Une
croyante me posait la question suivante:
"Dans
mon Église je vois des choses bizarres ressemblant à de la manipulation et à
des injustices. On s'intéresse hypocritement à celui qui est dans le besoin,
j'y vois aussi de l'idolâtrie. Est-ce que je fais mal, en continuant à aller à
leurs offices; sachant que j'y vais surtout pour prier et pour y voir quelques
amis ?
Dois-je
quitter cette assemblée ? "
Voilà
ma réponse :
Pour
moi, qui ne suis pas moralisateur, je ne vous dirai pas ce que vous avez à
faire car, je crois que si vous aimez notre Seigneur Jésus, il
vous inspirera lui-même à faire les bons choix.
Je
crois que le Seigneur est suffisamment fort et puissant pour susciter et mettre
à cœur ce qu'il a choisi, pour chaque croyant.
Et la
question n'est pas de savoir si vous êtes digne de faire des bons choix.
La
question n'est pas non plus, de savoir, si vous avez le Saint-Esprit pour le
faire légitimement.
Vous
pouvez décider librement si vous
aimez le Seigneur, car il répondra à votre prière et vous mettra à cœur
le vouloir et le faire.
Par
quelle sorte de prière?
En l'invoquant, tout simplement.
"Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera
sauvé." …" Invoque-moi et
je te répondrai ; Jérémie " 33 :3
Invoquer
ce n'est pas prier en récitant un verset par cœur, comme je l'ai dit dans mon
dernier message. Mais invoquer : c'est dans le sens de crier à l'aide. C'est un
appel au secours, (regardez dans le dictionnaire). Celui qui invoque le
Seigneur, prononce obligatoirement son nom :" mon Dieu sauve moi ! " Yeshoua
en hébreu, Iésus en grec, Jésus ou Josué en français
Voilà
à qui le Seigneur répond: il répond à cette sorte d'invocation, vraie,
authentique, qui vient d'un cœur brisé.
De
toute manière, un constat s’impose :
Fréquenter
une "Eglise institution "quelle quelle soit, cela n'est pas
épanouissant.
Il ne
faut pas venir y chercher le Seigneur, il n'est pas là.
Ne
soyez pas effrayé par mon ton direct et affirmatif, mais ces endroits sont
devenus des repaires de démons.
Or, comme
je le disais récemment, Jésus n'est pas venu se battre contre le péché.
Le
péché n'est pas, ni son combat, ni son adversaire.
Le
péché c'est bien-sûr notre combat, à nous et à nous seuls.
Alors
quel est le combat du Seigneur?
Son
combat : c’est de libérer le pécheur, c’est de porter de bonnes nouvelles aux
malheureux, de proclamer aux captifs la
liberté et aux prisonniers la délivrance (Esaïe 61 :1). Et les assemblées,
quelles qu'elles soient, sont pleines de démons mais surtout et j'insiste,
pleines de pécheurs aussi, de malheureux, de captifs et de prisonniers.
Ne
soyons pas irréalistes, les assemblées qui échappent à cette généralité sont
introuvables.
Et
pour tout dire, mise à part des croyants dissidents se réunissant chez eux, je
ne vois pas comment le Saint-Esprit pourrait se soumettre à une autorité
ecclésiastique quelconque.
Mais
voilà, le Seigneur nous envoie "comme
des brebis au milieu des loups", Matthieu 10-16. Et face à des loups,
souvent déguisés en brebis d'ailleurs, il nous dit:
"Soyez donc prudents comme les serpents, et
simples comme les colombes."
La
stratégie d'un croyant face aux loups n’est pas la fuite, la soumission ou la
crainte.
Un
croyant se comporte comme les serpents face à des prédateurs ; la stratégie
c’est de ne pas faire de bruits, d'être discret, de se fondre dans le décor et
parfois de faire le mort, ne rien dire, de ne pas bouger, surtout ne pas mettre
de l'huile sur le feu quand survient un conflit.
Un
croyant se comporte aussi avec simplicité, comme la simplicité des
colombes : elles s'acclimatent facilement à tout environnement, elles ont
une capacité d'adaptation très rapide. Elles ne sont pas difficiles vis-à-vis
de leur alimentation et de leur condition d'existence.
Votre
rôle, c'est donc d'agir en douceur, en toute discrétion en attendant patiemment
le moment opportun pour enseigner à d'autres croyants ce que le Saint-Esprit
vous dit, ou ce qu'il vous montre.
Mais
aujourd'hui les loups sont encore plus nombreux qu'avant. Et ils sont partout à
l’intérieur mais aussi hors des Eglises et se font passés aussi pour des
dissidents ou des prophètes qui veulent casser les enclos.
Pourquoi
?
Parce
que nous sommes arrivés au temps du malheur qui s'abat sur la terre et sur la
mer (les peuples) car le diable est descendu vers nous animé d'une grande
colère, sachant qu'il a peu de temps. (Là je fais référence au passage d’Apocalypse
12: 12)
Ce
temps c'est aussi notre temps, celui de notre Dieu qui exerce avec nous le
rassemblement et la préparation de ses brebis.
Alors
continuez à aller là où vous vous sentez accueilli et respecté.
Le
jour où ils ne désireront plus communier avec vous, (car ce jour arrivera
forcément), ils vous le feront savoir clairement, mais votre témoignage est au
prix de l’amour qu'il faut exercer, là, à l’endroit où on a été placé.
Même
si c'est un endroit où il y a de l'idolâtrie et un veau d'or comme à Béthel ou
comme à Guilgal en Israël.
Béthel
était le lieu ou fut bâti le premier autel de Jacob fils d’Isaac.
Béthel :
"la maison de Dieu", c’est là que Dieu avait parlé à Jacob, c’était
là aussi que Dieu envoya les fils de Juda pour délivrer Béthel de l’idolâtrie
des fils de Benjamin (Juges 20 :28)
Et
Dieu ne nous a-t-il pas à nous aussi parlé à Béthel ?
Guilgal
était le premier site du camp israélite à l'ouest du Jourdain ; et en hébreu
(Gilgal) : c'est "lieux d'adorations illicites". C’est
à Guilgal aussi que Saül fut couronné roi d’Israël.
Les Eglises,
Béthel, ont été pour la plupart d’entre-nous, nos premiers lieux d'adoration
illicites.
Mais
le fait de faire comme l’ordonnait Amos le prophète (Amos 5 :5) de ne plus
passer là-bas signifie que nous ne croyons plus aux mensonges qui s'y
professent ; nous savons que ce lieux est captif de l’ennemi, mais nous savons
maintenant où chercher et quoi dire à ceux qui cherchent.
Les
disciples de Jésus se rendaient chaque jour à Jérusalem, au Temple des Juifs
pour la même raison : ils savaient que ce temple était comme Béthel ou Guilgal
autrefois, idolâtre et rempli de prédateurs ; mais il s'y trouvait des
pêcheurs aveugles qui priaient sans voir que leurs prièrent ne pouvaient être
exaucées tant qu’ils ne verraient pas, eux-mêmes, leurs péchés.
Les
disciples étaient là en mission, par amour, pour rompre leurs chaînes. (À la
différence des faux prophètes dont la volonté est de rompre l’enclos, pour les
emmener dans un nouvel enclos).
Maintenant
il faut rétablir une vérité perdue : l'assemblée des premiers disciples n'est
pas l'Eglise.
L'Eglise,
aujourd'hui est devenue un bâtiment ou une institution. Elle fait partie du
système religieux. Elle est inscrite sur le registre des préfectures, ou sur la
carte de visite des pasteurs qui l’a dirigent.
Hors,
l'Eglise des premiers disciples c'est le mot grec "ekklesia"
qui est employé dans nos Bibles et qui signifie "appel hors de " ce
sont ceux qui sont appelés hors du système, hors du système religieux.
La
vraie Eglise c'est, vous l'aurez compris, un ensemble de croyants dissidents.
Donc une secte, si on se réfère à la définition que nous en avons. Ces croyants
rebelles au système ont abandonné les positions prises par le plus grand
nombre, ils sont sortis de la communauté à laquelle ils appartenaient.
L'Eglise
ekklesia : c'est Jésus qui nous en donne sa spécificité, dans Matthieu 16:18,
il nous dit :
"Et moi je dis que tu es Pierre et que sur
cette pierre je bâtirai mon Eglise (ekklesia)". Je bâtirai mon
assemblée hors de...hors de Béthel, hors de Guilgal.
De
quelle pierre parlait-il alors?
Jésus
parlait de la signification du nouveau prénom qu'il avait donné par révélation
à Silas : Pierre. Cet exemple lui permet de dire que son Eglise sera bâtie
comme le nouveau nom de Silas : sur la pierre de la révélation. C'est-à-dire
que la Parole dans l'assemblée ne sera révélée que par lui, Jésus.
Alors
pour ceux et celles qui pensent que leur Eglise est celle de Jésus-Christ, je
vous demande de bien considérer ces deux choses:
1°)
si elle est composée de dissidents religieux, qui n'adhèrent pas au système
(donc qu’il n’y a plus d’enclos) et
2°)
si la Parole enseignée est vraiment de la révélation. Une manne venant du ciel
et non une nourriture hybride provenant d'un système ou d'un nouveau système
avec une eau impure, mélangée (vérifier que les croyants ne sont plus
enchaînés).
Peut-être
que connaissant ces deux principes, cela vous culpabilisera moins à la quitter,
si le cas se présente.
Donc
ne confondons pas l'Eglise de Jésus-Christ avec les temples faits de mains
d'hommes qui pullulent partout.
Le
temple du Seigneur a rétabli la vraie souveraineté "puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de
Dieu" nous dit la lettre aux Hébreux au chapitre 10 verset 21
Et
justement, en parlant de la lettre aux Hébreux au chapitre 10, on va aller un
peu plus loin, en prenant encore une fois un verset bien souvent sorti de son
contexte ; celui de Hébreux 10:25 :
" N'abandonnons pas notre assemblée, comme
c'est la coutume de quelques-uns; "
Voilà
encore un verset qui a servi à culpabiliser plus d'un croyant, qui avait décidé
de quitter l'Eglise, le système religieux qui l'a accueilli, baptisé souvent,
nourrit pendant des années.
Pour
moi cela a duré 25 ans.
"Le
système" culpabilise tous les insoumis en les faisant passer pour des
ingrats, des lâches, pire des renégats, qui renient Église, patrie, et famille,
et qui quitteraient leurs "sainte mère l'Eglise", celle qui les a
fait naître, et qui a fait naître leurs frères et sœurs aussi, avec qui, ils
ont été rattachés spirituellement.
Mais
là, de la même façon, la traîtrise n'a pas été exercée par ceux qui en sont
accusé publiquement.
Revenons
sur le texte : "n'abandonnons
pas notre assemblée".
Ici
le mot "assemblée" n’est pas le mot grec employé très souvent :
"ekklesia " que l'on retrouve 111 fois dans le Nouveau Testament,
mais "episunagogé", (qui est 2 fois employés seulement) qui signifie : une réunion, un
rassemblement de personnes.
Vous
voyez le contexte est déjà bien différent.
Pour
moi, il rejoint parfaitement ce que disait Jésus: " là où deux ou trois sont assemblés ( sunago racine du mot
episunagogé) en mon nom, je suis au
milieu d'eux."
Plus
besoin d'une cathédrale, d'une chapelle, d'un lieu de culte spécial, d'un
temple....Simplement un endroit où les croyants se rejoignent.
Moi,
personnellement, je suis devenu un disciple dissident le jour où j'ai commencé
à me réunir de manière informel, sauvage, comme on dit, avec quelques frères et
sœurs dans une chambre, pour prier avec eux.
Sans
le faire exprès, simplement parce que j’en ressentais le besoin, je ne me rendais
pas compte que je sortais par un acte
libre, de ce système créé.
Aujourd'hui
un forum sur internet, un groupe de discussion sur Messenger ou sur Facebook,
une conférence téléphonique ou une conférence vidéo, tous ces nouveaux moyens
de communication sont devenus des lieux virtuels où les croyants se rejoignent.
C’est
ce que nous avons fait en créant en plus de notre petite assemblée, un groupe
ouvert à tous "Eglise dans les cœurs" sur Facebook.
Bien-sûr
ce n’est pas aussi bien qu’une rencontre réelle, mais c’est un beau début et
une bonne opportunité d’échanges.
Ce
qui compte c'est ce que disait l’auteur de la lettre aux Hébreux quand ils
mettaient en garde les croyants qui ne s'assemblaient plus.
Le
problème c'est qu'ils avaient pris l'habitude de ne plus se fréquenter ; et le
danger c'était ce qui était annoncé au verset d'avant: " Veillons
les uns sur les autres, pour
nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres"
Que
voulais dire par là, l’auteur de ce verset ?
Eh bien, c’est le but de nos réunions, c'est ce à quoi servent nos réunions.
S'exciter aux bonnes œuvres, s'exciter
à l'amour divin : c'est subvenir à des besoins réels,
ensemble, pas seulement dans la prière mais aussi par le service rendu, par une
offrande en faveur d'un besoin.
·
En exhortant à faire le bien, lorsque qu’un
croyant se laisse séduire par des désirs contraires à ceux de l'Esprit ;
·
En visitant un malade, ou une veuve, une
personne isolée.
·
En ayant une Parole d'encouragement face à
une épreuve à passer,
·
En chantant ensemble pour se réjouir et
entretenir sa foi,
·
En cherchant et en trouvant des solutions
pour un problème,
·
En mangeant ensemble
·
En parlant de divers projets ou de ce que le
Seigneur inspire aux uns et aux autres…
Ça, c'est la vraie vie d'Eglise.
On ne
se rassemble pas parce que c'est le jour et l'heure et qu'on se sent obligé par
tradition de venir ; mais
parce que c'est un moment vital comme une respiration dans notre vie.
" Puisque (comme il est écrit
dans l’épitre aux Hébreux) nous avons, au
moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire ".
Et nous buvons son sang à quel
moment ?
lorsque notre sacrifice pour nos
frères et sœurs est réel, c’est là que nous entrons véritablement dans le
sanctuaire.
C’est
ce que le Psaume 50 nous révèle aussi : "Assemblez-moi mes bien-aimés qui ont
traité alliance avec moi sur le sacrifice " (BM).
Si
l’un d’entre-nous s’absente souvent, ou traine les pieds, c’est alors que nous
pourrons l’aider à corriger sa faiblesse ou sa difficulté, sans émettre comme
dans les Eglises, une
Obligation
de principe ou brandir la menace d’une condamnation. C’est ce que nous lisons à
la suite du verset 25 :
"Exhortons-nous
réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour
"
On
est loin des cultes ou des offices ennuyeux où seul un sermon, une exhortation
est donnée avec un unique but à atteindre pour tous, sans discerner le besoin
de chacun en particulier.
Alors
question du début : Doit-on quitter notre assemblée ?
La
réponse dépend tellement du contexte.
Mais
pour la fausse assemblée, c'est elle qui vous quittera le plus souvent si vous vous
êtes consacré.
Pour
la réunion entre disciples ?
La
réponse est catégorique, NON !!! Ne l’a quittez pas, on ne doit sous aucun
prétexte la délaisser.
Là je
suis formel.
Un
disciple isolé perd progressivement toute force sans être avec les autres et
avec Christ au milieu de cette sainte communion.
C'est
comme retirer un poisson de son environnement aquatique, il va survivre quelque
temps puis s'éteindre.
La
communion fraternelle est ce qu'il y a de plus important. "Ils persévéraient… dans la communion fraternelle"
Actes 2 :42 ; C’est un être vivant au milieu du trône du Seigneur.
C’est l’immortalité de la cène (Jésus au milieu de ses disciples) ; Quand
Jésus rassemble
son Épouse il est ELOHIM le Dieu pluriel de la communion fraternelle.
"Faisons (Elohim) l’homme à notre image".
La
création s’est faite en communion fraternelle. C’est comme cela que les choses
se faisaient au départ et c’est comme cela qu’elles doivent finir par se faire,
pour finir de boucler la boucle. Le repas des noces n’est qu’une illustration
évidente de ce qu’a toujours préféré notre Dieu.
Quand
nous vivons notre foi recroquevillés sur nous-mêmes, nous nous méprenons
souvent sur notre situation.
Moi-même
je le dis à mes frères et sœurs.
Si
vous me voyez tomber, Reprenez-moi ; si je pèche, dites-le moi, car je préfère
l'humilité à l'idolâtrie. Je préfère implorer le pardon plutôt que de continuer
à persévérer dans un mensonge ou un endurcicement.
Qui
est le plus grand dans Le royaume de Dieu ?
Réponse :
Personne, pas même Moïse, ni aucun apôtre, ni Paul, ni Pierre car nous ne
sommes que des pécheurs, lavés et purifiés certes, mais pécheurs à la base.
Le
Saint-Esprit, toujours dans le même contexte du chapitre 10 et à la suite du
verset 25, ne lésinait pas sur les conséquences désastreuses d’un manque de
communion :
"Car, si nous péchons volontairement après
avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les
péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. "
La connaissance de Jésus nous amène
naturellement à rechercher la présence et la communion des autres frères et
sœurs.
S’en
écarter, la fuir, ou s’en dispenser ?
Paul,
le dévoile : c’est souvent pour cacher des péchés, c’est par honte aussi, mais
c’est être rebelle à la repentance ; c’est fuir le sacrifice expiatoire du Fils
de Dieu et par conséquent, c'est finir à la longue par se replacer sous le
jugement de la loi Mosaïque :
Verset
28 : "Celui qui a violé la loi de
Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins;
"
Et
malheureusement celui ou celle qui quitte les réunions entre frères et sœurs
les rend témoins de sa propre rébellion.
Alors
suivons les sages indications de notre Seigneur, prodiguées au verset 22 :
"Approchons-nous avec un cœur sincère, dans
la plénitude de la foi, les cœurs
purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. "
Hors (et c’est très important !)
cette approche du trône de Dieu n’est rendue possible que si nous veillons les
uns sur les autres.
Si
nous ne veillons pas sur les autres, leur cœur se transformeront, l’hypocrisie
y rentrera, leur foi ne sera plus entière, leur conscience deviendra mauvaise,
entachant leur cœurs et pour finir, ils laveront leur corps dans une eau
souillée.
En
conclusion :
L’Eglise
que nous connaissons avec les croyants assis en rangs d'oignons, disposés comme
au spectacle, prêt à écouter silencieusement un prédicateur ; cette tradition
n'est pas l'assemblée de Jésus-Christ ; ça c’est un système mercantile où
un homme parle haut et fort pour vendre un de ses produits. C’est un marchand
du temple. Et le fait de quitter ce système apostat, ne fera jamais de vous un
pécheur.
"
Guilgal sera captif et Béthel anéanti,
…n’allez pas à Guilgal, …ne chercher pas à Bethel,… cherchez-moi et vous
vivrez ! " (Amos 5)
Vous
n'abandonnez pas votre assemblée, vous cherchez le vrai Dieu ; vous
n’abandonnez pas votre assemblée, puisque ce n'est pas une assemblée dans le
sens que l'entendait l’auteur de l’épitre aux Hébreux, inspiré du Saint-Esprit.
En
fait, dans l’histoire : c’est Jésus qui vous conduit en toutes choses.
Il l’a fait avec la
tribu de Juda, il l’a fait avec le roi
Ezéchias.
Ezéchias, c’est " Dieu, Yahvé qui dépossède".
La grande mission de
ce roi justifié est qu’il déposséda l’Assyrien Sennachérib de l’oppression exercée
sur lui et son peuple.
Aujourd’hui, les choses
sont identiques. Jésus, en nous faisant sortir des lieux d’adoration iniques,
dépossède ses lieux, il dépossède les oppresseurs de son Esprit et des
croyants, qui sont ses élus.
Par
conséquent, prions et recherchons plutôt une assemblée où chaque croyant veille
sur l'autre comme à la prunelle de son œil, recherchant le bien de tous,
privilégiant les membres les moins bien lotis et les plus faibles ; et
bannissant tout levain des Pharisiens, fuyant comme la peste l’envie, le
pouvoir et l’arrogance.
Amen
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