dimanche 7 octobre 2018

DIEU RASSEMBLE : PAR LE JEU DE L’IMBRICATION

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Par Éric Ruiz

Dimanche soir, je me suis couché avec un mot , un verbe qui résonnait dans ma tête comme un leitmotiv : « s'imbriquer ».

Impossible de dormir...Il fallait que je prenne mon smartphone (seul moyen de conserver mes pensées sans allumer la lumière et réveiller ma femme) et que j’ouvre l’application « Notes ».
Je voyais des éléments du temple d’Ezéchiel s’imbriquer ensemble les uns dans les autres
comme un jeux de construction pour enfants (vous savez ces jeux où les boites de différentes tailles s’emboîtent les unes dans les autres) et je pensais que, de la même façon que ces boites gigognes, Sion est imbriquée dans Jérusalem, que Jérusalem est imbriquée dans Juda, qui l’est aussi dans Israël qui l’est aussi dans Isaac, qui l’est dans Abraham et pour finir qui l’est aussi dans Adam: voilà comment le temple est constitué par une succession d’imbrication : Les villes , les familles, les peuples, tout s’imbriquent.


Jésus, n’a jamais employé ce mot, mais n’expliquait-il pas la même chose après tout?

(Jean 14:9)  « Celui qui m’a vu a vu le Père » et (Matthieu 11:27)
 « personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. ».

Ce que je comprends, c’est que le Père est comme imbriqué en Jésus-Christ, et vice et versa, Jésus-Christ est imbriqué dans le Père. Mais aussi il est imbriqué dans celui à qui, il a été révélé la connaissance du Père.

Pour les saints, assis sur le trône partageant la gloire du Père, on peut dire alors sans blasphémer :
celui qui les a vus, a vu Christ en qui est le Père. Et celui qui a vu le Père a vu aussi tous ses fils, dans le fils.

Donc, au sein des élus du sanctuaire de la nouvelle Jérusalem, il y a à la fois Christ et le Père.
Il y a le Père, le fils et le Saint-Esprit, qui sont imbriqués les uns dans les autres. De même, on ne peut pas voir Dieu sans voir l’agneau immolé, ou bien sans en distinguer le fils de l’homme.
C’est ce que je disais en montrant le temple d’Ezéchiel conçu avec des formes géométriques carrées, imbriquées les unes dans les autres.

La nouvelle Jérusalem est une maison extérieure qui révèle une autre maison intérieure.
Par ailleurs, parmi ceux qui ont vu Christ, ils ont forcément vu aussi en eux les 4 êtres vivants, comme ceux qui voient l’Epouse de Christ, constatent qu’elles possèdent aussi ces 4 entités spirituelles fortes et indissociables du trône.

Ceux qui ont vu Dieu ont vu Elohim, Dieu pluriel ;
C’est-à-dire que ceux qui ont vu Dieu ont vu :
Premièrement sa parole, dans ses saints prophètes et ses apôtres, deuxièmement ils ont vu ses fils en communion, troisièmement ils ont vu leur sacrifice, et quatrièmement leurs prières ferventes.
Ceux qui ont vu Dieu ont vu le lieu saint, c’est-à-dire
1.     premièrement des révélations quotidiennes (le chandelier qui ne cesse d’éclairer jour et nuit), ils ont vu
2.     deuxièmement les actes du Saint-Esprit (une huile renouvelée par les offrandes d’un peuple soumis),
3.     troisièmement un saint repas fraternel  (une table à manger dans le même bois que l’Arche de l’Alliance avec des pains sans levain)
4.      et quatrièmement, ils ont vu des prières, comme de vraies louanges, dénuées de crainte et d’hypocrisie (un autel de parfum où sort l’odeur de sacrifices d’amour très agréables).
Plus que des symboles, ils ont vu alors des réalités spirituelles dans ceux qui l’ont manifesté réellement ; Parce qu’il y a tout cela qui construit et constitue Dieu.
Mêmes ces ustensiles du passé sont présents en Dieu. Même s’ils sont une ombre des choses à venir, ils traduisent une réalité. Ils sont comme le corps, ils sont en Christ (Colossiens 2 :17)
Ôtez une de ses parties c’est faire offense à Dieu et l’amoindrir.

Maintenant, la transfiguration c’est aussi une imbrication.
Dans quel sens ?
Moise et Élie sont imbriqués en Jésus, qui l’est aussi dans le Père ; et la voix qui vient du Père montre qu’il n’est pas seul, mais dans son fils bien aimé.
Jésus, Moïse et Elie ne sont pas 3 tentes, 3 corps distincts comme le croyait faussement l’apôtre Pierre  mais une seule et unique construction où tout s’imbriquent parfaitement.

Donc pour résumer:
Dieu n’est pas constitué d’un seul et même élément, mais de tout ce qu’il y a sur le trône et autour du trône (les 24 anciens en font eux-aussi partis).

C’est pour cela que beaucoup de théologiens se perdent et s’emmêlent dans des explications les plus extravagantes, en passant d’un Dieu unique, dans un seul homme, à un Dieu trinitaire, ou encore à un Dieu qui change son nom, ses alliances, ses promesses, ses commandements, son testament, en fonction des époques et des dispensations ;
Jésus n’est pas venu se montrer, lui, mais il est venu montrer le Fils de l’homme et non le fils de Joseph ; il est venu montrer les fils imbriqués dans le Fils, c’est-à-dire des croyants incrustés, entremêlés au fils.
Etre le fils ne signifie en rien être le seul et unique fils, mais le premier né d’une postérité de fils, d’une filiation qui montre un lien de parenté indestructible, ce qui est bien, bien différent, vous en conviendrez.

Il faut arrêter avec cette idolâtrie du « fils unique » qui nous fait nous prosterner devant un homme.
Résultat : nous nous attendons à revoir un Dieu limité dans un seul homme, cherchant qui, ou quel prophète tiendrait ce statut particulier et unique aujourd’hui.

C’est pourquoi, nous avons à faire à un Dieu très controversé par la religion : qui est tantôt visible dans une personne, tantôt invisible dans une nuée, tantôt dur et impartial avec la loi tantôt rempli de compassion et de miséricorde avec la grâce ; et ils affirment sans y voir leurs contradictions : « Dieu ne change pas !?».

Ils ne savent pas qui il est en fin de compte.

Ils sont ballottés comme un bateau en pleine tempête sur les vagues d’une mer déchaînée par leurs passions, essayant de maintenir un cap impossible.
Ils n’ont pas de stabilité parce que leur foi est instable.

Le cube, cette forme géométrique qui représente Sion ou la nouvelle Jérusalem, contrairement à la pyramide, montre la stabilité.
Le cube est un symbole de stabilité. Sion est d’une stabilité parfaite, qui résiste à tout, inaltérable, indestructible et qui ne peut déchoir. Sion est à l’image de son fondateur, elle ne change pas. Tout comme la Parole du créateur elle est invariable et éternelle.

Pour en revenir à la notion d’imbrication : ce n’est pas une notion légère, sans grande importance.
Nous devons en tenir compte pour la vérité, car la vérité, c’est elle-seule qui nous affranchie, qui nous libère des tenailles de l’ignorance et du mensonge.
Alors le dictionnaire nous dit que l’imbrication plus qu’un simple emboîtement ou une forme d’inclusion c’est : « une interdépendance d’éléments divers ».

Des éléments interdépendants ne peuvent en aucun cas être séparés, et compris indépendamment ;
C’est comme un cordon d’amour qui relie tous ces éléments les uns aux autres ; et enlever un élément revient à briser ce cordon.
C’est très émouvant pour moi de vous parler d’un « cordon d’amour »,
Pourquoi ?
Parce que le Saint-Esprit vient de me faire réaliser que samedi 6 octobre est une date anniversaire : un an jour pour jour après le décès de ma mère ;
Et le Saint-Esprit m’avait inspiré pour l’occasion, un message et un objet de souvenir.
Ma mère, en quittant cette terre, nous avait laissé un héritage, et quel héritage ! (pas seulement des quintes de toux enregistrés sur mes messages, ça c’est au passage un petit clin d’œil)
un cordon d’amour invisible, qui nous unis (nous, ceux et celles qui l’aimons) à elle.
Cet amour invisible, j’ai eu envie de le  rendre matériel et visible, par justement un cordon doré formé de 3 nœuds (c’est ce que vous voyez sur la vidéo).

La couleur or est faite pour nous rappeler que ce matériau est porteur de richesse, d’une richesse immatérielle et inaltérable qu’est l’amour.
Un nœud, pour signifier un lien indestructible, le seul lien que Dieu ne vient pas briser en nous : l’amour.

Le premier nœud : le cœur de ma mère, le deuxième à l’autre extrémité celui de l’être proche que nous représentons, chacun ; et le troisième, le nœud du milieu, quel est-il ?
Eh bien c’est le cœur de notre Dieu. Celui qui rend le cordon justement indestructible et vivant éternellement.

Ce troisième nœud s’est immiscé comme cela silencieusement dans notre vie, sans s’imposer, mais en se laissant invoquer, en se laissant chercher et trouver ; c’est un cœur qui s’est sacrifié pour que nos cœurs se relient ensemble.
Sans lui, nous étions deux cordelettes, deux cœurs séparés, coupés de toute relation durable. C’est lui qui nous relie ensemble et qui purifie ce cordon.

Alors, je suis tombé par hasard sur la confirmation de tout cela.
Elle se trouve dans le passé éternel, un commandement donné à Aaron, au souverain sacrificateur et aux lévites consacrés. Ils devaient porter un vêtement sacré : notamment un éphod (une espèce de manteau). Sur les épaulettes en or de l’Ephod devait se trouver 2 chaînettes d’or pur en forme de cordon tressée et fixer aux montures.
Bon d’accord, mais pourquoi, dans quel but ?
Accrochez-vous bien: le texte biblique nous l’explique, au verset d’avant, Exode 28 :12
Ces chainettes servent à se souvenir du nom des fils d’Israël et à les relier.
Qui est relié par ses deux chainettes ?
Le cœur de Dieu et les noms des fils d’Israël.
Ici  le cœur de Dieu est représenté par le pectoral du jugement, où se trouvent les pierres précieuses des 12 tribus.
Si vous comprenez comme moi, le sens de ces chainettes tressées : elles servent à relier les noms inscrits sur les pierres d’onyx des épaulettes, au pectoral, à chacune de leur tribu (ces noms étaient inscrits par ordre de naissance). Et ce cœur de Dieu, c’est le souverain sacrificateur qui le possède et qui l’incarne.
Mais si vous avez suivi ma description vous me poserez certainement la question suivante :

Mais comment sont représentés les nœuds de la cordelette sur l’éphod d’Aaron ?

J’y arrive justement.
Aux extrémités des chaînettes d’or devait se trouver un anneau d’or.
L’anneau dans la Bible c’est l’alliance pour le (ou la) fiancé qui va se marier : c’est aussi le signe de propriété pour l’esclave. Donc le cœur témoigne parfaitement de la nature de notre alliance (Épouse de Christ ou esclave de ses péchés ?).

Mais ce n’est pas tout, là aussi sans le chercher, la forme du pectoral m’a comme sauté, littéralement, aux yeux (le pectoral, qui rappelons-le une nouvelle fois, représente le cœur de Dieu) ;
Eh bien, sa forme est non seulement un carré, mais un double carré (l’un imbriqué dans l’autre) artistement travaillé avec de l’or.
Exode 25 :16 « Il seras carré et double ». Le jugement de Dieu est parfait et double, comme le temple d’Ezéchiel qui possède deux carrés: Toujours la même question en suspens : Sommes-nous libre ou esclave ?

Vous voyez, un an auparavant j’avais commencé à montrer par ce cordon d’amour que nous étions interdépendants les uns des autres et que Dieu relie les familles, les tribus par son intermédiaire. Je n’avais pas vu la confirmation, mais là encore une preuve éclatante que rien dans ce que le Seigneur à commander de faire est dénuer de sens profond.

Alors, ce jour-là, ce 10 octobre 2017, chaque personne présente n’est pas repartie avec un grigri, un porte-bonheur ou un objet de culte, mais avec un souvenir qui représente ce qu’il y a dans son cœur : une imbrication d’amour.
Ce cordon doré à 3 nœuds relie la terre au ciel et le ciel à la terre.

Non, ce n’est pas une image exagérée, c’est un symbole puissant de ce que représente notre Dieu.
Paul insistait dans ses lettres sur ce lien de perfection : « Mais par-dessus tout revêtez-vous de l’amour qui est le lien de la perfection »

L’imbrication d’amour :
Jésus, à maintes reprises a essayé, lui aussi, de nous faire comprendre ces choses saintes.

Prenons par exemple Jean 5:29

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Encore un jeu d’imbrication, ni plus ni moins. Une seule maison, une seule habitation : Nous sommes dans le véritable en Jésus-Christ.
C’est-à-dire que c’est nous alors qui montons le cheval blanc d’Apocalypse 19, parce que nous portons son nom : « celui qui le montait s’appelle fidèle et véritable » et c’est bien nous aussi qui combattons avec justice.

Vous voyez le véritable, ce n’est pas qu’une personne seulement, c’est aussi Sion, la nouvelle Jérusalem, représentant la pluralité de notre Dieu. Sa sagesse infiniment variée qui montre les multiples dimensions de son amour et de sa gloire. 
Toutes ses fonctions sont rassemblées en lui et sont emboîtées les unes dans les autres.
Notre Époux divin est imbriqué avec son Épouse, imbriqué avec son peuple, sa tribu, son trône, son Temple, ses attributs, son prophète ; il est imbriqué avec le cœur pur et régénéré du croyant...

N’oublions pas qu’avec cette imbrication,
Dieu se rend dépendant de nous, comme nous le sommes de lui. Ce n’est pas une relation de dépendance en sens unique, sinon on reviendrait encore à un système injuste d’esclavage et d’oppression.
La soumission existe dans les deux cas.

La preuve ?
Les deux chérubins de l’Arche de l’Alliance, sont-ils dans une attitude différente l’un vis-à-vis de l’autre ?
Non, ils se courbent l’un devant l’autre, ils s’humilient mutuellement regardant au cœur de l’Arche.
Dans le concret :

Nous l’invoquons, alors que nous sommes au plus bas et il vient nous sauver
Nous demandons, et il répond ;
Nous frappons et il nous ouvre ;
Nous agissons et il nous inspire 
Nous soupirons et il nous entend et comprend notre peine.
Nous perdons un cheveu et il le sait.

Il s’est rendu dépendant de TOUS nos besoins.

Il nous éclaire par son chandelier à sept branches continuellement, de jour comme de nuit, ça s’est sa soumission.
Mais attention, l’huile qui en brûlant nous éclaire, provient de nos offrandes quotidiennes, de leurs fruits.

Les fruits, quels fruits ? 

Pardon, mais ce sont ceux d’un mort.
Ceux qui sont ressuscités sont morts avec Christ ; et la vie d’un mort en Christ : c’est un cœur bien disposé, une attention particulière pour les autres, une abnégation de soi-même, une bonté, qui n’a aucune fausse apparence de piété… Car sans huile, pas de lumière.

La sagesse issue des doctrines humaines n’apporte aucune huile, donc aucune lumière, c’est pour cela qu’elle est ténèbres.
Nos offrandes sont l’inverse, car elles sont offertes sans calcul, ni hypocrisie et c’est pour cela qu’elles ouvrent notre droit à la dépendance.

Oui, c’est bien le mot dépendance que vous avez compris ici et il est bien supérieur à celui d’indépendance prôné par l’esprit de ce monde.
Un disciple accompli réclame son droit à la dépendance envers son Père ;
Une véritable épouse l’est de même envers son mari, elle est dépendante de lui, et lui il est dépendant d’elle.
La liberté est à ce niveau de réalité là.

 Alors pour en revenir à ces jeux pour enfants, à ces boites gigognes que l’on empile ou que l’on imbrique les unes dans les autres, le but de ce jeu est d’apprendre au jeune enfant à construire et à déconstruire.

Le fils de l’homme n’a-t-il pas cette même vocation, puisqu’il déconstruit pour reconstruire?

Amos 9 :11 : «  Je relèverai de sa chute la maison de David, j’en réparerai les brèches, j’en redresserai les ruines, et je l’a rebâtirai comme elle était autrefois ».

Le fils de l’homme détruit les fausses doctrines, pour libérer le croyant, le relever et pour qu’il puisse réparer ses brèches avec les bons matériaux de la parole (s’éloigner de ses fautes) et se relever de ses ruines (se relever de ses échecs et se libérer de son passé).

De même, le fils de l’homme s’est livré à la mort pour ressusciter corps glorifié.
Donc, construire-déconstruire, c’est aussi mourir-renaître.

Je finirai juste par dire et reconfirmer que le fils de l’homme c’est la résurrection et la vie dans tous les sens du terme.

Soyez renouvelés par ce cordon d’amour et soyez fortifiés dans votre foi en Dieu, sachant qu’elle est imbriquée en vous comme vous l’êtes en lui (notre Père) si seulement vous gardez ses commandements.
Amen

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