Par Eric Ruiz
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Ce message, je ne
savais pas quand l'annoncer.
J'avais reçu dans
la même semaine deux autres messages.
Je ne me suis pas
inquiété pour autant.
Je savais que le
Saint-Esprit me ferait un signe pour faire mon choix. Cela n'a pas manqué,
quand par l'intermédiaire de notre communion fraternelle, pendant notre réunion
de prières quotidiennes, j'ai eu la confirmation par ma sœur, sans qu'elle le
sache.
Je vous donne un
modeste conseil :
Faites confiance en
toutes choses au Saint-Esprit. Il est le seul qui doit inspirer nos messages.
Ne cherchons pas l'inspiration chez les autres, chez un théologien, un prédicateur ou une
doctrine plus séduisante ; car la manne que donne notre Seigneur est unique et elle
est fraîche, elle est du jour même.
Cantique des
cantiques 6:1 (Bible semeur)
" Où
est allé ton bien-aimé, ô toi la plus belle des femmes ? De quel côté s'est-il
tourné ton bien-aimé ? Nous t'aiderons à le chercher."
Cet extrait
illustre la relation amoureuse entre la sulamite et Salomon. Mais c'est aussi
un parallèle évident entre l’Épouse de Christ et son Époux.
La question est
toujours d'actualité :"où est allé ton bien-aimé ? "
Dans quel lieu
chercher l’Époux, notre Dieu?
Est-ce dans les rites, les traditions ou bien
dans l'amour et dans son expression ? Quand l’Époux réapparaîtra-il ?
Comment nous aider à le trouver?
Si l'on cherche
Dieu, on le fait généralement soit du côté de la loi, soit du côté de l'amour.
On s'oriente soit vers un Dieu jugeur et vengeur, soit vers un Dieu consolateur
et sauveur, mais rarement vers les deux à la fois.
Pourquoi
s'obstine-t-on à opposer systématiquement la loi et l'amour?
À opposer La loi de
Moïse à la grâce. Sont-ils autant antinomiques l'un à l'autre ?
On entend
régulièrement des croyants dire que Jésus est venu mettre un terme à la loi et
par conséquent mettre fin définitivement
aux rites et aux traditions.
Est-ce juste?
Non
C'est une
extrapolation fausse. Jésus n'est pas venu abolir la loi mais accomplir la loi.
Accomplir signifie
la rendre totale, parfaite, mettre le point final. La loi est accomplie dans la grâce, c'est-à-dire dans l'amour
parfait. La grâce inclut la loi et la dépasse, la sublime.
La loi n'est-elle
pas inscrite dans le cœur par le don du Saint-Esprit?
Elle n'est plus sur
une table en pierre, ou sur un papyrus ou même encore dans une Bible. La loi et l'amour ne font plus qu'un.
Sous l'ancienne
alliance, comme les cœurs étaient très inconstants,
la loi illustrait souvent le verset d'Esaïe : "mon peuple m'honore des
lèvres mais son cœur est éloigné de moi."
Bien peu
manifestaient de la constance, mis à part certains juges, certains prophètes,
des Lévites ou certains rois d'Israël et de Juda. Seulement ceux qui
étaient oints exerçaient pendant leur temps de service, l'amour divin.
Mais ils avaient
besoin de l'onction pour conserver un état d'âme qui plaise au Seigneur.
Leur amour n'était
donc pas complet.
Ils montraient un
décalage entre les rites et leur état intérieur. Toujours obligés d'offrir des
sacrifices, des holocaustes, des prières et des sacrifices d'actions de grâce,
pour recoller à l'amour divin.
Les hébreux avaient
toujours un train de retard.
La loi révélait
alors le manque d'amour.
Il en est toujours
ainsi aujourd'hui. La loi reflète toujours le manque d'amour.
Les rites
demeurent toujours des signes extérieurs de notre état intérieur.
Mais il ne devrait
plus y avoir de décalage, entre le rite et son expression.
La fiancée ne
devrait pas être amenée à rechercher son bien-aimé.
Je parlais
récemment du voile.
·
Pourquoi
le voile n'est pas aboli ?
Réponse : car
c'est le signe extérieur d'un cœur d'une femme soumise à son mari et aux
hommes.
·
Pourquoi
le baptême d'eau n'est pas aboli alors que le baptême d'Esprit est le plus
important? Alors que c'est celui qui sauve?
Parce que le
baptême d'eau est une démonstration visuelle de notre amour pour Jésus, et de
notre engagement à vouloir le suivre. C'est une démonstration visuelle de notre
renoncement au péché.
Tous ces rites
sont des formes visuelles de l'amour. Mais attention, ils ne sont pas l'amour. Il ne faut pas y
accorder un intérêt plus grand que ce qu'ils représentent.
Or, la religion
place toujours la représentation de l'amour au-dessus de l'amour.
Elle fait alors une
idole de l'amour.
Le danger est de
croire que le rite ou le symbole a un pouvoir aussi grand, sinon supérieur à
l'expression qui le rend visible.
Par exemple :
·
Croire que
"prendre le pain et le vin" est aussi important qu'une communion
juste entre les saints.
·
Croire que
"le baptême d'eau" a un pouvoir sur la purification des péchés.
·
Croire que
"le lavage des pieds" est aussi fort que le pardon véritable.
Je vais aller plus
loin,
·
croire que
simplement prononcer le nom de Jésus nous rend plus juste, plus saint.
Question: Pourquoi
l'esprit religieux est-il attiré par ce mensonge ?
Réponse logique:
Car il cherche constamment à cacher, à dissimuler son mauvais cœur et les
péchés qui en sortent.
Les religieux mis
au banc des accusés par Jésus, lavent l'extérieur de la coupe au lieu de
l'intérieur.
" Malheur
à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous nettoyez le dehors de
la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et
d'intempérance."
Là aussi ce verset
témoigne d'une une forme visuelle: c'est l'hypocrisie et le manque d'amour de
celui qui prend soin de son apparence, plutôt que de son âme.
Plus on fait
attention au rite, plus cela témoigne que le cœur n'y est pas. Mais l'inverse
est aussi vrai. Si on bafoue tous les rites en les méprisants, on dévoile un
même cœur tortueux.
Pourquoi Jésus
a t-il instauré une telle pratique rituelle alors?
Je pense qu'il
souhaitait concrétiser, matérialiser l'amour invisible inscrit dans le cœur
d'un croyant. L'amour du cœur ne peut se voir qu'à travers des signes
extérieurs.
Récemment, ma sœur
Edith a vu devant elle, une de ces clientes, Anne, se convertir. Dans sa
boutique, aucune lumière n'apparaissait, tout était sombre et lugubre. Quand
elle a pris conscience que Jésus l'avait pardonné, sa lumière
intérieure s'est mise aussitôt à éclairer.
Anne, sans y
prendre conscience a concrétisé sa flamme intérieure en allumant les lumières
de sa boutique.
Prenons un exemple
totalement différent: celui du mariage et toute la cérémonie qui l'entoure.
A première vue,
cela peut paraître pompeux, ridicule, ringard pour employer des mots actuels et
aujourd'hui tellement en décalage avec une réalité sombre.
Déjà un mariage sur
deux en France finit par un divorce.
Pourtant, quand on
regarde les photos de ce jour merveilleux, le marié et la mariée n'ont jamais
été aussi beaux, ils n'ont jamais été aussi bien mis en valeur. La robe blanche
de la mariée, souvent très remarquée est un symbole de pureté, de virginité et
de renaissance. Et nos deux amoureux n'auront normalement jamais
l'occasion de se retrouver avec autant de mise à l'honneur.
Alors à quoi sert
toute cette mise en scène ?
À graver l'amour
de deux êtres dans la pierre, dans le marbre de la mémoire.
Se souvenir de ce
moment merveilleux où rien ne vient mettre une ombre au bonheur des époux.
Pourquoi je vous dis
tout cela?
Parce que le rite
instauré par Jésus notre Dieu sert à cela.
Nous posons des
panneaux lumineux dans notre mémoire.
Ce sont les illustrations de
chaque nouveaux chapitres de notre vie.
La mémoire est une
des choses qui nous restera de nos vies mortelles.
Guilgal, ville du
nord d'Israël a servi de mémoire et de panneau lumineux.
Elle est appelée
"lieu de la mémoire collective".
Josué y a pratiqué
le rite de la circoncision à tous les enfants d'Israël et il y a fêté la Pâque.
Il a marqué ce
moment dans la mémoire des Israélites pour que toutes les générations se
souviennent que l'Eternel avait permis le miracle de la traversée du Jourdain à
sec. Et que tous en éprouvent de la crainte ; que tous continuent à être soumis
à ses lois.
Ainsi nous lisons
dans le livre des Juges 4:20 que :
"Josué dressa à Guilgal les 12 pierres
qu'il avait prise du Jourdain".
Ce nouveau monument
devait donc servir aussi de point d'accroche pour la mémoire.
Guilgal signifie
"pierres dressées en témoignage".
Chaque fois qu'un
pèlerin arrivera à Guilgal, il se souviendra qu'ici Dieu a sauvé son peuple;
que l'Eternel est un Dieu sauveur.
Jésus marque ainsi tous les moments merveilleux par des rites, par des fêtes, par des
coutumes perpétuelles.
Mais il le fait
aussi avec les dates et des chiffres.
Si je prends ma
propre expérience : J'ai reçu l'Esprit du Seigneur un 25 juin. Je me suis
marié un 25 juin. Je me suis reconverti un 25 juin , 25 ans plus tard.
Ce même jour, en fêtant mes 20 ans de mariage, j'ai réalisé pour la première
fois que je possédais un don de prophétie.
Le Seigneur me
donne des révélations qui arrivent à des dates d'anniversaire comme à
l'anniversaire de mon épouse ou à celle de ma mère.
Tout cela pour vous
dire : que toutes les dates ont une importance dans notre vie, et qu'elles
marquent aussi, des tournants, des chapitres, que nous devons retenir.
Ce ne sont pas
justes de simples détails, ou de simples clins d’œil.
Ce sont des moments
clés que le Seigneur surligne au stabilo fluorescent.
Prenez un cahier
papier ou un support numérique et inscrivez-y vos dates.
Vous constaterez un
moment donné que le Seigneur n'a rien fait par hasard et qu'il y a une
signification profonde à cela.
Des recoupements se
feront obligatoirement dans le temps. Car il existe une mémoire éternelle.
Pour en revenir au
tourment de sa bien-aimée du cantique des cantiques.
Le moment où Jésus
lui apparaît loin de la porte de son cœur correspond à un temps prédestiné,
inscrit dans la mémoire éternelle de Dieu.
Le moment où l’Époux réapparaîtra est fixé à une date différente pour chacun.
Certains l'on déjà
retrouvé, pour d'autres, le temps sera plus long, car ils devront avant tout
s'écarter violemment de leur actes religieux.
Le chemin qui
permet de retrouver son Dieu, nous l'avons vu est jonché de panneaux qui
ne s'illumineront que si notre cœur est lui aussi illuminé. C'est Jésus
lui-même qui rappellera à notre mémoire par où il est réellement passé, afin
que nous y passions nous aussi.
Ce qu'il a fait ne
l'oublions pas nous le faisons ou nous le ferons, si nous sommes de sa nature.
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