dimanche 14 mai 2017

DOIT-ON QUITTER NOTRE ASSEMBLÉE ?

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Par Eric Ruiz 
https://youtu.be/tuld5rnLBTg
Une croyante me posait la question suivante: 
"Dans mon Église je vois des choses bizarres ressemblant à de la manipulation et à des injustices. On s'intéresse hypocritement à celui qui est dans le besoin, j'y vois aussi de l'idolâtrie. Est-ce que je fais mal, en continuant à aller à leurs offices; sachant que j'y vais surtout pour prier et pour y voir quelques amis ?
Dois-je quitter cette assemblée ? "

Voilà ma réponse :
Pour moi, qui ne suis pas moralisateur, je ne vous dirai pas ce que vous avez à faire car, je crois que si vous aimez notre Seigneur Jésus,  il vous inspirera lui-même à faire les bons choix.
Je crois que le Seigneur est suffisamment fort et puissant pour susciter et mettre à cœur ce qu'il a choisi, pour chaque croyant.

Et la question n'est pas de savoir si vous êtes digne de faire des bons choix.
La question n'est pas non plus, de savoir, si vous avez le Saint-Esprit pour le faire légitimement.
Vous pouvez décider librement si vous aimez le Seigneur, car il répondra à votre prière et vous mettra à cœur le vouloir et le faire.

Par quelle sorte de prière?
En l'invoquant, tout simplement.
"Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé." …" Invoque-moi et je te répondrai ; Jérémie " 33 :3

Invoquer ce n'est pas prier en récitant un verset par cœur, comme je l'ai dit dans mon dernier message. Mais invoquer : c'est dans le sens de crier à l'aide. C'est un appel au secours, (regardez dans le dictionnaire). Celui qui invoque le Seigneur, prononce obligatoirement son nom :" mon Dieu sauve moi ! "  Yeshoua en hébreu, Iésus en grec, Jésus ou Josué en français
Voilà à qui le Seigneur répond: il répond à cette sorte d'invocation, vraie, authentique, qui vient d'un cœur brisé.

De toute manière, un constat s’impose :
Fréquenter une "Eglise institution "quelle quelle soit, cela n'est pas épanouissant. 
Il ne faut pas venir y chercher le Seigneur, il n'est pas là.
Ne soyez pas effrayé par mon ton direct et affirmatif, mais ces endroits sont devenus des repaires de démons.
Or, comme je le disais récemment, Jésus n'est pas venu se battre contre le péché.
Le péché n'est pas, ni son combat, ni son adversaire.
Le péché c'est bien-sûr notre combat, à nous et à nous seuls.

Alors quel est le combat du Seigneur?

Son combat : c’est de libérer le pécheur, c’est de porter de bonnes nouvelles aux malheureux,  de proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance (Esaïe 61 :1). Et les assemblées, quelles qu'elles soient, sont pleines de démons mais surtout et j'insiste, pleines de pécheurs aussi, de malheureux, de captifs et de prisonniers.

Ne soyons pas irréalistes, les assemblées qui échappent à cette généralité sont introuvables.
Et pour tout dire, mise à part des croyants dissidents se réunissant chez eux, je ne vois pas comment le Saint-Esprit pourrait se soumettre à une autorité ecclésiastique quelconque.

Mais voilà, le Seigneur nous envoie "comme des brebis au milieu des loups", Matthieu 10-16. Et face à des loups, souvent déguisés en brebis d'ailleurs, il nous dit:

"Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes."
La stratégie d'un croyant face aux loups n’est pas la fuite, la soumission ou la crainte.
Un croyant se comporte comme les serpents face à des prédateurs ; la stratégie c’est de ne pas faire de bruits, d'être discret, de se fondre dans le décor et parfois de faire le mort, ne rien dire, de ne pas bouger, surtout ne pas mettre de l'huile sur le feu quand survient un conflit.
Un croyant se comporte aussi avec simplicité, comme la simplicité des colombes : elles s'acclimatent facilement à tout environnement, elles ont une capacité d'adaptation très rapide. Elles ne sont pas difficiles vis-à-vis de leur alimentation et de leur condition d'existence.
Votre rôle, c'est donc d'agir en douceur, en toute discrétion en attendant patiemment le moment opportun pour enseigner à d'autres croyants ce que le Saint-Esprit vous dit, ou ce qu'il vous montre.

Mais aujourd'hui les loups sont encore plus nombreux qu'avant. Et ils sont partout à l’intérieur mais aussi hors des Eglises et se font passés aussi pour des dissidents ou des prophètes qui veulent casser les enclos.
Pourquoi ?
Parce que nous sommes arrivés au temps du malheur qui s'abat sur la terre et sur la mer (les peuples) car le diable est descendu vers nous animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. (Là je fais référence au passage d’Apocalypse 12: 12)
Ce temps c'est aussi notre temps, celui de notre Dieu qui exerce avec nous le rassemblement et la préparation de ses brebis.

Alors continuez à aller là où vous vous sentez accueilli et respecté.
Le jour où ils ne désireront plus communier avec vous, (car ce jour arrivera forcément), ils vous le feront savoir clairement, mais votre témoignage est au prix de l’amour qu'il faut exercer, là, à l’endroit où on a été placé.
Même si c'est un endroit où il y a de l'idolâtrie et un veau d'or comme à Béthel ou comme à Guilgal en Israël.
Béthel était le lieu ou fut bâti le premier autel de Jacob fils d’Isaac.
Béthel : "la maison de Dieu", c’est là que Dieu avait parlé à Jacob, c’était là aussi que Dieu envoya les fils de Juda pour délivrer Béthel de l’idolâtrie des fils de Benjamin (Juges 20 :28)
Et Dieu ne nous a-t-il pas à nous aussi parlé à Béthel ?
Guilgal était le premier site du camp israélite à l'ouest du Jourdain ; et en hébreu (Gilgal) : c'est "lieux d'adorations illicites". C’est à Guilgal aussi que Saül fut couronné roi d’Israël.
Les Eglises, Béthel, ont été pour la plupart d’entre-nous, nos premiers lieux d'adoration illicites.
Mais le fait de faire comme l’ordonnait Amos le prophète (Amos 5 :5) de ne plus passer là-bas signifie que nous ne croyons plus aux mensonges qui s'y professent ; nous savons que ce lieux est captif de l’ennemi, mais nous savons maintenant où chercher et quoi dire à ceux qui cherchent.

Les disciples de Jésus se rendaient chaque jour à Jérusalem, au Temple des Juifs pour la même raison : ils savaient que ce temple était comme Béthel ou Guilgal autrefois, idolâtre et rempli de prédateurs ; mais il s'y trouvait des pêcheurs aveugles qui priaient sans voir que leurs prièrent ne pouvaient être exaucées tant qu’ils ne verraient pas, eux-mêmes, leurs péchés.
Les disciples étaient là en mission, par amour, pour rompre leurs chaînes. (À la différence des faux prophètes dont la volonté est de rompre l’enclos, pour les emmener dans un nouvel enclos).
 Maintenant il faut rétablir une vérité perdue : l'assemblée des premiers disciples n'est pas l'Eglise.
L'Eglise, aujourd'hui est devenue un bâtiment ou une institution. Elle fait partie du système religieux. Elle est inscrite sur le registre des préfectures, ou sur la carte de visite des pasteurs qui l’a dirigent.

Hors, l'Eglise des premiers disciples c'est le mot grec  "ekklesia" qui est employé dans nos Bibles et qui signifie "appel hors de "  ce sont ceux qui sont appelés hors du système, hors du système religieux.  
La vraie Eglise c'est, vous l'aurez compris, un ensemble de croyants dissidents. Donc une secte, si on se réfère à la définition que nous en avons. Ces croyants rebelles au système ont abandonné les positions prises par le plus grand nombre, ils sont sortis de la communauté à laquelle ils appartenaient.  

L'Eglise ekklesia : c'est Jésus qui nous en donne sa spécificité, dans Matthieu 16:18, il nous dit :

"Et moi je dis que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise (ekklesia)". Je bâtirai mon assemblée hors de...hors de Béthel, hors de Guilgal.

De quelle pierre parlait-il alors?
Jésus parlait de la signification du nouveau prénom qu'il avait donné par révélation à Silas : Pierre. Cet exemple lui permet de dire que son Eglise sera bâtie comme le nouveau nom de Silas : sur la pierre de la révélation. C'est-à-dire que la Parole dans l'assemblée ne sera révélée que par lui, Jésus.
Alors pour ceux et celles qui pensent que leur Eglise est celle de Jésus-Christ, je vous demande de bien considérer ces deux choses:
1°) si elle est composée de dissidents religieux, qui n'adhèrent pas au système (donc qu’il n’y a plus d’enclos) et
2°) si la Parole enseignée est vraiment de la révélation. Une manne venant du ciel et non une nourriture hybride provenant d'un système ou d'un nouveau système avec une eau impure, mélangée (vérifier que les croyants ne sont plus enchaînés).

Peut-être que connaissant ces deux principes, cela vous culpabilisera moins à la quitter, si le cas se présente.

Donc ne confondons pas l'Eglise de Jésus-Christ avec les temples faits de mains d'hommes qui pullulent partout.
Le temple du Seigneur a rétabli la vraie souveraineté "puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu" nous dit la lettre aux Hébreux au chapitre 10 verset 21

Et justement, en parlant de la lettre aux Hébreux au chapitre 10, on va aller un peu plus loin, en prenant encore une fois un verset bien souvent sorti de son contexte ; celui de Hébreux 10:25 :

 " N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; "

Voilà encore un verset qui a servi à culpabiliser plus d'un croyant, qui avait décidé de quitter l'Eglise, le système religieux qui l'a accueilli, baptisé souvent, nourrit pendant des années. 
Pour moi cela a duré 25 ans. 
"Le système" culpabilise tous les insoumis en les faisant passer pour des ingrats, des lâches, pire des renégats, qui renient Église, patrie, et famille, et qui quitteraient leurs "sainte mère l'Eglise", celle qui les a fait naître, et qui a fait naître leurs frères et sœurs aussi, avec qui, ils ont été rattachés spirituellement.
Mais là, de la même façon, la traîtrise n'a pas été exercée par ceux qui en sont accusé publiquement.

Revenons sur le texte : "n'abandonnons pas notre assemblée".
Ici le mot "assemblée" n’est pas le mot grec employé très souvent : "ekklesia " que l'on retrouve 111 fois dans le Nouveau Testament, mais "episunagogé", (qui est 2 fois employés  seulement) qui signifie : une réunion, un rassemblement de personnes. 
Vous voyez le contexte est déjà bien différent.
Pour moi, il rejoint parfaitement ce que disait Jésus: " là où deux ou trois sont assemblés ( sunago racine du mot episunagogé) en mon nom, je suis au milieu d'eux."

Plus besoin d'une cathédrale, d'une chapelle, d'un lieu de culte spécial, d'un temple....Simplement un endroit où les croyants se rejoignent. 

Moi, personnellement, je suis devenu un disciple dissident le jour où j'ai commencé à me réunir de manière informel, sauvage, comme on dit, avec quelques frères et sœurs dans une chambre, pour prier avec eux.
Sans le faire exprès, simplement parce que j’en ressentais le besoin, je ne me rendais pas compte que je sortais par un acte libre, de ce système créé.

Aujourd'hui un forum sur internet, un groupe de discussion sur Messenger ou sur Facebook, une conférence téléphonique ou une conférence vidéo, tous ces nouveaux moyens de communication sont devenus des lieux virtuels où les croyants se rejoignent.
C’est ce que nous avons fait en créant en plus de notre petite assemblée, un groupe ouvert à tous "Eglise dans les cœurs" sur Facebook.
Bien-sûr ce n’est pas aussi bien qu’une rencontre réelle, mais c’est un beau début et une bonne opportunité d’échanges. 

Ce qui compte c'est ce que disait l’auteur de la lettre aux Hébreux quand ils mettaient en garde les croyants qui ne s'assemblaient plus.
Le problème c'est qu'ils avaient pris l'habitude de ne plus se fréquenter ; et le danger c'était ce qui était annoncé au verset d'avant: " Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres"

Que voulais dire par là, l’auteur de ce verset ?

Eh bien, c’est le but de nos réunions, c'est ce à quoi servent nos réunions.

S'exciter aux bonnes œuvres, s'exciter à l'amour divin : c'est subvenir à des besoins réels, ensemble, pas seulement dans la prière mais aussi par le service rendu, par une offrande en faveur d'un besoin.
·         En exhortant à faire le bien, lorsque qu’un croyant se laisse séduire par des désirs contraires à ceux de l'Esprit ;
·         En visitant un malade, ou une veuve, une personne isolée.
·         En ayant une Parole d'encouragement face à une épreuve à passer,
·         En chantant ensemble pour se réjouir et entretenir sa foi,  
·         En cherchant et en trouvant des solutions pour un problème,
·         En mangeant ensemble 
·         En parlant de divers projets ou de ce que le Seigneur inspire aux uns et aux autres…

Ça, c'est la vraie vie d'Eglise.
On ne se rassemble pas parce que c'est le jour et l'heure et qu'on se sent obligé par tradition de venir ; mais parce que c'est un moment vital comme une respiration dans notre vie. " Puisque (comme il est écrit dans l’épitre aux Hébreux) nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire ".
Et nous buvons son sang à quel moment ?
lorsque notre sacrifice pour nos frères et sœurs est réel, c’est là que nous entrons véritablement dans le sanctuaire.
C’est ce que le Psaume 50 nous révèle aussi : "Assemblez-moi mes bien-aimés qui ont traité alliance avec moi sur le sacrifice " (BM).

Si l’un d’entre-nous s’absente souvent, ou traine les pieds, c’est alors que nous pourrons l’aider à corriger sa faiblesse ou sa difficulté, sans émettre comme dans les Eglises, une
Obligation de principe ou brandir la menace d’une condamnation. C’est ce que nous lisons à la suite du verset 25 :
 "Exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour "

On est loin des cultes ou des offices ennuyeux où seul un sermon, une exhortation est donnée avec un unique but à atteindre pour tous, sans discerner le besoin de chacun en particulier.

Alors question du début : Doit-on quitter notre assemblée ?

La réponse dépend tellement du contexte.
Mais pour la fausse assemblée, c'est elle qui vous quittera le plus souvent si vous vous êtes consacré. 

Pour la réunion entre disciples ?
La réponse est catégorique, NON !!! Ne l’a quittez pas, on ne doit sous aucun prétexte la délaisser.
Là je suis formel.
Un disciple isolé perd progressivement toute force sans être avec les autres et avec Christ au milieu de cette sainte communion.
C'est comme retirer un poisson de son environnement aquatique, il va survivre quelque temps puis s'éteindre.

La communion fraternelle est ce qu'il y a de plus important. "Ils persévéraient… dans la communion fraternelle" Actes 2 :42 ; C’est un être vivant au milieu du trône du Seigneur. C’est l’immortalité de la cène (Jésus au milieu de ses disciples) ;  Quand Jésus rassemble son Épouse il est ELOHIM le Dieu pluriel de la communion fraternelle.

"Faisons (Elohim) l’homme à notre image".

La création s’est faite en communion fraternelle. C’est comme cela que les choses se faisaient au départ et c’est comme cela qu’elles doivent finir par se faire, pour finir de boucler la boucle. Le repas des noces n’est qu’une illustration évidente de ce qu’a toujours préféré notre Dieu.

Quand nous vivons notre foi recroquevillés sur nous-mêmes, nous nous méprenons souvent sur notre situation.
Moi-même je le dis à mes frères et sœurs. 
Si vous me voyez tomber, Reprenez-moi ; si je pèche, dites-le moi, car je préfère l'humilité à l'idolâtrie. Je préfère implorer le pardon plutôt que de continuer à persévérer dans un mensonge ou un endurcicement.

Qui est le plus grand dans Le royaume de Dieu ?
Réponse : Personne, pas même Moïse, ni aucun apôtre, ni Paul, ni Pierre car nous ne sommes que des pécheurs, lavés et purifiés certes, mais pécheurs à la base.
Le Saint-Esprit, toujours dans le même contexte du chapitre 10 et à la suite du verset 25, ne lésinait pas sur les conséquences désastreuses d’un manque de communion :

"Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. "

La connaissance de Jésus nous amène naturellement à rechercher la présence et la communion des autres frères et sœurs. 
S’en écarter, la fuir, ou s’en dispenser ?
Paul, le dévoile : c’est souvent pour cacher des péchés, c’est par honte aussi, mais c’est être rebelle à la repentance ; c’est fuir le sacrifice expiatoire du Fils de Dieu et par conséquent, c'est finir à la longue par se replacer sous le jugement de la loi Mosaïque :

Verset 28 : "Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; "

Et malheureusement celui ou celle qui quitte les réunions entre frères et sœurs les rend témoins de sa propre rébellion.
Alors suivons les sages indications de notre Seigneur, prodiguées au verset 22 :

"Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. "

Hors (et c’est très important !) cette approche du trône de Dieu n’est rendue possible que si nous veillons les uns sur les autres.
 Si nous ne veillons pas sur les autres, leur cœur se transformeront, l’hypocrisie y rentrera, leur foi ne sera plus entière, leur conscience deviendra mauvaise, entachant leur cœurs et pour finir, ils laveront leur corps dans une eau souillée.
En conclusion :

L’Eglise que nous connaissons avec les croyants assis en rangs d'oignons, disposés comme au spectacle, prêt à écouter silencieusement un prédicateur ; cette tradition n'est pas l'assemblée de Jésus-Christ ; ça c’est un système mercantile où un homme parle haut et fort pour vendre un de ses produits. C’est un marchand du temple. Et le fait de quitter ce système apostat, ne fera jamais de vous un pécheur.

" Guilgal sera captif et Béthel anéanti, …n’allez pas à Guilgal, …ne chercher pas à Bethel,… cherchez-moi et vous vivrez ! " (Amos 5)

Vous n'abandonnez pas votre assemblée, vous cherchez le vrai Dieu ; vous n’abandonnez pas votre assemblée, puisque ce n'est pas une assemblée dans le sens que l'entendait l’auteur de l’épitre aux Hébreux, inspiré du Saint-Esprit.

En fait, dans l’histoire : c’est Jésus qui vous conduit en toutes choses.

Il l’a fait avec la tribu de Juda, il l’a  fait avec le roi Ezéchias.
Ezéchias, c’est " Dieu, Yahvé qui dépossède".
La grande mission de ce roi justifié est qu’il déposséda l’Assyrien Sennachérib de l’oppression exercée sur lui et son peuple.

Aujourd’hui, les choses sont identiques. Jésus, en nous faisant sortir des lieux d’adoration iniques, dépossède ses lieux, il dépossède les oppresseurs de son Esprit et des croyants, qui sont ses élus.

Par conséquent, prions et recherchons plutôt une assemblée où chaque croyant veille sur l'autre comme à la prunelle de son œil, recherchant le bien de tous, privilégiant les membres les moins bien lotis et les plus faibles ; et bannissant tout levain des Pharisiens, fuyant comme la peste l’envie, le pouvoir et l’arrogance.
Amen

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