entre l’âme d’un côté et le corps de l’autre.

Le roi d’Israël : Salomon, a reçu lui-même de Dieu cette parole reliant le pardon à la guérison : « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7 :14).

Mes frères et sœurs, nous sommes appelés à pardonnés les fautes. Ce ministère d’amour rétablit la justice de Dieu. Ne nous embarrassons pas des coutumes et des manières religieuses. Laissons parler notre cœur régénéré qui travaille avec Dieu ; et c’est lui (notre cœur et le Saint-Esprit unit ensemble) qui confirme nos paroles par des miracles et des guérisons.

Je terminerai sur cette pensée que nous devons chérir : le miracle comme la guérison ne sont pas une affaire de doctrine, mais d’amour.

Amen

dimanche 5 janvier 2025

A QUOI SERVENT LES MIRACLES ?

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Par Éric Ruiz

A quoi servent les miracles ?

Une question bizarre avouez pour commencer cette nouvelle année 2025. 

On aurait envie de répondre, que les miracles servent à montrer tout simplement que le surnaturel existe et qu’il est divin. Que tout ne s’explique pas uniquement par le rationnel et le raisonné.

Pourquoi autant de pasteurs, d'hommes et de femmes de Dieu affirment haut et fort que le but des miracles de Jésus, va plus loin que cela…qu’il est de convertir les gens afin que le nombre de ceux qui croient en lui progressent ? Pourtant, crier aux miracles et attirer par ce fait beaucoup de gens dans les églises, pour qu’ils se convertissent…Ce n'est qu'une intention humaine. Elle n’est pas divine. Jamais cette intention n’est expliquée ainsi dans la Bible. Même Jésus ressuscitant Lazare est loin de faire l’unanimité (Jean 11 : 45)

La doctrine des miracles est encore un dogme très lucratif pour une certaine élite. Comme elle est très séduisante pour un peuple idolâtre de cette élite.

Les miracles renforcent indéniablement plus l’idolâtrie que la conversion à Christ.


Un fait est certain parce qu’il se confirme maintes et maintes fois dans les Evangiles : Les miracles  mettent plus la lumière sur l’incrédulité de son entourage que sur Jésus-Christ lui-même.
Revenons à la résurrection de Lazare par Jésus. C’est un témoignage fort au sujet de l’incrédulité des gens.

Mais l’incrédulité là aussi est dévoilée faussement par les religieux. Ces hommes d’Eglise qui préfèrent insister sur Marthe la sœur du défunt et sur Marie. Cette Marie remplie d’amour et d’attachement à notre Seigneur «  qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux » (Jean 11 :2).

Une Marthe qui manque de foi parce qu’elle est accablée par le chagrin ; et qui doute de la résurrection de son frère dans un temps proche: « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour ».

Les théologiens insistent aussi sur une Marthe dont la foi trésaille alors qu’elle réagit au moment où Jésus ôte la pierre du sépulcre « elle dit: Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là ».  Ou encore, des docteurs de la loi qui s’obstinent sur le manque de foi de Marie, parce qu’elle se désole que Jésus n’ait pu venir avant que Lazare soit mort pour le guérir.

Tous ces théologiens insistent sur des miracles produits dans un temps court. Il est indispensable pour un chrétien de croire à un miracle survenant dans un temps réduit.

 

Si bien qu’insister de la sorte sur l’incrédulité de ses deux femmes a une intention évidente :   Nous conditionner, en nous faisant croire que notre foi est liée à des miracles manifestés dans un temps réduit.  Si nous croyons aux miracles rapides c’est que nous avons une grande foi ; Et à l’inverse, ne pas s’attendre à voir un miracle se faire sous nos yeux, c’est avoir une petite foi.

Et cet autre verset vient évidement comme une aubaine confirmer leurs théories : « Jésus lui dit (à Marthe sœur de Lazare): Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? ».

Or, Jésus n’est pas en train de faire des reproches à Marthe. Il n’est pas en train de lui dire de marcher sur l’eau pour le rejoindre. Rappelez-vous Matthieu 14 :31 où fasse à la peur de Pierre de venir le rejoindre sur l’eau, Jésus lui dit : « homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

Non, la situation n’a rien à voir. Les femmes sont accablées. Elles sont dans le deuil et la peine. Et ce n’est pas le moment de les mettre à l’épreuve. Il faut être cruel pour profiter d’un tel moment de tristesse afin d’éprouver encore plus les cœurs et les esprits et dire à ces deux femmes : « Femme de peu de foi, pourquoi avez-vous douté ? ».

 

Mais si l’on croit les dogmes religieux, Marie à l’évidence n’avait pas une foi assez forte pour voir la gloire de Dieu.

Quelle folie, quel aveuglement de croire Jésus aussi dur de cœur que eux le sont.

Le fils de Dieu n’était pas dans le jugement mais dans la compassion. Jésus n’a jamais eu cette intention comme beaucoup l’ont interprété faussement.  Le contexte est très clair. Son cœur était en communion avec celui de Marie et de Marthe et le verset 33 du 11ème chapitre de Jean nous le démontre aisément (comme les chiffre et les nombres d’ailleurs) : « Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. ».  Jésus est triste. Il est même bouleversé. Il pleure avec ceux qui pleurent. Il est dans le deuil avec celles et ceux qui sont dans le deuil. Et le fils de Dieu plutôt que de montrer un manque de foi de leur part, montre plutôt la conséquence de la foi de ces femmes. Leur amour pour Lazare comme leur amour pour lui (rappelez-vous le verset 2 qui précise qui est Marie) est récompensé. La récompense de la foi sera de voir leur frère Lazare passer de la mort à la vie.  Comprenons les choses ainsi : «  Je t’avais dit auparavant que tu allais voir, grâce à ta foi la gloire de Dieu, maintenant tu vas la voir ! »

 

Alors Jésus-Christ parle bien-sûr d’incrédulité ensuite, mais d’une autre incrédulité, d’un autre manque de foi. Il parle d’autre chose, pour d’autres personnes. Sa lumière pointe ailleurs que sur Marthe et Marie.

D’abord, Jean chapitre 11 verset 19 nous montre que la foule était nombreuse à assister à ce miracle.

« Beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. » ; et pourtant nous lisons à la suite de cette résurrection, que les chefs religieux  en voulaient plus encore à la vie de Jésus sans oublier celle de Lazare (qu’il voulait elle aussi anéantir).

Et n’hésitons pas à le dire : la consolation de certains juifs pour les deux femmes était moins due à des élans de cœur qu’à l’obéissance à des convenances sociales et coutumières.

Sans oublier que lors d’une cérémonie d’enterrement, nous assistons très souvent à ce brassage de gens qui viennent de partout, avec des intentions différentes les uns vis-à-vis des autres. Les uns pour soutenir les endeuillés, les autres par curiosité, les autres encore pour juger et critiquer les attitudes et l’accoutrement ou encore d’autres pour se faire voir.

 Mais pour eux, ces pharisiens qui se disent avoir la foi, curieusement, ils s’attendaient à voir un miracle. Eux ne sont pas comme Marthe, Ils fustigent Jésus de ne pas l’avoir déjà fait : Jean 11 : 37 « Et quelques-uns d'entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point? ».

 

Alors Jésus-Christ, le fils de Dieu sonde les cœurs et connait ce qui est caché. Il met en avant dans la foi : l'obéissance à sa parole. La parabole sur le riche et le pauvre Lazare, met en avant que si les gens qui n’ont besoin de rien, qui se croient riche spirituellement « n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un ressuscite» (Luc 16 :31).

Jésus-Christ n'attend pas que les gens disent « Amen ! » à ses lois, comme on l'entend répétés tout au long des prêches le dimanche matin. Dieu attend des croyants qu'ils se comportent sans dédain ni mépris pour les pauvres autour d’eux, qu’ils adhérent à la foi par des actes spontanés de justice et d'amour les uns avec les autres. Ces actes qui ne sont en fait que des exemples d’application de la loi de Moïse et des prophètes. Et l’acte de Marthe répondait à cette justice-là, à cet amour qui l’a pousse à oindre de parfum le Seigneur et à lui essuyer les pieds avec ses cheveux.


Revenons aux miracles. Et lisons le chapitre 12 qui suit la résurrection de Lazare. Regardons bien comment Christ se sert du miracle pour insister sur un bilan désastreux : celui de nombreux cœurs durs rendus aveugle par l’incrédulité.
Jean, 12:37-40 « 
Malgré tant de miracles qu`il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui. afin que s`accomplît la parole qu`Ésaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, Qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé?
Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu`Ésaïe a dit encore:
Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu`ils ne voient des yeux, Qu`ils ne comprennent du cœur, Qu`ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse 
».


Beaucoup de choses sont dites ici sur le but des miracles.
Et aussi curieusement que cela paraisse : Les miracles sont inutiles pour la foi d’un peuple endurci. Qu’il soit juif, chrétien, ou autre, les miracles servent de révélateur. Ils révèlent le manque de foi de ce peuple, qui ne guérira pas de ses maux.

Pour un disciple qui se consacre, sa foi doit être ou elle doit rester simple et réaliste. Une foi simple, parce que les miracles visibles servent en premier à montrer la grande miséricorde de Dieu, qui n’a de cesse de vouloir guérir. Dieu est sauveur et il nous sauve de nos maladies et de nos infirmités. Notre foi nous permet aussi de déplacer nos montagnes. Par exemple croire que Dieu peut renverser totalement des situations familiales ou professionnelles devenues impossibles à changer.

Mais notre foi nous éloigne aussi de la crédulité ; et à ce titre nous savons que les miracles ont une autre intention, celle de montrer la grande convoitise des cœurs et la jalousie qui s’y déverse.
Qui aura le courage d'annoncer qu'avec de tels sentiments de convoitise et de jalousie encore présent en soi, aucune conversion n'est possible? Qui dira qu’un bon nombre de croyants sont sûrs d’avoir la foi et d’être consacrés alors que ce n’est qu’un leurre ?


J’ai très bien connu autrefois un pasteur qui témoignait sans cesse que ce sont les miracles visibles qui l'ont amené à Dieu.

C’est en voyant un prédicateur gitan faire des miracles qu’il s’est dit en lui-même : « et si je pouvais moi aussi en faire autant ». Et lorsqu’il a réussi à l’imiter, alors la convoitise à gagner l’ensemble de son âme ; et il s’est mis à prêcher que les miracles sont les témoins de la foi. Et que ces miracles attirent les gens comme le miel attire les abeilles.  Sans le dire ouvertement bien-sûr,  toute sa vie n'a été conduite que par les miracles. Il a fini par conclure que ses miracles témoignaient que ce qu'il prêchait était vrai.  Il citait alors Marc 16 :17 et 31 « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: … Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.».

 

Les miracles sont bien présents chez un peuple qui se sanctifie. Mais de-là à dire que les miracles visibles sont la preuve que le Seigneur travaille bien avec certains plus qu’avec d’autres… Le pas est vite franchit pour s’attribuer la gloire de Dieu.

Le miracle associé à la piété est une des propagandes les plus abouties aujourd’hui.

Et cette propagande a amené un nombre incalculable d’idoles sur la planète.

Le miracle manifesté est un habit de lumière pour se montrer plus spirituel et plus saint que les autres. Ils brandissent un étendard où est écrit que le Seigneur travaille avec ceux qui font des miracles. Le miracle une fois prouvé est la confirmation que l’on tient son ministère de Dieu lui-même. Le miracle sert à montrer à ceux qui n’en font pas (ou d’insignifiants), qu’ils doivent se laisser conduire par ceux qui en font (et de spectaculaires).

Cette doctrine est démoniaque. Elle détourne le croyant du vrai Evangile et de la vraie foi. Mais cette doctrine n’a cessé de faire de nombreux adeptes tout au long des siècles.

Alors dans ce cas, Pourquoi Dieu ne s’est-il pas insurgé contre ces faiseurs de miracles et ce faux évangile qui en est sorti ? Pourquoi a-t-il laissé les miracles salir ainsi ce qu’il fait lui-même ?


Dieu a laissé les miracles attirer les uns et les autres pour qu'il manifeste le même ministère que celui qu'ils avaient usurpé au ciel. Les séraphins, une des catégories d’anges déchus,  se sont précipités sur terre sur ces ministères. Ils se sont rués sur cette nourriture parce qu’elle convient parfaitement à leur nature pécheresse.
Une fois nés dans un corps humain, ils ont recherché à posséder cette lumière.

Ces séraphins agissaient de cette façon avec le prophète Esaïe. Esaïe, chapitre 6 nous montre des anges qui purifient les péchés du prophète avec une pierre ardente qu’ils posent sur sa bouche. Et abracadabra voilà notre prophète purifié de ses fautes  Ces séraphins ont fait sur terre ce qu’il faisait au ciel. 

Mais leur imposture c’est la volonté de Dieu qu’il en soit ainsi, puisque c’est celle que l’on prie « Père, que ta volonté se fasse sur terre comme elle est faite au ciel ». 

Pour que Dieu règne, tout doit être dévoilé. Tout doit être mis en lumière, le bien comme le mal. Et tout passe en jugement. Les miracles servent à rétablir la vérité. Ils servent aussi à montrer les imposteurs.  Ces imposteurs qui se servent des miracles pour juger la foi de ceux qui en font et ceux qui n’en font pas, ou ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas dans un court délai. Mais les miracles servent aussi à montrer la faiblesse de l’être humain qui se laisse séduire facilement et conduire par le bout du nez vers des doctrines de démons où il imagine un dieu à son image.

Soyons reconnaissant à notre Seigneur de nous ouvrir les yeux sur nos faiblesses. Ces faiblesses, le témoin fidèle nous conseille un collyre pour ouvrir nos yeux et les voir. Afin de nous permettent de nous convertir et être guéri ; et  pour qu’au final nous devenions enfin libres.

Amen